(les chapitres précédents peuvent être trouvés ICI)

Nous n’avons pas le choix entre faire le bien et ne pas le faire : ne pas faire le bien, c’est pécher. Beaucoup de gens pensent que le péché consiste à faire le mal.

 

Ce verset nous enseigne ici que pécher : c’est aussi négliger de faire le bien qui est à notre portée. Ne pas accomplir ce que nous devrions est aussi coupable que faire ce que nous ne devrions pas.

Faire ce qui est bien, c’est tenir compte de Dieu dans tous les aspects de nos vies. Si nous savons que nous devons faire cela, mais que nous nous en abstenons, nous péchons. Dans tous les domaines de la vie, l’occasion de faire le bien nous rend responsables d’agir. Si nous savons ce qui est juste, nous sommes dans l’obligation de nous y conformer. Nous ne pouvons pas nous préoccuper davantage de nos activités personnelles que de tenir compte des désirs du Seigneur.

Il est évident que le désir de Dieu pour chaque chrétien, c’est qu’il fasse le bien, non pas seulement d’une manière générale, mais d’une manière très pratique. Ce choix entre faire le bien et faire le mal n’est pas sans conséquences, il suffit de lire :

Éphésiens 6/8 : « sachant que chacun recueillera du Seigneur selon le bien qu’il aura fait ».

2 Corinthiens 5/10 : « Car il nous faut tous comparaître devant le tribunal du Christ, afin qu’il soit rendu à chacun d’après ce qu’il aura fait dans son corps, soit en bien, soit en mal ».

Jean 5/29 : « Ceux qui auront fait le bien en sortiront pour la résurrection et la vie, ceux qui auront pratiqué le mal pour la résurrection et le jugement ».

Dieu, comme Il est Saint, nous encourage à pratiquer le bien, ce qui est logique :

2 Thessaloniciens 3/13 « Pour vous, frères, ne vous lassez pas de faire le bien »,

Colossiens 1/10 « pour marcher d’une manière digne du Seigneur et lui être entièrement agréables, portant des fruits en toutes sortes de bonnes œuvres et croissant par la connaissance de Dieu »,

Romains 12/9 « Que l’amour soit sans hypocrisie. Ayez le mal en horreur ; attachez-vous fortement au bien », pour terminer la série, lisons : Matthieu 5/16 « Que votre lumière luise ainsi devant les hommes, afin qu’ils voient vos bonnes œuvres, et qu’ils glorifient votre Père qui est dans les cieux ». Faire le bien est synonyme à la réalisation de bonnes œuvres dans notre vie. Celles-ci font luire notre lumière aux non-chrétiens dans le but de les amener à se convertir, c’est le témoignage que Christ vit en nous.

Il ne faut rien voir de grandiose dans la pratique de bonnes œuvres. Ce n’est qu’une normalité dans la vie d’un chrétien et je vous cite quelques petits exemples : Un voisin peut vous demander de l’aider afin de déplacer un meuble dans sa maison ; l’un de vos frères peut vous demander de le conduire à l’hôpital afin qu’il passe des examens médicaux ; aider une personne âgée à porter ses sacs de courses ; etc. et etc… Sachons bien qu’il n’y a rien d’exceptionnel dans toutes ses petites bonnes actions, les non-chrétiens le font aussi.

Nous avons aussi d’autres occasions afin de pratiquer des bonnes œuvres. Le Saint Esprit peut nous conduire à des opportunités selon nos possibilités et bien souvent selon nos affinités telles que : soutenir ou être membre actif d’une organisation sociale afin d’aider les démunis ; servir son église ; travailler bénévolement pour une association sans but lucratif ; … encore une fois, il n’y a rien d’exceptionnel, les non chrétiens le font aussi.

Quand on pense à réaliser une bonne œuvre, souvent on pense à donner de l’argent à une association, à une ONG, à une église, … 1 Timothée 6/18 dit « Qu’ils fassent le bien, qu’ils soient riches en œuvres bonnes, qu’ils aient de la libéralité, de la générosité ». Évidemment, il n’y a rien de mauvais dans cela, aussi les non chrétiens le font pour leurs organisations.

Je vous parlerai du rapport de l’argent avec le chrétien dans un prochain chapitre de ce livre. Je voudrai quand même tirer votre attention à qui vous donner. Dans ce monde, il y a beaucoup d’arnaqueurs, même dans le monde dit chrétien, car certains utilisent le Nom de Dieu dans la création d’ONG pour s’enrichir personnellement et peu d’argent arrive là où il est dit par ces personnes.

Toutefois, il existe aussi d’excellentes associations chrétiennes, par exemple : celles qui défendent les chrétiens persécutés ; celles qui proposent de parrainer un enfant orphelin vivant dans un pays en voie de développement, celles qui organisent des distributions de nourritures aux défavorisés, … En tout, soyons vigilant, ayons du discernement et de la sagesse, il n’y a rien de mal à contrôler, à vérifier le sérieux d’une association, c’est même dans notre intérêt.

Certains chrétiens disent que même si on se trompait 9 fois sur 10 à propos de nos dons, nous devons le faire. Désolé de le dire, c’est stupide, est-ce que Dieu nous pousserait à donner de l’argent à des voleurs, cela au détriment des personnes qui ont besoin d’aide ??? Jamais, le Saint Esprit nous conduirait à soutenir des arnaqueurs, à nous faire penser à quelque chose qui nous semble bon et qu’en fait, cela s’avérera faux. Jamais, Il nous dirigerait dans une inefficacité d’actions. Encore une fois, soyons dans la sagesse., et ne soyons pas dupes.

Bien sûr, il y a une notion d’argent dans la réalisation de bonnes œuvres, mais pas seulement, surtout que tout le monde n’a pas nécessairement les moyens d’aider par l’argent. Il y a aussi et surtout la notion de temps, à savoir donner de notre temps libre pour notre prochain, pour de bonnes œuvres, pour faire le bien.

Je vous présente un verset important dans le cadre de ce chapitre : Éphésiens 2/10 : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres, que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions ».

En fait, les petites actions que j’ai décrites plus haut sont déjà des œuvres que Dieu a préparées d’avance pour nous. Il est au contrôle de notre vie et il n’y a pas de hasard avec Dieu. Ces bonnes œuvres, nous les accomplissons dans la dépendance de Dieu et en Lui attribuant toute la gloire. Elles donnent un sens à notre vie, en la faisant ressembler à celle de Christ. Sachons bien que Dieu ne nous demandera rien d’impossible, mais si nous ne pratiquons déjà pas de petites œuvres, Il ne nous en donnera pas de plus grandes telles que de recevoir un ministère ou d’aller en mission, ce qui d’ailleurs n’est pas un but prévu par Dieu pour tous les chrétiens.

La réalisation de grandes œuvres n’est pas un but en soi et nous ne pouvons pas les choisir, car, c’est Dieu qui nous donne Sa Volonté pour notre vie. A chacun d’entre nous, Dieu nous a donné des talents, des dons, les bonnes œuvres seront donc prévues par Dieu selon nos capacités et en plus Il nous donnera le vouloir et le faire, du moins si nous les acceptons avec joie.

Nous ne sommes pas sauvés par de bonnes œuvres, il est tout aussi vrai que nous sommes sauvés pour de bonnes œuvres. Nous ne les produisons pas afin d’être sauvés, mais parce que nous sommes sauvés. Nous sommes sauvés par une foi qui produit une vie de bonnes œuvres. Les œuvres prouvent la réalité de notre foi. Nous sommes l’ouvrage de Dieu, ayant été créés en Jésus-Christ pour de bonnes œuvres.

Nous ne pratiquons pas le bien par obligation et encore moins pour un intérêt personnel du genre si je fais ceci, je recevrai cela de la part de Dieu. La réalisation de bonnes œuvres doit être quelque chose de naturel en nous. En réalité, c’est de notre bon cœur que viennent les bonnes actions : Matthieu 12/35 : « L’homme bon tire de bonnes choses de son bon trésor de son cœur, et l’homme méchant tire de mauvaises choses de son mauvais trésor ». Dans sa définition la plus simple, le cœur dans la Bible est le siège de nos sentiments, de nos affections, de nos émotions.

Elle est une composante de notre âme qui représente notre intelligence, notre caractère, notre personnalité, nos pensées, notre moralité … L’esprit est le siège de notre conscience. Il pense, apprend, raisonne, décide. Le mot cœur est l’un des mots les plus utilisés dans la Bible d’où l’importance d’avoir un bon cœur, car, il est le point de départ à nos bonnes actions.

Il n’y a pas de recettes pour discerner les bonnes œuvres que nous devons accomplir de la part de Dieu. Il nous faut d’abord que nos pensées soient à l’unisson avec celles de Christ dont nous possédons la vie. Si nos aspirations sont ainsi orientées au lieu de l’être vers la satisfaction de nos propres désirs, nous verrons clairement ce que Dieu nous demande de faire. Il nous donnera des circonstances dans notre vie quotidienne afin de pratiquer le bien envers autrui, c’est à nous de les discerner et franchement, ce n’est pas difficile si notre cœur est bon.

Il existe un rapport entre la foi, à savoir vivre dans la confiance en Dieu, et les œuvres et nous le découvrons en Jacques 2/14 à 23 :

« Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres ? La foi peut-elle le sauver ? Si un frère ou une sœur sont nus et manquent de la nourriture de chaque jour, et que l’un d’entre vous leur dise : Allez en paix, chauffez-vous et vous rassasiez ! et que vous ne leur donniez pas ce qui est nécessaire au corps, à quoi cela sert-il ? Il en est ainsi de la foi : si elle n’a pas les œuvres, elle est morte en elle-même. Mais quelqu’un dira : Toi, tu as la foi ; et moi, j’ai les œuvres. Montre-moi ta foi sans les œuvres, et moi, je te montrerai la foi par mes œuvres. Tu crois qu’il y a un seul Dieu, tu fais bien ; les démons le croient aussi, et ils tremblent. Veux-tu savoir, ô homme vain, que la foi sans les œuvres est inutile ? Abraham, notre père, ne fut-il pas justifié par les œuvres, lorsqu’il offrit son fils Isaac sur l’autel ? Tu vois que la foi agissait avec ses œuvres, et que par les œuvres la foi fut rendue parfaite. Ainsi s’accomplit ce que dit l’Écriture : Abraham crut à Dieu, et cela lui fut imputé à justice ; et il fut appelé ami de Dieu ».

Pour certains chrétiens ce passage est en contradiction avec ce que l’apôtre Paul dit en :

Romains 3/28 : « Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi » ;

Romains 4/4 et 5 : « Or, à celui qui fait une œuvre, le salaire est imputé, non comme une grâce, mais comme une chose due ; et à celui qui ne fait point d’œuvre, mais qui croit en celui qui justifie l’impie, sa foi lui est imputée à justice» ;

Galates 3/11 et 12 : « Et que nul ne soit justifié devant Dieu par la loi, cela est évident, puisqu’il est dit : Le juste vivra par la foi. Or, la loi ne procède pas de la foi ; mais elle dit : Celui qui mettra ces choses en pratique vivra par elles ».

Si ces derniers versets sont en contradiction avec les versets de l’apôtre Jacques, il faudrait alors supprimer soit ceux de l’un ou ceux de l’autre, ce qui est impossible, car la Parole de Dieu est Vérité, toute la Vérité.

Tout d’abord, Paul nous parle des œuvres de la loi et comme nous vivons sous la grâce, celles-ci n’ont plus d’effets pour les chrétiens. Ensuite, nous devons comprendre les pensées de Paul à ce sujet. Il nous dit tout simplement que notre justification ne peut pas être acquise par l’accomplissement d’œuvres de notre part dans un esprit que par elles, je gagnerai mon salut. Il s’agirait en quelque sorte de payer Dieu pour notre salut et on pourrait alors par la suite continuer notre train de vie dans le péché. Si nous prétendons ajouter quelque chose à notre justification par des œuvres, elle ne serait donc plus une pure grâce.

Donc, les versets de Jacques et de Paul sont des compléments et forment ainsi un tout, encore une fois, nous devons tout lire de la Bible.

Les versets de Jacques n’indiquent pas la condition du salut, mais ses preuves. La seule preuve qu’un homme est sauvé réside dans des œuvres dignes d’un chrétien.

La foi qui ne produit pas des œuvres d’amour ne peut pas sauver. Si un homme se vante d’avoir la foi, sans faire d’œuvres, cette foi ne peut le sauver, car elle est morte, il s’agit d’un amour qui ne fait que s’en tenir qu’à de belles paroles. Si la façon de vivre du croyant n’honore pas son Maître, à savoir Jésus Christ, c’est un faux chrétien.

Il est facile de dire : « Je crois ».

Mais la seule profession des lèvres ne signifie rien. Jacques nous montre tout simplement qu’une profession de foi qui n’est pas suivie d’une vie d’obéissance à Christ est le signe d’une foi morte, incapable de nous sauver. Jacques ne remet pas en question l’importance de la foi ; il s’inscrit en faux contre l’idée que la foi qui sauve puisse n’être qu’un exercice intellectuel dépourvu d’engagement à obéir activement à Dieu.

La foi sans les œuvres est morte parce qu’elle révèle un cœur qui n’a pas vraiment été transformé par Dieu. Si nous avons été corrigés par le Saint-Esprit, cette transformation doit se manifester dans notre vie. Nos œuvres se caractérisent par notre obéissance à Dieu. Notre foi se manifestera par les fruits de l’Esprit dans notre vie. La foi sans les œuvres est morte parce que notre foi fait de nous une nouvelle créature, qui ne peut plus reproduire les mêmes modèles comportementaux pécheurs.

La foi sans les œuvres est morte parce qu’elle émane d’un cœur non transformé par Dieu. L’important est donc de prouver notre foi, notre amour pour Dieu par l’accomplissement d’œuvres qu’Il a préparées d’avance pour nous, mais encore plus important, c’est l’état d’esprit dans lequel nous sommes afin d’exécuter les bonnes œuvres, est-ce avec un bon cœur, avec amour ou pas ?

Maintenant, voyons où le chrétien dans l’accomplissement de bonnes œuvres fait la différence avec les non chrétiens. Je vous invite à lire :

Luc 6/27 : « Mais je vous dis, à vous qui écoutez : Aimez vos ennemis, faites du bien à ceux qui vous haïssent ». 1 Pierre 3/17 : « Mieux vaut souffrir en faisant le bien, si telle est la volonté de Dieu, qu’en faisant le mal ».

1 Pierre 4/19 : « Ainsi, que ceux qui souffrent selon la volonté de Dieu, remettent leur âme au fidèle Créateur en faisant le bien ».

1 Pierre 2/20 : « Quelle gloire, en effet, y a-t-il à supporter de mauvais traitements pour avoir péché ? Mais si, tout en faisant le bien, vous supportez la souffrance, c’est une grâce devant Dieu ».

Luc 6/33 : « Si vous faites du bien à ceux qui vous font du bien, quel gré vous en saura-t-on ? Les pécheurs aussi en font autant ».

Voyez la similitude avec les versets dans le chapitre « aimer son prochain » concernant l’amour de nos ennemis.

Dans ses situations, Dieu nous donne les raisons d’agir en faisant le bien :

1 Pierre 2/15 : « car c’est la volonté de Dieu qu’en faisant le bien vous réduisiez au silence l’ignorance des insensés ».

1 Pierre 3/ 12 à 17 : « Car les yeux du Seigneur sont sur les justes et ses oreilles sont attentives à leur prière, Mais la face du Seigneur est contre ceux qui font le mal. Et qui vous maltraitera, si vous êtes zélés pour le bien ? D’ailleurs, quand vous souffririez pour la justice, vous seriez heureux. N’ayez d’eux aucune crainte, et ne soyez pas troublés ; Mais sanctifiez dans vos cœurs Christ le Seigneur, étant toujours prêts à vous défendre, avec douceur et respect, devant quiconque vous demande raison de l’espérance qui est en vous, et ayant une bonne conscience, afin que, là même où ils vous calomnient comme si vous étiez des malfaiteurs, ceux qui décrient votre bonne conduite en Christ soient couverts de confusion. Car il vaut mieux souffrir, si telle est la volonté de Dieu, en faisant le bien qu’en faisant le mal ».

 

En général, ceux qui suivent le chemin de la justice sont protégés du mal. Opposer le bien au mal désarme souvent nos ennemis. Il peut y avoir des exceptions, mais la plupart du temps, celui qui fait ce qui est juste est protégé du mal grâce à sa façon d’agir. L’ennemi du chrétien peut certes lui nuire mais il ne peut jamais toucher à sa sécurité éternelle. Il peut réussir à blesser son corps mais ne peut jamais nuire à son âme.

Malheureusement, l’histoire des martyrs ainsi que dans notre temps, des chrétiens sont persécutés dans des pays musulmans, prouvent que les ennemis de l’Évangile font du mal aux disciples fidèles. Cette persécution peut aller jusqu’à la torture, jusqu’à la mort, tout comme Christ et les apôtres l’ont vécu. La récompense sera d’autant plus grande pour eux. Ces chrétiens sont des exemples pour nous, ils doivent être soutenus dans nos prières et si possible dans leurs besoins. Dieu regardera aussi à cela, alors soyons solidaires avec eux dans notre compassion, dans notre amour pour nos frères et sœurs qui souffrent.

Dans toutes les circonstances de notre vie, même celles où l’on souffre, où l’on est persécuté, … Dieu nous demande de faire le bien avec ses conseils comme dit en :

1 Thessaloniciens 5/15 : « Prenez garde que personne ne rende le mal pour le mal ; mais recherchez toujours le bien, soit entre vous, soit envers tous ».

2 Timothée 3/17 : « afin que l’homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre ».

Tite 2/7 : « te montrant toi-même à tous égards un modèle de bonnes œuvres, et donnant un enseignement pur, digne ».

2 Thessaloniciens 2/16 et 17 : « Que notre Seigneur Jésus-Christ lui-même, et Dieu notre Père, qui nous a aimés, et qui nous a donné par sa grâce une consolation éternelle et une bonne espérance, consolent vos cœurs, et vous affermissent en toute bonne œuvre et en toute bonne parole ».

2 Timothée 2/21 : « Si donc quelqu’un se conserve pur, en s’abstenant de ces choses, il sera un vase d’honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre ».

Est-ce que Dieu nous parlerait de bonnes œuvres dans Sa Parole si nous ne devions pas les pratiquer ??? La réponse est évidente, Dieu ne nous parle pas pour rien, pour que nous n’agissons pas. Elle tue le concept de la justification par la foi seule et elle démontre que notre foi est prouvée par nos actions et ceci dans un esprit d’amour véritable, sans hypocrisie, pour notre prochain.

Je vous invite à méditer la parabole des brebis et des boucs dans Matthieu 25/31 à 46. Il s’agit d’une description imagée du jugement des nations qui interviendra postérieurement à l’enlèvement de l’Église et avant le millénium. Chacun de nous sera convoqué devant le trône de la gloire de Jésus Christ et après un examen de nos actes durant notre vie terrestre, un verdict individuel sera prononcé. Les plus humbles gestes de bonté, faits aux moindres des frères du Christ (les hommes en général, pas uniquement les chrétiens), touchent directement le Maître ; il en est de même de leur absence.

Les justes ne s’étaient pas souvenus de ces actes insignifiants comme de quelque chose de méritoire, car ils étaient le résultat d’une vie de foi et non le moyen de se rendre acceptables devant Dieu. Ces mêmes actes d’amour avaient été négligés par les autres. Les premiers hériteront le royaume préparé pour eux dès la fondation du monde et pour les autres, ils iront dans le feu éternel, préparé pour le diable et pour ses anges. Vraiment, ça fait réfléchir.

Pour terminer ce chapitre, je vous donne la prière d’Hébreux 13/20 et 21 que vous pouvez faire vôtre :

« Que le Dieu de paix, qui a ramené d’entre les morts le grand pasteur des brebis, par le sang d’une alliance éternelle, notre Seigneur Jésus, vous rende capables de toute bonne œuvre pour l’accomplissement de sa volonté, et fasse en vous ce qui lui est agréable, par Jésus-Christ, auquel soit la gloire aux siècles des siècles ! Amen ! ».


Je rappelle ce que j’ai mis dans le préambule:

MAV : j’ai trouvé ce livre essentiel, vital, pour beaucoup de chrétiens au final bien mal enseignés, à une heure où les événements se précipitent et où une meilleure connaissance de notre Grand Dieu est indispensable pour avoir les yeux tournés vers le ciel, et non vers la terre où il n’y a que ruine, désespoir, peur, terreur, et quand tout empire, presque chaque jour.

Comme l’a dit notre Dieu par son prophète Osée :

 » Osée 6:3 Oui, cherchons à connaître l’Eternel, efforçons-nous de le connaître. Sa venue est aussi certaine que celle de l’aurore, et il viendra vers nous comme la pluie, comme les ondées du printemps qui arrosent la terre. »

Cette connaissance grandit dans la lecture de la Bible. Merci à Dominique de nous transmettre le fruit de son formidable travail. Je publierai un chapitre par semaine, chaque samedi – si je peux ! – car il y a largement matière à méditation dans chacun d’eux. Mais vous pouvez aussi demander à Dominique la totalité du livre dès maintenant, si vous avez soif de vous plonger bien plus vite et loin dans cette lecture. Nous avons tous, toujours, besoin d’être enseignés dans la vérité.


LIVRE DE DOMINIQUE :

 Ce livre vous est proposé gratuitement, donc, si on vous en demande de l’argent, refusez.

Auteur : Dominique Verheye, dans l’écoute du Saint Esprit. verheyed@gmail.com