1-C’est un commandement
2-Parce qu’Il nous a aimés le premier
3-A cause de ce qu’Il a fait pour nous
4-À cause de qui Il est ….
5-C’est le christianisme à son meilleur, la perfection spirituelle totale
6-C’est la réponse à la satisfaction totale et à l’épanouissement de l’homme
7-C’est le choix de Dieu pour Son propre plaisir et Sa satisfaction personnelle
8-C’est le moyen qui permet à Dieu d’être à l’aise avec nous et nous avec Lui
9-C’est le bien de l’homme pour le préserver de la duplicité et de l’idolâtrie qui le détruiraient
10-C’est notre façon d’acquérir les qualités de Dieu, puisque nous avons tendance à devenir comme l’objet de notre affection
11-Ça nous préserve de l’esprit de haine
12-C’est une des solutions de Dieu à l’esclavage de la peur
13-Cela devient un ministère envers les autres qui en ont désespérément besoin
La ruse du diable est de nous amener à ne pas pouvoir réaliser que c’est péché d’être incapable d’aimer, et de nous amener à servir Christ uniquement par principe plutôt qu’avec affection. Ceci nous empêche de parvenir au vrai problème derrière une vie chrétienne vide.
John Wesley :
– L’orthodoxie ou l’opinion juste est au mieux une toute petite partie de la religion. Bien que les sentiments justes ne puissent subsister sans des opinions justes, les opinions justes peuvent cependant subsister sans des sentiments justes. On peut avoir de Dieu une opinion juste, sans éprouver pour lui de l’amour ni de sentiments justes. Satan en est la preuve.
Le Révérend Thomas Willlamson :
– Aimer Jésus-Christ suprêmement est le sommet de la marche Chrétienne. L’amour est la qualité de l’homme la plus convoitée, la chose la plus extraordinaire au monde, l’expérience la plus céleste dans l’église et la disposition continuelle de l’Épouse de Christ. L’amour a plus d’importance pour Dieu que tous les dons spirituels combinés, que tous les miracles pouvant être accomplis par la foi et que tous les mystères pouvant être éclairés par la connaissance.
Le Travail, bien que relié à la religion, est charnel s’il n’est pas motivé par notre amour pour Dieu.
Ceci s’applique à toute la structure de l’expérience Chrétienne. Sans amour, l’adoration est de l’idolâtrie. Sans amour, l’éloquence n’est que du bruit. Sans amour, la Prière est un monologue. Sans amour, le jeûne n’est qu’un régime. Sans amour, le sacrifice de soi est de l’ascétisme (ce qui est conforme à une discipline de vie). Sans amour, la justice n’est qu’une bonne conduite morale. Sans amour, le martyre est un suicide. Sans amour, l’ambition est un processus. Sans amour, la connaissance n’est que de l’information. Sans amour, l’adoration est un culte à un héros.
En fait, tout ce qui ne sert pas à augmenter l’amour d’un croyant pour Dieu est illégitime en tant que pratique personnelle, ou intérêt spirituel.
Une femme peut admirer un homme pour son intégrité personnelle, mais lorsqu’elle songe au mariage, elle exige plus qu’une bonne conduite morale.
Elle veut être aimée, et l’amour n’est pas simplement un principe ou une loi morale ; c’est une manière de vivre.
Dans une église, Dieu devrait être aussi bienvenu qu’un père dans son foyer, Christ devrait être au milieu aussi radieux qu’un jeune marié et la congrégation devrait être aussi heureuse qu’une jeune mariée. Notre culte d’adoration devrait être comme une cérémonie de mariage, et le sermon devrait être comme un long festin de noces.
Le Dr. Tom Malone :
– Je crois qu’il n’y a rien de plus important de penser dans ce monde pour vous et moi qu’à notre amour pour Jésus.
A.W. Tozer :
– Avoir trouvé Dieu et le rechercher encore est le paradoxe de l’amour de l’âme que méprise, il est vrai, celui qui se satisfait d’une religion facile, mais que justifie l’heureuse expérience des enfants au coeur brûlant pour le Père. Saint Bernard a énoncé ce paradoxe divin dans un quatrain musical que toute âme adoratrice comprend à l’instant:
Nous te goûtons, ô Pain de Vie,
Et désirons toujours nous nourrir de toi;
Nous te buvons, ô Source bénie,
Et nos âmes assoiffées se veulent remplies de toi
Approchez-vous de ces saintes femmes et de ces saints hommes du passé, et vous sentirez bientôt la chaleur de leur amour pour Dieu. Ils pleuraient sur lui, ils priaient, ils luttaient et le cherchaient jour et nuit, dans les bons comme dans les mauvais jours, et quand ils l’avaient trouvé, la découverte n’en était que plus douce au bout d’une si longue recherche.
Je veux, de propos délibéré, encourager les chrétiens à désirer Dieu ardemment. C’est justement l’absence de ce désir qui nous a amenés au pauvre état spirituel dans lequel nous nous trouvons actuellement.
Nos vies religieuses raides et empruntées sont le résultat de notre manque de ce saint désir. Le contentement de soi est un ennemi mortel de toute croissance spirituelle. Nous devons désirer ardemment Christ, autrement il ne pourra se révéler à son peuple. Il attend que nous le désirions. Comme c’est dommage qu’avec beaucoup d’entre nous il ait à attendre longtemps, si longtemps, et en vain !
R.A. Torrey :
– Le réveil ! C’est lorsque Dieu visite Son peuple et l’amène à haïr le péché, à aimer Dieu, et à être zélé pour servir le Seigneur.
Billy Graham :
– Le réveil est une sensation émotionnelle dans laquelle les affections et l’amour pour les choses du monde, le plaisir et le confort se transforment en amour et en consécration pour Jésus-Christ.
Le Dr. George Sweeting :
– Le réveil, c’est d’aimer Jésus-Christ d’une manière nouvelle et significative. C’est le renouvellement du premier amour !
Roy Hession :
– Le réveil est donc l’expérience d’une âme qui est tellement remplie de l’amour de Jésus que sa joie déborde sur les autres.
T.S. Rendall :
– Le réveil est le renouvellement de notre premier amour pour Christ. Il est encouragé par un sentiment qui devient de plus en plus profond grâce au ministère de l’Esprit dans toute sa plénitude envers le corps de Christ.
Le Dr. E. Stanley Jones :
– Dans toute l’histoire du Christianisme, chaque fois qu’on a mis l’accent sur Jésus, il y a eu une explosion nouvelle de vitalité et d’énergie.
Festo Kivengere :
– Le réveil signifie un réajustement du regard vers notre Seigneur glorieux
Vous êtes-vous jamais laissé emporter au delà des bornes pour l’amour de Jésus ?
Laissez-la faire; pourquoi la tracasser ? Ce qu’elle vient de faire pour moi, c’est une belle chose.
Marc 14, 6
L’amour humain lui-même, s’il n’emporte pas celui qui aime au delà des bornes de la vie ordinaire, ce n’est pas de l’amour.
L’amour qui est toujours discret, toujours raisonnable, toujours calculateur, ce n’est pas de l’amour. C’est peut-être une tendre affection, un sentiment généreux, ce n’est pas de l’amour.
Est-ce qu’il n’est jamais arrivé d’être emporté par amour pour Dieu à faire quelque chose non pas par devoir, non pas même parce que c’était utile, mais tout simplement pour Lui témoigner mon amour ? Me suis-je jamais rendu compte que je puis malgré tout apporter à Dieu de petites choses qui Le réjouiront ? Ou bien est-ce que je perds mon temps à rêvasser sur la grandeur de la Rédemption, pendant qu’il y a un tas de choses que je pourrais faire ? Non pas des choses merveilleuses et colossales, mais de petites choses humaines, toutes simples et ordinaires, qui prouveront à Dieu que je Lui appartiens. Ai-je jamais donné à Jésus, mon Seigneur, la douce joie que lui procura ce jour-là Marie de Béthanie ?
Il y a des moments où Dieu semble attendre que nous lui donnions une petite preuve, quelle qu’elle soit, de notre amour. S’abandonner à Dieu vaut mieux que rechercher notre sainteté personnelle. Absorbés par la préoccupation de notre pureté, nous évitons scrupuleusement tout ce qui pourrait offenser Dieu. L’amour parfait chasse toutes ces craintes.
C’est entendu: nous sommes des serviteurs inutiles, mais Dieu saura se servir de nous, si nous savons nous abandonner à Lui.
– Oswald Chambers
© Ligue pour la Lecture de la Bible
« La ruse du diable est de nous amener à ne pas pouvoir réaliser que c’est péché d’être incapable d’aimer, et de nous amener à servir Christ uniquement par principe plutôt qu’avec affection. »
Dans ce cas, pourquoi mettre comme point n°1 du pourquoi aimer Dieu « C’est un commandement ! » ?
Jean, sous l’inspiration du Saint-Esprit, n’a pas écrit « Nous L’aimons, parce qu’Il nous a commandé de L’aimer » mais « nous l’aimons, parce qu’Il nous a aimés le premier ».
L’article nous dit de ne pas servir par principe mais par amour, mais nous dit d’aimer par principe !
Une pointe de religiosité… Et pourquoi dire, « Oh, donnez une preuve de votre amour pour Dieu » alors que Dieu veut qu’on fasse tout naturellement sans même se poser de questions, sans quoi on risque vite de tomber dans la religiosité et le pharisaïsme ? La sagesse aurait plutôt inciter cet homme à ne rien dire. Pourquoi dire ça ? Pour se glorifier silencieusement et en sous-entendu, que lui, donne des petites preuves d’amour tous les jours ? Dieu juge les desseins des coeurs.
La vérité, c’est que l’amour consiste à marcher selon les commandements de Dieu, et qu’un chrétien converti qui obéit constamment à Dieu et renonce aux choses auxquelles pourtant il tenait, simplement parce que le Seigneur le lui demande, et ce même sans comprendre pourquoi le Seigneur le lui demande et peut-être même en posant des questions à Dieu sur le pourquoi, sans pour autant faire de la réponse à sa question une condition sine qua non pour obéir, celui-là donc qui obéit par principe, c’est-à-dire parce que c’est Dieu qui le lui demande même s’il ne comprend pas, celui-là aime Dieu.
Le reste, c’est du discours religieux.
Que celui qui peut comprendre comprenne.
C’est un peu compliqué et contradictoire, ton commentaire. Par exemple, tu contestes: » Oh, donnez une preuve de votre amour pour Dieu » mais tu démontres qu’obéir à Dieu est la démonstration de l’amour pour Dieu.
Jean dit ; »n’aimez pas seulement en parole mais en actes »… Bien sûr que l’amour se prouve par des actes ! Et des actes de reconnaissance « Je n’oublierai aucun de tes bienfaits ». Cela demande un acte volontaire, qui peut demander des efforts: se souvenir et non oublier !
Imagine que tu aimes une femme (je suppose que cela t’est arrivé). Que vas-tu faire ? Uniquement lui dire que tu l’aimes ? Déclarer qu’elle doit savoir que ton coeur est pour elle donc cela doit lui suffire ? Eh bien, je vais te dire, la dame sera vite frustrée, car l’amour se prouve par des gestes et des actes: être attentionné, savoir apporter les fleurs qu’elle aime, la décharger de tâches difficiles, etc… et bien sûr l’épouser, lui donner des enfants pour réjouir son coeur, l’aider dans l’éducation (et les soins !) des enfants, donc t’engager pleinement… Tout le reste c’est du pipeau…
Il manque juste un peu de bon sens à ton commentaire. Oui, on aime Dieu pour ce qu’il est et qui il est. Oui on le prouve en lui obéissant sans poser de questions (mais cela peut devenir du légalisme et de la religiosité si cela se limite à cela), mais on les démontre aussi en le louant, en parlant de Lui, et surtout en témoignant pour lui apporter des enfants puisque c’est ce qui réjouit le plus son coeur , etc…
Obéis-tu à :
Mt 28:19 Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, 20 et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde.
?
Obéis-tu à :
Jean 13:34
Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres.
1 Pierre 1:22
Ayant purifié vos âmes en obéissant à la vérité pour avoir un amour fraternel sincère, aimez-vous ardemment les uns les autres, de tout votre coeur,
?
Pleinement et AUTOMATIQUEMENT ?
Eh bien, tu es vraiment un chrétien OVNI, car tout cela demande justement des années de communion profonde avec le Seigneur pour mourir pleinement à soi-même.
Tout le reste, je vais te paraphraser, c’est de la religiosité … de l’autosatisfaction religieuse.
Parce que je lis aussi:
Philippiens 2:12
Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, …
Cherche la crainte de Dieu et le tremblement aujourd’hui dans les Eglises, tu auras du mal à trouver des chrétiens qui ont compris que seul un faible reste, celui justement qui travaille à son salut avec crainte et tremblement parce qu’il aime tant le Seigneur qu’il a une inquiétude folle de ne pas passer son éternité avec Dieu.
Paul dit par exemple, et entre autres:
1 Corinthiens 9:27
Mais je traite durement mon corps et je le tiens assujetti, de peur d’être moi-même rejeté, après avoir prêché aux autres.
Mais ceux qui pensent que c’est « automatique » et que c’est un acquit définitif sont déjà dans Laodicée.
Bref, je remets ton commentaire à la lumière de la Parole… Obéir, c’est bien, mais le fait-on vraiment ? 1300 et quelques commandements dans le NT !
Quand je parle d’obéissance, je parle justement des actes. Et je n’ai pas parlé de paroles. Relis-bien mon commentaire dans l’esprit. Et si tu ne m’as toujours pas compris, laisse-tomber.
Alors, tu t’es peut-être mal exprimé, ou pas assez exprimé … En tout cas, c’et comme cela que j’avais compris et j’avais été chiffonnée. Et quand je suis chiffonnée, je pense que d’autres peuvent l’être, donc je donne des précisions, et cela, c’est ma responsabilité. Sinon, je peux fermer mon blog, car je devrai rendre des comptes à Dieu d’avoir laissé filtrer des « semi-vérités ».
Ton deuxième commentaire est méprisant… et laisse entendre que je n’ai pas l’Esprit de Dieu. Hé bien, tu viens justement de démontrer que c’était sans doute toi qui avait bien mal compris ce qu’était vraiment: « aimer Dieu et aimer son prochain comme soi-même ». Puisque tu traites de toute ta hauteur, et avec des mots choquants, une servante de Dieu qui a l’amour de la Vérité … L’amour de la vérité, cela fait partie, justement, de l’amour de Dieu.
Je viens de voir la deuxième partie de ton commentaire. Je ne dis absolument pas que tu n’as pas l’Esprit de Dieu, pardonne-moi si je t’ai blessé Michelle, je pense juste que tu as lu mon commentaire avec des raisonnements humains et que par conséquent nous n’étions pas »connectés » par l’Esprit. Parce que je pense avoir été conforme avec l’Esprit de Dieu dans mon premier commentaire et que tu ne l’avais pas compris, justement.
On est d’accord, sur la mondanité et la superficialité ou le pharisaïsme dans l’Église aujourd’hui, c’est d’ailleurs pour cela que je lis régulièrement ce blog. Si tu n’avais pas l’Esprit de Dieu, je ne viendrais pas régulièrement ici. Qu’on soit donc d’abord bien d’accord là-dessus. Que le Seigneur te console et te guérisse de toutes tes souffrances et blessures, que tu as sans doute gardées et qui malheureusement t’empêchent de comprendre certains frères et sœurs, et te font sentir offensée là où il n’y a pas d’offense.
Je reprends la discussion: pour que l’obéissance devienne automatique il faut bien faire des efforts de sainteté personnelle… chose qu’Oswald Chambers assimile à de l’amour non parfait:
« Il y a des moments où Dieu semble attendre que nous lui donnions une petite preuve, quelle qu’elle soit, de notre amour. S’abandonner à Dieu vaut mieux que rechercher notre sainteté personnelle. Absorbés par la préoccupation de notre pureté, nous évitons scrupuleusement tout ce qui pourrait offenser Dieu. L’amour parfait chasse toutes ces craintes. »
Il incite les chrétiens qui l’écoutent et/ou le lisent à « donner une petite preuve de notre amour pour Dieu »…
…Mais par « donner une petite preuve », est-ce qu’il veut dire, en substance: « Faites exprès de faire une oeuvre en regardant le Ciel et en disant ‘Ouh ouh Seigneur ! tu vois que je t’aime !’ » (auquel cas c’est de la religiosité, et personnellement c’est comme ça que j’ai interprété ses propos) ou bien veut-il dire « vérifiez vos vies pour savoir si vos actes prouvent vraiment que vous aimez le Seigneur », auquel cas on est d’accord ?
Je penche plutôt pour la première interprétation, parce que justement il dit que les actes de sanctification personnelle ne suffisent pas à prouver notre amour pour Dieu, alors qu’en fait si ! La sanctification c’est quoi ? C’est se mettre à part pour Dieu. Mais ça en soi c’est déjà un acte d’amour ! C’est directement lié à la communion avec le Seigneur justement !
L’amour parfait bannit la crainte, mais il faut aussi travailler à notre salut avec crainte et tremblement. Mais celui qui travaille à son salut avec crainte et tremblement, il aime Dieu, puisqu’il marche selon ses commandements ! Même si son amour n’est pas forcément parfait !
Alors quand je lis que finalement les actes de sanctification personnelles ne suffisent pas à prouver l’amour, comme si l’amour était quelque chose de je ne sais quoi à ressentir ou à absolument montrer, alors que Dieu veut que notre main droite ne sache pas ce que fait notre main gauche, ça me titille…
Et surtout le fait qu’il mette comme raison n°1 d’aimer Dieu: c’est un commandement. Il met la simple loyauté, éventuellement dénuée de relation intime avec Dieu, comme raison n°1 d’aimer Dieu, alors que « le meilleur moyen d’aimer Dieu » si je puis m’exprimer ainsi, c’est justement de réaliser et d’accepter qu’Il nous a aimés en premier, afin qu’il en découle une relation intime véritable avec comme moteur l’amour… auquel cas la raison n°1 d’aimer Dieu n’est plus sa raison n°1 mais sa raison n°2, qui était aussi celle de Jean… Dieu nous a commandé de l’aimer, mais on lui obéit parce qu’on sait qu’il nous aime déjà justement…
Et c’est choquant de voir ce point là émis en premier justement. Il fait tout un speech sur « Oooooh vous savez on devriat vraiment aimer Dieu » (ce qui est vrai !) mais juste avant il dit « Dieu t’a ordonné de t’aimer donc aime-le ! ». Autrement dit: « Allez, aime Dieu c’est un ordre ! Voiiiiiiilà c’est bien ! maintenant donne une preuve ! Allez ! Donne une preuve ! ». Dans l’esprit c’est comme ça qu’il parle, ou tout au moins ses propos sont interprétables comme tels.
Je me mets à la place d’un païen en recherche qui vient sur le site, et qui voit ça… ça ne donne pas envie de se convertir !
J’aime beaucoup ton blog, mais il y a quelques articles desfois comme celui-là ou l’autre jour le sermon ultra-religieux et hypocrite de Paris Reidhead « 10 shekels et une chemise » qui me blessent et qui à mon avis blessent également le cœur de Dieu. Le reste du temps, je ne dis rien, parce que je ne vois pas l’intérêt d’écrire juste « Amen , amen , amen » tout le temps, mais là je réagis (je dis ça pour ne pas susciter de suspicion vu que mes derniers commentaires sont des critiques, le premier c’était par rapport à l’enlèvement cet été mais c’est le seul commentaire non critique que j’ai écrit).
En espérant qu’on se soit bien compris cette fois-ci, et que le Seigneur éclaire les choses là où elles ont besoin de l’être !
Ah ! Là, c’est nettement mieux. Alors quand je te disais: « Alors, tu t’es peut-être … pas assez exprimé », c’était exactement cela. Parfois, en parlant de manière allusive ou lapidaire, comme si tout le monde parlait le même langage, on peut se faire bien mal comprendre. Alors, ma mission est justement de redresser …
Et contrairement à ce que tu dis, un païen trouverait parfaitement normal qu’on donne des preuves qu’on aime Dieu. Eux ne se trompent pas sur les hypocrites, bien moins que les chrétiens !
Luc 16:8 (LeS) En effet, ceux qui vivent pour ce monde sont plus avisés dans leurs affaires avec leurs semblables que les enfants de la lumière.
Jésus a dit:
Jean 13:35
A ceci, tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : à l’amour que vous aurez les uns pour les autres.
« TOUS », cela implique les païens. Eh bien, aujourd’hui, ils ont le plus grand mal à « reconnaître » les vrais chrétiens à leur amour les uns pour les autres. Parce que « la charité du plus grand nombre s’est refroidi ». L’amour agape, celui qui vient du coeur de Dieu…
Il est normal et nécessaire qu’on donne des preuves de notre amour pour Dieu, mais on ne doit pas CHERCHER à donner des preuves de notre amour pour Dieu (ce à quoi incite cet article en disant « Vous savez hein, je pense que Dieu veut qu’on lui témoigne notre amour, hein ! »), sans quoi on rentre dans la religiosité ! La partie du discours de cet article était inutile et contre-productive, tout comme l’était celle de dire que la première raison d’aimer Dieu, c’est parce que c’est un commandement.
Oui « Dieu veut qu’on lui témoigne notre amour » !
C’est vraiment discutailler pour rien.
Écris un article de cette envergure et après, accepte les critiques en tous sens …
« Est-ce qu’il n’est jamais arrivé d’être emporté par amour pour Dieu à faire quelque chose non pas par devoir, non pas même parce que c’était utile, mais tout simplement pour Lui témoigner mon amour ? »
« Il y a des moments où Dieu semble attendre que nous lui donnions une petite preuve… »
Pas besoin de le dire ! Ceux qui veulent le faire de manière naturelle le feront et ceux qui ne le font déjà pas n’ont pas besoin qu’on leur dise de le faire, sans quoi ils le feront de manière religieuse, mais de développer plus étroitement leur communion avec le Seigneur, de se rappeler ses bienfaits, de se rappeler qu’il nous a aimés le premier pour L’aimer plus justement…
Et le point n°1 n’est pas la raison n°1 de pourquoi aimer le Seigneur: ça, c’est central.
Et franchement, l’article « Dix shekels et une chemise », ben justement, il semble que tu n’aies rien compris !!! C’est d’une grande prodondeur et je doute que Dieu le réprouve !
Demandons l’avis d’autres chrétiens nés de nouveau et amoureux de la vérité !
https://michelledastier.com/dix-shekels-et-un-costume/
Et pour ceux qui ne savent comment se connecter pour mettre un commentaire: aller sur « incription » sous « connexion » en bas de page, et inscrivez-vous en mémorisant pseudo et mot de passe. Et si vous aviez déjà un pseudo, mais n’arrivent pas à se connecter, envoyez le moi par mail mgdastier@gmail.com, et je vous renverrais un nouveau mot de passe
Oui, ça c’était le message complet. J’avais réagi à une partie de l’article, qui se situe ici:
https://michelledastier.com/10-shekels-et-une-chemise-de-paris-reidhead/
C’est un article difficile, justement parce que ceux qui ne sont pas entrés dans cette dimension – disons, sans doute, 99 % de ceux qui se disent chrétiens nés de nouveau – se hérissent avant de savoir aller jusqu’au bout.
Hé oui, on a converti des foules, depuis des décennies, avec des : « Viens à Jésus tu auras… », au lieu de dire au gens, à l’instar de Jean-Baptiste: « Races de vipères, qui vous a appris à fuir la colère à venir »… C’est ainsi qu’il « PRÉPARAIT LE CHEMIN DU SEIGNEUR »
Et on a fait une foultitude de faux chrétiens ou de chrétiens tièdes, et s’il y a des rescapés, ce n’est certes pas avec la bouillie pseudo-évangélique qui se déverse aujourd’hui partout.
J’ai eu le privilège d’une conversion radicale, en me voyant dans la lumière de Christ telle que j’étais, un tas de boue. Et j’ai eu la révélation de l’inexprimable don de l’oeuvre de la croix.
Et quasi trente ans plus tard, même en n’ayant jamais cessé de servir le Seigneur, je me vois toujours de la même façon: un tas de boue racheté par grâce, et tout ce que j’ai fait, c’est néant, car les seules choses de bonnes, c’est Dieu qui les a fait, et pas moi.
C’est justement ce que Reidhead a essayé de faire comprendre. Et il y va à petit pas, sachant que bien peu sont capables d’entendre. Alors, ne dénigre pas, mais prend le temps de méditer, même si cela heurte toutes tes convictions. Bien normal, nous avons été bétonnés et formatés dans ces convictions qu’il dénonce. Mais d’entrer dans une nouvelle dimension de la compréhension de qui est Christ peut vraiment tout changer, pour l’éternnité !
Pour ma part, je n’ai aucune intention d’entrer dans ce débat pléthorique ; et pourquoi ne vais-je pas y entrer ?
Alors, que le monde est dans le trouble et l’expectative, alors que tout est en attente de ce qui va se passer ou non, alors que des messages très importants ou prophétiques ont été donnés ces dernières semaines sur ce blog, alors que nous devons impérativement nous tenir dans le discernement des temps et des événements, alors que nous devons nous préparer (peut-être comme jamais d’ailleurs), voilà que l’on se lance dans un débat théorique qui dissipe tout le reste.
Ce n’est pas la première fois que cela se produit ces dernières semaines, tout d’un coup les commentaires sont submergés par une discussion théorique qui n’amène pas grand-chose. Peu importe si ce qui est dit est juste ou non, ce que j’ignore en l’occurrence, cela ne change rien, l’effet est le même. Cela ne veut pas dire que l’on ne doit pas faire de théorie, mais là, à chaque fois cela a coupé le fil rouge de ce qui était transmis par ailleurs.
Résultat, les choses extrêmement importantes ne sont plus en première page et les commentaires submergés par des interventions multiples, qui de mon point de vue, ne font que de nous détourner l’attention des choses essentielles, voir vitales qui ont été dites juste avant.
On est bien d’accord ! mais parfois ces discussions mettent à la lumière un mal profond qui en touche beaucoup. J’espère que ce sera le cas !
Shalom à tous (et je pèse mes mots car ce genre de débat à toujours tendance à mal finir)
Pour le coup, je suis complètement d’accord avec l’article, du moins je suis d’accord sur le fait de placer « aimer Dieu parce que c’est un commandement » en N°1, c’est mon N°1 aussi.
Paul, si je peux me permettre, tu dis à plusieurs reprises « aimer Dieu parce que c’est un commandement peut nous faire tomber dans la religiosité. » … mais tu oublies un détails qui, d’après moi, aurait dû faire la différence, c’est que, ce n’est ni Michelle, ni Oswald qui a donné ce commandement, c’est Dieu.
Or si je vais au bout de ton raisonnement, Dieu, par son commandement nous pousserait à la religiosité ? Dieu nous tenterait donc par sa Parole ? Toi-même tu sais que non… Tu dis « ce n’est pas la peine de dire qu’il faut aimer Dieu, il faut le faire naturellement. » mais, Dieu lui-même nous donne ce commandement, Dieu parle-t-il inutilement ? Si Dieu a trouvé nécessaire de donner à l’homme ce commandement, était-ce par angoisse de ne pas être aimé ? S’est-il rendu compte plus tard que ce commandement était non-nécessaire ou mal formulé ? Je ne crois pas non plus… il est toujours valable et plus que jamais encore…
Et pour moi, le plus dur c’est d’entendre ces deux choses :
1/ la raison N°1 pour laquelle nous aimons Dieu, c’est qu’il nous a aimé le premier
Je suis en TOTAL désaccord avec cette pensée, mon frère, regarde cette phrase, elle n’est pas tourné vers Dieu, elle est tournée vers toi… J’aime Dieu parce qu’il M’aime en premier… Moi je vois ici de la religiosité, je vois ceci : j’aime parce qu’on m’a fait quelque chose avant, donc, j’aime parce que j’en retire quelque chose.
(Quand je parle de religiosité, ne le vis pas comme une condamnation de ma part du tout, nous avons TOUS l’esprit religieux en nous qui nous pousse vers des habitudes charnelles confortables contre lesquelles nous nous battons chaque jour et contre lesquelles nous nous battrons jusqu’au bout. Il n’y a rien de stigmatisant.)
Moi, (j’ose te le partager sans que tu m’aies demandé quoi que ce soit), j’aime Dieu parce qu’il le mérite. C’est ma raison N°1, raison qui pourrait tout autant se traduire par : Aimons Dieu car c’est un ordre, un ordre parfait pour ceux qui ont reçu la grâce d’avoir les oreilles et les yeux ouverts pour contempler la beauté de ses faces.
Tout comme Michelle, j’aime Dieu parce qu’il est Dieu et qu’il mérite d’être aimé. Point…. Ensuite je l’aime parce que j’apprends à le connaitre et que plus je le connais plus encore je l’aime car il me surprend chaque jour. Mais ce n’est pas son amour pour moi qui me pousse à l’aimer, je l’aime parce que mon œil a vu un peu de ce qu’il est et il m’est EVIDENT qu’il mérite d’être aimé pour qui il est.
2/ Tu dis : « Je me mets à la place d’un païen en recherche qui vient sur le site, et qui voit ça… ça ne donne pas envie de se convertir ! », que je traduirai par : « qu’est-ce que les païens vont penser d’un Dieu qui ordonne d’être aimé ? » Cette question provoque chez moi un véritable affolement ! Sommes-nous inquiets de ce que les païens vont penser de Dieu à cause de ce qu’il exige et qu’il mérite ? Moi pas ! Mon Dieu m’ordonne de le louer et de l’aimer, il m’a d’ailleurs créé dans ce but, adorer son Nom et me prosterner à ses pieds, les païens trouvent ça trop dur à entendre ? Tant pis pour eux… tu trouves que ce que je dis est scandaleux et si je leur annonçais ceci : « pour que tu vives éternellement, il te faut boire du sang et manger un corps ! » trouverais-tu cela scandaleux aussi ? Trouverais tu mon évangélisation trop abrupte ?
Mon frère, nous nous faisons tout à tous, certes, mais notre discours ne doit jamais être nuancé par peur que les païens se scandalisent, jamais ! Là encore, j’y vois de la religiosité… Nul ne vient au Père si le Père ne l’appelle pas à lui, ce n’est pas nous qui par nos discours parvenons à persuader ou convaincre, tu ne convertiras jamais personne, c’est Dieu qui convertit, c’est lui qui appelle à lui ce qui est à lui, prédestinés avant la fondation du monde à le connaitre.
Je te rappelle que nous prêchons un Dieu qui a donné son fils en sacrifice pour qu’il soit torturé et cloué sur une croix… Devrions nous taire aussi ce fait pour ne pas scandaliser les païens ? Devrions nous taire le fait qu’il nous demande aussi à nous de tels sacrifices encore pour la gloire de son Nom ?
Et nous ne faisons pas ces choses parce qu’il nous a aimé le premier, nous faisons ces choses premièrement parce qu’il le demande et qu’il mérite qu’on lui obéisse quoi qu’il demande, car nous savons avec une assurance relevant de la folie pour le monde que tout ce que Dieu demande est nécessairement bon.
Dieu seul est bon, d’ailleurs, pour en revenir à ce conseil que tu donnes « il faut aimer Dieu naturellement sans même se poser de question ». Encore une fois je ne suis pas du tout d’accord, si nous étions capables d’aimer Dieu « naturellement sans même nous poser de question » sans avoir besoin d’un commandement, le St Esprit ne nous servirait à rien, nous serions capables d’aimer Dieu charnellement, or, c’est impossible, la chair ne veut pas aimer Dieu, et même si elle le voulait elle ne le pourrait pas. Je n’insulte pas ta connaissance, je sais que tu connais ces versets je ne t’apprends rien ici, je cherche à te parler avec logique.
Ta logique à toi dit : « si tu es forcé d’aimer Dieu par un commandement alors ce n’est pas de l’amour », c’est faux. C’est une logique humaine, philosophique, grecque. Moi je te dis, sans faiblir, se forcer à aimer Dieu, c’est aimer Dieu comme il nous demande de le faire. Est-ce que je prends le risque d’aimer Dieu de manière religieuse de cette manière là ? Pas plus que si je m’illusionne en pensant pouvoir aimer Dieu naturellement. C’est là où l’article veut en venir je pense : aimer Dieu pour ne pas le servir par principe, mais n’imaginez pas non plus qu’aimer Dieu n’est pas un principe qui ne vous demandera pas toute votre attention (corps, âme, esprit).
L’amour naît dans cet équilibre, cet équilibre vient du commandement, la religiosité ne naît pas d’un commandement, elle est révélée par le commandement, c’est totalement différent. La religiosité se cache dans nos certitudes, telles que : « J’aime Dieu parce qu’il m’a aimé le premier. » ou encore « Dieu veut qu’on fasse tout naturellement sans même se poser de question », c’est très dangereux… C’est prendre le risque de croire que Dieu nous a aimé pour qu’on l’aime en retour, ce n’est pas juste, il nous a aimé le premier parce que c’est sa nature que d’aimer, quelle nature étonnante ! Stupéfiante ! Pour cette nature divine, je l’aime et l’aimerai autant qu’il me permettra de le faire ! Ne pas me poser de question ? À quoi me sert alors la sagesse spirituelle ? La connaissance spirituelle ? L’intelligence spirituelle ? Si ce n’est pour apprendre à l’aimer mieux et plus ?
Et je t’aime aussi Paul, toi qui a part au même sacrifice que moi, toi qui es assis à la même table que moi. Je ne doute pas un instant de l’amour que tu as pour notre Seigneur Yéshoua. Je voulais simplement te donner une nouvelle occasion de concevoir le commandement de Dieu. Dieu nous ordonne premièrement de l’aimer, cela ne fait pas de lui un Dieu égoïste pour autant, et nous obéissons avec toute notre âme, cela ne fait pas de nous des religieux, c’est toute la beauté de notre Dieu, d’exiger de l’amour sans que ça ne soit jamais de l’égoïsme ou de l’orgueil, de nous donner des ordres qui ne nous emprisonnent jamais mais qui au contraire nous ouvrent les portes des cieux.
Michelle, tu le sais, je m’exprime toujours un peu « bizarrement » si tu penses que ce commentaire ne va faire qu’aggraver la situation, s’il te plait, ne le poste pas.
Soyez tous bénis ! Que son Esprit nous amène à tous grandir dans l’unité et l’amour pour que nous bâtissions ensemble cet édifice qu’il attend de nous !