Certains se souviendront peut-être du concept de sabbat chronologique que j’ai abordé dans l’un ou l’autre de mes articles.

L’idée est assez simple: si un événement ou un signe prophétique constituant le point de départ d’un délai a lieu immédiatement avant ou pendant une période de festivités du calendrier israélite, le cours du temps se retrouve en quelque sorte suspendu jusqu’à la fin de cette célébration. En d’autres termes, le délai ne commencera à courir qu’une fois cette dernière terminée.

Jusqu’ici, nous avons vu trois exemples:

  1. En 1906, l’effusion de l’Esprit qui allait conduire, à Los Angeles, au célèbre réveil d’Azusa Street a eu lieu le 9 avril dans la soirée. Cette date correspondait au 14/15 nisan 5666 AM, c’est-à-dire au début des Pains sans Levain. Cette fête ayant duré, en diaspora, jusqu’au 17 avril au coucher du Soleil, ce n’est que le lendemain, le 18 au matin, que la ville corrompue de San Francisco a été dévastée, tout d’abord par un tremblement de terre, puis par les flammes. Nous distinguons donc ici les deux aspects de la manifestation du Père, présence glorieuse dans la sainteté et feu dévorant dans le péché, s’articulant autour d’un sabbat chronologique.

Voir sur ce point https://michelledastier.com/los-angeles-san-francisco-un-chemin-de-sabbat-par-nicolas-meyer/.

  1. Même fête, même principe pour le tremblement de terre du Vendredi Saint, le 27 mars 1964 / 14/15 nisan 5724 AM en Alaska, au deuxième rang des secousses les plus puissantes jamais enregistrées. Les Pains sans Levain s’étant terminés le 3 avril 1964 au coucher du Soleil, nous allons compter à la manière hébraïque et englober cette date dans notre calcul. Prenons ensuite la valeur numérique de Daniel 9.25-27, 21158, dont nous déduisons au préalable la valeur des mots traduits par sur l’aile/l’extrémité des abominations, 802 (puisqu’en 1964, les dépravations n’avaient pas encore atteint les sommets que nous connaissons aujourd’hui).

La différence de 21158 et 802 étant 20356, nous obtenons le nombre de jours allant du 3 avril 1964 compris au basculement eschatologique primordial, déjà signalé, du 26 décembre 2019.

Voir https://michelledastier.com/signes-de-labime-par-nicolas-meyer/.

  1. Schéma identique avec la prolongation du protocole de Kyoto –à mon sens la confirmation de l’alliance/traité de Daniel 9.27–, imposée par le Qatar le 8 décembre 2012 / 24/25 kislev 5773 AM, quelques heures avant que ne débutent les festivités d’Hanukkah. Celles-ci s’étant poursuivies jusqu’au 16 décembre au coucher du Soleil, il suffit de prendre, toujours en Daniel 9.27, la valeur numérique de la phrase rendue par et au milieu de la semaine il fera cesser sacrifice et offrande; et sur l’étendue des abominations, [il y aura] un dévastateur, 2567, pour constater que celle-ci est égale au nombre de jours allant de cette dernière date comprise au… 26 décembre 2019. Encore une fois.

Voir https://michelledastier.com/daniel-9-esquisse-dun-triptyque-2-3-parnicolas-meyer/.

 

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Sur cette base, demandons-nous s’il est possible qu’un sabbat chronologique, une suspension du cours du temps si vous préférez, ait été déclenché par une échéance aussi importante, dans mon analyse, que le 26 décembre 2019. Au premier abord, cela pourrait être le cas, puisque cette date correspondait au 28/29 kislev 5780 AM, au cœur d’Hanukkah. Cette fête s’étant achevée le 30 décembre 2019, la suspension en question aurait été de quatre jours.

C’est à ce stade de notre raisonnement qu’intervient la révélation qui m’a été accordée le 12 juillet dernier, qui nous ramène au tremblement de terre de Valdivia, le 22 mai 1960 au Chili. Comme nous l’avons déjà précisé (https://michelledastier.com/50000-2/), il s’agit de la secousse tellurique la plus puissante jamais enregistrée.

Conformément à ce qui m’a été montré, il y a lieu de prendre en considération, outre la valeur numérique de Daniel 9.25-27, 21158, celle des six derniers mots hébreux de Daniel 9.24 (pour sceller la vision et le prophète, et pour oindre le Saint des saints), qui est de 1866. Nous parvenons ainsi à un total de 23024, auquel il faut encore ajouter le nombre de jours du sabbat chronologique ci-dessus. Cela conduit à

1866 + 21158 + 4 = 23028

 Comptons maintenant 23028 jours depuis le séisme de Valdivia, soit depuis le 22 mai 1960 compris (nous continuons de calculer à la façon hébraïque). Nous arrivons ainsi au 8 juin 2023, exactement 1260 jours après notre date de référence eschatologique du 26 décembre 2019 (cf. Daniel 7.25, Apocalypse 11.2, 12.6 et 14, 13.5).

En somme, nous nous trouvons confrontés, que nous le voulions ou non, à une confirmation supplémentaire de la gravité (au sens latin de poids, importance) biblique de la période que nous vivons.

 

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Question suivante: Que devons-nous attendre à l’échéance que nous venons de dégager ?

Pour répondre, tournons-nous vers une publication scientifique de ce printemps, selon laquelle un cataclysme, comparable à celui de Valdivia, dont nous venons de parler, a touché la côte chilienne il y a environ 3800 ans, provoquant un raz-de-marée dont les vagues, d’une hauteur de 15 à 20 mètres, ont atteint la Nouvelle-Zélande et peut-être même le Japon.

Ce qu’il y a de remarquable à noter, en relation avec cette information, c’est que, dans la chronologie hébraïque, les travaux d’édification de Babel rapportés en Genèse 11.1-9 ont été interrompus en 1996 AM / 1765 av. J.-C., année qui a également été celle du décès de Péleg (remarquer, en Genèse 10.25, la précision de son temps la terre fut divisée/séparée, allusion à l’intense activité tectonique du moment).

Or, dans le calendrier israélite, nous nous trouvons actuellement en 5782 AM et une rapide soustraction nous permet de constater que

5782 – 1996 = 3786 ans

Compte tenu de la marge d’appréciation inhérente à ce genre de recherche (environ 3800 ans, nous est-il dit), ce résultat, laissant apparaître un écart infime de 14 petites années, est tout simplement prodigieux. Il atteste, si besoin était, la précision des Ecritures et renouvelle en profondeur notre compréhension de la réalité sismologique qui prévalait lorsque le projet des constructeurs de l’orgueilleuse cité de Genèse 11 a échoué.

La secousse majeure survenue en 1960 dans la même région est dès lors à considérer comme un panneau indicateur, un rappel prophétique, annonçant un imminent bouleversement mêlant déconfiture de Babel et ébranlement planétaire. Le cadre temporel dans lequel nous évoluons me semble désormais bien établi et je crois que mes différents articles fournissent suffisamment de témoins scripturaires étayant cette affirmation.

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Si des interrogations subsistent encore, elles concernent la manière dont notre Père va s’y prendre pour défaire ceux qui Le haïssent, Lui et Son Fils. Pour ma part, j’ai définitivement intégré Ecclésiaste 8.5-7.

Ecclésiaste 8.5-7: […] le coeur du sage connaît le temps et le jugement. Car il y a pour toute chose un temps et un jugement, quand le malheur accable l’homme/le genre humain. Mais il ne sait point ce qui arrivera, et qui lui dira comment cela arrivera?

Le 26 décembre 2019, par exemple, fondé sur Job 26.12 (Par sa force il soulève la mer […]; noter qu’en hébreu, Job a une valeur numérique de 19 et qu’on a ainsi, dans ce verset, le 26, le 12 et le 19!) et sous l’influence de la quasi-mythologie américaine, je pensais que nous aurions droit à une catastrophe hollywoodienne, qui aurait affecté et mis en œuvre les océans. En fait, avec le recul, je me suis aperçu que les seules eaux agitées, dans le contexte d’un jugement de Babel, étaient les peuples, les foules, les nations, et les langues d’Apocalypse 17.15…

S’agissant de 2023, il n’est pas déraisonnable d’envisager quelque chose d’exceptionnel. Il appartient cependant au peuple du Très-Haut de patienter avec humilité et confiance, tout en s’efforçant de discerner les signes qui lui sont envoyés. En tout état de cause, comme je l’ai déjà écrit, l’étudiant en prophétie ne doit jamais être surpris… d’être surpris !

 

 

 

 

 

SDG/NM – le 29 juillet 2022