Dans la crise sanitaire actuelle, le Corps de Christ, dans son ensemble, a fait preuve d’une grande incrédulité, et n’a pas donné au monde l’exemple qu’il aurait dû donner ! Est-il encore possible de changer les choses ?

 

Quand le Seigneur Jésus était sur cette terre, Il a systématiquement guéri tous les malades qui sont venus Lui demander la guérison, sans une seule exception.

« Jésus parcourait toute la Galilée, enseignant dans les synagogues, prêchant la bonne nouvelle du royaume, et guérissant toute maladie et toute infirmité parmi le peuple » (Matthieu 4: 23).

Après l’ascension du Seigneur, l’Eglise a continué à guérir tous les malades, du début à la fin du Livre des Actes:

« Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres. Ils se tenaient tous ensemble au portique de Salomon, et aucun des autres n’osait se joindre à eux; mais le peuple les louait hautement. Le nombre de ceux qui croyaient au Seigneur, hommes et femmes, s’augmentait de plus en plus; en sorte qu’on apportait les malades dans les rues et qu’on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelqu’un d’eux. La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs; et tous étaient guéris » (Actes 5: 12-16).

« Il y avait, dans les environs, des terres appartenant au principal personnage de l’île, nommé Publius, qui nous reçut et nous logea pendant trois jours de la manière la plus amicale. Le père de Publius était alors au lit, malade de la fièvre et de la dysenterie; Paul, s’étant rendu vers lui, pria, lui imposa les mains, et le guérit. Là-dessus, vinrent les autres malades de l’île, et ils furent guéris » (Actes 28: 7-9).

Toutes ces guérisons étaient certainement la volonté de Dieu, telle qu’elle s’est exprimée dans la personne et le ministère du Seigneur Jésus. Lui-même a dit:

« Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c’est lui qui fait les oeuvres » (Jean 14: 10).

Pour quelle raison le Seigneur a-t-Il ainsi guéri tous les malades qui sont venus vers Lui? Certainement, par amour et compassion pour eux, et pour manifester la gloire de Dieu! Mais, principalement, pour la simple raison légale suivante: sur la croix, le Seigneur a non seulement pris dans Son corps les péchés de tous les hommes, mais aussi la malédiction qui en résultait, et tout particulièrement les maladies et les infirmités.

Voici ce que le prophète Esaïe déclarait, plus de 600 ans avant la venue du Seigneur Jésus:

« Cependant (mot-à-mot: certainement), ce sont nos souffrances (mot-à-mot: nos maladies) qu’il a portées, c’est de nos douleurs qu’il s’est chargé; et nous l’avons considéré comme puni, frappé de Dieu, et humilié. Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités; le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris » (Esaïe 53: 4-5).

Cette révélation est confirmée dans le Nouveau Testament:

« Le soir, on amena auprès de Jésus plusieurs démoniaques. Il chassa les esprits par sa parole, et il guérit tous les malades, afin que s’accomplît ce qui avait été annoncé par Esaïe, le prophète: Il a pris nos infirmités, et il s’est chargé de nos maladies » (Matthieu 8: 16-17).

« Lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris » (1 Pierre 2: 24).

Le pardon des péchés a été accompli par l’expiation qui en a été faite par le Seigneur Jésus sur la croix. C’est la raison pour laquelle le salut peut être garanti à tout pécheur qui se repent et qui place sa foi en Jésus-Christ, sans une seule exception!

De même, la guérison de nos maladies et de nos infirmités a été accomplie par le même sacrifice du Seigneur Jésus sur la croix, puisqu’Il a porté nos maladies et nos infirmités dans Son propre corps. C’est la raison pour laquelle la guérison des maladies peut être garantie à tout malade qui place sa foi en Jésus-Christ, sans une seule exception!

Mais, de même que le salut n’est pas reçu par tous les pécheurs, à cause de leur ignorance ou de leur incrédulité, ainsi, la guérison n’est pas reçue par tous les malades, à cause de leur ignorance ou de leur incrédulité.

En cette fin des temps troublée, l’incrédulité est très grande, au milieu du peuple de Dieu, en ce qui concerne la guérison des malades. La foi des commencements s’est perdue dans les marécages d’une multitude de fausses doctrines.

L’Eglise primitive était le lieu, plein de vie, où tous les malades étaient guéris! Aujourd’hui, la plupart des assemblées chrétiennes sont des lieux où les épidémies se propagent le plus rapidement!

Quel exemple donnons-nous au monde! Quelle tristesse de voir tant de chrétiens paniqués par la crainte de la contagion de la Covid19, alors qu’ils devraient aller imposer les mains aux malades, au nom du Seigneur Jésus, pour qu’ils soient guéris!

La Parole de Dieu nous donne deux garanties:

– La garantie d’être gardé de toute contagion et de toute maladie ou infirmité:

« Celui qui demeure sous l’abri du Très-Haut repose à l’ombre du Tout Puissant. Je dis à l’Eternel: Mon refuge et ma forteresse, mon Dieu en qui je me confie! Car c’est lui qui te délivre du filet de l’oiseleur, de la peste et de ses ravages. Il te couvrira de ses plumes, et tu trouveras un refuge sous ses ailes; sa fidélité est un bouclier et une cuirasse. Tu ne craindras ni les terreurs de la nuit, ni la flèche qui vole de jour, ni la peste qui marche dans les ténèbres, ni la contagion qui frappe en plein midi. Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint; de tes yeux seulement tu regarderas, et tu verras la rétribution des méchants. Car tu es mon refuge, ô Eternel! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente » (Psaume 91: 1-10).

« Bien-aimé, je souhaite (mot-à-mot: je prie) que tu prospères à tous égards et sois en bonne santé, comme prospère l’état de ton âme » (3 Jean 2).

– L’autre garantie, si la maladie nous atteint, c’est d’être guéris, par notre foi en cette Parole de Dieu: « Il s’est chargé de nos maladies, et par Ses meurtrissures, nous sommes guéris ».

Bien-aimés, nous sommes parfaitement équipés pour résister à Satan au nom de Jésus, et pour répandre autour de nous le salut, la guérison et la délivrance, pour tous ceux qui reçoivent ces cadeaux de la grâce de Dieu!

Je suis persuadé qu’en ces temps de la fin, tout proches de l’enlèvement, le Seigneur veut restaurer la foi de Son Epouse en Sa volonté de guérir tous les malades, comme au commencement! Et qu’Il va le faire partout où Sa Parole de guérison sera reçue!

Il est donc toujours possible de changer les choses! Comment? En prêchant et en enseignant la Parole de guérison!

Quelle est cette Parole de guérison? La voici: « Sur la croix, le Seigneur Jésus S’est chargé de nos maladies et de nos infirmités, et par Ses meurtrissures, nous avons été guéris! »

Oui, il y a deux mille ans, sur la croix, le Seigneur nous a déjà tous sauvés et guéris! Croyons tout simplement que cette Parole est la Vérité absolue de Dieu, et nous la verrons s’accomplir!

Je peux partager avec vous ce témoignage personnel. Dans l’église où je m’étais converti, qui était pour moi la plus vivante de toutes, nous avons reçu un jour un évangéliste américain, dont j’étais l’interprète.

Ce frère avait un ministère particulièrement puissant, confirmé par toutes sortes de guérison, de miracles et de prodiges, partout où il allait dans le monde. C’était la première fois qu’il venait en France.

A la fin de la première réunion, je me suis approché de lui, tout heureux d’avoir entendu un message aussi puissant. J’eus alors la surprise de voir des larmes couler de ses yeux! Et il me dit d’un ton triste: « Quelle incrédulité dans cette église! J’ai donné le même message que je donne ailleurs, et ici, je n’ai pas vu une seule guérison ni un seul miracle! » Et il ajouta aussitôt: « Il va falloir prêcher la Parole! »

Voilà la solution à ce problème d’incrédulité: « Il faut prêcher la Parole, toute la Parole! »

Au bout d’une semaine, les guérisons ont commencé à se manifester. Mais ce frère n’était pas très satisfait, car il n’avait pas pu constater les grands miracles qu’il voyait ailleurs. Toutefois, la voie était tracée! Il fallait continuer sur la même lancée!

Je suis persuadé que si tous les pasteurs, enseignants et prédicateurs étaient pleinement convaincus que la guérison des malades est comprise dans l’expiation accomplie à la croix, et s’ils enseignaient la vérité avec constance et persévérance, tous les malades seraient à nouveaux guéris dans nos églises!

Quel témoignage glorieux pourrait alors être donné au monde qui nous entoure! Les malades afflueraient en masse, comme au temps de Jésus et des premiers apôtres! On verrait Dieu agir puissamment au milieu de nous, et de nombreuses âmes seraient sauvées!

En effet, la guérison des malades est la preuve que le Seigneur Jésus a le pouvoir de pardonner les péchés, puisque la maladie est la conséquence du péché! Si le péché est pardonné, la maladie qui en résulte n’a plus le droit de subsister! Jésus n’a-t-Il pas dit:

« Jésus, voyant leur foi, dit au paralytique: Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. Il y avait là quelques scribes, qui étaient assis, et qui se disaient au dedans d’eux: Comment cet homme parle-t-il ainsi? Il blasphème. Qui peut pardonner les péchés, si ce n’est Dieu seul? Jésus, ayant aussitôt connu par son esprit ce qu’ils pensaient au dedans d’eux, leur dit: Pourquoi avez-vous de telles pensées dans vos coeurs? Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique: Tes péchés sont pardonnés, ou de dire: Lève-toi, prends ton lit, et marche? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés: Je te l’ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Et, à l’instant, il se leva, prit son lit, et sortit en présence de tout le monde, de sorte qu’ils étaient tous dans l’étonnement et glorifiaient Dieu, disant: Nous n’avons jamais rien vu de pareil » (Marc 2: 5-12).

La guérison de ce paralytique était la preuve que le Seigneur Jésus avait pardonné les péchés de cet homme, comme il le lui avait dit en le voyant.

Si nous conduisons des âmes au salut et au pardon de leurs péchés, nous devrions leur dire aussitôt, s’ils sont malades: « Maintenant que tu es pardonné, sois guéri de ta maladie! »

Le Seigneur Jésus ne demandait pas aux malades de confesser d’abord leurs péchés pour être guéris! Mais Il voulait qu’ils sachent que s’ils étaient guéris, c’était le signe que leurs péchés étaient aussi pardonnés, et qu’ils devaient donc accepter de les confesser et recevoir leur pardon.

Chers frères et soeurs, que cette épidémie de Covid soit absolument l’occasion pour nous tous de nous remettre en question, si c’est nécessaire, pour ce qui concerne notre foi en la guérison divine! Que ce soit l’occasion pour nous de sonder tout à nouveau la Parole de Dieu, et de bien comprendre tout ce qui est inclus dans l’oeuvre de la croix! Que ce soit l’occasion de répandre tout autour de nous, que ce soit dans le monde chrétien, ou dans le monde tout court, le message du Plein Evangile!

En conclusion, relisons ces paroles de la fin de l’Evangile de Marc, qui s’adressent à nous tous:

« Puis il leur dit: Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront ceux qui auront cru: en mon nom, ils chasseront les démons; ils parleront de nouvelles langues; ils saisiront des serpents; s’ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal; ils imposeront les mains aux malades, et les malades seront guéris. Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel, et il s’assit à la droite de Dieu. Et ils s’en allèrent prêcher partout. Le Seigneur travaillait avec eux, et confirmait la parole par les miracles qui l’accompagnaient » (Marc 16: 15-20).

Oui, si nous prêchons toute la Parole, le Seigneur la confirmera à nouveau par les miracles qui doivent l’accompagner! Amen!