Source : L’UNESCO est devenue une imposture. L’Europe est complice  

La décision prise par l’UNESCO, le 7 juillet dernier, de définir la vieille ville d’Hébron et le Caveau des patriarches comme un site « palestinien » protégé est odieuse et infecte à  plus d’un titre.

D’abord, bien sûr, elle constitue un acte de négationnisme absolu en ce qu’elle nie le caractère juif d’un lieu qui est, après le Mont du temple et le Mur occidental, le plus sacré pour les Juifs et le judaïsme.

Ensuite, elle foule aux pieds l’histoire elle-même en définissant ce site comme « palestinien » : l’islam est apparu plus de sept siècles après qu’Hébron ait été fondée et que le Caveau des Patriarches ait été construit, les invasions arabes de la Judée sont advenues un peu plus tard encore. Le peuple palestinien, lui,    a été inventé à  la fin des années 1960. L’Autorité Palestinienne a été établie en 1994.

En troisième lieu, elle justifie une volonté de prédation et de spoliation arabe musulmane d’un lieu juif.

Enfin, par une inversion des faits digne des pires totalitarismes, elle proclame que le site aurait besoin d’être « protégé » d’Israël et des Juifs, au bénéfice des prédateurs spoliateurs.

Cette décision fait suite à  celles du même type déjà  prises par l’UNESCO l’an dernier, définissant la Vieille ville de Jérusalem, le Mont du Temple et le Mur occidental sur le même mode : sites « palestiniens » protégés. Elle est survenue trois jours après la décision entérinée le 4 juillet, qui a réitéré les deux autres, prises l’an dernier à  propos de Jérusalem.

UNESCO  : l’antisémitisme institutionnalisé à  l’échelle de la planète

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La décision du 7 juillet dernier est symboliquement d’autant plus ignoble qu’elle a été prise à  Cracovie, à  une cinquantaine de kilomètres d’Auschwitz-Birkenau. Venir nier le caractère juif des lieux les plus sacrés du judaïsme à  proximité de ce qui a été le lieu le plus abominable de la tentative d’extermination du peuple juif sur le sol européen implique une obscénité morale sans limites.

Deux pays et deux pays seulement ont dénoncé la décision, déclarant qu’elle était bien davantage que scandaleuse, et ont commencé à  en tirer les conséquences, considérant que, décidément, l’UNESCO était devenue une institution qu’il n’était plus possible de fréquenter sans se compromettre : Israël et les Etats-Unis.

Que les pays du monde musulman membres de l’UNESCO n’aient rien trouvé à  redire est terriblement logique : la motion qui a porté la décision vient de l’Autorité Palestinienne, et les pays du monde musulman n’ont cessé de soutenir l’AP. Ils n’ont jamais dénoncé le terrorisme « palestinien ». Ils viennent de montrer qu’ils soutiennent aussi le négationnisme, le remplacement de l’histoire par la propagande, et la prédation-spoliation qui constitue l’objectif de l’Autorité Palestinienne. Ce n’est pas surprenant et cela ne peut étonner que ceux qui vivent sans cesse dans l’aveuglement volontaire. Les pays du monde musulman ont approuvé tant la motion que la décision.

Que nombre de pays du monde sous-développé n’aient rien dit s’explique de la même façon. Ces pays soutiennent l’Autorité Palestinienne, ne dénoncent jamais le terrorisme « palestinien », et acceptent quasiment toujours tout ce qui s’accepte dans les pays du monde musulman. Les pays du monde sous-développé ont globalement approuvé la motion et la décision.

Que les pays d’Europe n’aient rien dit eux non plus, que certains d’entre eux aient approuvé la décision ou aient décidé de s’abstenir et de détourner le regard s’explique aussi au vu de ce que devient l’Europe, mais ne peut que susciter le dégoût et la colère.  

Sept décennies après la Shoah, l’Europe n’en a pas même tiré les leçons de dignité qui s’imposaient. Elle adopte des comportements dont elle devrait avoir honte, et elle n’a même pas honte.

Tout en prétendant lutter contre l’antisémitisme, l’Europe approuve des comportements qu’on ne peut décrire autrement que comme antisémites. Tout en affirmant être le continent de la connaissance, elle se fait complice d’insultes successives à  la connaissance historique la plus élémentaire. Tout en proclamant défendre le droit, elle contribue à  nier le droit le plus essentiel d’un peuple, c’est-à -dire la reconnaissance de ses racines et de sa légitimité, car c’est ce qu’elle fait au peuple juif. Et elle fait cela au nom d’un autre peuple, le peuple palestinien, qui, fait sans précédent dans l’histoire de l’humanité, n’a été forgé que pour être l’instrument de destruction d’un autre peuple.      

L’Europe se trouve en état de naufrage culturel et politique. Elle est démographiquement sinistrée, économiquement déclinante. On peut ajouter à  cet ensemble lugubre qu’elle a perdu ses repères moraux. Elle en administre peu à  peu la preuve. Son attitude à  l’UNESCO se situant itérativement aux dépens des Juifs, du judaïsme et d’Israël participe de l’une de ces preuves accablantes.  

L’UNESCO est devenue une imposture dont l »Europe est complice.  

L’attaque terroriste meurtrière survenue sur le Mont du Temple vendredi dernier est légitimée par l’imposture : si le Mont du Temple est un site « palestinien », une attaque terroriste contre des Israéliens en un lieu « palestinien » est un acte de « résistance ».  

L’AFP  l’a bien compris, qui répète cette contrevérité à  longueurs de dépêches, se faisant le vecteur principal de la corruption des media francophones. Une contrevérité issue des décisions de l’ONU et de ses dépendances et le plus souvent avalisées par le gouvernement français.

Les imposteurs ont du sang sur les mains. Ce n’est, hélas, ni la première ni la dernière fois.

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