» Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. «  (Genèse 22.4)

Il est des circonstances où nous devons lever les yeux, ne pas nous arrêter à  l’immédiat et voir plus loin que le chemin difficile sur lequel nous marchons.

Abraham s’est engagé sur un chemin d’obéissance, il avance vers le lieu du sacrifice suprême, là  où il va devoir offrir son fils. Il voit ce lieu de loin, mais son regard dépasse cette montagne, car il voit son retour avec son fils, comme il le déclare à  ses serviteurs :  » Nous reviendrons auprès de vous «  (verset 5).

Son fils voit ce qui est visible :  » Voici le feu et le bois, mais où est l’agneau pour l’holocauste «  (verset 7). Mais la vision d’Abraham n’est pas limitée au visible, il voit plus loin que le visible lorsqu’il dit à  son fils :  » Dieu se pourvoira lui-même pour l’holocauste «  (verset 8). Parce qu’Abraham a la vision du retour, il s’attend à  la provision divine.

Abraham marchait non par la vue, mais par la foi ! Sa vision dépassait la montagne, il voyait la promesse que Dieu lui avait faite :  » En Isaac tu auras une postérité «  (Genèse 21.12).

Voir plus loin que le visible, c’est ce que la Bible appelle la foi. Abraham était animé de cette foi comme le déclare l’auteur de l’épître aux Hébreux (Hébreux 11.17/18). Sa foi était basée sur la promesse de Dieu.

Pour voir plus loin que le visible, nous devons regarder aux promesses divines.

Bien souvent, ce que nous voyons, dans notre environnement proche, nous empêche de voir plus loin. Comme l’a dit l’évangéliste Myles Munroe :  » Le pire ennemi de la vision, c’est la vue « . Lorsque nous nous attardons à  ne considérer que ce qui est visible, nous n’arrivons pas à  voir ce qui est au-delà  du visible, c’est à  dire l’infinie grandeur des provisions divines.

Certes, votre réalité est peut être cruelle, dramatique, incertaine… Vous venez de perdre votre emploi, vous avez été injustement licencié(e), vous avez été abandonné(e), vous venez de recevoir une très mauvaise nouvelle concernant votre santé ou celle de l’un de vos proches. Voilà  des choses tangibles, visibles, évidentes… Vos yeux ne peuvent se détacher de ce résultat d’analyses qui vient de vous parvenir et qui vous annonce une tumeur cancéreuse. Comme Isaac marchant à  côté d’Abraham, mille questions viennent à  votre esprit… Où est l’issue ?

L’apôtre Paul avait trouvé une réponse à  ses questions au sujet de ses souffrances :  » Nous regardons non point aux choses visibles, mais à  celles qui sont invisibles ; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles «  (2 Corinthiens 4.18).

Un conseil pour ce jour :

Voyez plus loin que le visible douloureux et incertain, regardez aux promesses divines, attendez-vous au secours de l’Eternel. Amen !

Paul Calzada