(Ceci fait suite à l’introduction, publiée ici il y a deux jours. Les chapitres seront  ainsi publiés au fur et à mesure de leur écriture.)

LES PREMIÈRES GRANDES ÉTAPES DE LA RÉVÉLATION DE DIEU… sur l’incapacité de l’homme sans Christ à faire le bien

Cela a commencé avec Adam. Il a eu le choix. Dieu lui avait tout donné, sauf une chose : le droit de décider à la place de Dieu ce qui était le bien et le mal. Il n’a pas su résister au fait d’être « comme Dieu ». Non, ce n’est pas Ève* qui a péché la première, elle n’était pas créée quand Dieu a prononcé cet interdit, et il est évident qu’Adam en a parlé à Ève de manière édulcorée, CAR LUI-MÊME NE CROYAIT PAS À LA SÉVÉRITÉ DU JUGEMENT QUI S’ENSUIVRAIT.

Si Adam avait cru Dieu, puisqu’il était auprès d’Ève, il l’aurait empêchée d’en manger et n’aurait certainement pas accepté, sans résistance, de partager de cet arbre mortel.

*Lire: https://michelledastier.com/lincredulite-dadam-et-ses-consequences-par-michelle-dastier-de-la-vigerie/

Tout comme le monde d’aujourd’hui, qui attribue tout ce qui le contrarie à la malchance, ou comme l’Église, qui colle tous ses problèmes sur le dos de Satan : C’est toujours la faute du diable… ou des autres. Parce que, comme Adam, le monde et l’Eglise refusent de croire que Dieu règne, et qu’Il juge EN FONCTION DE CE QU’IL A LUI-MÊME DÉCLARÉ. Sa parole est certaine…

Le résultat : la moralité de l’homme, à la suite d’Adam, est devenue rapidement élastique et exécrable… tout comme aujourd’hui !

Regardons bien: Adam, dès le premier péché consommé, va tenter de reporter la culpabilité sur sa femme. Car le voici aussi, dans la foulée, devenu lâche et cruel.

Regardons la liste donnée en Apocalypse 21:

Apocalypse 21:8

Mais pour les lâches, les incrédules, les abominables, les meurtriers, les impudiques, les enchanteurs, les idolâtres, et tous les menteurs, leur part sera dans l’étang ardent de feu et de soufre, ce qui est la seconde mort.

Oui, Adam est devenu lâche, cruel, en sus d’être incrédule. Il est aussi devenu menteur et meurtrier car il vient de condamner sa femme et tous ses descendants à mort. Et il s’est fabriqué un faux dieu, donc est devenu idolâtre, EN NE CROYANT PAS DIEU ! Car Dieu lui avait bien dit, à lui seul :

 Ge 2: 17. mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangeras pas, oui, du jour où tu en mangeras, tu mourras, tu mourras. »

J’ai pris la version Chouraqui, car les autres versions ont fait sauter le deuxième « tu mourras », pourtant bien présent dans la version originale en hébreu. Non, Dieu ne bégayait pas en répétant le mot : (Muwth) (Muwth) למות. Mais toutes nos bibles suppriment la répétition, ou rajoutent « certainement » ! Elles aussi édulcorent la parole de Dieu ! Et c’est criminel, car par cette répétition, Dieu montrait que le jugement serait INÉLUCTABLE !

Et ses jugements sont encore et toujours INÉLUCTABLES (sauf repentance). Au début de la pandémie, j’avais reçu avec force ce verset:

Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre.

Je l’ai écrit dans un article. Mais qui s’est alors arrêté pour savoir ce que Dieu voulait dire au monde et à Son Église ? Tous se sont empressés de faire le dos rond en attendant que cela se passe et que tout redevienne comme avant. Et il y en a qui y croient encore !

Notons qu’Ève déclare en Genèse 3, non pas ce que Dieu a dit à Adam :  » Mais de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, tu ne mangeras pas, oui, du jour où tu en mangeras, tu mourras, tu mourras. »

Mais :

« Gen 3:3 mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit: Vous n’en mangerez pas, vous n’y toucherez point, sous peine de mourir. »

Il n’y a même plus dans la citation le foudroyant: « du jour où « 

Elle omet le fait que cet arbre a une caractéristique, une capacité surnaturelle qui le différencie fortement des autres arbres, celle de connaître le bien et le mal (donc d’avoir une conscience). Ève rajoute : « le fruit ». Ce n’est plus de l’arbre dont il ne faut pas manger, mais de son fruit. C’est tentant, un fruit ! Elle rajoute aussi : « vous n’y toucherez pas » (même pas y toucher : franchement Dieu n’exagère-t-il pas ?), avant de déclarer: « de peur que », ou « sous peine ».

La conséquence de la désobéissance n’est plus une certitude, mais juste une éventualité, qui ouvre la porte à la mansuétude divine. Elle peut faire comme tous ces chrétiens d’aujourd’hui qui font ce qui leur plaît en déclarant : « Il n’y a plus de condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ » et en pensant : « Dieu est bon, il comprendra » et en oubliant ce que Paul a écrit aussi :

Romains 6:23 : Car le salaire du péché, c’est la mort ; 

Mort physique et mort spirituelle… sauf à se repentir sincèrement et à faire mourir la chair qui, justement, empêche de savoir résister au péché ! (Roms 7: 18-19)

Au fait, QUI A TRANSFORMÉ ET ÉDULCORÉ LA PAROLE DE DIEU ? Adam ou Ève ?

La condamnation qui va en découler donne la réponse !

Personne ne peut tromper Dieu. L’apôtre Paul remet en place les millénaires de mensonges qui vont s’ensuivre pour mettre sur Ève la responsabilité de la chute :

Romains 5:12 C’est pourquoi, comme par un seul homme le péché est entré dans le monde, et par le péché la mort, et qu’ainsi la mort s’est étendue sur tous les hommes, parce que tous ont péché,..

Quel terrible jugement ! La souffrance, la maladie, le deuil, la mort… cela va frapper toute l’humanité à venir et qui désormais sera faite, non à l’image de Dieu, mais à l’image d’Adam (Gen 5:3), cet homme parfait, à l’origine, à qui Dieu avait confié la terre et tout ce qui s’y trouvait pour la protéger… Pas pour la condamner à devenir « la vallée de la mort ».

Non seulement la catastrophe de l’irruption de la souffrance, de la maladie et de la mort a touché les hommes, mais aussi toute la création : animaux, plantes…

C’est le MAL sous toutes ses formes qui a fait irruption dans un monde désormais sous la puissance du Malin, devenu grâce au péché d’un seul homme « le prince de ce monde ». Injuste ? Non, tous ont péché, c’est écrit. Car l’homme fait à l’image d’Adam après la chute est irrémédiablement mauvais (sans Christ, évidemment !)

Et l’impact du péché est immédiat. Il a une caractéristique : il se contamine, tout en enflant très vite dans le degré de gravité.

Ainsi, dès la génération suivante, Caïn tue son frère et lui aussi ment à Dieu en espérant se soustraire par le mensonge au jugement divin. Puis il tente de se dérober au jugement de Dieu qui l’a condamné à être errant et vagabond sur terre, en bâtissant une ville. RÉBELLION !

À la septième génération, la bigamie et le meurtre en série, voire le génocide, entrent dans le monde :

Gen 4:23 Lémec dit à ses femmes : Ada et Tailla, écoutez ma voix ! Femmes de Lémec, écoutez ma parole ! J’ai tué un homme pour ma blessure, Et un jeune homme pour ma meurtrissure. 24 Caïn sera vengé sept fois, Et Lémec soixante-dix-sept fois.

On le voit, le mal est quasiment déjà devenu bien, le meurtre est déjà banalisé, Lémec n’a aucune honte, à l’évidence, ni d’être bigame, ni de vouloir tuer. Tout comme aujourd’hui. Une poignée d’hommes au monde n’a aucun scrupule à vouloir décimer sept milliards d’êtres humains, le disent sans honte, et doivent même penser qu’ils sont les bienfaiteurs de la planète, qui sera ainsi plus écolo !

Après le péché d’Adam, comme nous le constatons, le mal augmente, de génération en génération, jusqu’à ce que Dieu en ait la nausée… tout comme Il l’a aujourd’hui !

Gen 6:5 L’Éternel vit que la méchanceté des hommes était grande sur la terre, et que toutes les pensées de leur cœur se portaient chaque jour uniquement vers le mal. 6 L’Éternel se repentit d’avoir fait l’homme sur la terre, et il fut affligé en son cœur. 7 Et l’Éternel dit : J’exterminerai de la face de la terre l’homme que j’ai créé, depuis l’homme jusqu’au bétail, aux reptiles, et aux oiseaux du ciel ; car je me repens de les avoir faits.

ET C’EST LE DÉLUGE…

On pourrait penser que ce terrible jugement, en provoquant une sainte crainte de Dieu, va enfin éradiquer le péché de la nouvelle humanité qui va sortir miraculeusement du cataclysme. Hélas !

Mais pourquoi donc Dieu a-t-il choisi de sauver un homme, certes juste (un seul ?!), mais aussi ses enfants ?

Parce que son grand plan de salut n’était pas arrivé à son terme. Il a juste redonné à l’homme, une nouvelle fois, LE CHOIX ! Ou bien de suivre les quelques lois qu’Il dicte à Noé (Gen 9:1-7), ou bien de continuer à décider de ce qui est juste et de ce qui n’est pas juste, donc de se passer de Dieu pour suivre ses propres lois.

Il n’y a pas seulement des lois que Dieu a alors données à l’homme, pas très contraignantes, et associées bien sûr à l’interdiction de tuer d’autres hommes. Il lui a octroyé UNE CONSCIENCE pour savoir ce qui est vraiment le bien, et ce qui est vraiment le mal. Tout comme à Adam, comme à Caïn, et comme à tous les hommes (et femmes !) des générations passées et à venir. Paul le rappelle :

Roms 2:14 Quand les païens, qui n’ont point la loi, font naturellement ce que prescrit la loi, ils sont, eux qui n’ont point la loi, une loi pour eux-mêmes; 15 ils montrent que l’œuvre de la loi est écrite dans leurs cœurs, leur conscience en rendant témoignage, et leurs pensées s’accusant ou se défendant tour à tour. 

C’est bien ce que Dieu avait dit juste après la chute :

Ge 3: 22 L’Éternel Dieu dit : Voici, l’homme est devenu comme l’un de nous, pour la connaissance du bien et du mal.

Oui, Dieu a à ce moment-là donné une conscience à l’homme, qui sait bien, au fond de lui, si ce qu’il fait est bien ou mal. Mais l’homme naturel est, par sa nature adamique, rebelle. Il ne supporte pas les interdits divins, pourtant toujours dictés pour son bien. Ce que l’homme sait peut-être le mieux faire, au final, c’est de faire taire cette conscience, voire de l’éteindre. Jusqu’à pouvoir devenir un véritable monstre, satisfait de lui-même, qui peut faire les pires horreurs sans le moindre état d’âme. Comme on le voit aujourd’hui…

Cela ne change rien au fait qu’il sait, au fond de lui, si ce qu’il fait est bien ou mal ! Il ne pourra jamais totalement museler sa conscience: Dieu y veille, par son Esprit.

Jésus a rappelé que les enfants n’avaient pas immédiatement cette conscience, car ce sont aux parents de les éduquer dans ce discernement.

Esaïe 7:16  Mais avant que l’enfant sache rejeter le mal et choisir le bien

Le font-ils encore aujourd’hui ?

C’est bien pour cela que la Bible déclare que chacun sera jugé selon ses œuvres. Car l’affirmation suivante de Jésus est éternelle :

Jn 15:22 Si je n’étais pas venu et que je ne leur eusse point parlé, ils n’auraient pas de péché; mais maintenant ils n’ont aucune excuse de leur péché.

Dieu a parlé dès le commencement. Il est écrit :

Pr 8:22 L’Éternel m’a créée [la sagesse] la première de ses œuvres, Avant ses œuvres les plus anciennes. 23 J’ai été établie depuis l’éternité, Dès le commencement, avant l’origine de la terre… Pr 9:10 Le commencement de la sagesse, c’est la crainte de l’Éternel ; 

Aujourd’hui, la crainte de Dieu a même quasiment disparu de l’Église. Comment cette crainte pourrait-elle être dans le monde ? Eh bien, curieusement, il y a parfois plus de crainte de l’Éternel chez certains païens que chez la plupart de ceux qui se disent chrétiens, qui sont, dans ces derniers, temps, comme Paul l’avait prophétisé : « égoïstes, rebelles, amis de l’argent… » (2 Tim 3)

Oui, du temps de Noé, l’humanité avait fait taire sa conscience. Alors pourquoi Dieu en a-t-il sauvé huit ?

Ces huit personnes préfigurent ce que l’on verra tout au long de l’Histoire biblique, Dieu se garde toujours un faible reste pour accomplir son ultime plan d’amour.

 

Chapitre 2