» Quelqu’un lui dit : Seigneur, n’y a-t-il que peu de gens qui soient sauvés ? Il leur répondit: Efforcez-vous d’entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas.  » (Luc 13:23,24; Matthieu 7:14)

Nous vivons des temps de  » salut facile « . Selon la manière dont l’Église d’aujourd’hui fonctionne, il est très facile d’être sauvé. Tout ce que nous devons faire est de faire une confession, répéter une prière, prendre une décision ou répondre à un appel à s’avancer.

En plus, chaque jour nous entendons des rapports nous informant que des centaines ou des milliers de personnes qui  » sont sauvées  » lors des croisades et des réunions d’évangélisation dans du monde. On nous dit de nous préparer à une grande moisson des derniers jours qui précédera le retour de notre Seigneur Jésus-Christ.

Puisqu’il est facile de devenir chrétien, il est encore plus facile d’en rester un !…  aussi longtemps que nous ne renions pas notre confession originale, et que nous croyons, tout va bien. Une fois que nous avons  » prié la prière « , nous sommes chrétiens ! D’autant plus, si nous assistons aux activités officielles de l’église locale, que nous lisons la Bible, que nous témoignons, que nous donnons la dîme et que nous obéissons aux Dix Commandements.

Mais on nous dit que ces choses n’ont rien à voir avec le salut, étant entrés, nous sommes sûrs et en sécurité. Selon ce que l’on nous a enseigné, c’est la chose la plus facile au monde de devenir un chrétien, et une fois que votre nom est dans le registre de l’église, il est difficile, sinon impossible, d’y effacer votre nom.

Nous ne discutons pas ici de votre salut et de sa perte possible – nous nous demandons toutefois si ces «  croyants faciles »  ont jamais trouvé le vrai salut. C’est une question fondamentale et d’importance éternelle.

Par contraste aux conditions faciles qui existent de nos jours, Jésus nous dit franchement que peu seront sauvés, et que peu trouveront la vie. Quand nous lisons ce que Jésus lui-même a à nous dire, nous devons en arriver à la conclusion que certains, dans la religion organisée sont coupables de vouloir transformer la porte étroite et le chemin étroit en une porte large et un chemin large.

Nous sommes devenus d’excellents vendeurs et nous savons comment employer nos arguments de persuasion. Nous sommes devenus habiles pour discuter nos points de vue et pour manipuler les émotions des autres. Ceux qui savent comment, peuvent mener beaucoup de gens au Seigneur – du moins, selon l’aspect extérieur.

Il nous incombe de retourner à ce que le Seigneur nous dit, et nous croyons avoir trouvé au moins sept citations dans les Écritures (en plus des deux citées ci-dessus) qui semblent indiquer que le chemin vers la Vie est loin d’être quelque chose de facile. Lorsque nous aurons atteint la conclusion de notre étude, nous comprendrons pourquoi Jésus dit que peu peuvent entrer dans le Royaume.

En premier lieu, le Royaume est plus profond que ce que l’on nous a enseigné.

Deuxièmement, le chemin qui nous mène dans le Royaume est plus étroit qu’on nous l’a enseigné. Par la grâce de Dieu, demandons au Seigneur de nous éclairer de sorte que nous ne continuions pas à  tromper ou à  être trompés.

1. À moins que vous ne naissiez de nouveau, vous ne pouvez pas entrer.

 » Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu. 3:5 Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le Royaume de Dieu. »  (Jean 3:3,5)

Nous connaissons tous ces versets, mais nous ne sommes pas aussi familiers avec ce qu’ils veulent dire réellement. Pour l’énoncer simplement, naître de nouveau n’est pas le but, mais la première étape vers le but: le but est le Royaume de Dieu. Nous pourrions l’énoncer ainsi: la porte étroite n’est pas le but, mais c’est la première chose que nous devons traverser afin d’entrer dans le chemin étroit.

Notre but, et celui de Dieu, n’est pas la porte, ou alors nous n’aurions pas besoin d’un chemin.

Bien que nous commencions notre voyage en franchissant la porte, le but est à l’extrémité du chemin, et non au début du chemin. Ainsi quel est le but ?

«  C’est la volonté de Dieu que tous les hommes soient sauvés (= porte étroite) et parviennent à la connaissance de la vérité (= chemin étroit) (1 Tim.2:4). « 

Ici nous voyons une seule volonté de Dieu avec deux expressions – une porte et un chemin. Nous entrons par la porte d’un seul coup (nouvelle naissance), mais nous marchons le long du chemin le reste de notre vie sur terre. Nous sommes sauvés en un moment, mais nous venons à la pleine connaissance (epignosis) du Christ avec le temps.

Ainsi Jean 3:3 ne nous parle pas de notre fin, mais de notre commencement. La naissance est le début de la vie, pas le but de la vie. Le but en vue ici n’est pas la nouvelle naissance, mais plutôt, l’entrée dans le Royaume. Jésus ne dit pas simplement, « vous devez naître de nouveau. »  S’il en était ainsi, nous avoir raison en disant que ça s’arrête là. Mais Jésus dit, « à moins que vous naissiez de nouveau, vous ne pouvez voir ou entrer le Royaume de Dieu. « Il est clair que le Royaume est ce dans quoi nous essayons de gagner l’entrée, et que la nouvelle naissance en est la porte, la destination finale du Royaume de Dieu est à l’extrémité du chemin.

Alors où est le Royaume de Dieu? Dit simplement, il est là où le Christ a la prééminence en tant que  » Tout et en tous « . C’est là où nous le contemplons dans toute sa plénitude. Pour commencer, cette prééminence se trouve à l’intérieur du simple disciple, puis un peu plus visiblement dans l’Église, elle est par la suite manifestée extérieurement dans toute la Création.

C’est pourquoi, nous portons une telle importance sur le fait de faire des disciples, parce que plus le disciple va loin, plus l’Église va loinJésus n’a pas établi son Église avant qu’il ait choisi ses disciples.

Ce qui est généralement prêché en tant que « le plein Évangile » devrait plus justement se nommer « Cinquante pour cent de l’Évangile. »

Nous mettons une telle emphase sur la porte, sur l’accès initial au Seigneur; mais l’autre moitié de l’équation, le Royaume et l’intention finale de Dieu, est à peine mentionnée.

Ce qui est pire, nous invitons des pécheurs au Christ pour combler leurs propres besoins égoïstes (par exemple, venir au Christ et Lui remettre tous nos fardeaux, etc.).

En conséquence, la majeure partie de ces personnes se repose juste à l’intérieur de la porte, clamant être sauvées, sans jamais entrer dans le Royaume, ni venir à la pleine connaissance de la Vérité, et ne démontrant jamais la prééminence de Christ sur le péché, sur le moi, et sur Satan.

2. Une confession appropriée n’est pas assez.

 » Ceux qui me disent « Seigneur, Seigneur » n’entreront pas tous dans le Royaume des cieux, mais celui qui fait la volonté de mon père dans les cieux.  » (Matthieu 7:21)

Nous avons commencé en disant que le chemin est non seulement plus étroit que ce qui nous a été enseigné, mais que le Royaume est aussi plus profond que ce qui nous a été enseigné. Pour certains, le Royaume de Dieu ( aussi connu sous le nom de Royaume des Cieux * ) est un endroit où les chrétiens vont quand ils meurent. En attendant nous sommes censés tenir fermes dans notre foi comme nous le pouvons, et si nous persévérons, alors nous entrerons dans le Royaume des cieux quand nous quitterons cette terre. C’est une erreur. Même si être absent du corps, c’est être présent auprès du Seigneur, et même si il y a un endroit appelé  » ciel « , le Royaume de Dieu n’est pas en haut dans le ciel, ni même un endroit dans le futur.

Le Royaume de Dieu est  » maintenant « ,  » est arriver « ,  » est parmi vous « ,  » est en vous. « 

Nous le disons donc encore une fois: le Royaume de Dieu est là où le Christ a la prééminence en tant que Tout en tous, en commençant par le simple disciple, puis l’Église, et finalement, toute la Création.  » Que ton Royaume vienne… sur terre comme il est dans le ciel. « 

Évidemment, le Royaume devrait inclure le ciel, mais ce n’est pas ciel. Jésus nous dit de ne pas rechercher un Royaume extérieur ou un Royaume politique ou un Royaume terrestre.

 » Mon Royaume n’est pas de ce monde… le Royaume de Dieu est en vous. « 

Jésus a levé ses yeux vers le ciel quand il a prié en Jean 17, pourtant il dit que le Royaume est déjà en vous. Nous pouvons lever les yeux pour regarder vers le ciel, mais nous regardons en dedans pour le voir Royaume. Quand un chrétien meurt, lui ou elle ne voyage pas vers un ciel qui serait en lui, ni ne se met à  vivre dans un ciel renfermé à l’intérieur des autres croyants.

Ainsi, entrer dans le Royaume de Dieu, c’est davantage compléter la dernière étape de l’ouvrage que d’aller au ciel quand nous mourons.

 » Ceux qui me disent « Seigneur, Seigneur » n’entreront pas tous dans le Royaume des cieux « 

Dirons-nous que la confession est sans importance ou inutile? Loin de là !

 » Je suis vivant, dit le Seigneur, tout genou fléchira devant moi, et toute langue donnera gloire à Dieu (Romains 14:11). « 

Cependant, même si « chaque langue confessera  » tôt ou tard, il n’en reste pas moins vrai que  » ce ne sont pas tous ceux qui me disent « Seigneur, Seigneur » qui entreront dans le Royaume. « 

Et pourtant il est très difficile de trouver une personne religieuse qui ne prétende pas suivre le Christ et qui ne dise,  » Seigneur, Seigneur « . Néanmoins, ils n’entreront pas en disant simplement  » Seigneur, Seigneur « . Le texte continue pour indiquer qu’il y a même ceux qui peuvent faire des signes et des miracles au nom de Jésus, mais le Seigneur ne les connaît même pas ! Évidemment c’est un sérieux problème.

Nous ne pouvons pas rendre le chemin étroit plus étroit qu’il ne l’est déjà, mais nous pouvons certainement tromper des personnes en leur faisant croire qu’il est plus large qu’il ne l’est vraiment.

Nous n’osons pas le rendre trop difficile; mais nous devrions trembler devant la perspective de le rendre trop facile. C’est pourquoi, cette parole doit être enseignée. Rappelez-vous, nous ne faisons aucune acclamation pour notre propre gloire, ni ne suggérons-nous un certain secret caché que nous posséderions et d’autres pas, ni n’établissons-nous un système par lequel nous puissions juger la destinée éternelle des autres.

Nous attirons simplement l’attention sur les propres mots de Jésus. Il dit que peu seront sauvés; beaucoup essayeront d’entrer mais ne le pourront pas; peu entreront par la porte et marcheront sur le chemin afin de trouver la vie. Il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus.

3. À moins que vous ne deveniez comme un enfant, vous ne pouvez entrer.

 » Les disciples étant venus à  Jésus voulurent savoir, ‘qui est le plus grand dans le Royaume des cieux?’ Ainsi Jésus appela un petit enfant et le fit se tenir au milieu d’eux. Et alors il dit, ‘je vous le dis en vérité, à moins que vous ne changiez et ne deveniez comme ce petit enfant, vous n’entrerez jamais dans le Royaume des cieux. Ainsi le plus grand dans le Royaume des cieux est celui qui s’humilie comme cet enfant.  » (Matthieu 18:1-4)

Les disciples ont voulu savoir qui serait le plus grand dans le Royaume. Ce qu’ils demandaient vraiment était,  » qui de nous est le plus grand?« . Par leur question nous voyons qu’ils se dirigent déjà  dans la mauvaise direction. Ils se voient déjà  comme leaders, rois, seigneurs ou têtes à l’intérieur de ce Royaume. Mais Jésus semble dire  » pourquoi supposez-vous que vous êtes même déjà entrés dans le Royaume? À moins que vous ne changiez ce que vous êtes en ce qu’est cet enfant, vous ne pouvez pas même entrer, ainsi comment pouvez-vous prétendre être les plus grands? « 

L’orgueil est une pierre d’achoppement. Les personnes orgueilleuses ne peuvent pas entrer dans le Royaume de Dieu. Elles ne peuvent pas renoncer à leur propre prééminence pour la Sienne.

Jésus n’avait pas à appeler un enfant pour faire sa remarque. Il aurait pu juste dire,  » humiliez-vous comme un enfant.  » Mais non. Il y a donc une signification liée à l’appel de cet enfant et au fait qu’il se tient debout au milieu d’eux. C’est seulement après cela que Jésus donna cette parole,  » devenez comme cet enfant ou vous ne pourrez pas entrer dans le Royaume. « 

Alors, pourquoi a t-il fait cela ? Jésus a appelé l’enfant, et l’enfant a répondu à Jésus. Il n’y a aucune interrogation de la part de l’enfant, comme,  » Que me veux-tu? «  ou  » Qui êtes-vous? « Jésus l’a fait se tenir au milieu d’eux, et à nouveau, l’enfant s’y conforme. Nous ne l’entendons pas dire,  » Pourquoi? «  ou  » Qu’allez-vous faire maintenant? «  ou  » Je n’ai pas le temps pour me tenir ici, je veux aller jouer. « 

Le Seigneur a donné deux instructions simples à l’enfant :  » viens ici  » et  » tiens-toi ici « .

Il y a encore beaucoup à dire au sujet d’être avec le Seigneur et de notre position auprès de Lui, mais nous ne disséquerons pas cela maintenant. Notre point est simplement celui-ci: l’enfant a fait ce qu’on lui a dit. Silencieux, doux, abandonné, obéissant. Il est très simple, Jésus dit: Les plus grandes personnes dans le Royaume sont celles qui font ce que je leur demande, sans douter.

C’est seulement quand nous vieillissons que nous commençons à questionner sur tout.

Pour entrer dans ce Royaume, nous devons reconnaître qu’il n’y a là seulement de la place pour une tête, pour une seule prééminence, pour un seul roi, pour un seul Seigneur. Nous sommes des disciples, pas des maîtres.

Nous pouvons lutter et remettre en cause ses voies envers nous, mais si nous progressons sur le Chemin, alors un jour nous apprendrons que la meilleure façon est de fléchir le genou et de dire,  » Oui, Seigneur. « 

Nous attendons de Jésus de nous donner des instructions et de grands commandements :

 » Allez par le monde et proclamez l’Évangile à plein temps « 

ou

 » levez-vous et remplissez le ministère d’apôtre « 

ou

 » je t’ai oint pour être un prophète pour les nations. « 

Mais si nous ne pouvons pas entendre et obéir dans les petites choses, comment pouvons-nous nous attendre à ce qu’il nous mène dans de plus grandes choses ?

4. À moins que vous ne soyez parfaitement justifiés extérieurement, et intérieurement, vous ne pouvez pas entrer.

 » Je vous le dis en vérité, à moins que votre justice ne surpasse celle des Pharisiens et des scribes, en aucune façon vous n’entrerez dans le Royaume des cieux. « (Matthieu 5:20)

Nous savons d’après les Écritures et les écrits historiques que les pharisiens étaient la secte la plus stricte du judaïsme. Ces personnes religieuses étaient zélées, même au point de donner à  Dieu un dixième de toutes leurs herbes. C’était un pharisien qui priait en lui-même, «  je vous remercie Dieu de ce que je ne suis pas comme les autres… car je jeûne deux fois en semaine et donne un dixième de toutes mes possessions. « C’était les pharisiens qui ont fait arrêter Jésus pour être livré à Pilate et être crucifié – tout en étant persuadé qu’ils faisaient la bonne chose.

Avant de rencontrer le Seigneur Jésus, Saul observait leurs traditions en tant que membre de ce groupe d’élite et a mené une persécution fanatique contre les chrétiens pensant qu’il faisait son devoir envers Dieu. Regardant à ses expériences religieuses, Paul se disait «  irréprochable «  par rapport à  la loi. Selon sa propre norme humaine, il n’y personne de plus saint ou juste qu’un pharisien. Ainsi quand Jésus dit à un disciple que sa justice doit surpasser celle des pharisiens, il est, à toutes fins pratiques, un but impossible et idéaliste. Ce serait comme s’attendre à ce que chacun ait des capacités sportives qui surpassent celles d’un champion du monde. Nous ne pouvons pas même nous approcher de la norme extérieure que les pharisiens représentent, et encore moins de la perfection intérieure que Jésus demande, qui caractérisera celle de ses disciples.

Il est étonnant de voir combien de personnes, même aujourd’hui, essaient encore de plaire à  Dieu par leur propre force avec des œuvres extérieures. Ils sont présents à toutes les assemblées, se consacrent à leur ministère, et donnent. Inconsciemment ou pas, ils croient que Dieu les bénira en raison de leurs œuvres. Considérez ce couple qui m’a dit qu’ils n’étaient pas d’accord avec ce que l’église faisait de leur argent, mais qui continuait à donner leur dîme de toute façon, parce qu’elles ne voulaient pas perdre la  » bénédiction «  de Dieu sur leurs finances.

C’est la logique des pharisiens aveuglés par leur propre pharisaïsme. Un tel appui constant des choses religieuses semblerait devoir être applaudi par Dieu, mais Jésus dit que cela ne sert à rien dans la mesure où le Royaume est concerné.

Jésus nous mène sur un chemin impossible, et demande que notre justice ne soit pas qu’extérieure, mais qu’elle soit intérieure. Commencez-vous à  comprendre pourquoi peu sont capables de suivre ce chemin étroit? Le mot traduit par  » étroit « signifie  » difficile à  passer à travers en raison de nombreux obstacles « . De plus en plus, je constate que c’est Jésus qui met ces obstacles devant nous.

Et voici un des plus grands obstacles – comment avoir une justice qui excède celle d’un pharisien, mais qui ne me transforme pas en pharisien. Quel dilemme !

5. Sans beaucoup de tribulations, vous ne pouvez pas entrer.

 » Paul et Barnabas fortifiant les esprits des disciples et les encourageant à  continuer dans la foi, et leur disant que c’est par beaucoup de tribulations que nous devons entrer dans le Royaume de Dieu.  » (Actes 14:22)

Ceci ne sonne pas comme quelque chose qui pourrait soutenir et encourager de jeunes disciples. Si Paul et Barnabas apportaient ce message à  certaines églises, ils ne seraient pas invités à nouveau. Notre idée de la victoire est d’éviter les tribulations, de ne pas passer par elles. Nous ne faisons certainement pas le lien entre dans le Royaume avec celle de passer par des tribulations. Nous pensons que la victoire consiste à éliminer toutes tribulations. Rien ne peut être aussi éloigné de la vérité.

Afin d’entrer dans le Royaume il doit y avoir une augmentation de Christ et une diminution du Moi. C’est un processus continu, et par lui nous jugeons jusqu’où nous sommes parvenus le long du chemin.

Mais comment le moi est-il diminué?

Nous ne pouvons pas le faire en disant à plusieurs reprises,  » je dois mourir. Je dois diminuer. Je dois prendre ma croix. « Plus nous essayons de diminuer, plus nous augmentons. Toute l’attention que nous donnons à nous-mêmes, ne sert qu’au profit de notre Ego.

Quelle est la réponse?

La réponse est dans nos épreuves et dans nos vies. Elles sont suffisantes pour nous humilier. Il n’y a rien d’autre à faire que de les attendre et de les considérer comme des opportunités données par le Seigneur pour nous sculpter à l’image de son Fils.

Il y en a qui désirent la plénitude de la connaissance de Christ et qui veulent avancer sur le chemin étroit. Mais ils résistent aux réprimandes de Dieu qui ont pour but de les pousser toujours plus loin sur le chemin et plus près de Christ. D’un autre côté, ils veulent plus de Dieu, mais refusent d’expérimenter ce qu’ils doivent expérimenter pour arriver à voir Dieu. De cette façon, ils repoussent pour eux-mêmes l’œuvre de la Croix. Ils trouvent leurs circonstances insupportables, murmurent, se plaignent et résistent à tout ce qui contrarie leur petit confort. Après dix, vingt ou même trente ans de discipline divine, ils sont toujours aussi entêtés et bêtes.

Quelques-uns n’ont aucune connaissance profonde de Dieu, parce qu’ils ne vivent pas leurs circonstances de vie profondément. Leur vie est relativement facile. Même ce que nous considérons comme des épreuves importantes, ne sont en réalité que  » légères  » aux yeux de l’apôtre Paul. Voici un homme dont les circonstances de vie ont été difficiles. La biographie de ces hommes révèle qu’ils ont eu une vie des plus dures, autant avant qu’après avoir connu le Seigneur.

Si nous désirons la facilité et le confort, alors oublions la profondeur.

Le Seigneur Jésus est un  » homme de douleurs et habitué à la souffrance « . Il est préférable de s’accorder avec la Parole de Dieu et de réaliser que nous devons entrer dans le Royaume par diverses tribulations. Si nous voulons régner avec Lui, nous devons souffrir avec Lui.

6. L’incrédulité et la désobéissance sont suffisants pour vous disqualifier.

 » Ainsi nous voyons qu’il ne purent pas entrer en raison de leur incrédulité… Or, puisqu’il est encore réservé à quelques-uns d’y entrer, et que ceux à qui d’abord la promesse a été faite n’y sont pas entrés à cause de leur désobéissance. « (Hébreux 3:19; 4:6)

Les personnes visées ici sont les Hébreux, la plupart d’entre elles sont mortes dans le désert entre l’Egypte, (représentant l’esclavage du péché) et la terre promise (représentant le royaume de Dieu). Dans 1 Corinthiens 10:1-11, Paul dit qu’elles ont TOUTES été délivrées, elles ont TOUTES traversé la mer, elles ont TOUTES mangé de la manne, ont TOUTES mangé de la viande et ont TOUTES bu l’eau du rocher, qui est le Christ. Malgré ceci elles n’étaient pas agréables à  Dieu et elles ont été détruites dans le désert. Deux fois on nous dit que ces choses sont arrivées pour nous servir d’exemple. Pourquoi ont-elles été détruites? En raison de la désobéissance. Le peuple n’a jamais vécu ce que Dieu lui avait destiné. Il a manqué la plénitude.

En entendant ce passage, beaucoup se posent des questions sur leur rapport avec Dieu, ce qui est tout à fait légitime. On leur a enseigné que parce que Dieu les a fait sortir hors d’Égypte, nourris de la manne, et leur a donné l’eau, maintenant ils sont libérés et peuvent faire ce qu’ils veulent.

À nouveau, nous ne remettons pas en question la condition intérieure devant Dieu de quiconque. Il n’y a aucun besoin. Notre propre cœur nous convaincra ou nous condamnera. Si nous sommes dans le chemin nous le savons; et si nous n’y sommes pas, au fond de nous nous le savons aussi.

Ce que nous essayons de démontrer, est que la question de la Vie en nous aujourd’hui n’est pas basée sur une confession qui a été faite il y a des années, des mois, des semaines ou il y a des jours. Elle n’est pas basée sur les œuvres puissantes effectuées au nom de Jésus. Elle n’est pas basée sur les dons spirituels ou les expériences. Elle n’est certainement pas basée sur l’adhésion ou l’assistance à l’église. La VIE en nous aujourd’hui, est immédiatement et directement liée à notre obéissance, si nous demeurons en Christ!

Cette action de demeurer est une chose continuelle, et le résultat de demeurer en continue produira (pas pourrait) du fruit. Sans fruit, nous ne pouvons pas prétendre demeurer en LUI du tout. Le souci immédiat des Hébreux était de sortir de l’Egypte, mais le souci de Dieu était de les faire entrer dans la terre promise. Il était relativement simple de les faire sortir de l’Egypte, mais seulement deux hommes sur plusieurs millions ont atteint le but de Dieu et ont traversé le Jourdain.

Je pense que le problème est celui-ci: nous espérons « aller au ciel quand nous mourons  » comme but final, tandis que le Christ lui a : » entrer dans le royaume de Dieu « comme but final. Voulons-nous  » juste  » aller au ciel quand nous mourrons ou voulons-nous la prééminence du Christ exprimée en  » Ton Royaume vienne, Ta Volonté soit faite, sur la terre maintenant COMME ELLE EST dans le ciel « ?

Si nous continuons à prêcher un évangile facile et à présenter des pécheurs à un Jésus facile en leur faisant prier une prière facile, alors nous sommes coupables de propager un autre évangile, un évangile faux, une porte sans chemin.

Merci Seigneur pour la porte, mais il y a un chemin, et ni l’un ni l’autre n’est large, et ni l’un ni l’autre n’est facile. Mais prêchons-nous ceci ?

7. Le riche trouvera quasiment impossible d’y entrer.

«  Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples: Qu’il sera difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu! Les disciples furent étonnés de ce que Jésus parlait ainsi. Et reprenant, il leur dit : Mes enfants, qu’il est difficile à ceux qui se confient dans les richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! Il est plus facile à un chameau de passer par le trou d’une aiguille qu’à  un riche d’entrer dans le royaume de Dieu. «  (Marc 10:23-25)

Nous avons gardé le meilleur pour la fin. Il semble que ce jeune et riche responsable soit venu à Jésus en tant que  » chercheur «  modèle, ayant obéi à  tous les commandements depuis son enfance. S’il y avait quelqu’un prêt à monter l’allée de l’église, à  igner une carte de décision ou à prier la prière du pécheur, c’était cet homme. Il a vraiment couru jusqu’à  Jésus!

Il y a sûrement là un futur apôtre, un prophète, un évangéliste, un pasteur ou un professeur ! Il peut pour le moins employer sa richesse pour aider à  soutenir  » le ministère mondial d’évangélisation de Jésus-Christ SA « . Aucun gagneur d’âmes ou pêcheur d’hommes en bonne et due forme ne laisserait s’échapper cette occasion ! Mais au lieu de faire ce que nous ferions, Jésus lui fait remarquer la chose même qui va l’empêcher d’entrer dans le royaume, et la projète devant lui comme un obstacle pour son entrée. Dès que le jeune et riche dirigeant en comprend le coût, il se détourne, affligé, et nous ne le voyons plus jamais ni n’entendons de ses nouvelles. Il est intéressant que Jésus, quoiqu’il l’ait aimé, l’ait juste regardé partir.

Est-ce que cela ressemble à un Jésus facile ? Ou à un gagneur d’âmes? Quel genre de pêcheur d’hommes est-il?

Quel contraste avec la manière dont nous sollicitons des convertis chaque dimanche, avec des appels répétés à  s’avancer et pendant que nous chantons l’hymne  » juste encore une fois « pour donner à  chacun une occasion supplémentaire de venir devant. Finalement, sous une telle pression, quelqu’un finit toujours par s’avancer. Mais ont-ils vraiment considéré le coût ou avons-nous juste rendu le produit trop bon marché ?

Un évangile bon marché a comme conséquence des disciples bon marché sans aucune racine profonde.

On avait enseigné aux juifs que la prospérité matérielle était un signe et une preuve de la bénédiction de Dieu (ce qui n’est pas trop différent de certains enseignements que nous entendons aujourd’hui). C’est pourquoi il est souligné dans les Écritures le choc et la stupéfaction des disciples, quand Jésus leur annonce que les personnes riches auront de la difficulté à entrer dans le royaume.

D’après la manière qu’il l’exprime, nous pouvons penser que c’est quasi impossible, plus difficile que de passer un chameau par le trou d’une aiguille. J’ai connu quelques personnes riches, et je peux confirmer ce que Jésus dit. Il est plus difficile qu’il ait la prééminence sur quelqu’un qui a de grandes richesses. Même les gens aux moyens modestes peuvent encore être liés par les richesses, poursuivant la richesse ou les bénédictions, espérant réussir un jour.

La poursuite de la richesse est aussi dangereuse que l’accumulation de la richesse.

Le but n’est pas que chaque disciple doit être sans le sous. Le but, est que, dans ce royaume, seul le Christ a la prééminence, et que vous ne pouvez servir deux maîtres. Pourquoi les richesses sont-ils une telle pierre d’achoppement? Tout est lié au Moi. Pour l’homme riche, le Moi est la plupart du temps représenté par ses richesses. Pour l’homme sage, c’est dans sa sagesse. Pour l’homme bon, c’est dans sa bonté. Pour l’homme fort, le Moi est dans sa force. VOUS êtes votre plus grand obstacle à entrer dans le royaume.

Pourquoi? Puisqu’il n’y a aucune place dans le royaume de Dieu pour le Christ et le Moi. Laisser tomber le royaume du Moi et entrer dans le royaume de Dieu est en effet un chemin étroit que beaucoup ne trouvent jamais.

MAIS QUI ALORS PEUT ÊTRE SAUVÉ ?

 » Les disciples furent encore plus étonnés, et ils se dirent les uns aux autres; Et qui peut être sauvé ? Jésus les regarda, et dit: Cela est impossible aux hommes, mais non à Dieu: car tout est possible à  Dieu. «  (Marc 10:26,27)

Si vous avez supporté tout ce qui a été dit jusqu’à présent, peut-être êtes-vous fâché, confus, stupéfait, que cela vous semble lourd, tout comme les pour premiers disciples de Jésus, de ce que entrer dans le royaume n’est pas aussi facile que ce que vous aviez cru au premier abord. Les Écritures nous enseignent que le Seigneur Jésus est  » plein de grâce et de vérité. « 

Avec la vérité vient la grâce, et nous conclurons maintenant par la façon dont Dieu accomplit ce travail impossible par sa Grâce.

Passons en revue tout ce qui est exigé de nous afin d’entrer le royaume.

– Nous devons naître de nouveau.

– En plus de dire,  » Seigneur, Seigneur « , nous devons réellement faire la volonté du Père.

– Nous devons nous humilier comme des enfants.

– Nous devrions être plus justes qu’un Pharisien, sans devenir des hypocrites.

– Nous devons supporter les tribulations avec joie.

– Nous ne devons jamais désobéir ou montrer un manque de foi.

– Nous devons renoncer à chaque vestige du Moi, c’est à dire ce que nous aimons le plus, que ce soit l’argent, la fierté, la sagesse naturelle, les amis, la famille, la position ou le statut.

Par dessus tout ceci, on nous dit que beaucoup essayeront d’entrer, mais ne le pourront pas.

Ainsi la chance est déjà contre nous. En plus Jésus dit,  » il est impossible à  l’homme.  » Cela élimine complètement l’effort individuel du Moi.

Certains indiqueront,  » Oh oui, je peux faire toutes ces choses. « Très bien. Mon conseil à ceux qui pensent le faire est : continuer d’essayer! Peut-être un jour arriverez-vous à la fin de vous-même. Mais le reste d’entre nous nous savons déjà .

Les disciples, abasourdis à ce moment-là, commençaient à  s’interroger  » qui dans le monde peut être sauvé?  » Et Jésus dit, «  il est impossible à  l’homme. « 

Notez bien que nous utilisons le terme  » sauvé « dans son intention finale comme étant l’établissement d’un croyant dans le royaume de Dieu, pas simplement aller au ciel quand nous mourons, parce que c’est le contexte dans lequel il est employé dans ce passage. Jésus dit que nous ne pouvons pas le faire, je ne peux pas le faire, aucun humain ne peut le faire.

Où la grâce de Dieu commence-t-elle? Elle commence par l’impossibilité de l’homme.

Elle commence par «  Je ne peux pas « . Elle ne commence pas par  » toutes ces choses que j’ai faites depuis ma jeunesse. «  Aussi longtemps qu’il est possible à l’homme de faire, il n’y a aucun besoin de grâce.

Peut-être pourrons-nous accomplir six choses sur sept ou quatre-vingt-dix-neuf pour cent de ces choses, mais quand nous rencontrons Jésus sur le terrain de l’effort individuel, il y a toujours  » quelque chose qui te manque.  » Et cette  » une chose « restera comme un arrêté de mort dans nos vies chaque fois, peu importe à quel point de perfection nous en sommes.

Le Seigneur attend que nous sachions et que nous admettions «  Je ne peux pas. », parce qu’Il peut faire ce que nous ne pouvons pas faire; et il fera ce que nous ne ferons pas! Et une fois que nous lui permettons, il nous mène là où il veut que nous soyons d’une façon des plus remarquables.

«  Je suis la porte … si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé. «  (Jean 10:9a)

 » Mais comment pouvons nous en savoir le chemin? Jésus répondit, ‘Je suis le chemin’…. « (Jean 14:5,6ss)

Ce qui est impossible à l’homme, est possible à Dieu. Jésus est la porte étroite par laquelle nous entrons pour être sauvés. Cela est tout à fait évident. Alors quel est le chemin? A-t-il été un bon disciple ? Est-ce qu’il jeûne et prie? Est-ce qu’il vit une vie plus sainte? Est-ce qu’il va à l’église ou effectue de grandes œuvres pour Dieu? Pas du tout. Jésus nous dit que,  » je suis le chemin, la vérité, et la vie. « 

La porte étroite est le Christ, et le chemin étroit est le Christ. Ceci explique pourquoi la porte et le chemin sont si étroits. Il n’y a aucune place pour vous, votre Moi ou votre individualité. Il n’y a aucune place pour l’effort personnel. Il y a de la place seulement pour le Christ.

Entrer dans le royaume c’est renoncer à ma vie et vivre de la Vie d’un Autre. La chose même qui me frustre est la réponse à mon problème: puisque je ne peux pas le faire, je dois dépendre de la Vie de l’Autre pour faire ce que je ne peux pas faire.

Alléluia ! Je ne peux pas entrer à nouveau dans le ventre de ma mère et renaître, parce que je suis trop vieux; Je ne peux pas être fidèle pour faire la volonté de Dieu à tout moment, parce que je suis rebelle; Je ne peux pas m’humilier et être comme un enfant, parce que je suis trop fier; Je ne peux pas avoir une justice qui soit extérieurement parfaite et intérieurement pure, parce que je suis un hypocrite; Je ne peux pas supporter les tribulations avec joie, parce que je m’aime trop; Je ne peux pas trouver ma sortie de l’Egypte et aller dans Canaan, parce que je suis désobéissant; Je ne peux pas simplement abandonner tout ce pour quoi j’ai travaillé pendant toute ma vie, parce que je suis égoïste. Je ne peux pas, et vous ne pouvez pas, et personne ne le peut. Cette porte et ce chemin sont trop étroits, trop exigeants. C’est impossible.

Seul un homme a parfaitement rempli toutes ces conditions – le Seigneur Jésus le Christ et cet homme vit en moi maintenant. Je remercie Dieu de ce que ce qui est impossible avec moi est réalisable facilement avec lui! «  puisque vous avez reçu le Seigneur Jésus le Christ (la porte), ainsi marchez en lui (Chemin)  (Colossiens 2:6). « 

Nous venons au Seigneur reconnaissant que nous ne pouvons pas nous sauver nous-mêmes, et il nous sauve. C’est la porte. Maintenant nous venons au Seigneur chaque jour, admettant que nous ne pouvons pas entrer dans le royaume, et il fait ce qu’il faut pour nous conformer à son image. C’est le chemin. Par conséquent, je n’ai aucun secret au sujet de la vie chrétienne, sauf Christ. Je n’ai aucune clef, sauf Christ. Je n’ai aucune méthode, sauf Christ. Je n’ai aucune formule, sauf Christ. Je n’ai aucune technique, sauf Christ. Je n’ai aucune vie, sauf celle de Christ  » parce que ce n’est plus moi qui vis, c’est le Christ qui vit en moi (Galates 2:20a) « .

Dans lui, par lui, pour lui, à cause de lui nous pouvons entrer le royaume.

Seigneur Jésus-Christ, je te remercie de ce que tu sois mon chemin, ma vérité, et ma vie! Je te loue de ce que je ne peux pas me sauver. Je te loue de ce que je ne peux pas entrer dans le royaume. Comme je t’ai fait confiance quand tu m’as fait sortir de l’Egypte, ainsi je te fais confiance pour que tu me conduises dans la terre promise. Comme je t’ai reçu, ainsi je marcherai en toi, tu es ma porte étroite, et mon chemin étroit. Quand je suis diminué, tu es augmenté, et ma vie est échangée contre la tienne. Je te remercie Seigneur de ce que nous puissions entrer dans le Royaume. Amen !

* Une comparaison des termes  » royaume des cieux  » et  » royaume de Dieu  » montre que ce que Matthieu appelle le  » royaume des cieux « , les autres auteurs des Évangiles l’appellent  » Royaume de Dieu « . Puisque les mêmes paraboles employées par Matthieu pour décrire  » le royaume des cieux « , sont également employées pour décrire le Royaume de Marc et de Luc, il n’y a aucune base scripturale pour enseigner que ce sont deux idées séparées. Comparez Matthieu 13 à  Marc 4 et Luc 8, pour avoir un exemple clair.

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