Ce matin 15 Novembre 2017 j’ai reçu la vision suivante. Dans un premier temps, j’ai vu Jésus sur sa croix. Il agonisait, il expirait.

Puis j’ai vu sa croix posée en travers d’une crevasse aux arêtes abruptes  et la faille, qui s’étirait à  l’infini, était si profonde qu’elle était infranchissable. Seul chemin possible, cette croix étroite qui joignait les deux bords.

J’ai vu un homme qui rampait sur cette poutre encore tâchée de sang, à  genoux parce que debout il n’aurait pu garder son équilibre et qu’il serait tombé dans l’abîme. Cet homme était couvert de boue, entièrement, même son visage qu’on n’aurait pu reconnaître. Il est arrivé de l’autre côté et a alors pu se relever.

 

J’ai vu un enfant prendre sa suite sur la croix. Lui aussi était couvert de boue, lui aussi devait ramper à  genoux.

 

Ensuite j’ai revu le premier homme. Il était au bord d’une mer de boue . Il tentait de sauver un autre homme, lui-aussi couvert de boue. Mais au fur et à  mesure qu’il sortait de cette mer puante, la boue tombait au sol et des espaces de peau apparaissaient, sur le visage, les bras et la poitrine. On sentait que tout finirait par être lavé.

 

 

Dans un troisième temps, j’ai vu s’approcher un petit hélicoptère, qui venait lui aussi tenter de sauver quelques personnes englouties dans la mer de boue, mais qui appelaient au secours. L’hélicoptère, bien que paraissant extérieurement propre, avait des avaries . De la fumée sortait, mais il continuait tout de même sa mission.

 

Ma vision s’est arrêtée là .

 

Je crois avoir reçu l’interprétation suivante.

 

L’homme et l’enfant qui passent par la croix, cela représente l’état des gens qui cherchent le salut en passant par la croix. Mais, même sauvés, sur  » l’autre bord « , ils restent souvent couverts de cette boue: ils sont arrivés dans un tel état de péché et de saleté morale qu’il faut beaucoup de temps  pour nettoyer ce passé. Cela représentait aussi l’état de l’Église actuelle, surtout l’ensemble les vieilles dénominations, l’enfant représentant ces jeunes qui, aujourd’hui, cherchent didrectement le Seigneur et finissent par trouver le chemin étroit. Mais il n’est personne pour les aider à  être purifiés de la boue de leur passé, tout comme pour les aînés. Alors, c’est long et lent.

 

Le Seigneur me montrait qu’il en utilisait certains, même dans un tel état, pour en sauver d’autres. Il envoyait aussi des hélicoptères (symbolisant des évangélistes) : ils avaient une belle apparence, et pourtant eux aussi n’étaient pas en bon état. Mais Dieu les utilisait quand même, parce qu’il n’y avait rien, ou presque rien, en bon état dans son Eglise actuelle.

 

En tout cas, c’est ainsi que j’ai ressenti cette vision et c’était vraiment désolant. La mer de boue, c’était les nations, mais aussi l’Eglise qui s’est laissée happer par les plaisirs et désirs du monde.

 

C’était si désolant que je ressentais l’affliction de Dieu de devoir en arriver là  – utiliser des serviteurs et  » instruments  »  en piteux état- pour tenter encore de sauver des âmes. Je suppose que ceci concerne nos cieux, la France sans doute, mais peut-être tout ou partie de l’Europe. Quand la vision s’est arrêté, je sentais qu’il fallait intercéder dans les larmes pour que Dieu envoie dans la moisson des ouvriers formés et efficaces pour effectuer la mission impartie à  l’Eglise selon Mt 28 : faire de toutes les nations des disciples. Cela commence par les nôtres, et ce n’est certes pas le travail qui manque.

Mais vu l’était pitoyable de son Eglise actuelle, Dieu prépare sans doute, parce qu’Il a encore compassion de nous, quelque chose de surnaturel. Quand ? Comment ? Je ne sais ! Mais j’espère …