Les mauvais fruits et les fruits de mauvaise qualité, comment reconnaître le véritable Esprit prophétique des temps de la fin? (Par Eliane Colard )-

Le fruit porté par les oeuvres que Dieu n’a pas préparé pour nous

Le fruit est toujours de la même nature que la semence…

Ces œuvres (de type Caïn, Ismael, ou Marthe) peuvent avoir et même ont souvent l’apparence d’œuvres bonnes ; mais parce qu’elles ne sont pas issues du cœur de Dieu, elles portent des fruits qui selon les critères divins sont considérés de mauvaise qualité. Mais le problème pour nous réside précisément dans le fait que bien souvent elles revêtent l’apparence des bonnes œuvres voulues par Dieu pour ses enfants.

Et c’est le feu qui la plupart du temps révélera leur nature véritable : généralement elles ne résistent pas à l’épreuve du feu dont parle l’apôtre Paul en 1 Corinthiens 3/ 12- 14 : « Or si quelqu’un bâtit sur ce fondement avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses, du bois, du foin, du chaume, l’œuvre de chacun sera manifestée ; car le jour la fera connaître, parce qu’elle se révèlera dans le feu, et le feu éprouvera ce qu’est l’œuvre de chacun ».

Dès lors, on peut penser qu’il existe donc bien un type de fruit qui ne plait pas à Dieu. Et pourtant on entend souvent dire que l’essentiel est de porter du fruit. Mais cela est-il juste eu égard à ce qu’en dit précisément la Bible ?

Car si Dieu s’attend à ce que nous portions du fruit, une simple lecture de certains versets de la Bible nous révèle qu’il s’agit d’un type de fruit bien précis : de « bons fruits ».

Or bon nombre de chrétiens jugent la validité d’une oeuvre au fait qu’il y ait des fruits et même beaucoup de fruits ; alors que le problème avec Dieu ne se situe jamais uniquement au niveau de l’existence du fruit ou de sa quantité, mais bien plus de la nature et la qualité du fruit. Car logiquement tout arbre non stérile est destiné à porter du fruit, c’est l’évidence même.

Mais le fruit qui plait à Dieu est le « bon » fruit qui, issu d’une semence qui vient de Lui passera avec succès l’épreuve du feu et demeurera jusque dans la vie éternelle.

Il nous est dit en Hébreux 11 que bien qu’Abel soit mort, ses œuvres parlent encore. Ainsi, les œuvres qui viennent du cœur de Dieu subsisteront éternellement quand bien même nous ne serions plus.

Ce sont aussi des œuvres qui nées du cœur du Père pour nous, seront notées dans le « Livre du souvenir de l’Eternel » et pour lesquelles nous recevrons aussi des récompenses célestes.

Il est remarquable que ce « Livre du souvenir de l’Eternel » soit évoqué en Malachie 3/ 16, passage qui parle de la récompense qui sera réservée à ceux qui « servent réellement » le Seigneur, au jour où l’Esprit d’Elie aura œuvré à la manifestation des véritables « fils de Dieu » (Malachie 3/ 1- 3) : les sacrificateurs selon Son cœur qui offrent des offrandes avec justice à la manière d’Abel le juste (fin du Verset 3) et dont il est dit que l’offrande sera agréable à l’Eternel (Verset 4) et qui servent dans l’esprit de Marie (sœur de Marthe) comme nous le verrons plus loin.

Il est aussi intéressant de noter à ce sujet que le livre de Malachie, en parlant de ces sacrificateurs qui présenteront des offrandes agréables à l’Eternel, parle de l’offrande de Juda et de Jérusalem ; or s’il est évident que Jérusalem symbolise la bien-aimée du Seigneur, il n’en est pas moins vrai que Juda signifie « louange à l’Eternel ». Si nous sommes d’accord de dire que le fruit nous renseigne sur la qualité et la nature de l’arbre d’où il provient, il n’est pas vain de dire dans le même ordre d’idée que l’analyse du fruit porté par les œuvres que nous faisons peut nous renseigner sur l’origine de ces œuvres, savoir si oui ou non elles sont issues du cœur du Père.

Eliane Colard

 

Source : LES MAUVAIS FRUITS ET LES FRUITS DE MAUVAISE QUALITE