Je ne suis pas un fan de Tim LaHaye, en dépit du phénoménal succès de la série de livres qu’il a cosignée avec Jerry B. Jenkins au sujet de la fin des temps (« Les Survivants de l’Apocalypse », « Left Behind » en anglais).

 

D’habitude, quand quelqu’un dit la vérité en matière de prophétie, il y a toujours de la lapidation dans l’air ou, dans le meilleur des cas, une excommunication polie. Pour la série en question, ça a été tout le contraire. 65 millions d’exemplaires vendus dans le monde, c’est quand même quelque chose ! Il y aurait une séduction là-dessous que je n’en serais pas étonné… En ce qui me concerne, vous aurez donc compris que je ne m’attends pas à voir Nicolae Carpathia devenir prochainement secrétaire général des nations unies.

Cela étant, nous admettrons tous que nous nous trouvons à l’orée du millénium (Apocalypse 19.11 à 20.6). Il convient de ce fait d’avoir une vision juste au sujet de l’image décrite en Apocalypse 13.14-15, dont l’apparition précède la mise hors de combat définitive de la bête et du faux prophète, jetés dans le lac de feu à l’aube du millénaire en question (Apocalypse 19.20).

Au passage, notons qu’il ne faut pas confondre cette image avec le « Nimrod ressuscité » que des sociétés secrètes et groupements occultes appellent de leurs vœux impies, et qui devrait entrer en scène peu avant la disparition de ce monde –ergo après le millénium–, conformément à Daniel 8.23 et Apocalypse 17.10 i.f. selon moi.

 

Apocalypse 13.14-15: Et elle séduisait les habitants de la terre par les prodiges qu’il lui était donné d’opérer en présence de la bête, disant aux habitants de la terre de faire une image à la bête qui avait la blessure de l’épée et qui vivait.

 

Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués.

 

 

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Si les deux entités, bête et faux prophète, auxquelles est consacré Apocalypse 13 sont des êtres spirituels, il est généralement considéré que l’image de la première est un humain, celui-ci étant en quelque sorte une représentation physique de son modèle, dont il reprendrait certains traits.

 

La bête dont il s’agit, telle qu’elle nous est montrée par l’Apocalypse, est un esprit mauvais de haut rang, le « numéro deux » du royaume des ténèbres, et, au-delà de la description soignée qu’en donne l’apôtre Jean, il y a lieu de s’interroger sur l’apparence de ce type de créature déchue.

 

Sur ce point, nous pouvons nous référer au témoignage crédible d’un ancien marine américain, Shawn Weed, qui, étant en état de mort clinique, s’est retrouvé dans les griffes d’un démon de très grande taille l’entraînant en enfer, avant que l’archange Michaël ne vienne le tirer d’affaire (vidéo ici, en anglais).

 

Mesurant à peu près 4 mètres de haut, ce démon avait une forme « humanoïde ». Particularité signalée par Shawn Weed, il était « plein de muscles », au point d’en être ridicule; il était « bâti comme Arnold Schwarzenegger au mieux de sa forme »!

 

Ce détail, lorsque j’ai entendu ce témoignage pour la première fois, m’a frappé. En effet, cela faisait des années qu’à mes yeux, A. Schwarzenegger correspondait au tableau qui nous est donné de l’image de la bête en Apocalypse 13.

 

Sa réussite à Hollywood, notamment, ne peut s’expliquer que par une influence extérieure surnaturelle, tant les qualités habituellement recherchées chez un acteur lui faisaient défaut (gestuelle rigide, regard sans âme et sans nuance, visage incapable de transmettre une émotion, voix monocorde, avec un accent allemand à couper au couteau –il n’est pas étonnant qu’on lui ait fait jouer une espèce de robot dans la série « Terminator »).

 

Cette observation, d’ailleurs, nous amène à Apocalypse 13.15:

 

Apocalypse 13.15: Et il lui fut donné d’animer l’image de la bête, afin que l’image de la bête parlât, et qu’elle fît que tous ceux qui n’adoreraient pas l’image de la bête fussent tués.

 

Je suis de ceux qui pensent qu’ici, Jean pourrait parler, avec les mots du premier siècle de notre ère, de ce que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de « cinéma ». A cet égard, l’articulation des versets 14 et 15 est intéressante. Elle repose en effet sur l’emploi, au début du second de ces versets, du pronom personnel grec autos/ « il, lui », qui, dans le cas présent, peut se rapporter soit à l’une des deux bêtes précédemment mentionnées, soit à l’homme fait à l’image de la première de celles-ci.

 

Si nous retenons cette deuxième solution (qu’ont adoptée deux manuscrits, allant jusqu’à accorder le pronom examiné directement avec le féminin eikon/ »image » du verset 14), nous parvenons à la compréhension suivante de ce passage:

 

– Arnold Schwarzenegger, lui-même image de la bête qui monte de la mer, se fait filmer, enregistrer et, ce faisant, par ses gestes et ses paroles, « anime, donne vie » (le verset 15 parle d’un pneuma, d’un « souffle », d’un « esprit ») à sa propre image.

 

– Point à relever, A. Schwarzenegger s’est spécialisé dans des œuvres cinématographiques banales où il « incarne » ordinairement un justicier « gros biceps-petit cerveau » réglant à coups d’arme à feu les problèmes posés par les fâcheux qui ont le malheur de ne pas partager la profondeur de sa pensée –lisez « qui ne se prosterneraient pas devant l’image de la bête », comme le dit littéralement le verset 15.

 

Ajoutez à cela qu’il a fait ériger au moins une statue (on retrouve l’eikon grecque) à l’effigie de sa modeste personne et qu’en 2011, alors qu’il quittait ses fonctions de gouverneur de Californie, il a tenté de lancer un dessin animé (encore une image qui bouge!) dont il était le protagoniste. Apparemment, le premier rôle d’Apocalypse 13 ne le laissait pas indifférent…

 

… d’autant plus que les lettres de ses nom et prénom ayant une valeur numérique dans l’alphabet latin sont:

 

– Arnold:                  L = 50; D = 500                                                         50 + 500 =       550

– Schwarzenegger:  C = 100; W = V + V = 5 + 5 = 10                              100 + 10 =       110

 

Sous-total      660

 

Cela nous laisse sur notre faim, n’est-ce pas? N’oublions cependant pas celle qui a été l’épouse de notre acteur-politicien de 1986 à 2021 (selon Romains 7.2, nous n’avons pas à tenir compte du divorce prononcé cette année-là), Maria Shriver, dont le patronyme est devenu, par mariage, indissociable de Schwarzenegger:

 

– Shriver:                  I = 1; V = 5                                                                1 + 5 =                 6

 

Résultat qui nous conduit à la somme:

 

660 + 6 = 666

 

 

Par souci d’honnêteté intellectuelle, je précise qu’à l’origine, A. Schwarzenegger avait un deuxième prénom, Alois, qu’il ne semble pas avoir conservé. Peut-être l’a-t-il abandonné lorsqu’il a pris la nationalité américaine. En tout cas, la liste officielle des gouverneurs de Californie ne fait état que de son prénom usuel, Arnold.

 

Pour faire bonne mesure, notons encore les points suivants:

 

– A. Schwarzenegger est né en 1947, année où l’assemblée générale des nations unies a décidé de recréer un foyer national juif en terre d’Israël.

 

– Dans sa discipline du culturisme, il a obtenu son premier titre de Mr Universe (amateur) en 1967, année de la réunification de Jérusalem. Cette convergence avec des séismes historiques d’une telle ampleur ne donne-t-elle pas à réfléchir?

 

– En outre, ses principaux titres ont été ceux de Mr Universe (pro) –3 fois– et de Mr Olympia –7 fois–, soit un total de 10 couronnes/diadèmes, correspondant au nombre figurant en Apocalypse 13.1.

 

Les conditions d’Apocalypse 13.14-15 sont-elles dès lors satisfaites? Si nous répondons par l’affirmative, le fait qu’Arnold Schwarzenegger ait été particulièrement actif au tournant du 21ème siècle doit attirer notre attention sur le caractère hautement prophétique des temps dans lesquels nous sommes maintenant entrés.

 

 

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Autre piste à suivre dans le cadre de cette étude, celle du président de la république turque.

 

Recep Tayyip Erdogan, à qui on reproche souvent une dérive autoritaire, nostalgique de l’impérialisme anti-Christ ottoman, se réclame de la « vieille histoire » de son peuple. Il ne dissimule pas, à cet égard, son national-islamisme, même si les problèmes économiques de son pays –décrit en 2022 comme au bord de la banqueroute totale, avec des perspectives pires que celles de l’Ukraine en guerre (!)– l’amènent à se montrer conciliant, au gré des circonstances, avec les occidentaux ou la Russie (qui achève de lui construire une belle centrale nucléaire, à des fins civiles évidemment…).

 

Comme beaucoup de ses compatriotes, R. T. Erdogan n’a toujours pas digéré les frontières imposées à ce qui restait de l’empire cher à ses ancêtres par le traité de Lausanne en 1923, traité qu’il estime indigne de la haute destinée de la nation turque.

 

Le 29 janvier de cette année, il s’est laissé emporter par son lyrisme dans un discours et, se référant apparemment à la chute de Constantinople en 1453, a annoncé l’imminence d’une « seconde conquête ». Bien qu’il soit quelque peu ardu de saisir ce qu’il voulait dire, il vaut la peine de noter qu’une semaine et un jour après cette déclaration martiale, un signe qui aurait dû le mettre en garde lui a été adressé, sous la forme du tremblement de terre de magnitude de 7,8 qui, en Turquie seulement, a fait plus de 50’000 victimes. R. T. Erdogan aura-t-il reçu le message? Rien n’est moins sûr.

 

Cela étant, il y a un certain temps déjà, j’ai effectué avec le nom de ce responsable politique un calcul similaire à celui que nous avons fait plus haut avec Arnold Schwarzenegger. En voici le résultat (nous continuons à utiliser les lettres ayant une valeur numérique dans l’alphabet latin, adopté par la Turquie après la 1ère guerre mondiale, comme pour nous faciliter la tâche):

 

– Recep                      C = 100                                                                                             100

– Tayyip                   Y = U grec = V = 5; Y = U = V = 5; I = 1                 5 + 5 + 1 =         11

– Erdogan                 D = 500                                                                                             500

 

Sous-total      611

 

Ici encore, il manque quelque chose. Nous devons en conséquence nous tourner vers le nom de jeune fille d’Emine Gülbaran, épouse de R. T. Erdogan, qui, par mariage, est venu compléter le patronyme de ce dernier.

 

 

Nous obtenons ainsi:

 

Gülbaran                  U = V = 5; L = 50                                                      5 + 50 =             55

 

… pour une somme de:

 

611 + 55 = 666

 

 

Nous discernons ainsi clairement le type d’esprit à l’œuvre actuellement en Asie Mineure et je renvoie à ce propos à mon texte mis en ligne le 15 juin 2022, « Daniel 7.5, décryptage » qui montre que si les dirigeants turcs veulent jouer les gros bras dans les mois et années à venir, l’aventure ne tournera, en fin de compte, pas à leur avantage.

 

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Pour tout vous dire, j’aurais eu, pour le nombre 666, une troisième proposition, un ancien occupant de la maison blanche à Washington. Mais ce que j’ai pu lire à son sujet, si avéré, est d’une telle saleté que je renonce à l’exposer sur un site internet consacré au Roi des rois.

 

Quoi qu’il en soit, l’histoire ne manque pas de marionnettes mues par l’esprit d’anti-Christ et on ne peut qu’être étonné du nombre d’individus désireux d’embrasser ce type de carrière. Si c’est le matériau dont se construisent les « führer », il faut reconnaître qu’il est effroyablement commun.

 

Dans l’immédiat, cependant, contentons-nous des deux pistes que nous venons de suivre. Elles sont les deux aiguilles de notre horloge prophétique, qui est bien plus avancée que beaucoup ne le soupçonnent.

 

 

 

 

 

 

 

 

SDG/NM – 15.07.2023