25 mai 2020 – Source https://sentinellecitoyenne.fr/enormes-conflits-dinterets-sur-letude-du-pr-mandeep-mehra-publiee-dans-the-lancet

Depuis 72 heures, le petit monde de la strate médiatico-scientifique flirte avec la jouissance ultime. En effet fin de semaine dernière est parue, non pas une étude comme veulent nous le faire croire nos savants médias mainstreams, mais bien une analyse statistique publiée par le Pr Mandeep R Mehradans The Lancet.

 

Celle-ci fait paraître une mortalité accrue chez les patients atteins du Covid-19 et traités à la chloroquine. Alors comme l’occasion fait le larron, nous avons nagé à contre courant de l’euphorie des journaleux et des commentateurs abonnés au « tous contre Raoult »… Et comme d’hab on s’est encore bien marré !

Le porteur de l’analyse statistique en question est un certain Mandeep R Mehra. Un respectable Professeur de la prestigieuse Harvard Medical School. Ce médecin spécialiste en chirurgie cardiovasculaire a publié le 22 mai 2020, avec trois collègues, un rapport rétrospectif concluant une certaine toxicité de hydroxychloroquine et la chloroquine sur des patients hospitalisés.

L’expert en cardiologie, a repris des données émanant de 671 hôpitaux répartis sur 6 continents, de patients hospitalisés entre le 20 décembre 2020 et le 14 avril 2020 et positifs au SRAS-Cov2. Sa conclusion est donc la suivante : dans un milieu hospitalier, très probablement lorsque la charge du virus a atteint un niveau mortel, l’hydroxychloroquine peut augmenter le risque d’arythmie cardiaque et créer des dommages supplémentaires.

Ce qui est surprenant (ou pas), c’est le déferlement médiatique autour de cette étude cherchant à tout prix, à s’en servir pour discréditer le Professeur Raoult. Il faut comprendre que cette analyse statistique porte sur des personnes gravement atteintes et non pas des malades aux premiers symptômes dont Raoult préconise l’utilisation de chloroquine avant une aggravation de la maladie.

Le Professeur Mandeep R Mehra affilié à l’hôpital qui effectue des tests cliniques sur le Remdesivir

Avec son grand sourire de vendeur de canapés, le docteur Mandeep R Mehra est loin d’être un philanthrope. En effet, cet explorateur de la science médicale boxe régulièrement pour des laboratoires et des industriels pharmaceutiques. D’ailleurs, il perçoit de nombreux honoraires provenant de plusieurs groupes tels que Abbott, Medtronic, Johnson and johson, Bayer, Portola, Nupulse and Mesoblast …Jusque là tout semble normal dirons nous. Sauf, que son analyse analytique beigne en plein conflits d’intérêts.

Si, si… Ce qu’oublient de vous dire nos chers médias nationaux, c’est que cette étude à laquelle ils s’efforcent de donner la plus grande crédibilité possible, est soutenue par le Brigham and Women’s Hospital (Boston) qui mènent actuellement deux études sur le Remdesivir fabriqué par le laboratoire pharmaceutique américain Gilead Sciences .

Il faut savoir que le Pr Mandeep Rajinder Mehra est affilié lui aussi à ce même hôpital comme on ne peut que le constater officiellement ici grâce à son numéro d’identification.

Le remdesivir, un médicament expérimental qui s’est révélé efficace contre le coronavirus et pourrait devenir une norme de soins pour les patients COVID modérés et sévères. Ce traitement est tout simplement concurrent direct de celui du pr Raoult .

«Je pense que les données sont très prometteuses. Il est clair que, chez les personnes atteintes d’une maladie modérée utilisant le remdesivir, a pu raccourcir la durée d’hospitalisation, ce qui est un grand avantage pour les patients et, espérons-le, a pu empêcher un certain nombre de personnes d’évoluer vers une maladie plus grave », a déclaré le Dr Daniel Kuritzkes, chef des maladies infectieuses au Brigham and Women’s Hospital et collègue du Pr Mandeep Rajinder Mehra.

On l’aura tous compris, l’opération de destruction du Pr Raoult et son traitement à la chloroquine suit son cours. Accompagné par des vautours aux valeurs journalistiques oubliées et/ou presque sans amour propre aucun, les intérêts financiers de cette opération commerciale ne sont plus à démontrer. Ceci dit, nul doute qu’elle ne finisse par devenir un jour un dossier scandale de type Médiator/Servier à échelle planétaire. On en languit déjà…


Coronavirus : Quand le “Lancet” trouvait la chloroquine prometteuse et sans danger