Il est important que vous répondiez à  cette question  : Devant qui vivez-vous votre vie  ?

S’il est vrai que vous avez donné votre cœur à  votre Sauveur personnel, alors vous êtes concerné par cette vérité.

Parfois, c’est devant vos proches, sous le regard de votre entourage  ; ou bien, c’est devant le pasteur, l’église, les autres croyants…

Vous devez vous souvenir que vous vivez votre vie « devant Dieu et devant Jésus-Christ ».

Trop de croyants s’imaginent qu’ils sont devant Dieu à  l’heure de la prière, ou bien à  l’heure du culte à  l’église  ; ce qui leur fait dire à  tort  : « J’entre dans la présence de Dieu. » C’est faux, c’est une logique humaine que vous devez combattre.

Votre vie est « devant Dieu et devant Jésus-Christ » en toute occasion, dans toutes circonstances, faciles ou difficiles, glorieuses ou humiliantes, spirituelles ou matérielles. Votre vie de famille est « devant Dieu et devant Jésus-Christ », votre vie de couple ne l’est pas moins  ; vos choix concernant l’éducation de vos enfants, de même  ! Bref, c’est toute votre vie, nuit et jour, qui est devant Dieu.

Certains envisagent seulement le fait que Dieu voit ce qui est bien en eux, le bien qu’ils font, le bien qu’ils disent, le bien qu’ils pensent, etc. Dans cette même logique, les voici qui imaginent Dieu zappant tout ce qui est mal, moins bon, peu glorieux… Stop  ! Votre vie tout entière est vécue « devant Dieu et devant Jésus-Christ », à  qui rien n’échappe  !

Voilà  pourquoi, il est important de lui confesser ce qui ne va pas du tout, ce qui vous détruit, ces pensées malsaines et négatives avec lesquelles vous vous débattez.

Ne vous inquiétez pas, le Seigneur Jésus qui connaît déjà  cela, ne veut pas vous juger, vous tuer, vous éliminer, mais vous aider, vous bénir et vous secourir dans tous vos besoins. .

Evangile de Jésus-Christ selon Luc 21,1-4.

Levant les yeux, il vit les gens riches qui mettaient leurs offrandes dans le tronc du trésor. Il vit aussi une veuve misérable y déposer deux piécettes. Alors il déclara  :  »  En vérité, je vous le dis  : cette pauvre veuve a mis plus que tout le monde. Car tous ceux-là  ont pris sur leur superflu pour faire leur offrande, mais elle, elle a pris sur son indigence  : elle a donné tout ce qu’elle avait pour vivre. « 

 »  Elle a pris sur son indigence « …

Voici les cinq chemins de la conversion  :

– d’abord la condamnation de nos péchés, – puis le pardon accordé aux offenses du prochain  ; – le troisième consiste dans la prière  ; – le quatrième dans l’aumône  ; – le cinquième dans l’humilité.

Ne reste donc pas inactif, mais chaque jour emprunte tous ces chemins  ; ce sont des chemins faciles et tu ne peux pas prétexter ta misère.

Car, même si tu vis dans la plus grande pauvreté, tu peux abandonner ta colère, pratiquer l’humilité, prier assidûment et condamner tes péchés  ; ta pauvreté ne s’y oppose nullement.

Alors que sur ce chemin de la conversion, il s’agit de donner de ses richesses, même la pauvreté ne nous empêche pas d’accomplir le commandement. Nous le voyons chez la veuve qui donnait ses deux piécettes.

Voilà  donc comment soigner nos blessures  ; appliquons ces remèdes. Revenus à  la vraie santé, nous nous approcherons hardiment de la table sainte et, avec beaucoup de gloire, nous irons à  la rencontre du roi de gloire, le Christ. Obtenons les biens éternels par la grâce, la miséricorde et la bonté de Jésus Christ notre Seigneur.