Le dégorgement d’infamies infligé quotidiennement par les médias aux croyants explique la lassitude et le découragement que beaucoup de ceux-ci ressentent actuellement.

Je demeure cependant persuadé que notre consolation est à portée de main et, pour vous en convaincre, vous invite à sonder avec moi les versets énigmatiques d’Esaïe 21.16-17.

 Comme à l’accoutumée, notre analyse fera la part belle à la gematria, technique consistant, sous la direction de l’Esprit, à associer chiffres et lettres de l’Aleph-Beth. Après tout, en physique, chaque élément possède un poids atomique qui lui est propre. Pourquoi en irait-il différemment des caractères hébreux qui sont, rappelons-le, les « atomes de la Création »? Écoutons donc ce qui va nous être dit ci-après.

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Esaïe 21.16-17: Car ainsi m’a parlé le Seigneur: Encore une année, comme les années d’un mercenaire, et c’en est fait de toute la gloire de Kédar.

Il ne restera qu’un petit nombre des vaillants archers, fils de Kédar, car l’Eternel, le Dieu d’Israël, l’a déclaré.

Les explications habituellement données au sujet de cette année, comme les années d’un mercenaire font état d’un laps de temps bien déterminé, ne souffrant ni réduction, ni prolongation. Si cette idée de précision est effectivement présente dans ce texte, nous allons voir qu’elle va au-delà de tout ce qu’auraient pu imaginer les commentateurs qui nous ont précédés.

Relevons pour commencer que la notion de mercenaire est mise en relation avec l’institution du jubilé par les dispositions du Lévitique qui régissent le statut de l’Israélite vendant sa force de travail comme serviteur.

Lévitique 25.40: Il (l’Israélite en question) sera chez toi comme un mercenaire, comme celui qui y demeure; il sera à ton service jusqu’à l’année du jubilé.

Or, l’année du jubilé est caractérisée par les sons éclatants de la trompette (Lévitique 25.9). De fait, l’hébreu iovel/ »jubilé » a, à l’origine, le sens de « bélier, corne de bélier », puis celui de « trompette », ce dernier concept venant en conséquence s’ajouter, dans notre réflexion, à celui de temps fixé.

Cette base étant posée, remontons quelque peu dans le passé jusqu’au mercredi 18 mars 2020, date qui, sauf exception, n’évoquera pas de souvenir particulier chez la plupart d’entre nous.

Toujours est-il que c’est ce jour-là qu’a débuté une nouvelle année liturgique, dans l’ancien calendrier solaire hébraïque auquel j’ai déjà fait allusion dans l’un ou l’autre de mes articles (c’est le calendrier hénochien ou essénien, dont il est d’ailleurs question dans le Livre des… Jubilés!). Chose remarquable, c’est le 18 mars 2020 que la ville de Salt Lake City, en Utah, aux Etats-Unis a été frappée par le tremblement de terre le plus puissant de son histoire. Avec une magnitude de 5,7, la secousse a été assez forte pour endommager le temple que les mormons considèrent comme leur centre spirituel, ébranlant, au faîte de l’édifice, une statue d’ange dont la trompette (!) est tombée. Notre Père fait décidément ce qu’Il veut où et quand Il le veut!

Les deux éléments sous-tendant notre analyse, temps fixé/année et trompette, sont ainsi identifiés. Assurons-nous encore, par prudence, que ce résultat étonnant n’est pas simplement dû au caprice de circonstances concomitantes.

Dans Esaïe 21.16, l’expression une année, comme les années d’un mercenaire est encadrée par les termes Encore, littéralement à/dans encore, valeur numérique 82, puis et c’en est fait de toute la gloire de Kédar, valeur numérique 447. Voyons ce que nous pouvons tirer de ces deux nombres si nous les rapportons au 26 décembre 2019, marqueur prophétique majeur où l’histoire a basculé:

  • Le 82ème jour après ce 26 décembre se trouve être le mardi 17 mars 2020, veille du début de l’année liturgique ci-dessus (dans cet ancien calendrier, ces années comptent 364 jours et commencent toujours un mercredi).
  • Le 447ème jour suivant le 26 décembre 2019 est le mercredi 17 mars 2021, lendemain du dernier jour de cette même année liturgique.

Nous venons donc de découvrir, en Esaïe 21.16, un cadre temporel prophétique corroborant les constatations formulées précédemment, valeurs numériques et structure de ce verset s’étayant mutuellement sur l’arrière-plan de la loi mosaïque, en l’occurrence du livre du Lévitique.

L’importance eschatologique de la période dans laquelle nous sommes entrés en 2019/2020 est dès lors mathématiquement attestée –une fois de plus.

 

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Reste maintenant à comprendre ce qu’il faut attendre de cette période. Si vous êtes prêts à vous approprier la dimension du Royaume qui fait irruption sur terre, prenez note des points suivants:

  • Premièrement, Esaïe 21.16 partage sa valeur numérique, 2196, avec le Psaume 107.20.

Psaume 107.20: Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse.

Au passage, relevons que 2196 est également la valeur numérique d’Esaïe 6.4 dont nous avons parlé récemment (https://michelledastier.com/info-prophetique-les-temoins-de-notre-temps-par-nicolas-meyer/#comment-104053).

  • Ensuite, si nous prenons la valeur numérique par position, ou par ordre (méthode simplifiée consistant à attribuer des nombres aux lettres hébraïques en fonction de la place de celles-ci dans l’Aleph-Beth) d’Esaïe 21.17, nous arrivons à un résultat de 504, identique à celui que nous obtenons, avec la méthode usuelle, pour Esaïe 26.19, 1ère

Esaïe 26.19, 1ère phrase: Que tes morts revivent!

  • Enfin, précisons que la valeur totale d’Esaïe 21.16-17 s’élève à 5454, nombre qui se retrouve dans le dernier livre de nos Bibles, avec une déclaration on ne peut plus solennelle.

Apocalypse 20.6, 1ère phrase: Heureux et saints ceux qui ont part à la première résurrection!

Que dire de plus? Voilà exactement le genre de promesses dont nous devons nourrir nos âmes lorsque la lassitude s’insinue en nous. Ce monde, dirait-on, prend plaisir à suffoquer dans ses régurgitations opaques (Kédar, c’est ce qui est noir, sombre; en somme, c’est le royaume des ténèbres). Nous, au contraire, avons une Espérance de toute éternité, alors même que la fatigue de la marche se fait plus pesante dans nos membres.

Le message divin, exposé tout au long des Ecritures, est d’une logique implacable. Encore devons-nous accepter d’entrer dans cette dernière, même si cela nous impose de ruer dans les brancards de nos idées préconçues.

 

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Le 10 juillet 2021, j’ai eu la vision d’une Bible ouverte dans laquelle était inscrit, en lettres capitales, GETHSEMANE, nom de lieu dans lequel on retrouve les mots hébreux gat’/ »pressoir » et shemen/ »huile ».

L’Eglise fait actuellement l’expérience de Gethsémané, le « pressoir à huile ». La sueur des martyrs n’est-elle pas, dès les origines, mêlées de grumeaux de sang?

Jean 3.6 nous dit: Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est Esprit. L’olive, pulpe et noyau, doit être broyée pour que l’huile soit libre de s’écouler. L’avertissement d’Apocalypse 11.2, elles (les nations) fouleront aux pieds la ville sainte pendant quarante-deux mois, prend dès lors une portée jusqu’ici insoupçonnée et se fait promesse de renouveau…

Ceux qui s’arrogent aujourd’hui le droit de mettre le Corps de Christ sous pression feraient bien de méditer cette traduction de l’oracle d’Esaïe 10.27 in fine:

Et le joug sera brisé devant Celui qui est oint.

 

 

 

 

 

 

SDG/ NM – le 17 mai 2022