d’après un texte de C. Spurgeon

Eternel, j’élève mon âme à  toi. Mon Dieu, je m’assure en toi; Que je ne sois pas rendu confus, que mes ennemis ne se réjouissent pas à  mon sujet  ! Certes, aucun de ceux qui s’attendent à  toi, ne sera confus;…

…Ceux-là  seront confus, qui agissent avec perfidie, sans cause. Eternel, fais-moi connaître tes voies, enseigne-moi tes sentiers  ! Fais-moi marcher dans ta vérité et m’enseigne; Car tu es le Dieu de ma délivrance, je m’attends à  toi tout le jour. Souviens-toi de tes compassion, ô Eternel, et de tes bontés; Car elles sont de tout temps. Ne te souviens point des péchés de ma jeunesse, ni de mes transgressions; Selon ta miséricorde, souviens-toi de moi, à  cause de ta bonté, ô Eternel !

Psaume 25:1-7

Nous nous moquons de Dieu lorsque nous élevons les mains et le regard vers lui, alors que notre cœur est bien loin de là .

La vraie prière est une ascension de l’âme, depuis la terre, pour pouvoir entrer en relation intime avec le ciel.

Nous gravissons l’échelle de Jacob pour accéder à  un ciel qui s’ouvre, pour rencontrer le Dieu de l’Alliance et nous présenter devant le trône de la grâce. Ce qui implique de délaisser un temps nos soucis et nos craintes, afin d’être tout entiers avec le cœur du Père.

Mais trop souvent, l’âme a perdu ses ailes  : elle est lourde et attachée à  la terre.

Parfois, c’est parce que, faute d’une vraie foi dans le Père, nous donnons à  nos soucis, à  nos problèmes, à  nos projets, à  nos ambitions, la priorité sur notre relation avec Dieu.

Parfois, c’est parce que nous sommes submergés par la tristesse ou l’angoisse. Ce n’est guère le moment d’abandonner ces temps privilégiés de la prière. Au contraire, avec toute l’assistance divine, mettons toutes nos forces à  élever notre cœur vers lui.

Que la foi soit le levier, et que la grâce soit la force, levier et force qui bougent la masse informe et morte de notre léthargie.

Quand nous sommes au cœur de la souffrance, notre louange et notre prière doivent se faire encore plus intense. Car la souffrance brise notre cœur de pierre pour lui donner la capacité d’aimer.

Personne ne fait autant preuve de compassion pour les malades que ceux qui ont vécu long-temps avec une santé déficiente. Et soyons reconnaissants pour les chagrins qui nous sur-viennent, s’ils doivent nous protéger d’un endurcissement chronique.

Un cœur indifférent est la pire des choses, le fléau de celui qui le possède, et un tourment pour ceux qui l’entourent.

La prière n’est jamais égoïste quand elle provient de la direction du Saint-Esprit.

Le croyant désire que tous ses semblables partagent la miséricorde divine avec lui…

(C. Spurgeon)