(GIVE HIM 15 – D. Sheets – 16 avril 2021) – Grâce à la traduction d’Ève, quatrième volet de ce formidable enseignement.
Suite de : LA PUISSANCE DE LA PAROLE PARLÉE– LES DÉCRETS CÉLESTES – La puissance des paroles
J’aime étudier les mots bibliques parce que je reçois un éclairage supplémentaire grâce aux différentes nuances de sens. La langue hébraïque, avec son style imagé, dépeint de nombreuses et riches images. Et, avec une approche technique, les Grecs avaient coutume de dire qu’ils pouvaient en dire plus en un seul mot que d’autres langues en une phrase entière. Un peu arrogant, mais vraisemblable. Sans aucun doute, Dieu a déterminé que ces deux langues nous donneraient les Écritures.
Il y a aussi une autre raison pour laquelle j’aime rechercher les mots originaux utilisés dans les Écritures. Certaines traductions utilisent souvent le même mot français pour traduire différents mots hébreux ou grecs. Et parfois, cela peut induire en erreur. Par exemple, la version Louis Segond utilise le mot « temps » pour traduire aussi bien chronos que kairos. Cependant, l’un (chronos) fait référence au temps général ou chronologique. L’autre, kairos, désigne le temps stratégique ou opportun.
L’importance de savoir lequel est utilisé est immense. De la plantation jusqu’à la récolte, c’est chronos ; la saison de récolte, c’est kairos. Si vous êtes un agriculteur, vous avez intérêt à connaître la différence !
Un autre exemple où la version LSG fait cela est la « crainte ». Il y a en fait trois mots grecs dans le Nouveau Testament qui, parfois, sont traduits par un seul et même mot français « crainte ». L’un de ces mots, cependant, signifie « crainte révérencielle ou admiration« . C’est le mot utilisé lorsqu’on parle de « la crainte du Seigneur ». Un autre mot signifie « terreur, crainte ou phobie ». Il s’agit, bien sûr, d’une peur d’un préjudice, d’une douleur ou d’une perte. Il est facile de voir que c’est important de savoir quel mot est utilisé. J’ai une « crainte du Seigneur » mais je n’ai pas « peur » de Lui.
Il y a aussi un mot grec qui signifie « timidité ou insécurité » – c’est pourquoi j’écris ce message. Paul dit à son fils spirituel, Timothée, « Dieu ne nous a pas donné un esprit de crainte, mais de puissance, d’amour et de sagesse » (2 Timothée 1.7). Le mot est deilia : timidité, insécurité, pudeur ou gêne.
Timothée était confronté à la critique, à la persécution et aux attaques de la part des gens. Sa jeunesse et son inexpérience, aggravées par l’ampleur de sa tâche à la tête de l’Église d’Éphèse, le mettaient dans un état d’insécurité. Paul ne lui disait pas qu’il n’avait pas à avoir peur. Ce n’était pas ce type de peur qui dominait Timothée. Il lui disait de ne pas être timide ou peu sûr de lui. En d’autres termes, « sois audacieux, et crois en ce que Dieu a mis en toi. Il t’a équipé pour faire cela ! »
Parfois, les deux peurs – du mal et de la timidité – travaillent ensemble pour nous paralyser ou nous tourmenter. Dans Marc 4.35-41, Jésus et les disciples traversaient le lac lorsqu’une violente tempête survint. Il semblait qu’ils ne s’en sortiraient pas ; alors les disciples réveillèrent Jésus qui s’adressa à la tempête en disant : « Paix, sois tranquille ! » La tempête cessa immédiatement. Puis Jésus posa aux disciples une question intéressante et étrange : « Pourquoi avez-vous peur ? »
Il a ensuite abordé leur manque de foi.
Je sais pourquoi ils avaient peur, pas vous ? C’étaient des pêcheurs expérimentés, qui avaient gagné leur vie sur ce lac. Lorsqu’ils ont conclu que cette tempête était suffisamment violente pour qu’ils n’y survivent pas, on peut imaginer que c’était vrai. Mais cela prend tout son sens quand on réalise que Jésus ne leur a pas demandé pourquoi ils avaient peur. Il leur a demandé pourquoi ils étaient timides ou peu sûrs d’eux (deilia).
Christ leur disait qu’ils auraient pu – et auraient dû – faire ce qu’Il a fait : réprimander la tempête ! L’audace était nécessaire à ce moment-là, et non la timidité. Cette tempête était une stratégie démoniaque pour leur nuire. Jésus avait déjà dit aux disciples :
« Nous allons de l’autre côté. »
Ils auraient dû agir en fonction de Ses paroles et faire ce qu’Il a fait. Je ne prétends nullement que j’aurais fait les choses autrement. Je souligne simplement la leçon que Jésus leur donnait : « Lorsque vous avez Ma promesse ou Ma direction, croyez-la et agissez avec audace en conséquence ! »
Une de nos amies, qui se bat au front pour l’Amérique, une de ceux qui aiment énormément notre nation, et dont la vie a été sévèrement affectée par les élections de 2020, a récemment reçu un rêve qui illustre cette leçon. Vous serez encouragés par ce rêve que voici !
RÊVE
« Honnêtement, je peux dire que la nuit dernière j’ai fait un des meilleurs rêves que j’aie jamais faits. J’étais dans ce qui était ma maison dans le rêve, confortablement allongée dans mon lit. Puis j’entendis une voix qui disait : « Cours et cache-toi ! Il y a un ouragan qui arrive ! »
« J’ai regardé par la fenêtre et je vis un terrible ouragan déferler vers ma maison. Je savais que j’allais probablement être engloutie. La tempête était féroce, détruisant tout sur son passage. Je me suis levée du lit, l’eau m’arrivait déjà aux chevilles, et je savais que la tempête ne faisait que commencer. Le vent soufflait et des débris volaient autour de ma maison. A nouveau, la voix me dit : « Cours ! Cache-toi ! Tu dois sauver ta peau ! »
« Après réflexion, je suis restée debout. J’ai attrapé le côté du lit, j’ai fermé les yeux et j’ai rentré mon menton pour me préparer à l’impact. J’ai répondu calmement à la voix : « Je ne m’enfuirai pas. Je resterai debout dans cette tempête. »
« Tout devint calme. J’ai ouvert les yeux et ma maison était en ordre. Aucun dommage et elle était complètement sèche. J’ai regardé par la fenêtre et j’ai vu la tempête, à distance,.. fuir loin de moi ».
(Fin du rêve)
J’ai fait remarquer à cette amie que Dieu ne lui disait pas seulement que la tempête ne la détruirait pas. Il lui montrait également ce qui se trouvait dans son esprit. Il ne lui a pas donné un esprit de timidité ou de peur. Il lui a donné un esprit de foi et d’audace.
Nous ne devons pas craindre les tempêtes. Nous devons tenir ferme et les affronter avec foi. Et si nous le faisons, nous gagnerons. La tempête s’éloignera de nous !
« Résistez au diable et il fuira loin de vous. » (Jacques 4.7)
Priez avec moi :
Père, l’année dernière a été difficile pour de nombreuses personnes. Je suis sûr que certains sont tentés de battre en retraite ou, pire encore, d’abandonner leur foi. Certains veulent sortir du bateau, d’autres préféreraient retourner en Égypte.
Nous prions que Tu leur montres, comme tu l’as fait pour notre amie, qu’au fond d’eux-mêmes, ils ont la force de vaincre ; que satan veut nous intimider et nous faire croire que nous ne sommes que des sauterelles face à des géants et des tempêtes. Mais tu nous as donné des cœurs de Caleb. Tu as dit que nous sommes plus que conquérants – nous avons plus qu’assez de force en nous pour vaincre. (Romains 8.37)
Donc nous parlons à la tempête et nous disons : « Sois tranquille ! Stop ! Nous ne t’écouterons pas, nous ne fuirons pas devant toi, et tu ne nous détruiras pas. Nous pouvons très bien prendre possession du pays, et nous le ferons. Nous sommes dans le planning de Dieu, et tout retard sera utilisé à notre avantage. (Romains 8.28). Nos temps sont dans Sa main. (Psaume 31.15). Tout ce qu’Il a promis, Il le fera. Notre avenir est assuré. »
Notre décret :
Nous décrétons que, alors que nous résistons au diable, il fuira loin de nous !
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