Je me suis empressé de lui répondre:
Le totalitarisme islamique est l’allié du mondialisme tireur de ficelles, ils s’instrumentalisent mutuellement mais leurs buts à long terme sont divergents et incompatibles. Pour l’islam le mondialisme est l’échelle qui l’élèvera à la domination du monde, et pour le mondialisme l’islam est l’instrument le plus efficace pour noyer les identités et abolir les frontières. Mais alors que l’islam cherche à imposer la charia à toute l’humanité, le mondialisme vise à répandre le consumérisme (matériel et culturel) partout.
L’islam parvenu au sommet repoussera du pied l’échelle mondialiste qui lui a permis de grimper, afin de régner sans partage. Le mondialisme de son côté croit pouvoir corrompre l’islam par le consumérisme afin de le contrôler.
Deux puissances majeures sont à l’œuvre, alliées de circonstance mais essentiellement rivales, elles ont un ennemi commun, le christianisme et pour cause : le christianisme, comme d’ailleurs le judaïsme, est intimement lié à la raison, laquelle reflète la sagesse de Dieu. C’est le mariage de la foi avec la raison qui a permis à la civilisation occidentale de prendre son essor et d’instituer la modernité.
Mais un autre point mérite d’être mentionné, la foi chrétienne s’ajoute à la culture et à l’identité de chaque peuple, elle ne cherche pas à les supplanter. L’acculturation du christianisme est un fait historique, d’ailleurs la bible est traduite dans toutes les langues et toutes les traductions sont reconnues comme reflétant fidèlement les textes originaux. Le génie de chaque peuple peut ainsi s’exprimer sans entraves imposées par la religion. Tel n’est pas le cas de l’islam qui a détruit les cultures des peuples conquis, en imposant son idéologie et sa conception tribale de la communauté, soit la oumma islamique. L’islam vise la soumission et l’homogénéité, il y va de sa survie; quelle différence entre un salafiste allemand et un salafiste indonésien ou entre une niqabée française et une niqabée égyptienne? Ils ont tous répudié leur culture d’origine et ont laissé l’islam ravager leur esprit.
Mais l’acculturation du christianisme lui a permis en échange d’imprégner durablement toutes les cultures qui l’ont absorbé. Ce fait s’observe partout où les chrétiens sont minoritaires, Jésus lui-même l’a dit : » vous êtes le sel de la terre « .
Doit-on s’étonner de voir l’islam et le mondialisme à l’œuvre ensemble, pour éradiquer le christianisme dans les pays musulmans?
Le mondialisme et l’islam s’accommodent mal des différentes expressions de la culture et de la civilisation occidentale. Les » monuments » (religions juives et chrétiennes, traditions nationales, libertés et droits individuels, primauté du droit, démocratie, arts, littérature, philosophie etc.) qui structurent l’identité des peuples occidentaux, doivent par conséquent être graduellement érodés, voire effacés des mémoires et de la vie quotidienne (la fête de Noël pour prendre un exemple parmi des milliers.)
L’éducation dès l’école maternelle s’active à formater les esprits pour dépouiller la société de tout ce qui fait son caractère propre et son originalité. Le nivellement par le bas dans l’instruction joue un rôle complémentaire. La désinformation systématique et l’abêtissement des gens par les médias de masse poursuivent chez les adultes le même objectif.
Autre moyen pernicieux, la réécriture et la falsification de l’Histoire pour couper les gens de leurs racines et faire en sorte qu’ils aient honte de leur passé.
Pour le mondialisme l’islam, en tant qu’instrument de contrôle et de destruction des identités, doit par conséquent être protégé des critiques et de la vérité historique. Cette protection a acquis plusieurs formes qui toutes donnent le même résultat: la neutralisation de la résistance et la résignation des peuples.
Il ne sert donc à rien de s’opposer à l’islam tout en ignorant ceux qui l’instrumentalisent. La guerre présente plus d’un ennemi et nous devons par conséquent nous battre sur plusieurs fronts. Le premier et le plus important de ces fronts se trouve en nous-mêmes. Renouer avec notre foi, nos valeurs, notre Histoire et notre culture, c’est dresser en quelque sorte notre première ligne de défense.
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