J’ai reçu ceci, alors que toutes les églises se retrouvent vides depuis des semaines :

Mt 23 : 37 Jérusalem, Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! 38 Voici, votre maison vous sera laissée déserte; 39 car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

Mais il y avait une réactualisation :

Mt 23 : 37 « Corps pastoral », « Corps pastoral », qui tues (de la langue) les prophètes et qui lapides (de la langue) ceux qui te sont envoyés, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! 38 Voici, votre maison vous sera laissée déserte; 39 car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu’à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur !

Je ne suis pas en train de dire que tous les pasteurs ne sont pas de bons pasteurs. Ceux qui ont été appelés par Christ et donnés à son Église ont reçu un cœur pour aimer les brebis et les soigner. MAIS POURQUOI DIABLE SE FONT-ILS APPELER « PASTEURS », un titre sacralisé, qui place d’emblée celui qui le porte AU-DESSUS DU TROUPEAU, et qui octroie d’office de la CONSIDÉRATION, une respectabilité sociale oh combien prisée ! Un titre, de surcroît, que l’on associe toujours à un bâtiment de pierres, de bois ou de ciment que l’on appelle « église », et dont on nomme tout de suite l’appartenance : c’est l’église du pasteur X…

La première église devait fourmiller de pasteurs, pasteurs d’une brebis, de dix, rarement de cent ! On nous parle d’églises de maison pour la vie chrétienne normale et quotidienne. Un pasteur, pour s’occuper de cents brebis, doit être aidé par des chiens de bergers pour qu’aucune brebis ne se perde : c’est une action collective. Aucun des pasteurs du nouveau Testament n’est nommément cité, et personne n’a osé alors se parer de ce titre, car Jésus a déclaré :

Mt 10 : 7 Jésus leur dit encore : En vérité, en vérité, je vous le dis, je suis la porte des brebis. 8 Tous ceux qui sont venus avant moi sont des voleurs et des brigands; mais les brebis ne les ont point écoutés. 9 Je suis la porte. Si quelqu’un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. 10 Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance.

11 Je suis le bon berger. Le bon berger donne sa vie pour ses brebis. 12 Mais le mercenaire, qui n’est pas le berger, et à qui n’appartiennent pas les brebis, voit venir le loup, abandonne les brebis, et prend la fuite; et le loup les ravit et les disperse. 13 Le mercenaire s’enfuit, parce qu’il est mercenaire, et qu’il ne se met point en peine des brebis. 14 Je suis le bon berger. Je connais mes brebis, et elles me connaissent, 15 comme le Père me connaît et comme je connais le Père; et je donne ma vie pour mes brebis. 

Je ne vois pas pourquoi j’ai toujours entendu dire dans les « églises », que le voleur c’était Satan, alors que Jésus nous parle de mercenaires, donc de ceux qui se font salarier pour exercer le métier de berger. Je ne suis pas contre les salaires pastoraux : « tout ouvrier mérite son salaire », dit la Bible. Mais fait-on ce « métier » pour avoir un titre, une position sociale respectée, se bâtir sa cathédrale personnelle et tout faire pour la remplir et pouvoir ainsi faire tourner la boutique ?

En ce cas, on a un nom : Diotrèphe

3 Jean : 9 J’ai écrit quelques mots à l’Eglise; mais Diotrèphe, qui aime à être le premier parmi eux, ne nous reçoit point. 10 C’est pourquoi, si je vais vous voir, je rappellerai les actes qu’il commet, en tenant contre nous de méchants propos; non content de cela, il ne reçoit pas les frères, et ceux qui voudraient le faire, il les en empêche et les chasse de l’Eglise. 11 Bien-aimé, n’imite pas le mal, mais le bien. Celui qui fait le bien est de Dieu; celui qui fait le mal n’a point vu Dieu.

Diotrèphe ne recevait pas les apôtres, vous savez, ces envoyés de Dieu qui ne se paraient d’aucun titre, parce que « nous sommes devenus comme les balayures du monde, le rebut de tous, jusqu’à maintenant. » (1Co 4 :13). Mais ces « balayures du monde » apportaient un évangile pur qui auraient pu ouvrir les yeux de ces brebis mises sous contrôle, et rattachées à un bâtiment et à un homme « qui aime à être le premier », au lieu d’être rattachées à Christ seul !

À l’opposé, je vais parler d’un autre pasteur du NT, dont on connaît aussi le nom. Il n’avait pas de bâtiment nommé « église ». Il n’avait aucun titre. Il n’était pas vêtu avec un beau costume, mais avec un vêtement de poils de chameau, et une ceinture de cuir autour des reins. Il ne portait pas un grosse bible sous son bras pour la poser sur un pupitre : il n’avait pas de pupitre ni de micro. Il ne mangeait pas des mets raffinés, il mangeait des sauterelles et du miel (non, je n’ai rien contre un beefsteak-frites !). Il prêchait dans le désert, et pourtant, tout Israël venait à lui pour s’entendre dire : « Race de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir ». Et les auditeurs, au lieu de se rebiffer, se repentaient, parce que quand Jean parlait, c’était pour dire la vérité, toute la vérité, quitte à y perdre sa tête, ce qui a fini par lui arriver. Il n’a pas fait de guérisons, produit aucun miracle…

Ça, un pasteur ?

Si, il a produit le plus grand des miracles. Il a préparé le chemin du Seigneur. Et Jésus a dit de lui :

Mat 17 10 Les disciples lui firent cette question : Pourquoi donc les scribes disent-ils qu’Elie doit venir premièrement ? 11 Il répondit : Il est vrai qu’Elie doit venir, et rétablir toutes choses. 12 Mais je vous dis qu’Elie est déjà venu, qu’ils ne l’ont pas reconnu, et qu’ils l’ont traité comme ils ont voulu. De même le Fils de l’homme souffrira de leur part. 13 Les disciples comprirent alors qu’il leur parlait de Jean-Baptiste.

Et encore

 Luc 7 : 26 Qu’êtes-vous donc allés voir ? un prophète ? Oui, vous dis-je, et plus qu’un prophète. 27 C’est celui dont il est écrit : Voici, j’envoie mon messager devant ta face, Pour préparer ton chemin devant toi. 28 Je vous le dis, parmi ceux qui sont nés de femmes, il n’y en a point de plus grand que Jean. Cependant, le plus petit dans le royaume de Dieu est plus grand que lui.

Il avait un sacré auditoire, Jean-Baptiste, une mega-church, sans murs ni toit.

29 Et tout le peuple qui l’a entendu et même les publicains ont justifié Dieu, en se faisant baptiser du baptême de Jean; 30 mais les pharisiens et les docteurs de la loi, en ne se faisant pas baptiser par lui, ont rendu nul à leur égard le dessein de Dieu. 

Mais qui l’a écouté ?

33 Car Jean Baptiste est venu, ne mangeant pas de pain et ne buvant pas de vin, et vous dites : Il a un démon.

Jean-Baptiste avait une mission pastorale immense : IL PRÉPARAIT LE CHEMIN DU SEIGNEUR !

Et les bâtiments nommés EGLISES, ou « temples » pour faire plus « réformé » ?????? (héritage direct du catholicisme), et souvent baptisés « MAISON DE DIEU ? », sont-ils vraiment des « maisons de Dieu »

Ah bon ? Paul n’a-t-il pas dit:

Actes 17 : 24 – Le Dieu qui a fait le monde et tout ce qui s’y trouve, étant le Seigneur du ciel et de la terre, n’habite point dans des temples faits de main d’homme;

Jésus n’a-t-il pas dit :

Jean 4 : 21 Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l’heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. 22 Vous adorez ce que vous ne connaissez pas; nous, nous adorons ce que nous connaissons, car le salut vient des Juifs. 23 Mais l’heure vient, et elle est déjà venue, où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité; car ce sont là les adorateurs que le Père demande. 24 Dieu est Esprit, et il faut que ceux qui l’adorent l’adorent en esprit et en vérité.

Pourquoi des hommes veulent-ils toujours rassembler les brebis du Seigneur dans LEUR bâtiment de pierres. Bien sûr, Dieu n’est pas contre les rassemblements chrétiens, sous réserve que ce ne soit pas un rituel religieux, mais un désir commun, pour Le glorifier, ou pour être enseignés :

1 Corinthiens 14:26 Que faire donc, frères ? Lorsque vous vous assemblez, les uns ou les autres parmi vous ont-ils un cantique, une instruction, une révélation, une langue, une interprétation, que tout se fasse pour l’édification.

Un rituel religieux obligatoire, cela peut donner ceci :

1 Corinthiens 11:17 En donnant cet avertissement, ce que je ne loue point, c’est que vous vous assemblez, non pour devenir meilleurs, mais pour devenir pires.

 On ne voit qu’un seul bâtiment spécifique pour un rassemblement de fidèles dans le nouveau testament : il n’a duré que dix jours : la chambre haute ! Et là, déjà, personne n’a donné la moindre directive. C’est en Actes 1, avant même qu’ils ne reçoivent le feu du Saint-Esprit, et pourtant il est écrit

Actes 1 :14 Tous d’un commun accord persévéraient dans la prière, avec les femmes, et Marie, mère de Jésus, et avec les frères de Jésus.

Cela n’empêchait évidemment pas les chrétiens, y compris les apôtres, de se rendre au temple, soit pour y prier, soit pour enseigner :

Actes 3:1 Pierre et Jean montaient ensemble au temple, à l’heure de la prière : c’était la neuvième heure.

Actes 5:25 Quelqu’un vint leur dire : Voici, les hommes que vous avez mis en prison sont dans le temple, et ils enseignent le peuple.

Le temple n’était qu’un outil, il était ouvert à tous, mais l’essentiel de la communion fraternelle se passait dans les maisons

Actes 5:42 Et chaque jour, dans le temple et dans les maisons, ils (les APÔTRES) ne cessaient d’enseigner, et d’annoncer la bonne nouvelle de Jésus-Christ.

Le temple existait depuis des décennies, il était mis gratuitement à disposition, tout comme la chambre haute. Quand ce n’était dans le temple, cela pouvait être dans la cour du temple  » sous le portique de Salomon » (Actes 3 :11)

Actes 2:46 Ils étaient chaque jour tous ensemble assidus au temple, ils rompaient le pain dans les maisons, et prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de coeur,

À partir d’Actes 4, donc après la Pentecôte, c’est là où les chrétiens se rassemblent spontanément avec les apôtres que la puissance de Dieu tombe, peu importe le lieu :

31 Quand ils eurent prié, le lieu où ils étaient assemblés trembla; ils furent tous remplis du Saint-Esprit, et ils annonçaient la parole de Dieu avec assurance.

Quel lieu ? Cela ne nous est pas dit. En tout cas, cela ne s’appelait certainement pas « l’église du pasteur Pierre ». !

Jésus a dit :

Mt 18 :19 Je vous dis encore que, si deux d’entre vous s’accordent sur la terre pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par mon Père qui est dans les cieux. 20 Car là où deux ou trois sont assemblés en mon nom, je suis au milieu d’eux.

Quelque chose de gigantesque a changé à la Pentecôte. Dieu n’habitait plus, comme depuis Moïse, dans un LIEU spécial, fabriqué de mains d’hommes, mais dans le CŒUR des disciples. Juste pour rappel, car on pourrait citer des dizaines de passages.

1 Corinthiens 3:16 Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ?

 Quelle est donc cette obsession pastorale, mais aussi des « chrétiens du dimanche », de vouloir absolument un lieu de rassemblement, onéreux, limité par ses murs, où le nom d’un homme est élevé au-dessus des autres hommes, et où l’on attache les chrétiens, non au Seigneur, mais à un lieu et à l’homme qui le dirige, qu’on lui confère le titre de prêtre ou de pasteur. Un système cultuel générant une distanciation ecclésiale hiérarchique, les « hommes de Dieu », étant considérés comme étant au-dessus des autres…

Jésus avait dit à la haute hiérarchie religieuse d’Israël – Relisons Mt 23  – :

37… combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu ! 

 

Regardons les faits en face, CAR DIEU DIT LA MÊME CHOSE ACTUELLEMENT AU « CORPS PASTORAL ». Cette appellation même, « corps pastoral », crée la distanciation : c’est un corps à part dans le corps de Christ. Un corps dans un corps ? Un corps au-dessus du corps de Christ ? Une corporation ? Une incorporation ?

Ce corps ne s’est-il pas ACCAPARÉ LES BREBIS. Ne les entend-t-on pas souvent dire : « ça, c’est MON église, MES membres, MES brebis, ces brebis m’appartiennent … »

Ils n’ont pas entendu Jésus leur dire :

 » ÉGLISE DE X…, combien de fois ai-je voulu rassembler tes enfants, comme une poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et vous ne l’avez pas voulu. » 

La sentence est tombée, partout dans le monde :

38 Voici, votre maison vous sera laissée déserte; 

Leurs « maisons de Dieu » sont désertes, interdites d’accès, pour des semaines, des mois, à jamais  pour beaucoup ? Non, ce n’est pas une attaque du diable ! C’est Dieu qui l’a voulu ! Les chrétiens confinés, ceux qui avaient vraiment soif de Dieu, ont appris à se rattacher directement au Seigneur, même s’ils ont continué à se laisser enseigner par des hommes mandatés par Dieu, qui les nourrissaient spirituellement via internet ou par d’étranges moyens techniques. Ils ont appris à se tourner D’ABORD vers Dieu, au lieu d’attendre de leurs « leaders » qu’ils fassent venir le Saint-Esprit dans le lieu sacralisé où ils se regroupaient. Beaucoup ont dû découvrir qu’ils pouvaient avoir une connexion directe avec leur Seigneur, SANS INTERMÉDIAIRE.

D’autres on pris leur distance, car leur foi, justement, ne s’appuyait pas sur Christ mais sur des paroles d’hommes.

D’autres, on ne sait ni qui, ni combien, qui ne se souciaient pas de Dieu, face à la mort qui rode dans les rues et dans les lieux de rassemblements publics, se sont mis à chercher Dieu de tout leur cœur. J’ai appris que jamais autant de bibles ne s’étaient vendues depuis le début du confinement. Pour beaucoup, les Bibles sont devenues plus précieuses que les masques ! Amen !

En bref, Jésus a arraché les brebis des mains des pasteurs, pour les rassembler EN LUI, les rendre autonomes, pour qu’elles puissent se lever et ALLER, quand Il leur ouvrira la route. C’est déjà préparé.

Dans la première Église, très naturellement, c’est « HUMAIN » (= charnel), les chrétiens s’étaient confinés entre eux : ils étaient si bien, ensemble, à Jérusalem, « la maison de paix ». Mais Dieu avait donné un ordre à TOUS LES DISCIPLES, une mission qu’ils n’accomplissaient pas en restant ensemble confinés :

Matthieu 28 : 19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, 20 et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.

Alors, pour qu’il obéissent, Dieu a envoyé une persécution terrible contre les chrétiens dans Jérusalem. Comme ils avaient vendu tous leurs biens, rien ne les y retenaient. Et comme ils avaient donné le fruit de la vente de leurs biens aux apôtres, qui les avaient redistribués à ceux qui en avaient besoin, et notamment à tous les disciples venus de l’étranger, ils devaient avoir un peu partout des ports d’attache :

Luc 16:9 Et moi, je vous dis : Faites-vous des amis avec les richesses injustes, pour qu’ils vous reçoivent dans les tabernacles éternels, quand elles viendront à vous manquer.

Le temps des clochers de pierres mortes est terminé, car la persécution va tomber sur les chrétiens, et bien sûr sur les juifs : elle a déjà commencé. ET CELA VIENT DE DIEU, car son Église doit désormais être souterraine. C’est là, dans les maisons, dans les lieux secrets, que se tissent les vrais liens fraternels, comme dans tous les pays où les chrétiens sont persécutés. C’est là que l’Eglise retrouve une puissance spirituelle qu’elle avait perdu dans ses rituels cultuels, ses idolâtries de clochers et d’hommes sacralisés, dans ses doctrines-maison de plus en plus démoniaques, comme l’évangile de prospérité ou l’évangile de l’hyper-grâce, celui amenant l’évacuation de la notion de péché et entraînant l’absence d’une sainte crainte de Dieu, démonstration absolue d’apostasie. Ils ne connaissent pas le VÉRITABLE !

1 Jean 5:20
Nous savons aussi que le Fils de Dieu est venu, et qu’il nous a donné l’intelligence pour connaître le Véritable; et nous sommes dans le Véritable, en son Fils Jésus-Christ. C’est lui qui est le Dieu véritable, et la vie éternelle.

Je vous exhorte, pasteurs, qui avez reçu de Dieu un cœur de pasteur parce que avez été appelés par Lui, et que vous avez été donnés à une Église qui n’appartient qu’à Jésus, comprenez que le Seigneur va vous faire entrer dans une toute autre dimension et une toute autre mission que celle que vous avez cru être la « mission pastorale » parce qu’on vous avait enseigné ainsi. Vous ne pourrez plus rassembler les gens une ou deux fois par semaine dans un lieu appelé « église » où vous occupez une position prépondérante, bien trop souvent dominante, dirigeant de fait une « entreprise ecclésiale » qui se devait de rapporter de l’argent pour bâtir des murs, au lieu de remplir le Royaume. Oh, je sais que la plupart d’entre vous vouliez bien faire. Mais vous n’avez pas su voir que votre système ecclésial était un PIÈGE MORTEL, un filet, où vous vous êtes empêtrés en perdant de vue ce à quoi le Seigneur vous destinait : à aimer ses enfants comme Lui-même les aime, à les libérer pour qu’ils puissent se lever, à les nourrir de la Parole, jusqu’au temps où ils auraient des bases suffisantes dans la saine doctrine pour que le Saint-Esprit les enseigne Lui-même ET LES ENVOIE. Et cela, ce pouvait parfois ne demander que quelques jours, si vous aviez eu à cœur, avant tout, de lever des DISCIPLES, et non un troupeau de moutons bêlants, couverts de blessures, jamais soignés correctement et assignés (par vous) à être des assistés permanents. Oui, quelques heures ou quelques jours suffisent quand c’est le Seigneur qui conduit. (Relisez Luc 10). Vous, vous les reteniez, car vous étiez dans le filet, et vous vouliez les garder dans ce même filet !

Jérémie 5 25 C’est à cause de vos iniquités que ces dispensations n’ont pas lieu, Ce sont vos péchés qui vous privent de ces biens. 26 Car il se trouve parmi mon peuple des méchants; Ils épient comme l’oiseleur qui dresse des pièges, Ils tendent des filets, et prennent des hommes. 27 Comme une cage est remplie d’oiseaux, Leurs maisons sont remplies de fraude; C’est ainsi qu’ils deviennent puissants et riches. 28 Ils s’engraissent, ils sont brillants d’embonpoint; Ils dépassent toute mesure dans le mal, Ils ne défendent pas la cause, la cause de l’orphelin, et ils prospèrent; Ils ne font pas droit aux indigents. 29 Ne châtierais-je pas ces choses-là, dit l’Eternel, Ne me vengerais-je Pas d’une pareille nation ? 30 Des choses horribles, abominables, Se font dans le pays. 31 Les prophètes prophétisent avec fausseté, Les sacrificateurs dominent sous leur conduite, Et mon peuple prend plaisir à cela. Que ferez-vous à la fin ?

Jésus, comme prophétisé en Ezéchiel 34, reprend les brebis qui lui appartiennent, et c’est Lui qui les a fait sortir de vos bergeries, pour leur donner une nourriture nouvelle, une nourriture solide et saine ((Jean 10). Comment ? L’avenir le montrera : Il lève une armée secrète, qui va bouleverser le monde comme les premiers chrétiens l’ont fait. Une armée qui n’aura pas peur de la mort et qui ne cherchera en aucun cas à se bâtir un royaume ecclésial sur terre. Et vous-mêmes, si vous acceptez le fait que les systèmes humains, c’est fini – le jugement est tombé -, Il va vous conduire dans une autre dimension spirituelle et dans les œuvres et missions qu’Il a préparées de tout temps pour vous…

Ce message s’adresse à tous les disciples de Yeshua. Dieu vous a mis de force, à part. À chacun Dieu veut parler. Nous avons tous été arrêtés par Dieu, pour nous remettre en cause, et savoir quelle allait être notre mission dans ces temps qui arrivent, temps de jugement, temps terribles, où plus rien ne sera plus jamais comme avant.

DIEU TRANSMET À CHACUN CET ORDRE QUE J’AI REÇU AU DÉBUT DU CONFINEMENT :

PS 46 :11 Arrêtez, et sachez que je suis Dieu : Je domine sur les nations, je domine sur la terre. 12 L’Eternel des armées est avec nous, Le Dieu de Jacob est pour nous une haute retraite

ARRÊTEZ ET SACHEZ…