Elle farfouille dans les bacs à bonbons cette petite fille habillée comme un lutin : toutes ces sucreries aux multiples couleurs à portée de ces petites mains, c’est si tentant ! Son père ne cesse de l’en empêcher, en vain et je m’amuse d’un tel spectacle. Quelque instants auparavant j’avais croisé un autre tout petit mais lui habillé en marin avec un parapluie d’enfant qu’il avait du mal à tenir tant que le vent soufflait. Et là aussi mon cœur s’est ému, mon cœur s’émeut toujours pour ces « petits d’hommes ». J’y vois la grandeur et l’amour de Dieu, son image en quelque sorte dans ces « miniatures » d’humains dont nous avons la responsabilité et ce, dès la conception à l’abri des regards dans ce lieu sacré qui est notre ventre. Pourtant un peu plus tard, je fus saisi de bien d’autres émotions : je les connait bien ces drôles de « frémissements » intérieurs et je sais que je dois y être attentive. 

Avertissements à la lumière des Écritures

« Et les quatre anges qui étaient prêts pour l’heure, le jour, le mois et l’année, furent déliés afin qu’ils tuassent le tiers des hommes. » Apocalypse 9.15

Durant trois jours je fus donc poussée de nouveau à étudier le livre de l’Apocalypse, Les prophéties abondent : certaines se sont étendues jusqu’à notre siècle, d’autres sont à venir ou sont sur le point de se réaliser comme la troisième guerre mondiale. Quand on lit cette prophétie pour la première fois on se pose sérieusement la question : le tiers de l’humanité disparaîtra, le tiers de la race humaine, est-ce possible ?

Dans les siècles passés il y a eu des batailles, des guerres et le nombre de tués s’élevaient à un million tout au plus puis soudain la première guerre mondiale de 1914 a ouvert la porte sur la possibilité d’ôter la paix sur la terre d’une part et la destruction de plus de huit millions de vies d’autre part.

La deuxième guerre de 1949 a anéanti quant à elle plus de cinquante deux millions d’existences, laissant un avant goût d’une vision d’une capacité d’anéantissement au-delà de notre imagination : c’est comme ci quelque chose s’était désaxé dans le cœur humain.

Les quatre cavaliers, signe avant-coureur d’un conflit mondial prophétisé

La chevauchée des quatre cavaliers aux couleurs spécifiques décrite par l’apôtre Jean s’est bien intensifiée au fil des siècles et se révèle bien plus évidente ces derniers temps juste avant la catastrophe qui en découle.

Il y a donc quatre chevaux, quatre couleurs et ces couleurs nous en connaissons la signification et chacun représente un système de croyance.

Le cheval de couleur blanc tout d’abord, parcourant la terre, animé d’un esprit de conquête et de séduction pervertie et fascinante issu de l’Empire romain dont l’Église catholique porte encore l’empreinte, séduction prestigieuse qui a perpétué tant de désastres au fil des siècles au sein de nombreux peuples en les détournant de la Vérité.

Le cheval de couleur rouge reflet d’une idéologie qui s’est élevée début du 19ème siècle nommée  » Le communisme » terme revendiqué par karl Marx et Friedrich Engel publié par un manifeste en 1848 engendrant, quant à lui, soixante millions de morts sur l’ensemble des pays tels que la Chine, la Russie, la Corée du Nord, le Vietnam. Cette idéologie a bien enlevé la paix de la terre et influence encore de nos jours sous une autre forme notre manière de vivre, nos valeurs : c’est un système de croyance tenace dans le monde partout où il a pris le pouvoir.

Puis vient le cheval de couleur noir : naissance d’un capitalisme issu de l’Angleterre à partir de la moitié du 17ème siècle et qui s’est élevé avec plus d’audace ces trois dernières décennies précipitant de nombreuses nations dans des dérives morales et financières des plus destructrices.

Nous voilà donc à présent avec ce cheval d’une couleur bien particulière qui fait trembler l’occident et qu’une attaque en Israël le 7 Octobre a révélé sinistre et inquiétante pour la paix mondiale. La couleur verte reflète l’Islam, un islam bien plus redoutable, prophétisé par la Bible elle-même, et plus pressante que celle des trois premiers cavaliers puisque le prophète Zacharie avait dans une de ces visions décrit quatre chevaux de couleurs similaires sauf pour le dernier. (Zacharie 1.8). Nous savons que cette « religion » s’est révélée aux alentours du 7ème siècle et s’est imposée par la force sur toute la péninsule Arabique tel que la Perse, l’Irak, la haute Mésopotamie, la Palestine et l’Egypte ; certaines provinces considérées comme les plus riches de l’Empire Byzantin. Les peuples vaincus de force avaient tout intérêt à se convertir sous peine de payer de lourds impôts ou mourir. Tous, à l’exception des juifs.

Chaque jour est un pas qui nous mène vers la troisième guerre qui comptera près de trois milliards de morts parce que le temps s’achève sur la fin des nations et le retour de Yeshoua, notre Seigneur et sauveur.

« Car avec beaucoup de sagesse on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur » Ecclésiaste 1.18

Comme a dit Martin Luther King :  » je ne peux, ni ne veux abdiquer car mon esprit est captif de la Parole de Dieu ». Bien plus quand on discerne les temps où nous sommes.

Sentir mon âme s’émouvoir intensément en plein milieu d’un magasin, c’est une sensation que je connais bien. Je sais ce que cela signifie : l’annonce de changements irréversibles que cela soit pour ma vie ou au sein de ma nation, voire dans le monde entier, tel que mon départ vers la Bretagne il y a quatre ans ; ou l’avertissement d’un choix au détour d’une injection expérimentale plongeant l’humanité dans une torpeur jamais inégalée jusqu’à notre époque.

Les lumières et les décorations de Noël m’environnent et ne suscitent qu’indifférence pour moi puis un vague sentiment de tristesse. Une boîte à lettre au « papa Noël » attend les lettres des enfants dans ce magasin qui déborde de victuailles et de chocolat : c’est presque insolent au regard des tribulations que le peuple auquel je suis greffé, Israël, subit depuis soixante-sept jours.

J’ai mal pour ma nation, mal de les voir continuer à vouloir jouir de l’existence alors que la violence ne cesse de frapper aux quatre coins de la France, pour ne citer qu’elle. Même les lieux les plus isolés sont vulnérables comme ce petit village Breton que six terroristes avaient l’intention de massacrer, comme les Kibboutz d’Israël : Le plus jeune d’entre eux avait 16ans au moment des faits.

Nous prions, nous pleurons et demandons la miséricorde de l’Éternel pour notre pays, en vain. « Il est trop tard » c’est une réalité incontournable : Michelle d’Astier a la même certitude, comme d’autres enseignants, mais si peu finalement.

Tel un marin dans la tempête

Assise sur un canot de sauvetage je vois un navire tel que le Titanic s’enfoncer dans l’eau doucement suscitant la panique des uns, la résignation pour d’autres et ceux qui continueront à danser au son d’un orchestre dont les notes finiront par être couvertes par des cris de détresse et se tairont brusquement dans l’air glacial de l’atlantique nord.

Des fêtes il va en avoir en cette fin d’année où les lumières superficielles éclairent nos villes et nos villages, les regards ne se lèveront pas sur celles plus lumineuses, plus authentiques du ciel, et les cœurs ne se réchaufferont pas à la plénitude des Écritures mais devant des sapins ou des tables bien garnies.

Et je sens mon cœur se serrer, parce que je sais. Je sais qu’un événement s’en vient,  je ne saurais dire lequel, ni où mais il plongera encore les gens dans la consternation et la peur. Alors les paroles de Jean-Marc Thobois me reviennent : « Quand Israël se relève ou s’élève, les nations, elles, s’effondrent ». Les victoires remportées ces derniers jours par Israël avec son lot de miracles relatées par des soldats dont un, journellement, Yaïr Pinto, réserviste chrétien, me font penser que nous sommes bien à l’aube de tribulations qui vont nous mettre à genoux. Michelle d’Astier rejoint ma pensée : la France va être brisée mais pas en vain.

L’heure n’est plus aux hésitations ni aux querelles encore moins aux divisions. Chacun doit prendre une décision et faire un choix : se jeter dans la bataille avec l’épée, celle qui tranche et qui sépare, celle que Jésus-Christ, Yeshoua, nous a mise en main et qui, pour certains est encore dans son fourreau. Le temps presse, nous devons briller plus que jamais.

« …Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë, à deux tranchants » Apocalypse 2.12

Nous n’avons rien à craindre l’Eternel des armées nous gardera dans son carquois.

« ll a rendu ma bouche semblable à un glaive tranchant, Il m’a couvert de l’ombre de sa main; Il a fait de moi une flèche aiguë, Il m’a caché dans son carquois. » Isaïe 49.2

Prenez courage et soyez bénis.

Source: http://a-l-aube-de-l-esperance.over-blog.com/2023/12/prophetie-un-tiers-des-hommes-mourront.html