Extrait de l’article : Abus, vices et turpitudes dans la république des copains de Macron – PAR THIERRY FERJEUX MICHAUD-NÉRARD

…Certes, il faut obéir aux prescriptions, mais dans la mesure où ce à quoi elles obligent ne sont pas en contradiction avec l’enseignement des droits de l’Homme. Obéir à Macron et au socialiste Véran oui, mais tant qu’ils ne désobéissent pas aux règles des droits de l’Homme.

 

Quand ils enfreignent manifestement les droits de l’Homme, Macron et le socialiste Véran deviennent illégitimes et les Français peuvent ne pas leur obéir !

Quand le président élu cesse d’être respectueux des droits de la population, il cesse d’être président.

Un Français ne saurait se soumettre sans colère ni opposition aux lois d’un président élu qui exigerait des Français de devoir se soumettre à des lois comme la PMA-GPA pour une seule minorité d’activistes, en totale contradiction avec les principes chrétiens. Mais n’oublions pas que Macron n’est pas un démocrate.

atlantico.fr : IVG : Pourquoi la suppression de la clause de conscience pour les médecins serait à la fois une atteinte grave aux libertés et un mauvais coup pour les femmes. La proposition de loi pour l’accès à l’IVG prévoit de supprimer la clause de conscience des médecins. Cette évolution est une atteinte à la liberté des médecins. La proposition de loi soumise à l’Assemblée nationale propose de supprimer la clause de conscience des médecins spécifique à l’IVG pour ne garder qu’une clause de conscience générale. On veut faire disparaître ce que la loi de Simone Veil avait créé en 1974, un argument législatif qui met à l’abri les médecins qui ne souhaiteraient pas faire d’IVG pour qu’ils ne soient pas contraints. Les différentes révisions de la loi sur l’IVG ont imposé qu’il y ait dans tous les services publics de maternité, un service d’orthogénie.

Les médecins qui travaillent dans ces maternités, dans un service hospitalier public, pourraient être contraints à pratiquer une IVG alors que leur clause de conscience les en empêche. La volonté de retirer cette clause est une atteinte à la liberté des médecins, des sages-femmes et de tous les soignants ! Si vous voulez que les médecins fassent bien leur travail, on ne doit pas chercher à les contraindre. Cette mesure présentée comme soi-disant pour un meilleur accès à l’IVG pour les femmes pourrait se retourner contre elles.

Si vous supprimez la clause de conscience pour les médecins, de plus en plus de gens ne vont pas le faire. Si vous êtes gynécologue et si vous vouliez travailler dans le service de gynécologie de l’hôpital et qu’on vous dit qu’il y aura obligatoirement à faire des IVG, quand la clause de conscience vous en empêche, vous ne serez pas candidat dans cet hôpital. On a une cruelle pénurie de spécialistes en gynécologie obstétrique dans nos hôpitaux, puisqu’environ 30 % des postes ne sont pas pourvus et il y a plus de 10 départements en France ou il n’y a plus aucun gynécologue installé en ville. Moralité : si on veut continuer à créer de la pénurie et ainsi vouloir augmenter les manques au sein du désert médical, on ne s’y prendrait pas autrement.

Le Salon beige : À quel point la société est-elle éthiquement fondée à réclamer une suppression de l’objection de conscience pour les médecins ? Et sur quels fondements ? C’est que ce questionnement sur les fondements de la légitimité ou non de la société de forcer des médecins à pratiquer un acte médical pour une indication purement sociale (dans le cas de l’IVG et pas de l’IMG) semble absent du projet de loi.

Le Salon beige : À propos du projet de loi bioéthique : Pour un réveil des consciences. Communiqué de Monseigneur Marc Aillet, évêque de Bayonne, Lescar et Oloron, en date du 18 juillet 2020. En dépit de la crise sanitaire du Coronavirus et des graves difficultés économiques et sociales qui en découlent (récession, faillites en chaîne, explosion prévisible du nombre de demandeurs d’emploi, etc.), Macron a voulu prolonger la session extraordinaire du Parlement en vue de l’examen, en seconde lecture, à l’Assemblée nationale, du projet de loi relatif à la bioéthique. Macron a fait ainsi de l’adoption de ce texte PMA sa priorité absolue !

Et cela, contrairement à l’écrasante majorité de nos concitoyens qui, dans le contexte actuel, sont 71% à penser que ce projet de loi devrait être suspendu ou retiré et qui ne sont que 1% à considérer que la procréation médicalement assistée pour les couples de femmes est une priorité, selon une enquête IFOP. Ce parti pris en dit long sur les présupposés idéologiques qui inspirent l’action de Macron, comme sur l’influence qu’exercent, au sein de la classe politique et des milieux dirigeants, certains lobbies LGBT ultra-minoritaires.

Faut-il rappeler que l’ouverture, sans motif thérapeutique d’infertilité, de la procréation médicalement assistée aux couples de femmes, revient à priver délibérément les enfants ainsi conçus de toute possibilité de connaître leur père et leur filiation paternelle, en dépit de la Convention internationale des droits de l’enfant de l’ONU ratifiée par la France selon laquelle tout enfant a droit de connaître ses parents et d’être élevé par eux.

Ne reculant devant aucune transgression, les apprentis-sorciers des loges maçonniques GOF-LGBT de la commission spéciale bioéthique de l’Assemblée nationale sont à l’origine de dispositions qui créent une rupture anthropologique majeure. La méthode ROPA prévoyait de féconder l’ovocyte d’une femme avant de le réimplanter dans l’utérus de sa compagne, pour que l’une et l’autre puissent être reconnues comme étant la mère du même enfant, au prix d’un véritable déni de maternité. Une tactique des loges maçonniques GOF-LGBT visant à minimiser la gravité de la PMA sans père auprès des députés pour emporter leur adhésion !

La commission spéciale entend également autoriser la création d’embryons transgéniques, c’est-à-dire la modification génétique des embryons humains, qui risque d’aboutir, à plus ou moins brève échéance, à la naissance d’enfants génétiquement modifiés. Dans le même esprit, la commission spéciale bioéthique de l’Assemblée nationale valide la technique du bébé médicament qui consiste à permettre la naissance d’un embryon exempt d’anomalies en vue d’utiliser ses cellules pour soigner un frère ou une sœur. Elle a voté la suppression du délai de réflexion d’une semaine avant une IMG qui peut être pratiquée jusqu’à la veille de la naissance. Elle prévoit enfin la transcription automatique à l’état civil des enfants nés à l’étranger d’une GPA.

Dans ces conditions, qui ne serait effrayé devant une telle manipulation de l’être humain, réduit à un matériau disponible aux désirs égoïstes d’une minorité de privilégiés qui pèsent sur le marché, ou à des fins de recherche médicale, quand on prétend déployer tant d’énergies pour sauvegarder les espèces animales au nom de leur protection ? Comment ne pas manifester son indignation devant ce qui apparaît comme un passage en force de Macron, toujours en plein déni de démocratie !

Faut-il que la conscience de nos contemporains soit à ce point anesthésiée pour ne plus savoir prendre la mesure de la gravité de telles transgressions destructrices de la dignité de la personne humaine ?

Dans son Traité des hérétiques et de leur punition, Théodore de Bèze, successeur de Calvin à la tête de l’Église de Genève, justifie le procès et la condamnation des dirigeants qui agissent contre les peuples. Si Théodore de Bèze ne légitime pas la résistance individuelle, qui générerait le désordre social inacceptable pour lui, il invite les assemblées élues à la résistance. Il s’agit d’obéir à la nécessité de venir au secours des peuples persécutés par leurs dirigeants. De Bèze pose la question de la nature de cette résistance.

Quid de sa forme armée ? Elle est légitime. Les peuples sont tenus (même par les armes si faire se peut) de pourvoir, contre une tyrannie manifeste, à la salutation de ceux qui en ont les victimes, jusqu’à ce que par commune délibération des États, ou de ceux qui portent les lois de la république, il puisse être pourvu au bien du public plus avant, et ainsi qu’il leur appartient de devoir le faire. Et cela ne s’appelle point être séditieux ou déloyal, mais à exiger de celui à qui le peuple a confié le gouvernement de tenir son serment.

Les peuples sont tenus d’agir à l’encontre de l’élu infracteur de son serment et de l’oppresseur de la république et du peuple dont il devait être le protecteur. Le théologien calviniste justifie l’opposition, même armée, au tyran, pourvu qu’il soit avéré qu’il s’agisse bien d’un tyran. Or, il est avéré qu’un tyran l’est quand il a rompu le contrat social : l’obligation qui a été contractée par consentement commun et public.

Tout pouvoir vient du peuple et s’opposer au pouvoir du peuple, c’est s’opposer au peuple ! Si tout pouvoir vient du peuple, mais si ce pouvoir se montre en contradiction avec le peuple, alors il est possible de s’opposer à lui sans déplaire aux lois de la république. Mais, par ce fait, en honorant plus et mieux les lois de la république. Cette façon de penser dynamite la tyrannie de Macron avec la PMA de combat sans père pour la justification du Mal et pour satisfaire les ambitions perverties des activistes lesbiennes ultra-minoritaires dans le pays. De Luther et Calvin, c’est l’invitation à prendre très au sérieux le Mal de Macron en politique.

Luther et Calvin invitent à agir fermement et légitiment pour que les peuples s’opposent aux décisions du tyran et de son gouvernement quand elles sont opposées à la doctrine chrétienne !