Transmis par Lorraine – Source Parole de vie – Traduction : Henri Viaud-Murat. ISBN 2-909100-14-6

Note: Compte tenu de son volume, ce livre est donné ici par parties successives. Douzième et treizième chapitres

Chapitre 12

 » Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit. En effet, la loi de l’esprit de vie en Jésus-Christ m’a affranchi de la loi du péché et de la mort «  (Romains 8 : 1-2).

La loi de la vie et la loi de la mort

Nous voyons ici trois lois en action. Tout d’abord, la loi de la chair. Ensuite, la loi de la mort. Enfin, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ, qui m’a affranchi de la loi du péché et de la mort.

L’homme est obligé de constater qu’il y a une loi de la mort dans ses propres membres. Nos cheveux blanchissent, notre vue s’affaiblit, non pas parce que nous sommes malades, mais parce que la loi de la mort agit en nous. Les rides se forment sur le visage, le corps vieillit.

Toutes ces choses sont des évidences que l’on remarque chaque jour, et qui nous montrent que la loi de la mort existe dans nos membres. Elle imprègne tout notre être et s’est établie dans notre nature humaine.

La conséquence na- turelle de cette loi est que vous mourrez, quoi que vous fassiez.

Vous pouvez vivre de la manière la plus saine possible, vous finirez par mourir, car il existe cette loi de la mort qui réclame tout homme.

Jusqu’à  cette heure, l’ennemi invincible de l’espèce humaine res- te la mort.

J’ai entendu un incident amusant qui illustre cette vérité. Un avocat, M. Gilluly, défendait l’un de ses clients opposé à  un célèbre médecin.

Gilluly s’était procuré les noms de tous les clients importants du docteur qui étaient déjà  morts.

Il se présenta donc devant le tribunal et, parmi d’autres questions, demanda au docteur :

 » Docteur, vous aviez un client qui s’appelait M. Untel. Où est-il à  présent ? « 

Le docteur répondit :

 » Il est mort. « 

–  » Autre question : vous aviez un autre patient qui se nommait M. Untel. Où est-il ? « 

–  » Il est mort. « 

Vous pouvez imaginer l’effet produit par un avocat qui poursuit ce type d’interrogatoire pendant une heure ! Cela donnait l’impression que tous les patients que ce médecin avait soignés étaient morts. Bien entendu, si ce docteur avait vécu assez longtemps pour signer les certificats de décès de ses clients, il aurait dû en signer pour tous, car il y a cette loi de la mort qui réclame tout être humain.

L’âme et la loi de la mort

Nous voyons donc que, sur le plan naturel, l’homme doit mourir. Mais je voudrais attirer votre attention sur le côté spirituel de cette loi.

De la même manière qu’il existe une loi de la mort qui réclame votre corps, il existe aussi une loi de la mort qui réclame votre âme, si vous ne faites rien pour l’éviter.

Cette loi de la mort réclamera votre âme tout autant que votre corps, malgré tout ce que vous pourrez faire sur le plan naturel.

Les gens croient qu’il leur faut être de très grands pécheurs pour perdre leur âme. Ce n’est pas vrai. Tout ce que vous avez à  faire, c’est de ne pas vous occuper du problème. Il vous suffit de vivre comme des bœufs, des chiens ou des chevaux. Il vous suffit de vivre comme un animal.

Les chiens sont honnêtes, les bœufs sont honnêtes, les chevaux aussi ! Ils ne volent pas, ne mentent pas, ne jurent pas et ne s’enivrent pas.

Supposez que vous vous mettiez au même niveau qu’un animal, comme le font chaque jour les hommes. Quelle sera la fin de tout cela ? Eh bien, votre corps mourra, mais vous perdrez aussi votre âme. Pas parce que vous avez été un bandit des grands chemins. Ce n’est pas la raison.

Ce sera simplement parce que vous ne vous serez jamais soucié de venir au Seigneur Jésus-Christ, pour obtenir de Lui le seul remède capable d’arrêter l’œuvre de la mort dans l’âme.

L’homme qui a vécu 152 ans

J’ai vu dans l’Abbaye de Westminster la dalle funéraire d’un homme qui était mort à  l’âge de 152 ans. Il s’appelait Parr. A cause de son grand âge, certains princes vinrent le chercher pour l’amener à  Londres. Ils le coupèrent de son régime frugal et de sa vie campagnarde. Ils l’invitèrent à  manger et à  boire. C’en fut trop pour lui. Il mourut quelques jours plus tard.

Mais que l’on vive cinquante, soixante-dix ou cent cinquante deux ans, comme Fred Parr, on finira par mourir !

On meurt parce qu’il y a une loi de la mort.

Ce corps est condamné à  mourir à  cause de cette loi de la mort. Cette loi de la mort a commencé à  agir à  cause du péché, de la désobéissance à  Dieu. Avant que l’homme ne pèche, la mort n’existait pas. Personne n’avait eu de poches sous les yeux, de crise cardiaque ou de déchirement de l’âme. On n’avait jamais entendu le bruit de mottes de terre tombant sur des cercueils.

Mais l’homme a péché, et, par le péché, la mort est entrée dans le monde. Par le péché ! Voilà  la cause de la mort ! C’est pour cela que le mort est venue. Le péché a entraîné la décrépitude, c’est-à -dire la maladie, et la mort, qui est une décomposition.

Il y a des antidotes

Dans la nature, il y a des antidotes. J’ai entendu parler d’un fermier de nos campagnes, James Swayer, qui était entré chez lui alors que sa femme était absente. Il prit une bouteille en pensant que c’était celle du médicament qu’il avait l’habitude de prendre. Elle était posée sur l’étagère de la pendule.

Sa femme avait aussi posé sur l’étagère une bouteille d’acide phénique. Il saisit la première bouteille qu’il aperçut. Ce n’était pas sa bouteille de médicament, mais la bouteille d’acide. Avant de perdre complètement connaissance, il rampa jusqu’à  la cave, et prit une grosse tranche de lard qu’il commença à  avaler.

De temps en temps, son estomac surchargé le faisait vomir. C’était un bel exemple de présence d’esprit pour un fermier de la campagne, qui n’avait probablement rien d’autre sous la main pour le secourir dans de telles circonstances. Cela lui a sauvé la vie !

L’antidote divin

Il existe un antidote au péché, ce poison mortel. Il existe quelque chose qui peut combattre le péché et détruire sa puissance. Jésus-Christ savait bien que le péché reposait sur le monde entier.

Par la grâce de Dieu, Il est venu pour nous offrir quelque chose qui soit capable de stopper la progression du péché, de détruire sa puissance, et de donner à  l’homme la délivrance de la mort.

Votre âme est en train de mourir, de mourir, de mourir ! À cause de la désobéissance à  Dieu.

Parce que vous continuez à  vivre conformément à  cette loi de la mort, vous vous dirigez inexorablement vers la mort, et vous mourrez, à  moins que vous ne fassiez appel à  une autre loi.

Personne ne peut vous mettre au bénéfice de cette autre loi. C’est vous qui devez le faire vous-même. Aucun être humain ne peut vous mettre en harmonie avec cette loi de la vie, la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ. Il est la Source. C’est par Son me qu’Il vous met au bénéfice de cette loi.

C’est Son Esprit qui le fait.

C’est pourquoi l’apôtre Paul se réjouit d’avoir été libéré de la loi du péché et de la mort.

Comment agit la crainte sur le plan physique

Cette loi agit sur le plan physique comme sur le plan spirituel. L’homme vit dans la crainte. Supposez que quelqu’un ait la typhoïde. On pose des affiches sur toutes les maisons pour avertir les gens de se tenir à  l’écart de cette terrible maladie.

Mais la crainte fait perdre toute objectivité à  votre esprit. Quand vous êtes rempli de crainte, tous vos pores absorbent tout ce qui vous entoure. C’est vous-même qui attirez en vous ce qui vous entoure. C’est de cette manière que les gens deviennent malades !

À un moment donné de ma vie, je servais le Seigneur dans une région où sévissait la peste bubonique. Vous ne pouviez trouver personne pour enterrer les morts, même en payant mille dollars. Dans des moments pareils, le gouvernement ne contrôle plus la situation. Mais je n’ai jamais attrapé cette maladie.

Comment agit la loi de la vie

Observez bien comment agit la loi de la vie !

La foi appartient à  la loi de la vie. La foi est le contraire de la crainte. La foi produit des effets contraires à  ceux de la crainte, dans l’esprit, l’âme et le corps. La foi fait que notre esprit devient confiant. Elle fait que nos pensées se calment et deviennent positives. Quand nos pensées sont positives, la maladie est repoussée.

C’est l’émanation du Saint-Esprit qui tue les germes de la maladie.

Parce que nous étions en communion avec le Saint- Esprit, un petit gars hollandais et moi, nous sommes allés ensemble enterrer un grand nombre de gens qui étaient morts de la peste bubonique.

Nous allions dans les maisons et nous empor- tions les corps.

Nous creusions les tombes et nous enterrions les gens.

Parfois, nous enterrions trois ou quatre personnes dans la même tombe.

Nous n’avons jamais attrapé la peste. Pourquoi ? Parce que nous savions que la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ nous protégeait. Cette loi était à  l’œuvre.

Quand, par un acte conscient de notre volonté, nous nous mettons en contact avec Dieu, la foi prend possession de notre cœur, et notre nature est changée.

Au lieu d’être remplis de crainte, nous sommes remplis de foi ! Au lieu d’absorber et d’attirer à  nous tout ce qui passe, notre esprit repousse la maladie et la contagion.

L’Esprit de Christ Se répand dans tout notre être, et sort de tous les pores de notre corps, de nos mains, de notre cœur…

Vous avez remarqué que nous imposons les mains au malades pour qu’ils soient guéris.

Pourquoi ?

Simplement pour que l’Esprit de vie en Jésus-Christ, qui demeu- re dans les chrétiens, puisse S’écouler de nos mains dans le corps des malades.

Hier soir, nous avons prié pour une femme malade. J’ai vu l’Esprit de Dieu jaillir comme un éclair. Il a traversé son âme. Je l’ai vu aussi clairement qu’on voit un éclair. Je l’ai vu dans mon esprit, et je sais que la femme pour laquelle nous étions en train de prier en a aussi été consciente.

 » La loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a libéré de la loi du péché et de la mort. « 

Supposez qu’un homme avance dans une certaine direction, en sachant qu’au bout de ce chemin il va trébucher dans une tombe et que, non seulement son corps va finir dans cette tombe, mais qu’il va aussi perdre son âme, nous penserions normalement que cet homme va s’arrêter, s’il a toutes ses facultés mentales.

Je me demande ce qui peut empêcher les hommes d’exercer un bon vieux bon sens bien terre-à -terre. Il y a quelque part une puissance qui travaille à  le maintenir dans cet état d’esprit, pour qu’il agisse comme s’il était drogué.

L’âme de cet homme est droguée par la puissance du diable.

S’il savait vraiment ce qui allait lui arriver,

aucun homme en possession de toutes ses facultés n’accepterait de continuer son che- min sur la voie de la mort, en sachant qu’il va perdre son corps et son âme !

Mais l’homme ne s’en rend pas compte. Il est comme endormi. Son âme est hébétée.

C’est la raison pour laquelle nous prêchons avec toute notre énergie, pour faire sortir les hommes de leur léthargie.

La Parole de Dieu dit :

 » Réveille-toi, toi qui dors, relève-toi d’entre les morts. « 

Ne voyez-vous pas que lorsque les hommes tournent leur visage vers le ciel et regardent au Seigneur Jésus pour recevoir de Lui le salut, ils sont immédiatement en contact, par la foi, avec la loi de la vie, qui leur donne conscience de leur salut ?

Sur le plan naturel, il y a une grande loi appelée la loi de la gravitation. Elle attire toutes choses vers le centre de la terre. C’est la raison pour laquelle, lorsque vous jetez un objet en l’air, il retombe toujours à  terre.

Mais il y a une autre loi, celle de l’enlèvement ! C’est par l’action puissante de cette loi que nous allons nous élever dans les airs à  la rencontre du Seigneur.

Il y a en Jésus-Christ une loi qui vous élève, de la même manière qu’il y a dans la nature une loi qui vous abaisse.

Par la foi en Christ et le salut, vous sortez volontairement de l’action de la loi de la mort pour vous mettre au bénéfice de la loi de la vie, d’une manière consciente.

 » La loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ m’a libéré de la loi du péché et de la mort. « 

Je veux graver ceci dans votre âme, par la grâce de Dieu : la religion n’est pas une affaire de sentiment. Cela n’a rien à  voir avec ce que vous ressentez, ni avec ce que je ressens. Mais c’est l’affaire de mon acceptation consciente de cette loi établie pour l’éternité.

En restant sur le chemin des ténèbres, vous continuerez à  être attirés vers le bas, et la mort sera votre fin.

Que votre cœur se tourne vers le haut et qu’il se saisisse du Seigneur Jésus-Christ. Que Son Esprit de vie Se saisisse de votre âme ! Vous serez entraîné vers le haut, d’une manière parfaitement naturelle !

Peut-être êtes-vous malade ou abattu. C’est terrible de regarder le visage de ceux qui sont affligés par le malheur. J’ai visité aujourd’hui un cher homme dont l’âme était plongée dans les ténèbres. Il me dit :

 » Quand je regarde quelque chose, après un moment, je ne peux plus voir qu’un petit rond d’une trentaine de centimètres, puis tout devient noir. Dites-moi ce que c’est ! « 

Je lui dis :

 » Cher Frère, cela est dû au fait qu’il n’y a dans votre cœur aucune vie divine, aucune lumière céleste ! « 

Ce pauvre home était soumis à  la loi de la mort.

Quelqu’un vint me voir un jour en me disant :

 » M. Lake, je suis hanté ! « 

Je lui ai demandé :

 » Que voulez-vous dire ? « 

Il répondit :

 » J’ai fréquenté des gens mauvais qui, je le pense, étaient possédés par des démons. Quand je marche dans la rue, il me semble qu’il y a des hordes de démons autour de moi, et que je peux les voir. Ils me font des grimaces, se rient et se moquent de moi. « 

Je répondis :

 » Frère, je vais prier pour vous. « 

J’ai invoqué le Seigneur, pour qu’Il chasse ces démons de la vie de cet homme, les lie, et les renvoie en enfer, ou n’importe où, d’où ils venaient. Après la prière, il s’assit en poussant un soupir de soulagement, et me dit :

 » Frère, je suis libre ! « 

J’ajoutai :

 » Frère, vous êtes sorti du domaine des ténèbres, du péché et de l’enfer. Christ et l’Esprit de Dieu vous ont transporté de Leur côté, sous la loi de l’Esprit de vie. Vous devriez maintenant voir les anges de Dieu aussi facilement que vous voyiez les démons ! « 

Le lendemain il est revenu me voir, très joyeux, et m’a dit :

 » Avant d’arriver à  la banque, j’ai vu un ange, et il y avait des anges autour de moi toute la journée ! En venant dans la rue, il y avait un ange qui marchait auprès de moi ! « 

La protection divine

Pendant la grande peste dont j’ai parlé, le gouvernement a envoyé un navire avec des médicaments et une équipe de médecins. L’un des médecins m’envoya chercher, et me dit :

 » Qu’est-ce que vous utilisez pour vous protéger ? Nous avons tel et tel moyen de nous protéger, mais nous pensons que si un homme peut rester vivant, soigner les malades, et enterrer les morts, comme vous le faites, il doit avoir un secret. Quel est votre secret ? « 

Je répondis :

 » Frère, c’est la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ ! Je crois que tant que je garderai mon âme en contact avec le Dieu vivant, pour que Son Esprit remplisse mon âme et mon corps, aucun germe ne pourra s’attacher à  moi, car l’Esprit de Dieu le tuera. « 

Il me dit :

 » Ne pensez-vous pas que vous feriez mieux de vous protéger par les moyens que nous avons ? « 

Je lui dis :

 » Non, docteur. Mais je pense que vous aimeriez faire une expérience avec moi. Allez prendre un peu de l’écume qui sort des poumons des malades, après leur mort. Placez-la sous un microscope, et vous pourrez voir grouiller les germes vivants. Vous verrez que ces germes continuent à  vivre un bon moment après la mort des malades. Ensuite, je placerai ma main sous votre microscope, et vous mettrez les germes sur ma peau. Vous verrez que ces germes mourront instantanément. « 

Ils acceptèrent de faire l’expérience et virent que cela se passait comme je l’avais dit. Ils me demandèrent :

 » Mais qu’est-ce qui se passe ? « 

Je répondis :

 » C’est la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ ! Quand l’esprit et le corps d’un homme sont remplis de la glorieuse présence de Dieu, celle-ci s’échappe de tous les pores de sa chair et tuent les germes de maladie ! « 

En revanche, si mon âme avait été soumise à  la loi de la mort, j’aurais été dans la crainte et dans les ténèbres. Il se serait passé exactement le contraire. Mon corps aurait absorbé les germes, qui auraient provoqué la maladie, et je serais mort !

Vous qui êtes malades, mettez-vous en contact avec la loi divine de l’Esprit de vie. Lisez la Parole de Dieu pour que votre cœur soit illuminé, et pour que vous puissiez regarder au Seigneur avec plus de confiance, et avoir foi en Lui. Priez que l’Esprit de Dieu vienne dans votre âme et prenne possession de votre corps.

Sa puissance va vous guérir !

C’est cela, l’action de la loi de l’Esprit de vie en Jésus-Christ !

Il y a environ un mois, un homme est venu me voir et m’a dit :

 » M. Lake, je suis dans d’affreuses ténèbres et dans la crainte. L’enfer existe, et je m’y trouve en ce moment ! « 

Je lui dis :

 » Frère, qu’est-ce qui vous y a mis ? « 

Il haussa les épaules. Je lui dis :

 » A un certain moment, vous avez dû abandonner la loi de la justice, le terrain de la vérité, et la loi de la vie en Jésus-Christ, pour laisser la loi de la mort se saisir de vous ! « 

Puis je lui racontai l’histoire de Chrétien, dans  » Le voyage du Pèlerin.  » Quand Chrétien s’est allongé pour dormir, son rouleau de papier, sur lequel était écrit le témoignage de Dieu, est tombé de sa poche. Quand il s’est réveillé, il est reparti sans s’en apercevoir. Mais, en avançant le long du chemin, il commença à  avoir des doutes. Il se demanda s’il était vraiment sauvé. Après quelque temps, tout est devenu de plus en plus sombre. Finalement, il s’aperçut qu’il avait perdu son rouleau.

Que fit-il ? Eh bien, il se dit :

 » Je vais retourner en arrière ! « 

Il est revenu jusqu’à  l’arbre sous lequel il s’était endormi, et il a retrouvé son rouleau. Il retrouva son témoignage.

 » Son Esprit témoigne à  notre esprit que nous sommes enfants de Dieu. « 

Jésus est la Loi de la Vie. La Vie vient de Son âme. Il souffle cette vie dans notre cœur. Il la déverse dans notre être. Il la transmet à  notre corps. C’est comme cela que l’on est guéri !

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Chapitre 13

L’intégrité du peuple de Dieu

 » Revenons à  Christ ! « 

C’est un slogan qui a été adopté en ce moment par tous les vrais Chrétiens, partout dans le monde. Dans un de ses récents sermons, W. J. Bryan a parlé des conséquences de l’incrédulité qui était inculquée par nos établissements d’enseignement. Tout son sermon se résumait en cette phrase :

 » Quand j’ai envoyé mon fils à  l’université, il était chrétien. Quand il en est sorti, il était devenu athée ! « 

Cette expérience est devenue si commune que cela ne surprend plus personne. Le résultat, c’est que le monde pense maintenant que ceux qui croient en la vérité de Dieu, telle qu’elle est exprimée dans Sa Parole, sont des retardés mentaux ! Ils ne sont pas à  la page !

La Science de l’Evangile

Depuis de nombreuses années, je défends, dans des débats et partout ailleurs, qu’il y a une Science de l’Evangile de Jésus-Christ, science si profonde qu’aucun de ceux qui n’ont qu’une simple connaissance de la science matérielle ne peut ni découvrir ni comprendre. Elle se situe bien au-delà  de ses capacités.

Mais l’âme des hommes peut, par la foi toute simple, entrer en relation avec Dieu, là  où Dieu leur révèle dans leur conscience Sa Présence, Son amour, Sa puissance, Son salut incontestable, car ce qui vient manifestement du ciel ne peut être contesté.

Lorsqu’un Chrétien est véritablement né de Dieu, et qu’il a réellement reçu de Dieu le témoignage de son salut, il vous est impossible de le faire douter, ou de lui faire mettre en question son salut, s’il vit dans la lumière de Dieu. Vous pouvez lui présenter tous les arguments scientifiques pour l’impressionner, ils n’auront aucune influence sur lui.

C’est la raison pour laquelle un Chrétien qui ne connaît même pas la signification des mots  » psychologie « , ou  » science « , traverse la vie l’âme joyeuse et l’esprit triomphant, parce qu’il a dans son cœur quelque chose dont les autres hommes ne connaissent absolument rien.

Un concierge sauvé à  l’université

J’aime beaucoup raconter cette histoire, parce qu’elle illustre cette splendide vérité.

Je donnais une conférence à  la Faculté de Mé- decine de l’Uni- versité de Dublin, à  l’initiative de W. T. Stead, et je parlais de la puissance de Dieu dans la vie des hommes, pour leur apporter le salut, la guérison, et leur donner une claire cons- cience de la présence de Dieu dans leur vie.

Le concierge et sa femme fai- saient quelques travaux au fond de l’amphithéâ- tre.

Le vieil homme était perclus de rhumatismes.

A un moment donné, je dis :

 » Approchez-vous, monsieur. « 

Puis je lui demandai :

 » Quel est votre problème ? « 

Il répondit :

 » J’ai des rhumatismes. « 

Il me dit qu’il les avait depuis dix ans. J’ai prié pour lui, demandant au Seigneur de le guérir. Pendant ma prière, cette chère âme toute simple s’éleva jusqu’à  Dieu. La foi de Dieu dans mon cœur s’éleva aussi vers Dieu pour lui, et le vieil homme fut guéri. J’ai su, avant même d’avoir fini ma prière, qu’il était guéri.

S’adressant à  l’un des professeurs, le président dit :

 » Expliquez ce qui vient de se passer ! « 

Celui-ci entreprit de faire une longue déclaration technique. La femme du concierge, toute à  sa joie, l’interrompit en disant, avec un fort accent allemand :

 » Ach, c’est tout simplement Yésous ! « 

Avant-hier soir, j’ai prié pour un homme à  Carlton, dans l’Oregon. Il avait une vertèbre déplacée, à  la suite d’un accident. Il souffrait terriblement. Je lui imposai les mains et je priai. Avant d’avoir fini ma prière, je sus qu’il était guéri. Mais lui ne le savait pas. On peut savoir par l’Esprit de Dieu ce que le Seigneur a fait.

Aussi, lorsque j’eus fini de prier, je plaçai ma main sur son estomac, et je lui dis :

 » Courbez-vous, et faites-le rapidement ! « 

Le pauvre homme fut très surpris, il se mit à  transpirer, parce qu’il s’attendait à  éprouver ses douleurs habituelles. Mais Dieu l’avait guéri.

Rassemblez tous les hommes de science de la terre, et demandez-leur de définir cette puissance qui guérit instantanément, et de dire ce qui se passe, et comment.

L’âme d’un chrétien apprend certaines choses dont les autres ne peuvent rien connaître !

Un jour, je parlais avec le Professeur James, un Psychologue de l’Université de Harvard, un homme splendide. Nous discutions des livres de Harold Bixbee  » Des hommes deux fois nés  » et  » Vases de terre brisés.  » Il me fit cette remarque caustique :

 » Lake, c’est quand même triste de constater que si nous voulons voir un bon exemple de ce que vous, Chrétiens, appelez une réelle conversion, nous soyons obligés d’aller dans les taudis de Londres et dans les centres de l’Armée du Salut ! « 

Je lui répondis :

 » James, il me semble que ce sont les gens comme vous, et comme toutes ces autres grosses têtes, qui sont responsables de cette situation ! « 

Il fut un temps où chaque Méthodiste pieux avait reçu du ciel le témoignage qu’il était un enfant de Dieu. S’il n’avait pas ce témoignage, il n’était pas Méthodiste. C’était ce qui caractérisait le Méthodisme.

Le vainqueur

Je voudrais vous parler un peu des vainqueurs. Dans l’Ancien Testament, Job est le plus bel exemple du véritable vainqueur de la Bible.

En étudiant la Parole de Dieu, je vois de merveilleux exemples de vainqueurs dans l’Ancien Testament. Hénoch, le modèle de ceux qui seront enlevés. Hénoch ne savait pas à  quel moment il allait partir. Il est allé si loin avec Dieu qu’il ne pouvait plus revenir en arrière ! Il s’est produit un détachement. Il a laissé derrière lui tout son environnement terrestre, et le ciel l’a attiré. Hénoch n’est jamais revenu.

 » Hénoch marcha avec Dieu ; puis il ne fut plus, parce Dieu le prit «  (Genèse 5 : 24).

Elie offre un autre modèle d’enlèvement. Mais Elie savait qu’il allait partir. Tous les fils des prophètes le savaient.

Elie est allé à  Jéricho, et quand il fut à  Jéricho, les prophètes qui étaient là  dirent à  Elisée :

 » Sais-tu que l’Eternel enlève aujourd’hui ton maître au-dessus de ta tête ? «  (2 Rois 2 : 5).

Comment l’avaient-ils appris ?

C’est le ciel qui le leur avait dit.

La persévérance d’Elisée

Oh, la Bible contient des leçons si précieuses ! En voici une : Elisée persévéra à  vouloir rester avec Elie. A plusieurs reprises, Elie tenta de le renvoyer, mais sans succès. Elisée lui répondait :

 » L’Eternel est vivant et ton âme est vivante ! Je ne te quitterai point. « 

Elie n’a pas pu se débarrasser de lui. Lorsqu’ils eurent traversé à  sec le Jourdain, Elie lui demanda :

 » Demande ce que tu veux que je fasse pour toi, avant que je sois enlevé d’avec toi. Elisée répondit : Qu’il y ait sur moi, je te prie, une double portion de ton esprit ! «  (2 Rois 2 : 9).

Elie répondit :

 » Tu demandes une chose difficile. Mais si tu me vois pendant que je serai enlevé d’avec toi, cela t’arrivera ainsi ; sinon, cela n’arrivera pas «  (verset 10).

Ils poursuivirent donc leur chemin, et, pendant qu’ils parlaient – oh, vous, bien-aimés qui quittez le Seigneur des yeux pour rechercher des phénomènes, apprenez cette leçon ! Vous dites :

 » As-tu vu comment la puissance de Dieu est venue sur ce gars ? Quelle puissance de Dieu est venue sur lui pendant que je priais ! « 

Et la puissance de Dieu vous a tellement distraits que vous n’avez plus regardé au Seigneur. Vous vous étonnez après que rien ne se passe !

 » Comme ils continuaient à  marcher en parlant, voici, un char de feu et des chevaux de feu les séparèrent l’un de l’autre, et Elie monta au ciel dans un tourbillon «  (verset 11).

Un char de feu et des chevaux de feu les ont séparés, mais Elisée eut la présence d’esprit de garder les yeux fixés sur le prophète. Même un char et des chars de feu, descendant du ciel, n’ont pas été assez puissants pour détourner le regard d’Elisée, fixés sur Elie ! Il le fixait des yeux et attendait quelque chose. Rien ne pouvait distraire son attention de l’objet de son désir, même si cela venait du ciel !

Ce fut un test qui fut prévu par Dieu Lui-même. Si un char et des chevaux de feu venaient vous visiter aujourd’hui, en faisant voler en éclats votre fenêtre, est-ce que vous seriez tellement intéressés par le phénomène que vous en oublieriez le Seigneur ?

Une cause d’échec

L’un de nos jeunes prédicateurs avait une merveilleuse puissance de l’Esprit qui reposait sur lui. Un jour, j’ai assisté à  une réunion où il a prié pour 150 personnes environ. Pendant qu’il priait, je crois qu’au moins cent personnes tombèrent à  terre.

Je me rendis compte que les vingt premières personnes furent vraiment guéries, mais que les autres tombèrent simplement à  terre. Je l’invitai chez moi, et je lui demandai :

 » Dites-moi pourquoi seulement les vingt premières personnes ont été guéries ? « 

Il répondit :

 » Je ne sais pas. D’après vous, pourquoi les autres n’ont-elles pas été guéries ? Mais les vingt premières guérisons n’ont-elles pas été merveilleuses ? « 

Je répondis :

 » J’ai examiné ces personnes. Elles n’ont pas été toutes guéries. Mais je vais vous dire ce qui s’est passé. Quand vous avez commencé à  prier pour ces gens, votre âme était complètement absorbée par le Fils de Dieu, et vous avez à  peine remarqué ceux qui tombaient. Mais quand vous les avez vus éparpillés autour de vous, vous avez oublié la face de Jésus, et vous avez été absorbé par le phénomène. C’est pour cela qu’ils n’ont rien reçu. Vous avez oublié de connecter la foi à  la puissance. « 

Bien-aimés, la foi est plus importante que la puissance. C’est la foi qui contrôle la puis- sance et qui la vivifie.

Job, un type de vainqueur

Pour moi, Job entre dans une autre caté- gorie.

Celle des vain- queurs qui ont dû passer au travers de l’épreuve la plus terrible.

Job est le type parfait du vainqueur de l’Ancien Testament.

Il a franchi en vainqueur la tribulation la plus épouvantable.

Son histoire nous donne l’une des plus belles révélations de la Parole de Dieu de ce qui se passe dans les coulisses.

Un jour, là  où se trouvait Dieu, les fils de Dieu s’assemblèrent devant le Seigneur, sans doute pour rendre des comptes, ou pour tenir conseil. Satan se présenta aussi au milieux d’eux (Job 1).

 » L’Eternel dit à  Satan : D’où viens-tu ? Et Satan répondit à  l’Eternel : De parcourir la terre et de m’y promener. L’Eternel dit à  Satan : As-tu remarqué mon serviteur Job ? Il n’y a personne comme lui sur la terre ; c’est un homme intègre et droit, craignant Dieu, et se détournant du mal «  (Job 1 : 7-8).

Nous voyons aussi une fine distinction entre le caractère de Dieu et celui de Satan. Satan ne pouvait comprendre que son propre égoïsme. Il a dit :

 » Est-ce d’une manière désintéressée que Job craint Dieu ? Ne l’as-tu pas protégé, lui, sa maison, et tout ce qui est à  lui ? «  (Versets 9-10).

Ce vieux serpent a sans doute tourné mille fois autour de ce mur de protection, essayant d’y trouver la moindre fissure. Il n’avait jamais rien pu trouver. Mais le Seigneur lui répondit :

 » Voici, tout ce qui lui appartient, je te le livre ; seulement, ne porte pas la main sur lui «  (verset 12).

Dieu connaissait Son serviteur Job. Il savait qu’il pouvait passer le test. Aussi l’épreuve de Job commença-t-elle. Il perdit ses ânesses, il perdit ses chameaux et, pour couronner le tout, un serviteur vint lui dire qu’un cyclone avait frappé la maison où ses fils et ses filles buvaient du vin, les faisant tous périr. Et il s’était échappé lui seul, pour lui en apporter la nouvelle.

Mais ses souffrances n’étaient pas encore parvenues à  leur maximum.

 » Et Satan se retira de devant la face de l’Eternel. Puis il frappa Job d’un ulcère malin, depuis la plante du pied jusqu’au sommet de la tête «  (Job 2 : 7).

La nouvelle de cette affreuse calamité se répandit. Ses amis se rassemblèrent pour le secourir. C’était un homme juste, l’un des hommes les plus riches de l’orient, un prince. Ce n’était pas seulement un homme juste et bon, mais un homme renommé, influent, riche et pieux.

Il y a ami et ami. Les consolateurs de Job étaient du genre négatif. Ne soyons pas comme un pot de tristesse ou un pinceau de goudron ! Si vous êtes mon ami, et si vous venez me voir, dites-moi quelque chose qui me donne foi en Dieu !

Quand j’étais à  Spokane, dans l’Etat de Washington, et que je m’occupais de cette grande œuvre de guérison, j’avais l’habitude de m’occuper de 100 à  150 malades par jour. Des dizaines de fois chaque jour, le Seigneur me permettait de voir tout ce qu’il y avait dans l’âme de ces gens.

Pourquoi le faisait-Il ? Pour que je coure le dire à  tout le monde, ou même que je le dise au malade ? Quel bien cela lui aurait fait de le lui dire ? Conduisez-le au Seigneur et laissez le sang de Jésus agir, si vous voulez vous débarrasser du problème.

Je pense que celui qui raconte ces révélations à  quelqu’un, ou même à  l’intéressé, trahit le Dieu Tout-Puissant, à  moins que Dieu ne lui demande de le faire. Je n’ai jamais vu dans le Nouveau Testament quelqu’un dire :

 » Frère Paul, ou Frère Pierre, dis-moi ce qui ne va pas en moi ! « 

Ceci est l’affaire du Saint-Esprit.

Les amis de Job

Les amis de Job sont donc venus. C’étaient des hommes merveilleux. Lisez les discours de ces quatre hommes, et vous verrez qu’ils sont inégalés dans toute l’histoire de la Bible. Mais la base de leur raisonnement, c’était que la calamité ne peut pas s’abattre sur le juste, qu’elle n’a rien à  voir avec le juste.

Ils revenaient constamment sur ces paroles :

 » Job, tu as péché. Cela ne fait aucun doute, tu as péché ! « 

Les amis de Job ont essayé de le convaincre de péché, de lui prouver qu’il y avait quelque péché secret dans sa vie, mais ils ont échoué. Il leur affirma que ce n’était pas le cas. Mais cela le découragea profondément et le plongea dans une affreuse confusion. Il ne pouvait pas comprendre pourquoi cette calamité s’était abattue sur lui, mais il continua à  affirmer son intégrité devant Dieu.

Bien-aimés, c’est l’une des armes les plus puissantes dont dispose le diable. Pendant neuf mois, j’ai cherché Dieu pour avoir le Baptême du Saint-Esprit. J’ai rampé face contre terre, j’ai inondé mon chemin de larmes, et le diable m’a presque anéanti en employant les mêmes arguments.

Chaque fois que je m’approchais assez de Dieu pour penser que je devais recevoir le Baptême, je voyais défiler sous mes yeux tous les misérables péchés que j’avais commis dans ma vie, jusqu’à  ce que mon âme se décourage complètement. Et je me disais :

 » Mais Dieu ne pourra jamais me baptiser dans le Saint-Esprit ! Je suis un trop grand pécheur ! « 

En disant cela, je sous-estimais la puissance du Sang de Jésus-Christ, qui avait recouvert mes péchés et effacé mes transgressions depuis longtemps.

Ces hommes aimaient Job. Ils étaient venus le trouver alors qu’il était étendu sur son lit de cendres, en train de se gratter avec un morceau de poterie. Ils sont restés assis sept jours et sept nuits sans mot dire. Ils cherchaient une solution. Leur âme tentait de trouver une raison. Mais ils se sont trompés.

Un des plus beaux passages de l’histoire de Job concerne le moment où il déversait son âme devant Dieu, maudissant même le jour de sa naissance. Dieu lui donna alors une merveilleuse révélation. (Remarquez qu’il n’a jamais maudit Dieu. Il n’a pas prononcé un seul mot, une seule phrase, qui aurait exprimé un manque de foi en Dieu).

Oh, Dieu l’aidait à  être un vainqueur !

Job a dit :

 » Mais je sais que mon rédempteur est vivant, et qu’il se lèvera le dernier sur la terre. Quand ma peau sera détruite, il se lèvera ; Quand je n’aurai plus de chair, je verrai Dieu. Je le verrai, et il me sera favorable ; mes yeux le verront, et non ceux d’un autre ; mon âme languit d’attente au-dedans de moi «  (Job 19 : 25-27).

Job connaissait Dieu. Ils étaient des amis intimes !

Dieu répond à  Job

Finalement, Dieu Se manifeste Lui-même. La tempête annonce Sa venue, et le Seigneur commence à  parler à  Job. Pendant quatre chapitres, le Dieu Tout-Puissant parle à  Job. Il lui dit :

 » Qui est celui qui obscurcit mes desseins par des discours sans intelligence ? Ceins tes reins comme un vaillant homme ; je t’interrogerai, et tu m’instruiras  » (Job 38 : 2-3).

Dieu était trop grand pour lui. Il ne L’avait pas compris. Ses voies et Ses buts étaient trop élevés pour que Job puisse les comprendre.

Bien-aimés, n’est-ce pas là  notre difficulté ? Quand vous parcourez le monde et que vous rencontrez des Chrétiens, vous vous rendez compte qu’ils essayent de réduire Dieu à  leur propre mesure.

Je connais un groupe d’une vingtaine de saints qui ont enfermé Dieu dans leurs limites, et qui prétendent que personne ne peut entrer dans le Royaume de Dieu à  moins de se joindre à  eux. Un soir que je les visitais, je me suis dit :

 » Si le Seigneur vous avait tous autour de Lui, Il n’aurait que des problèmes ! « 

Leur esprit était devenu tellement étroit qu’il n’était pas plus gros que celui d’un poulet ! Ce n’est pas l’Esprit de Jésus-Christ ! L’attrait particulier du Fils de Dieu est qu’Il est absolument universel. Il est aussi vaste que la lumière du soleil, bénissant tous les hommes.

Il est le Sauveur de toute l’humanité !

Approchez-vous avec vos péchés d’ignorance, comme Job, approchez-vous avec votre maladie. Que le monde entier s’approche avec son péché, et le Sang de Jésus les effacera tous !

Un jour, je visitais une vieille dame allemande. Elle avait été merveilleusement ointe par le Seigneur quelques années auparavant. Dieu lui avait donné un grand ministère de guérison. Le gouverneur de l’Etat avait une sœur mourante. Ils amenèrent la sœur mourante à  cette chère vieille dame, et elle fut instantanément guérie.

Puis le maire B. lui amena sa belle-sœur mourante, et elle aussi fut guérie. D’autres furent instantanément guéris. Par la suite, elle fut tellement jalouse de la gloire de Dieu qu’elle refusa de prier pour quiconque, de peur que l’on ne rende pas gloire à  Dieu.

Bien-aimés, laissez le Seigneur S’occuper Lui-même de Sa gloire ! Si Son amour et Son Esprit sont dans votre cœur, laissez-les se répandre sur les autres, et offrez une occasion au Seigneur d’en recevoir la gloire ! Il en recevra toute la gloire, quand une âme est rachetée et guérie.

Le Seigneur encouragea donc Job à  s’oublier lui-même et à  prier pour ses amis.

Lorsqu’il l’eut fait, le Seigneur transforma sa captivité en bénédiction. Le Seigneur restaura son corps, et lui donna le double de tout ce qu’il possédait auparavant.

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Auteur : John G. LAKE. Sermons réunis et édités par Gordon Lindsay et publiés par CHRIST FOR THE NATIONS, Inc. P.O. Box 24910, Dallas, Tx (U.S.A.), sous le titre :  » The John G. Lake Sermons on Dominion over Demons, Disease and Death.  » – Edités en français par Parole de Vie, avec permission.