Ces derniers jours, Emmanuel Macron a pris quelques décisions positives. Je les ai saluées.

Rappeler ce que la France a dû aux États-Unis en 1917, faire défiler des troupes américaines sur les Champs-Élysées, inviter Donald Trump à  Paris »‰: tout cela était très bien, et je n’ai rien à  y redire.

Bien au contraire, j’apprécie jusqu’à  ce jour l’embarras des commentateurs qui ont dû remiser quelques heures leur aversion pour Donald Trump.

Redire un peu plus tard que la France porte une responsabilité dans la rafle du Vélodrome d’Hiver, dire que l' » »¯antisionisme »¯ » est une forme d’antisémitisme, dénoncer les assassins de Juifs venus de l’islam, inviter Binyamin Netanyahu à  Paris »‰: tout cela était très bien aussi. Et je n’ai rien à  redire, là  non plus.

Nombre de commentateurs qui détestent Binyamin Netanyahu ont été embarrassés une seconde fois en moins d’une semaine.

Cela ne peut pas faire oublier le reste, qui est très inquiétant.

La baisse du budget des armées est une très mauvaise décision, dans un contexte où ces dernières ont déjà  le plus grand mal à  accomplir les missions qui leur sont confiées et où le danger terroriste islamique est toujours présent.

La façon dont Emmanuel Macron a répondu au Général de Villiers, qui exprimait ses griefs relève d’un autoritarisme vain et a conduit à  la démission du Général de Villiers et a une crise de défiance dans l’armée.

Je suis loin d’être certain qu’Emmanuel Macron se préoccupe de la défense de la France. Je suis persuadé que c’est là  le cadet de ses soucis, quand bien même il a fait quelques visites sur le terrain aux fins de sauver les apparences.

Lors de la nuit du 13 au 14 juillet, neuf cents voitures ont été brûlées, des policiers ont été agressés, parfois gravement.

Le délitement de l’ordre en France s’accentue.

Les zones de non-droit (près de six cents à  ce jour) s’étendent.

L’insécurité règne en de trop nombreux endroits du pays.

Je doute très fortement qu’Emmanuel Macron soit obnubilé par ces questions.

Je ne l’ai, en tout cas, pas entendu en parler.

Même s’il devait en parler, je ne parviens pas à  me convaincre que cela signifierait qu’il entend agir.

Par ailleurs, ses propos sur d’autres sujets restent et ne peuvent que renforcer l’inquiétude qu’on peut éprouver.

Emmanuel Macron semble toujours vouloir accueillir des dizaines de milliers de migrants entrés sans contrôle en Europe, ce qui ne peut qu’accroître encore l’insécurité, contribuer à  l’islamisation de la France (dès lors que quasiment tous ces gens viennent de pays musulmans), et créer des nuisances diverses, telles que celles qui ont transformé des quartiers du Nord de Paris en dépotoirs et décharges publiques.

Emmanuel Macron semble aussi vouloir – et c’est lié – renforcer la place de l’islam en France, créer un «  »¯islam français »¯ » qui n’existera jamais (car l’islam est l’islam partout où il prend place), créer des départements d’études de l’islam très islamiquement corrects à  l’université.

Emmanuel Macron ne semble pas se demander un seul instant comment les gens qu’il veut faire venir en France s’intégreront et je pense qu’il sait qu’ils ne s’intégreront pas.

Il ne semble pas le moins du monde discerner que l’islam est incompatible avec l’égalité de droit, avec la liberté de parole, et aussi (les données historiques non retouchées par des propagandistes le montrent) avec la démocratie et le développement économique.

L’économie, précisément, est un domaine qui est pour l’heure laissé en suspens par Emmanuel Macron.

Ce qui paraît se profiler est un renoncement aux quelques rares points un peu libéraux du programme énoncé.

Ces points étaient déjà  très insuffisants et pas du tout à  même de redresser le pays, et d’y faire diminuer la pauvreté et le chômage.

Dès lors qu’ils ont disparu, la conclusion qu’on peut tirer est que la croissance restera nulle, et que la pauvreté et le chômage resteront élevés.

Si j’ajoutais à  la liste les lubies délirantes exprimées, ces derniers temps, par Nicolas Hulot en matière d’environnement, et si j’imaginais que ces lubies puissent se concrétiser, il faudrait dire que je viens de décrire un scénario catastrophe.

Avoir invité Donald Trump et Binyamin Netanyahu à  Paris, avoir procédé à  des rappels utiles est une chose.

Redresser la France est une autre chose.

Pour l’heure de nombreux signes continuent à  indiquer qu’Emmanuel Macron sera un Président désastreux.

© Guy Millière pour Dreuz.info. Toute reproduction interdite sans l’autorisation écrite de l’auteur.