Ou, l’Europe risque-t-elle de devenir un nouveau tiers-monde ?

 » Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu «  (Mat 10 :26)

 » Nous arrivons vers l’émergence d’une transformation globale. Tout ce dont nous avons besoin c’est de la crise majeure, et le peuple acceptera le Nouvel Ordre Mondial «  (David Rockefeller)

 » 300 hommes, dont chacun connaît tous les autres, gouvernent les destinées du continent européen et choisissent leurs successeurs dans leur entourage. «  (Walter Rathenau, dans le journal autrichien Wiener Freie Press-24/12/1912)

 » Vous êtes vraiment des gens très dangereux. Votre obsession de créer l’État euro signifie que vous êtes satisfaits de détruire la démocratie, vous semblez heureux pour les millions et millions de gens qui seront chômeurs et pauvres. D’innombrables millions doivent souffrir pour que votre euro rêvé puisse continuer alors qu’il ne va pas fonctionner parce que le suivant est le Portugal avec leurs niveaux de dettes de 325% du PIB, ils sont les suivants sur la liste ; et après je suppose que ça sera l’Espagne et le renflouement de l’Espagne sera 7 fois celui de l’Irlande, et à  ce moment l’argent aura disparu, il n’y en n’aura plus parce que si vous dépouillez les gens de leur identité, si vous les dépouillez de leur démocratie, alors tout ce qui leur reste c’est le nationalisme et la violence. «  (Nigel FARAGE, Président de l’UKIP, co-président EFD Group, au Parlement européen de Strasbourg le 24/11/2010, lors de la conclusion des débats sur la gouvernance économique de l’Europe.)

La pauvreté en Europe s’accroît

 » En France, les avancées autour de l’année européenne de lutte contre la pauvreté semblent battre de l’aile. Quant aux engagements de l’UE et des États membres, ils suscitent le scepticisme…/… «  Écrit le site spécialiste de l’Europe Euractiv. Et de poursuivre :

 » C’est dans le cadre de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne, au deuxième semestre 2008, que l’année 2010 a été déclarée Année européenne de lutte contre la pauvreté et l’exclusion sociale « .

La récente crise de l’Irlande nous montre une fois de plus combien l’Europe est en train de devenir la proie des banques et l’otage des pays anglo-saxons, États-Unis surtout, avec l’hypocrite bénédiction de l’Union européenne et du président du Conseil européen non élu, M. Herman van Rompuy. Surendettement chronique, coupes budgétaires drastiques, les états européens doivent désormais  » se serrer la ceinture  » pour que les banques aient le grand bonheur de pouvoir se renflouer grâce à  l’immense compassion des gouvernements dirigés d’une main de fer par les technocrates de Bruxelles, bien peu soucieux de l’avenir des populations, et de l’active complicité du FMI et de la FED’ américaine.

C’est là  une mise en pratique d’un postulat cher à  M. Henry Kissinger, selon lequel  » ceux qui contrôlent la nourriture contrôlent la population, l’énergie, les nations, et la monnaie, le monde… « .

Parce qu’ils sont en faillite, les États demandent à  leurs populations de  » porter le chapeau « . L’exemple de l’Irlande nous le confirme :

 » La dette de l’Irlande monte comme une montgolfière sans pilote, alors que sa capacité à  payer s’est effondrée « , avertit Simon Johnson, ex-économiste en chef au FMI. Il estime que le pays a signé un pacte faustien avec l’Union Européenne, l’autorisant à  emprunter jusqu’à  hauteur de 75 % du PIB auprès de la BCE, tant que les contribuables irlandais serviront de bouclier pour les créanciers européens. Quoi qu’il en soit, le FMI lui-même est devenu un problème, en agissant comme le bras armé de l’idéologie de l’UE sous la conduite de Dominique Strauss-Kahn. Il n’offre pas de recours car il acquiesce à  l’interdiction de l’UE de restructurer la dette. En Grèce, il soutient une politique qui laissera le pays chargé d’une dette publique atteignant 150 % du PIB au sortir de l’épreuve – permettant ainsi aux créanciers français et allemands de transférer une grande partie du risque vers les contribuables d’Asie via le FMI, et vers les contribuables de l’UE grâce au système de soutien de la zone euro .

M. Strauss-Kahn a engagé à  hauteur de 250 milliards d’euros les fonds du FMI pour  » sauver  » l’Union Européenne, sans l’approbation préalable du Conseil du FMI, provoquant la fureur de ses membres asiatiques. Il a promu la doctrine spécieuse qui affirme que les défauts sur la dette souveraine sont  » inutiles, indésirables, et peu probables « . Disons-le clairement : le Fonds Monétaire International est devenu le promoteur d’une politique incohérente et de l’aléa moral. En août, il a aboli son plafond de crédit et a créé un nouvel outil pour précipiter dans de nouvelles dettes les États qui ont autant besoin que de se tirer une balle dans le pied. (Source : contre-info.info 30/09/2010)

En décembre 2009, plus de 23 millions de personnes étaient au chômage dans l’Union européenne, dont près de 16 millions pour la zone euro. Il est à  l’heure actuelle à  plus de 10% de la population active.

Le rôle de la dette publique dans l’appauvrissement des nations européennes est bien loin d’être anodin. Jusqu’en 1973, la Banque de France était un service public et servait à  financer le Trésor Public, c’est-à -dire de créer la monnaie nécessaire au développement du pays. Puis l’État a transféré son droit de création monétaire sur les banques privées qui prêtent de l’argent avec intérêt. Par exemple, entre 1980 et 2006 la France a payé 1142 milliards d’euros d’intérêts alors que la dette contractée par l’État était de 913 milliards. La dette n’existe que parce que nous empruntons à  des investisseurs institutionnels comme les banques ou les assurances qui  » s’engraissent sur le dos du contribuable  » et créent ainsi de la pénurie et du chômage…

Libéralisme et démocratie : deux fausses conceptions de la liberté

Le libéralisme économique est une doctrine née au siècle des lumières qui estime que les libertés économiques telles le libre-échange, la liberté d’entreprise, sont nécessaires en matière économique et imposent une limite à  l’interventionnisme étatique. En réalité, le libéralisme économique ne devrait se situer que dans un cadre institutionnel qui garantisse certains droits, en particulier le respect de l’état de droit, ce dont les mondialistes ne veulent surtout plus entendre parler, obsédés qu’ils sont de voir les états et les démocraties s’écrouler les unes après les autres.

L’Europe ne s’est pas faite du jour au lendemain. Elle est le fruit d’une longue et patiente maturation, concoctée dans le secret par des hommes plus soucieux de s’assurer un avenir confortable à  l’abri de tout souci que de voir les nations évoluer dans le sens d’une amélioration des conditions de vie des peuples.

L’idée de vouloir créer un État européen est ancienne, mais le véritable début de son élaboration est dû à  Richard Coudenhove Kalergi (1894-1972), fondateur de la Paneurope en 1926, promoteur et chantre en premier lieu d’une union franco-allemande puis d’une constitution fédérale (fédération Charlemagne) pour l’Europe afin de réaliser ce qu’il nommera les États-Unis d’Europe. Son objectif consistait à  unir l’Europe afin qu’elle pût faire poids face aux États-Unis, à  l’URSS et à  l’Empire britannique tout en favorisant un rapprochement franco-allemand ; ce  » bloc européen  » serait le préalable nécessaire à  l’unification mondiale.

Cette idée de R. Coudenhove Kalergi rejoignait les objectifs tout aussi utopistes d’un puissant think tank anglais, la Fabian Society, qui, associé au parti travailliste prônant une gouvernance mondiale, joue encore actuellement un rôle de premier ordre en raison d’une influence présente aux plus hauts niveaux(1). Quelques extraits d’un discours que Coudenhove Kalergi prononça en 1950 après qu’il ait reçu le Prix Charlemagne(2) donnent une claire idée de ses aspirations. Pour la petite histoire, le fameux Prix Charlemagne fut attribué entre autres à  Jean Monnet(1953), Konrad Adenauer(1954), Winston Churchill(1955), Robert Schuman(1958), Simone Veil(1981), Juan Carlos(1982), Henry Kissinger(1987), Helmut Kohl et François Mitterrand(1988), Jacques Delors(1992), Tony Blair(1999), Bill Clinton(2000), et V. Giscard d’Estaing(2003)…autrement dit des européistes convaincus œuvrant avec acharnement pour leur idéal- qui n’est pas forcément celui des peuples qu’ils sont censés gouverner !

La Paneurope France, qui travaille dans la continuité de la pensée prométhéenne de Coudenhove Kalergi compte quelques hautes personnalités du monde politico-culturel et intellectuel tels J. Chirac (Président d’honneur), Y. Bourges, H. Gaymard, A. Madelin, H. Carrère d’Encausse, M. Barnier, J.F. Deniau, A. Juppé…ces tenants du mondialisme, à  travers cette conception d’une nouvelle gouvernance, font en réalité table rase de la démocratie, en tant que possibilité pour le peuple d’être entendu et surtout consulté pour les grandes décisions qui engagent la nation et son avenir. L’Europe s’est construite et continuera à  exister en dépit du peuple et au total mépris de ses aspirations propres.

Qui sont donc ceux qui nous gouvernent ?

La France, à  l’instar de tous les pays européens est en train de perdre graduellement sa souveraineté. Notre bon pays n’est plus vraiment gouverné ni par le chef de l’État, ni par les instances gouvernementales telles l’Assemblée Nationale, le Conseil constitutionnel ou le Sénat. Toutes ces vénérables institutions, qui autrefois présidaient aux destinés du pays ne sont plus que des décors de cinéma en carton-pâte habitées par des fantômes qui se donnent-et nous donnent- encore pour quelque temps l’illusion de tenir les rênes du pouvoir…

Nous avons déjà  vu dans de précédentes chroniques, que la construction européenne avait été élaborée et mise en œuvre dans le plus grand secret par les États-Unis avec la complicité de technocrates français tels Jean Monnet ou Robert Schuman (3). Le but non avoué étant la mise en place, à  coups d’accords commerciaux dits de  » libre-échange  » d’un grand marché transatlantique entre l’Europe et les États-Unis pour soi-disant faciliter le marché de l’emploi et permettre au plus grand nombre d’accéder aux biens commerciaux, donc de favoriser la consommation. Ce qu’on ne mentionne pas et qui est contenu implicitement dans ces accords, c’est que ce stratagème est en fait le moyen non-avoué de permettre une meilleure surveillance des flux monétaires pour permettre aux banques de continuer à  s’enrichir sur le dos des salariés et…des états complices, parfois malgré eux, de la perversité de ce système.

L’autre aspect négatif est de renforcer la surveillance des populations dans leurs activités et leurs déplacements, sous le prétexte d’enrayer le terrorisme.

Avec la construction européenne on se rapproche inexorablement de la dissolution des États. L’idée émergente est celle d’un resserrement des liens entre la France et l’Allemagne, particulièrement dans le cadre des coopérations renforcées avec l’installation de secrétariats généraux aux relations franco-allemandes rattachées à  Matignon et à  la Chancellerie allemande. L’effondrement du mur de Berlin en 1989, dont le monde entier se réjouissait un peu trop vite, n’était en fait que le parachèvement d’une nouvelle construction pangermanique préludant elle-même à  l’extension du fédéralisme mondial. On ne peut que s’inquiéter de cette étendue de l’influence allemande, tant politique qu’économique -les récents évènements entourant les crises grecques et irlandaises le confirment- doit-on craindre l’avènement prochain d’un  » quatrième Reich «  ?

(Ceux qui gouvernent le monde)

La France des intellos…

De très nombreux  » clubs de pensée  » à  forte tendance mondialistes (Think tank en anglais) fleurissent en France, pays de la Révolution, de l’intellectualisme, et haut-lieu des Lumières, au sein desquels on retrouve bon nombre de personnalités du monde politique, des affaires des arts et des médias qui se réunissent pour disserter sur l’avenir de l’Europe et du monde. Ces clubs, qui se veulent élitistes et qui cultivent volontiers le goût du secret, bénéficient de budgets annuels assez considérables-plusieurs millions d’euros parfois- et font appel à  la générosité de personnes et de sociétés privées pour financer leurs travaux dont la teneur n’est jamais divulguée nulle part. Tous les membres cooptés sont de près ou de loin de très actifs artisans européistes et se font l’écho, à  travers leurs différents secteurs professionnels de l’idée d’une Europe forte et unie, régionaliste, fédéraliste, globaliste, ouverte à  tous, ennemie de tout nationalisme, à  l’image des États-Unis dont elle est l’image en même temps que la cible…

Le club  » Le Siècle « , présidé par Denis Kessler, ex-marxiste, ancien vice-président du MEDEF, et Anne-Marie Idrac, ancienne secrétaire d’État chargée du Commerce extérieur auprès du ministère de l’Économie, administrateur de DEXIA et de la Fondation Robert Schuman, rassemble l’essentiel des principaux acteurs politiques, économiques et médiatiques en France. On peut y rencontrer des politiciens comme Rachida Dati, Jean- François Copé(UMP et membre permanent de la Commission Trilatérale Europe), Laurent Fabius, Martine Aubry, Jean-Pierre Raffarin, D. Strauss-Kahn(FMI et Bilderberger), Elisabeth Guigou(membre de la Trilatérale (4)), Bernard Kouchner(Bilderberger), des journalistes tels Laurent Joffrin (Libération), David Pujadas (journaliste TV), F.O. Giesbert, J.M. Colombani (Le Monde), des patrons comme Louis Gallois (EADS), Claude Bébéar (AXA), des banquiers et affairistes Antoine Bernheim(Generali), Michel Pébereau (BNP Paribas), Jean-Claude Trichet (gouverneur de la BCE et Bilderberger)…

Selon Kessler, les réformes à  conduire en France mèneraient en fait à  démanteler tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, à  savoir : les caisses de la Sécurité sociale, le statut de la Fonction publique, le secteur public productif et les grandes entreprises françaises nationalisées, la représentation syndicale, les régimes complémentaires de retraite etc…

 » La gouvernance mondiale s’impose aux États « . Ainsi s’exprimait Michel Pébereau dans le magazine Challenges en octobre dernier.  » Jamais le besoin d’une gouvernance mondiale n’a été aussi manifeste tout cela suppose que les États acceptent certains transferts de souveraineté. Les opinions publiques n’y sont guère préparées. Dans ce domaine, l’Europe a un savoir-faire à  proposer, qui a permis la création de la BCE et de l’euro, deux indéniables succès. « 

Succès ? Tout dépend pour qui…Monsieur Pébereau, ancien conseiller technique du ministre de l’Économie et des Finances Giscard d’Estaing, est président de l’institut Aspen France(5) autre club de réflexion d’origine américaine qui milite, entre autres, pour une évolution de la dette publique très favorable aux banquiers. Il est à  l’origine de la loi du 3 janvier 1973 qui autorise le transfert du droit régalien de création monétaire de l’État au système bancaire privé.

La FAF (French-American Foundation France) a créé en 1981 le programme Young Leaders, dans le but de donner un  » nouveau souffle  » aux relations transatlantiques. L’objectif est de créer et d’entretenir un réseau informel d’hommes et de femmes appelés à  occuper des postes clefs dans l’un ou l’autre pays. La French-American Foundation-France et la FAF-New-York souhaitent sélectionner les personnalités les plus brillantes dans leur secteur d’activité. Parmi les anciens Young Leaders on trouve de nombreux ministres du gouvernement actuel et des précédents ainsi que des politiciens : N. Dupont-Aignan, F. Hollande, A. Juppé, N. Kosciusko-Morizet, F. Léotard, A. Montebourg, V. Pécresse…), plusieurs responsables de la presse :Alexandre Bompard (Europe 1), Jérôme Clément (La Sept-ARTE), J.M. Colombani (Le Monde), Matthieu Croissandeau (Le Nouvel Obs.), Laurent Joffrin (Libération),Yves de Kerdrel (Le Figaro), des présidents du CAC 40, des artistes, écrivains, scientifiques…

La FAF est très largement sponsorisée par des sociétés  » bienfaitrices « , partenaires très actifs issues du tissu industriel et bancaire français et étranger : BNP Paribas, Caisse des Dépôts, groupe Arnault, Lafarge, Accor, Air liquide, GDF-Suez, Crédit Mutuel, La Poste, SNCF, TOTAL, Lazard frères (groupe Rothschild), Veolia, EDF, AREVA (dont la Présidente Anne Lauvergeon est également membre de la Trilatérale) etc…

On ne peut donc ignorer que ce réseau est un des  » bras armé  » de l’élite mondialiste luciférienne, au même titre que l’IFRI, la Fondation St Simon et d’autres encore.

(À suivre…)

 » Pourquoi ce tumulte parmi les nations,

Ces vaines pensées parmi les peuples ?

Pourquoi les rois de la terre se soulèvent-ils

Et les princes se liguent-ils avec eux,

Contre l’Eternel et contre son oint ?

Brisons leurs liens,

Délivrons-nous de leurs chaînes !

Celui qui siège dans les cieux rit,

Le Seigneur se moque d’eux,

Puis il leur parle dans sa colère,

Il les épouvante dans sa fureur :

C’est moi qui ai oint mon roi

Sur Sion, ma montagne sainte ! «  (Ps 2 :1-6)

(1) Plus de deux cents députés du Parlement britannique font partie de la Fabian Society ainsi que la plupart des membres du gouvernement (Gordon Brown, Jack Straw…). L’action de la F.S s’exerce en liaison avec d’autres instituts, telle la fondation Friedrich Ebert, au service de la social-démocratie allemande…

(2) Extrait du discours prononcé par R. Coudenhove-Kalergi en 1950 à  Aix-la-Chapelle :

 » A vous, Monsieur le maire de la ville d’Aix-la-Chapelle et aux membres du jury, j’exprime mes remerciements émus en faveur de mon engagement pour l’idéal d’unité européenne pour lequel je me suis consacré, avec ma chère épouse. Ce fut une initiative heureuse de votre ville de projeter, par-delà  onze siècles, un pont au travers de cette fondation, à  partir de la grande tradition de l’Empire franc en faveur du plus grand espoir actuel : les États-Unis d’Europe .Il n’y a donc qu’une seule formule, relier la sécurité de la France à  l’égalité des droits pour l’Allemagne :une association fédérative des deux États avec une politique extérieure et d’armement commune, une politique économique commune et une union monétaire commune.Il ne s’agit ni plus ni moins que la renaissance d’un Empire carolingien selon des principes démocratiques, fédéraux et sociaux.Dans un parlement fédéral, le monde assistera avec étonnement à  l’effondrement, comme des châteaux de cartes, des fronts nationaux qui se verront succéder des partis idéologiques éclatant ainsi les groupes nationaux (souligné en gras par nous). Les nouvelles constitutions d’Allemagne, de France et d’Italie ont déjà  préparé la  » Fédération Charlemagne  » par des lois qui prévoient un transfert des droits de souveraineté au profit d’instances supranationales . La prise de position de l’Amérique et de l’Angleterre sera absolument décisive pour la mise en forme de  » l’idée Charlemagne  » les américains seraient heureux d’avoir des Alliés forts et puissants sur le continent européen . La réalisation d’une  » fédération Charlemagne  » est pour cela dans les intérêts des Anglais comme des Américains. L’Union atlantique deviendrait une fédération à  trois avec l’Empire britannique comme pont entre l’Amérique et l’Europe.

La renaissance de l’Empire carolingien dans l’esprit du vingtième siècle serait un pas décisif vers une Europe unie. Un nouvel Empire mondial naîtrait dont la population serait plus grande que celle des États-Unis d’Amérique et dont le territoire, de la mer baltique jusqu’au Katanga, ne serait dépassé en taille que par l’Union soviétique . (Source : www.karlspreis.de)

(3) Consulter l’excellent exposé de François Asselineau « Qui gouverne réellement la France » sur Daylimotion.com.

(4) La Commission Trilatérale est composée de membres Européens, Nord-Américains et Asiatiques. Parmi les plus connus citons Jean-François Copé, Georges Berthoin, ancien Haut-représentant de la CEE au Royaume Uni, Jean-Louis Bruguière, ancien Juge anti-terroriste, représentant pour les États-Unis des affaires européennes du terrorisme, Bertrand Collomb, Président Honoraire de Lafarge, membre de l’IFRI, autre  » think tank  » français mondialiste, Elisabeth Guigou, Anne Lauvergeon, Présidente d’AREVA…

(5) La Fondation Aspen-France comprend parmi ses illustres membres, M. Alassane Dramane Ouattara…