Ce matin, 19/10/22, j’ai demandé au Seigneur : « Jusqu’à quand toute cette puanteur morale, politique, judiciaire, médiatique… sur le pays de France ? »

C’est vrai. J’entends, je vois, je ressens… et je suis de plus en plus épouvantée par la dégradation de mon pays, dans tous les domaines. Même dans le domaine de la santé, dans les écoles et les universités, dans la Justice, au Parlement, dans tous les domaines régaliens de fait ; mais aussi dans toutes les Institutions censées protéger la Constitution et qui, de fait, la dépècent.

Le mensonge court sur la place publique ; l’Église, frileusement, se tait, voire se range du côté du Pouvoir en pensant ainsi être en sécurité, alors qu’elle est asphyxiée lentement, mais de plus en plus rapidement. Elle est en haillons mais se voit habillée de lin fin.

Et les hommes au Pouvoir de se rire d’elle et de son impuissance alors que la Bible dit que si nous obéissons à l’Éternel, il fera de nous la première des nations (Deut 28:1). En vérité, notre pays ne cesse de descendre dans tous les domaines, et en est arrivé au rang de pays dits « bananiers », à cause d’une corruption endémique. Et parfois, dans certains domaines, tels le niveau scolaire, il occupe les dernières places, derrière des pays qu’elle avait par le passé colonisés pour, officiellement, « leur apporter la civilisation ».

LA PUANTEUR MORALE DU PAYS EST SUFFOCANTE ET LE JUGEMENT DE DIEU EST SUR LE PAYS.

VOICI PLUS DE VINGT ANS QUE J’INTERCÈDE EN FAVEUR DU PAYS CAR IL EST MALADE, MALADE À MORT, MALADE DE SON PÉCHÉ QUI EXHALE AUJOURD’HUI, PARTOUT, SA PUANTEUR.

Alors, j’ai demandé ce matin au Seigneur :

« JUSQU’À QUAND ? »

 

J’ai aussitôt reçu la vision de plusieurs énormes tuyaux d’évacuation courant le long d’une paroi de terre abrupte avant de former un coude et de se déverser à ciel ouvert. La paroi verticale était comme s’il s’était produit un gigantesque et très brutal glissement de terrain. Il semblait avoir coupé en deux tout le pays. En haut, c’était encore verdoyant, on voyait une grande étendue de prairies avec de petites maisons. Tout y paraissait serein. Mais les tuyaux, non loin, évacuaient un liquide épais, foncé, puant, et au bas de la falaise se formait un cloaque noir d’une saleté indescriptible.

J’ai su aussitôt que ce que je voyais, c’était le nettoyage du pays. C’était surnaturel, surtout par son ampleur, son déferlement et sa soudaineté.

J’ai vu aussi, comme poussé par la main de Dieu, d’énormes objets dégringolant de la falaise. Difficiles de les décrire: on avait l’impression de moteurs éventrés, de machines-outils qui avaient servi à produire des choses innommables et qui devaient disparaître, des rouleaux compresseurs… Bref, un bien étrange fouillis métallique, jeté du haut de la falaise. Cela faisait partie du nettoyage du pays, je ne sais pourquoi.

Puis j’ai vu, dans l’étang répugnant qui s’était créé grâce aux égouts géants, quantité de personnes. Elles étaient empêtrées jusqu’à la taille dans le liquide gluant. Elles appelaient au secours. Mais il n’était personne pour leur venir en aide.  Certaines tentaient de s’agripper à la falaise, mais c’était peine perdue : tout était glissant.

J’ai juste eu le sentiment fugitif que certains, en se sentant perdus, allaient peut-être se repentir. Mais j’avais en même temps l’impression que c’était trop tard pour elles : peut-être pouvaient-elles encore sauver leur âme, mais pour leur vie sur terre, c’en était fini ! Elles avaient été trop loin, elles avaient fait trop de mal, sciemment. Personne ne pouvait avoir pitié d’elles.

Moi non plus, je ne ressentais aucune pitié. J’éprouvais plutôt de la joie. Enfin Jésus allait nettoyer son aire ! Enfin, on allait pouvoir, de nouveau, respirer un air pur.

Il ne me restait qu’une question :

– QUAND, SEIGNEUR ?

Pas de réponse… Sans doute cela dépend-il de nos prières….