Les fausses doctrines conduisent au déclin et à la persécution.

« Ecris à l’ange de l’Église de Pergame : Voici ce que dit celui qui a l’épée aiguë, à deux tranchants : Je sais où tu demeures, je sais que là est le trône de Satan. Tu retiens mon nom, et tu n’as pas renié ma foi, même aux jours d’Antipas, mon témoin fidèle, qui a été mis à mort chez vous, là où Satan a sa demeure. Mais j’ai quelque chose contre toi, c’est que tu as là des gens attachés à la doctrine de Balaam, qui enseignait à Balak à mettre une pierre d’achoppement devant les fils d’Israël, pour qu’ils mangeassent des viandes sacrifiées aux idoles et qu’ils se livrassent à l’impudicité » (Apoc. 2 :12-14).

Le Seigneur dit aussi à cette même Église de Pergame :

« De même, toi aussi, tu as des gens attachés pareillement à la doctrine des Nicolaïtes » (verset 15).

Le mot « Nicolaïtes » vient de deux mots grecs qui signifient « nico », suppression, et « laïtes », du peuple.

Les Nicolaïtes avaient institué une classe de prêtres, un clergé.

Ils étaient revenus au modèle de l’Ancien Testament, et avaient judaïsé l’Église.

Ils avaient remplacé la « prêtrise de tous les Chrétiens » par une sorte de nouvelle prêtrise de Lévites.

Un tel système a fini par produire ce que nous voyons aujourd’hui dans l’Église Catholique ou l’Église Mormone, un « saint sacerdoce » séparé des « laïcs« .

Mais on peut aussi le trouver dans d’autres églises.

Les Nicolaïtes avaient en fait « supprimé le peuple », dans le sens où les pasteurs dominaient sur le troupeau, comme on le voit dans Ezéchiel 34.

Le simple fait que les conducteurs s’étaient transformés en « bergers autoritaires« , des bergers qui dominaient le peuple, comme le dit Pierre, au lieu d’être des bons bergers, à l’image de Jésus, des bergers qui seraient des modèles, ce simple fait prouvait qu’il s’était déjà passé quelque chose de mauvais dans leur cœur.

De tels conducteurs finissent toujours par enseigner de fausses doctrines, et à entraîner toute leur église avec eux.

Ne voyons-nous pas cela se produire constamment dans l’histoire d’Israël, dans les Livres des Rois et des Chroniques ?

Il leur suffisait d’avoir un roi qui était un despote, un tyran.

Dieu les avait pourtant avertis qu’ils faisaient une erreur en désirant un roi (1 Samuel 8 :9-18).

L’Église a donc tendance à dégénérer, au point qu’elle finit par accepter des conducteurs autoritaires et tyranniques, qui ne conduisent pas le troupeau en donnant l’exemple, mais qui le conduisent à la manière des Nicolaïtes.

Il faut donc que la persécution arrive, afin de purifier l’Église.

Dès que la persécution cesse, et que les Chrétiens recommencent à se sentir bien dans ce monde, les mauvaises choses recommencent à entrer dans l’Église.

Les églises recommencent à accepter l’esprit du monde et à s’identifier avec lui, et les valeurs et les méthodes du monde recommencent à envahir l’Église.

Il nous faut alors repasser par une nouvelle purification.

À partir de quel moment le Christianisme a-t-il commencé à dégénérer ? À partir du moment où l’empereur Constantin en a fait une religion d’État, et où l’Église a cessé d’être persécutée.

Des hommes comme Constantin ou Saint-Augustin ont fait beaucoup de mal à l’Église, et nous en voyons les traces encore aujourd’hui !

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Le premier principe de la persécution.

Nous pouvons donc définir un premier principe de la persécution : Avant que la persécution vienne, Jésus avertit l’Église fidèle, et Il avertit également l’Église infidèle.

Comment allons-nous distinguer l’Église fidèle de l’Église infidèle ?

– Ceux qui font partie de l’Église fidèle ont « des oreilles pour entendre« .

– Ceux qui n’ont pas des oreilles pour entendre, entendent, mais ne comprennent pas la signification spirituelle de ce qu’ils entendent.

La persécution sépare toujours ceux qui sont fidèles de ceux qui ne le sont pas.

La persécution a toujours opéré une distinction claire entre ceux qui aiment réellement Jésus, ceux qui ne placent pas leur confiance dans le monde, et ceux qui essayent de vivre en ayant un pied dans le monde et un pied dans le Royaume de Dieu !

«  Que celui qui a des oreilles entende ! « 

La première chose que nous pouvons voir, en ce qui concerne la persécution, est que le Seigneur Jésus avertit toujours Son Église fidèle, et qu’Il avertit aussi l’Église infidèle.

Mais seuls ceux qui Lui sont fidèles écouteront.

« Tels des renards au milieu des ruines, tels sont tes prophètes, ô Israël ! Vous n’êtes pas montés devant les brèches, vous n’avez pas entouré d’un mur la maison d’Israël, pour demeurer fermes dans le combat, au jour de l’Éternel. Leurs visions sont vaines, et leurs oracles menteurs ; ils disent : L’Éternel a dit ! Et l’Éternel ne les a point envoyés ; et ils font espérer que leur parole s’accomplira. Les visions que vous avez ne sont-elles pas vaines, et les oracles que vous prononcez ne sont-ils pas menteurs ? Vous dites : L’Éternel a dit ! Et je n’ai point parlé » (Ezéchiel 13 :4-7).

Paix ! Paix !

« Ces choses arriveront parce qu’ils égarent mon peuple, en disant : Paix ! quand il n’y a point de paix. Et mon peuple bâtit une muraille, et eux, ils la couvrent de plâtre » (Ezéchiel 13 :10).

Cela est répété deux autres fois dans la Bible, dans Jérémie, et dans le Nouveau Testament.

Les faux prophètes disent au peuple : « Paix ! Paix !« , quand il n’y a point de paix. Leurs prédictions ne se sont pas accomplies.

Nous pensons souvent, comme les Grecs, que la paix est simplement l’absence de conflits.

Mais le mot hébreu traduit par « paix » dit quelque chose de complètement différent. Il vient d’un verbe hébreu, « l’shalem », qui signifie « payer, remplir, ou accomplir ».

En Hébreu, la paix évoque l’idée de plénitude, de chose accomplie.

C’est de ce même verbe que dérive le mot « shalom », paix.

Nous avons la paix avec Dieu parce que le Messie est venu pour « tout accomplir« , pour payer le prix de nos péchés.

En Lui, nous sommes accomplis, nous avons tout, et nous avons la paix, parce que notre Messie est venu.

C’est Lui qui est notre Paix.

« Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble point, et ne s’alarme point » (Jean 14 :27).

Pour le monde, la paix est simplement l’absence de conflit. Dans son dictionnaire, Samuel Johnson dit, d’une manière sarcastique mais vraie, que la paix est une période de préparation et de séduction entre deux guerres.

La paix biblique n’a rien à voir avec la paix que le monde donne.

Jésus n’a pas promis au monde la paix !

Sa paix n’est pas l’absence de conflit. Elle peut inclure l’absence de conflit, mais elle n’est pas nécessairement cela.

Vous pouvez traverser le pire conflit de votre vie, et avoir la paix de Dieu. Au contraire, vous pouvez vous trouver dans une absence totale de conflit, mais sans avoir cette paix.

« Je ne vous donne pas comme le monde donne« .

Ces gens qui disaient : « Paix ! Paix !« , ne se contentaient pas de dire qu’il n’y aurait pas de conflits, de troubles, d’invasions ni de persécutions. Ils disaient que tout allait bien, que tout était merveilleux, que tout était parfait, que cela ne pouvait pas aller mieux ! Tout le monde devait être en bonne santé, béni, et en pleine prospérité. C’est ce que disent toujours aujourd’hui les faux prophètes :

« Nous allons bientôt avoir un grand réveil ! Nous allons recevoir de grandes bénédictions ! »

Bien entendu, ils prédisent des choses qui ne se réalisent pas, et tentent ensuite de justifier leurs fausses prophéties, en les « recouvrant de plâtre » !

« Et mon peuple bâtit une muraille, et eux, ils la couvrent de plâtre« .

« Dis à ceux qui la couvrent de plâtre qu’elle s’écroulera ; une pluie violente surviendra ; et vous, pierres de grêle, vous tomberez, et la tempête éclatera.

Et voici, la muraille s’écroule ! Ne vous dira-t-on pas : Où est le plâtre dont vous l’avez couverte ?

C’est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l’Éternel : Je ferai, dans ma fureur, éclater la tempête ; il surviendra, dans ma colère, une pluie violente ; et des pierres de grêle tomberont avec fureur pour détruire.

J’abattrai la muraille que vous avez couverte de plâtre, je lui ferai toucher la terre, et ses fondements seront mis à nu ; elle s’écroulera, et vous périrez au milieu de ses ruines. Et vous saurez que je suis l’Éternel  » (Ézéchiel 13 :11-14).

Au lieu d’édifier l’Église et de la préparer à l’invasion proche, au lieu de préparer le peuple de Dieu à ce qui va réellement venir, ils lui disent que tout va continuer à aller pour le mieux.

Pour Israël, l’invasion était sur le point de se produire, la captivité et l’exil à Babylone étaient imminents. Mais le peuple était trompé par ses conducteurs, qui continuait à lui dire :

– « Nous avons la Maison du Seigneur, nous sommes le peuple de Dieu, nous serons victorieux, nous triompherons ! » Et ils leur disaient bien d’autres choses semblables !

Mais c’est le contraire qui s’est produit !

Jésus avertit l’Église

Dieu voulait les avertir, mais seuls « ceux qui avaient des oreilles pour entendre » entendirent !

Tout ce qui est arrivé dans l’histoire d’Israël est arrivé, ou arrivera de même dans l’histoire de l’Église.

Ce qui est arrivé à Israël doit servir à enseigner l’Église.

« Ils pansent à la légère la plaie de la fille de mon peuple : Paix ! paix ! disent-ils. Et il n’y a point de paix » (Jérémie 8 :11).

Préparez-vous à la persécution !

La première caractéristique de la persécution, c’est donc que Jésus avertira les Chrétiens fidèles comme ceux qui ne sont pas fidèles, mais que seuls les fidèles auront des oreilles pour entendre !

Je suis convaincu que Jésus, par le Saint-Esprit, avertit l’Église de se préparer à la persécution.

Il est en train d’avertir ceux qui sont fidèles et ceux qui ne le sont pas, mais seuls les fidèles entendront Sa voix.

Ceux qui ne sont pas fidèles suivront leurs conducteurs, qui leur disent :

– « Nous avons la paix ! Tout va bien ! Dieu est à l’œuvre ! Nous sommes bénis ! »

Mais ils oublient la réalité.

Rodney Howard-Browne dit aux gens que tout va bien, et ils se roulent à terre en se tordant de rire, alors qu’il est évident que notre pays se précipite contre un mur !

Ces faux prophètes disent : « Paix ! Paix !« . Mais tous ceux qui sont encore sensés, qui ont une intelligence pour réfléchir, qui lisent le premier journal venu, savent bien que c’est le contraire qui est vrai !

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À suivre