C’est pourtant simple : il suffit de « suivre la science » et tout rentrera dans l’ordre, n’est-ce pas ! Cependant, à mesure que les semaines et les mois passent depuis le début de la pandémie, il devient difficile de voir qui « suit la science », et de ne pas voir qui choisit plutôt de suivre un agenda politique de plus en plus liberticide, autoritaire voire carrément dictatorial.

Ainsi, le « pass sanitaire », décliné dans différentes versions aux noms tous plus imaginatifs les uns que les autres, continue son extension dans les pays les plus industrialisés, et ce alors même que sa justification s’est complètement évaporée à mesure qu’il était prouvé que les vaccins, dont ces pass entendent démontrer l’injection, ne permettaient en rien l’arrêt des contaminations.

La réalité est implacable. Les vaccinés transmettent tout autant le virus que les non vaccinés, qui sont donc, à situation épidémique équivalente, mis en dangers par l’utilisation de ce pass : ces derniers sont en effet testés régulièrement, là où les frétillants détenteurs de pass ne le sont plus et peuvent donc distribuer généreusement leurs miasmes sans que personne ne les arrête.

C’est cette même réalité qui aboutit à constater l’efficacité médiocre (deux mois) des vaccins qui, malgré une première piqûre et un rappel, nécessitent maintenant une troisième injection au point d’invalider après six mois, comme en Israël, les pass de millions d’individus qui n’ont eu que deux injections. On sent venir un solide abonnement avec, au bout de 10 passages, des réductions alléchantes sur les anti-coagulants en intraveineuse (dont les ventes se portent bien, merci).

Du reste, ces vaccins, probablement trop sûrs et trop efficaces, sont progressivement et très discrètement retirés de certains pays (Islande, Ontario, Suède, Finlande, Danemark, …). Une lubie passagère, sans doute.

Et malgré cette réalité, la folie du pass continue, de plus en plus forte, de plus en plus loin.

Au Canada, alors que ce pass ne permet absolument pas de garantir l’immunité virale du porteur, le gouvernement Troudu Trudeau a décidé de mettre en place une fermeture complète de la frontière aux personnes non vaccinées : après le 30 novembre, les passagers aériens n’ayant pas reçu deux doses reconnues ne pourront pas se rendre dans un aéroport canadien. Il leur sera aussi impossible de prendre le bateau.

On attend la prochaine étape évidente avec gourmandise, où il s’agira d’envoyer les gueux non-vaccinés dans des camps dédiés afin de mater ces « fortes têtes » qui, après un petit passage par une nécessaire et saine rééducation, consentiront enfin de façon éclairée et de plein gré à se faire injecter les deux doses salvatrices.

Rappelez-vous qu’il s’agit ici, avant tout, de « suivre la science », n’est-ce pas !

Avec l’Australie, qui a joyeusement choisi la stratégie de confinement le plus dur de la planète après la Chine en incluant même une petite surveillance totale à base de reconnaissance faciale et de flicage massif que ne pourraient renier bien des États dictatoriaux du monde, Israël et le Canada ne sont pas les seuls pays dont la dérive vers le n’importe quoi totalitaire a largement dépassé ce qui aurait été qualifié de purement fasciste il y a seulement deux ans.

Même la Suisse, d’habitude calme, se laisse aller aux pires penchants liberticides : non seulement, le pass y est d’application, mais en plus il ne semble exister aucune stratégie (ni d’envie ?) de sortir de ce régime, et ce, alors même que certains cantons n’enregistrent aucun patient Covid en soins intensifs…

 

En Lituanie, c’est le même constat : l’absence de pass signifie la ségrégation pure et simple ce qui, dans un pays qui a directement connu le joug soviétique, laisse clairement pantois.

 

Manifestement, moyennant les bonnes incitations, une propagande tous azimuts et une stigmatisation des déviants et autres non-conformes, on peut parvenir à faire faire n’importe quoi à n’importe quel peuple…

Il en va heureusement de façon complètement différente en France où les Gaulois réfractaires ne se laissent pas faire.

Bon, bien sûr, plus personne n’élève la voix sur les prélèvements fiscaux devenus automatisés et de véritables usines à gaz pour les entreprises. C’est normal, circulez, il n’y a rien à dire. Certes, on croise des militaires tous les jours un peu partout sous prétexte de vigilance, ce qui est normal dans un pays en paix. Circulez. Bien sûr, l’obligation vaccinale ne concernera pas les policiers qui, au passage, voyagent gratuitement en TGV probablement pour garantir qu’ils continueront de travailler sans hésiter pour les autorités. Circulez, rien à dire. Certes, la pression sociale (et socialiste) est de plus en plus forte pour imposer la vaccination à tous, avec une nouvelle dose d’un produit « sûr et efficace » tous les six mois, mais non, les libertés ne sont pas découpées en tranches fines. Circulez, rien à déclarer !

D’ailleurs, regardez, l’amendement sénatorial à une loi sur l’obligation vaccinale, visant à lourdement pénaliser les réfractaires à partir de janvier 2022, a été promptement retiré après qu’il a créé l’émoi chez certains politiciens et quelques Français encore vaguement soucieux de leurs libertés. L’attention ainsi détournée, le reste de la loi a pu être poussé sans que les médias, le regard porté sur les billevesées habituelles, ne s’en occupent. Donc tout va bien !

Et puis, après avoir évoqué la saturation des réanimations, puis avoir dénombré les admissions dans ces services, pour ensuite compter les admissions à l’hôpital, puis simplement les malades porteurs, puis juste les cas positifs, puis le taux d’incidence puis simplement le nombre de doses dans la population, on attend avec intérêt le prochain indicateur qui servira à créer l’indispensable panique médiatique garantissant que les prochaines étapes du pass seront correctement mises en place.

Pour le moment, on se contentera de voir une brochette de non-experts non-élus du Conseil « scientifique » repousser l’abandon éventuel du système ségrégationniste sur des motifs de plus en plus fumeux, sous les applaudissements de certains limaçons français trop heureux de croire à leur liberté de présenter un ausweis à chaque sortie.

Petit-à-petit, les bilans sanitaires disparaissent, comme tout débat sur les informations factuelles sur l’efficacité de plus en plus discutable de toutes les mesures déployées jusqu’à présent contre le coronavirus.

Petit-à-petit, disparaissent aussi bien les excuses qui ont servies à traquer les populations, fermer les frontières, les empêcher de circuler ou travailler comme bon leur semble, et les débats sur ces excuses. On ne parle plus, vaguement, que des nouvelles coercitions de moins en moins douces, qu’on met en place « pour votre bien ».

Tout ceci ne peut que se terminer très bien, voyons.

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