…Mieux vaut ne pas savoir comment c’est fabriqué

Ça y est : le vaccin anti-Covid de Sanofi a finalement été approuvé par les autorités européennes.

Le vaccin de Sanofi n’est pas un vaccin à ARN messager, comme Pfizer et Moderna. Mais ce n’est pas non plus un vaccin « classique ». C’est un vaccin à « protéine recombinante », que la presse vous présente comme :

« Une méthode plus classique, utilisée notamment dans le vaccin contre la grippe » ; ce qui serait « plus rassurant pour les patients »[1].

Le directeur de Sanofi a déclaré que cette méthode est « sans effets secondaires, à l’inverse de la plupart des vaccins (anti-Covid) ».

Notez que c’est un coup de pied de l’âne : une façon subtile pour Sanofi de rappeler que les vaccins à ARN messager de ses concurrents sont les plus dangereux de l’histoire des vaccins[2].

Mais la technologie de Sanofi est-elle réellement « sans effets secondaires » ?

Cette fameuse technologie des vaccins à « protéine recombinante » a-t-elle été testée correctement, avant d’être mise sur le marché ?

Nous allons voir que… non. Pas du tout, même.

Dans ma dernière lettre, j’ai parlé de « coup d’État pharmaceutique », dans les années 1980.

Car le tout premier vaccin avec cette technologie à protéine recombinante était le vaccin contre l’hépatite B

…et il a été approuvé sans le moindre essai clinique acceptable

alors qu’il s’agissait d’une technologie totalement nouvelle, à base de manipulations génétiques risquées.

Et quand on se penche sur ces méthodes, on pourrait se dire que les vaccins, c’est comme les saucisses : mieux vaut ne pas savoir comment ils sont fabriqués.

Mais justement non, dans le cas des vaccins, il faut savoir, il en va de votre santé !

Révolution : du vaccin « plasmatique » au vaccin « génétique »

Au départ, il n’était pas question de faire la moindre « vaccination de masse » contre l’hépatite B.

Si les scientifiques cherchaient un vaccin contre ce virus, c’était pour protéger la petite minorité d’adultes en situation de risque – essentiellement les toxicomanes.

D’ailleurs, le premier vaccin contre l’hépatite B ne pouvait pas matériellement être administré à des millions de personnes.

Car c’était un vaccin plasmatique, c’est-à-dire créé à partir du sang de patients infectés.

Ce nouveau vaccin a été mis au point dans les années 1970, par des laboratoires français (Pasteur-Mérieux) et américains (Merck).

C’était déjà une petite révolution par rapport aux vaccins classiques.

Pour simplifier, il n’y avait auparavant qu’une seule façon de faire un vaccin : on prenait le virus ou la bactérie (ou encore la toxine produite par la bactérie) et on en réduisait la dangerosité[3].

On ne découpait pas le virus ou la bactérie en morceaux (en protéines, ou « sous-unités »).

C’était du tout ou rien : on prenait la totalité du virus, la totalité de la bactérie (ou de sa toxine), on essayait d’en limiter la toxicité (atténuation ou inactivation), et on l’administrait au patient.

Mais avec les nouveaux vaccins « plasmatiques », c’est très différent.

Voici comment cela fonctionne.

On prend le plasma sanguin de personnes contaminées par le virus de l’hépatite B (mais « porteurs sains »)…

…et on le purifie pour ne garder qu’une partie du virus, qu’une seule des protéines composant le virus.

Cette petite révolution va marquer l’histoire des vaccins.

Car c’est bien ce même principe qui a été suivi pour les vaccins anti-Covid : la plupart sont focalisés sur une seule protéine du virus, la protéine de surface, dite protéine spike (S).

De même, les vaccins plasmatiques contenaient une seule protéine du virus de l’hépatite B.

Et comme pour les vaccins anti-Covid, c’était une des protéines de surface du virus de l’hépatite B (dite HBsAg), c’est-à-dire localisée sur l’enveloppe externe du virus.

L’avantage de ne prendre qu’une seule protéine d’un microbe est qu’il n’y a pas besoin de « l’atténuer » ou de « l’inactiver ».

Car un « morceau de virus » ne peut pas se multiplier dans votre corps, contrairement au virus entier.

Cette innovation va changer le cours de l’histoire des vaccins, et pas en bien.

Les vaccins plasmatiques ont vite été remplacés, car ils posaient deux grands types de problèmes :

  • D’abord, ils faisaient peur à beaucoup de médecins, qui refusaient ce vaccin[4]. Avec raison : il est toujours risqué d’utiliser du matériel biologique humain, a fortiori venant d’adultes contaminés : on a beau le « purifier », on ne peut jamais garantir que des impuretés dangereuses ne resteront pas dans la seringue[5] ;
  • Et en plus, ces vaccins déplaisaient à l’industrie pharmaceutique, car ils étaient coûteux à fabriquer… et il était matériellement impossible de les produire massivement pour des dizaines de millions de patients !

C’est alors que trois laboratoires, SmithKline Beckham (SKB, l’ancêtre de GSK), Merck et Pasteur-Mérieux vont faire une innovation décisive, au début des années 1980.

Ils vont créer un type de vaccin révolutionnaire, grâce au « génie génétique ».

Des vaccins fabriqués à partir de cellules OGM !

Pour fabriquer ces vaccins, ils vont utiliser des cellules génétiquement modifiées (OGM).

Au départ, on prend des cellules « normales – de levure dans le cas de SKB et de hamster dans le cas de Pasteur-Mérieux.

Puis, on modifie ces cellules génétiquement, en leur insérant un nouveau gène.

Ce nouveau gène est décisif, car c’est lui qui permet à la cellule de produire la fameuse protéine de surface de l’hépatite B, HBsAg.

Et une fois que votre cellule OGM a fabriqué cette protéine HBsAG, il n’y a plus qu’à l’insérer dans un vaccin.

Plus besoin, donc, de plasma sanguin de porteurs du virus. Plus besoin non plus, comme c’était le cas pour les vaccins classiques, de cultiver des virus entiers, ce qui est coûteux.

Tout ce dont l’industrie a besoin, ce sont des cellules de levures ou de hamster, et un peu de traficotage génétique.

Cette révolution « génétique » a été une bénédiction pour l’industrie pharmaceutique, car ces vaccins-là sont extrêmement rentables.

L’expert judiciaire Marc Girard, médecin et grand spécialiste du vaccin contre l’hépatite B, dira en 2009 :

« Je tiens de collègues industriels que la marge bénéficiaire d’un vaccin issu du génie génétique serait supérieure à 98 %, – encore plus élevée que celle offerte par les cosmétiques. »[6]

Bref, c’était un énorme « progrès » pour Big Pharma… mais qu’en était-il pour les patients ?

Cette expérimentation génétique, avec des protéines fabriquées à partir de cellules OGM, était-elle sans risque ?

Quand vous lisez les articles scientifiques de l’époque, la plupart des « experts » se montraient très rassurants.

Mais maintenant, vous connaissez l’envers du décor : vous n’avez pas oublié, je pense, que la « plupart des experts » étaient très rassurants vis-à-vis des vaccins anti-Covid à ARN messager – et on a vu ce que cela a donné.

De même, à l’époque de ces vaccins « génétiques », le principe de précaution a été foulé aux pieds.

Car cette nouvelle technologie vaccinale posait un nombre de problèmes considérable.

On ne peut pas faire n’importe quoi avec le vivant : c’est RISQUÉ !!

D’abord, il n’est pas facile de fabriquer la fameuse « cellule OGM » – celle qui s’occupera de fabriquer la protéine qui sera insérée dans le vaccin.

Pour créer votre cellule OGM, vous devez lui insérer un nouveau gène– un gène qu’elle ne possédait pas au départ dans son ADN.

Cela veut dire, d’abord, qu’il faut isoler ce fameux gène.

Mais ce gène, il faut bien le trouver quelque part, dans l’ADN d’un organisme existant… et le « découper ».

Pour cela, on utilise des sortes de ciseaux. Ce sont des « enzymes de restriction » qui coupent l’ADN pour extraire le gène dont on a besoin.

Puis, une fois qu’on a découpé le gène, il faut l’insérer dans la cellule (de levure ou de hamster).

N’imaginez pas qu’il suffirait de prendre une sorte de mini pince à épiler et déposer votre gène dans la cellule – cela ne fonctionne pas comme ça !

Insérer un gène externe dans l’ADN d’une cellule est un processus très compliqué, qui peut poser de multiples problèmes, comme :

  • Le risque que le gène inséré ne soit pas complet (car mal découpé). S’il n’est pas complet, il risque de ne pas fabriquer parfaitement la protéine utilisée dans le vaccin – ce qui peut modifier ses propriétés, et notamment sa capacité à se replier… or, une protéine qui ne se replie pas correctement peut causer des maladies à prion (Creutzfeldt Jakob, par exemple) ;
  • Le risque que des impuretés soient insérées dans le vaccin, et provoquent des problèmes de santé. De fait, entre 3 à 5 % d’impuretés ont été identifiés dans les vaccins contre l’hépatite B[7] de SKB et Pasteur-Mérieux. Ces impuretés sont risquées : si, par exemple, il reste dans le vaccin l’enzyme DTT (utilisé dans le processus), cela risque de modifier votre génome , ce qui est potentiellement cancérigène ! Ce n’est pas théorique : le chercheur Mirko Beljanski (devenue la bête noire de Big Pharma) avait trouvé cet enzyme dans le vaccin contre l’hépatite B de SKB (GSK), Engerix.[8]
  • Et puis il y a un autre type « d’impureté » qui risque de rester dans votre vaccin : ce sont des traces d’ADN (venant de la cellule OGM). L’OMS accepte une dose maximale d’impuretés d’ADN fixée à 10 nanogrammes, ce qui représente tout de même la totalité de l’ADN de 1 500 cellules humaines. Est-ce sans danger à ce dosage ? On ne sait pas !

Et puis, il y a d’autres préoccupations, avec toute cette « cuisine » génétique.

Si vous créez votre vaccin à partir de cellules de levure… vous prenez le risque de causer des réactions de votre système immunitaire… contre la levure[9] !

Cela a d’ailleurs explicitement été évoqué à l’époque de la création de ces vaccins : « possible occurrence d’anticorps dirigés contre la levure »[10]

…mais ce risque a été écarté sur la base de quelques tests bâclés, effectués par le fabricant du vaccin sur quelques dizaines de patients[11]

…ce qui veut dire qu’on ne peut pas savoir si le problème n’apparaît pas dans un cas sur 100, ou un cas sur 1 000.

Dans une de ces études, les investigateurs observent d’ailleurs clairement une augmentation des anticorps dirigés contre la levuresuite à la vaccination, puis balaient leur observation d’un revers de main sans raison valable[12].

Et d’ailleurs j’ai du mal à ne pas faire le lien entre cette technologie et l’explosion depuis 20 ans du nombre d’intolérances alimentaires… notamment vis-à-vis de la levure !

L’OMS elle-même était inquiète !

Ne vous méprenez pas : les risques que je viens de décrire ne sont pas des lubies d’antivax réfractaires au progrès technologique.

L’Organisation mondiale de la Santé elle-même s’est inquiétée à l’époque de cette « cuisine génétique ».

Je cite quelques passages de son rapport datant de 1985 sur le vaccin hépatite B fabriqué sur levure[13] :

On accordera une attention particulière à la pureté du produit, pour les raisons suivantes :

a) des produits indésirables du gène peuvent être coexprimés en même temps que l’HBsAg (…) ;

b) la présence, dans le produit, de composés issus des cellules hôtes et qu’on ne trouve pas dans le vaccin obtenu à partir de plasma, peut avoir des conséquences néfastes lorsqu’on administre le produit à l’homme ;

c) des contaminations spécifiques du produit final peuvent provenir des agents utilisés dans le processus de purification (colonne, anticorps).

Pour traduire tout cela en français, l’OMS s’inquiète du risque :

  • Que la fameuse cellule OGM puisse produire d’autres éléments que la protéine voulue (l’HBsAg), donc des « produits indésirables » ;
  • Que des composants de la cellule initiale (de levure ou hamster) puissent se retrouver dans le vaccin, « avec des conséquences néfastes » ;
  • Et même que les agents utilisés pour « purifier » le produit final puissent venir le « contaminer ».

Mais, vous me direz, tout cela date des années 1980…

Aujourd’hui, on n’oserait pas vacciner les bébés contre l’hépatite B, une maladie d’adultes, avec un vaccin génétique comportant des risques de cancer ou de maladies neurodégénératives, n’est-ce pas ?

Entre-temps, on a forcément demandé aux laboratoires de faire tous les tests nécessaires pour s’assurer que « tout va bien », non ? Eh bien non… pas du tout.

On n’arrête pas le progrès, comme on dit, et surtout pas le « progrès » vaccinal. Il ne fallait pas que des effets indésirables graves viennent gâcher la fête de cette « révolution génétique », si rentable pour les laboratoires. Alors, il s’est passé quelque chose d’extraordinaire. Un tour de passe-passe magistral, qui a permis de ne pas tester cette technologie génétique correctement.

Je vous raconte tout cela la semaine prochaine : restez connecté !

Bonne santé,

Xavier Bazin

Sources

[1] https://www.lefigaro.fr/societes/covid-le-vaccin-de-sanofi-enfin-approuve-par-l-agence-europeenne-du-medicament-20221110

[2] https://www.xavier-bazin.fr/roulette-russe-1-risque-sur-20-000-de-mourir/

[3] Pour être précis, il faudrait signaler les vaccins polysaccharidiques, qui utilisaient déjà une partie de la bactérie, les polysaccharides, situés dans leur paroie. https://www.revuebiologiemedicale.fr/images/Biologie_et_histoire/338_VACCIN-CONTRE-LA-MENINGITE-A.pdf

[4] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2973187/

[5] https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/265098/PMC2536378.pdf?sequence=1&isAllowed=y

[6] Alertes grippales : comprendre et choisir, Editions Dangles, 2009

[7] Michel Georget, livre page 195, qui cite Bastia S. et al, « Les vaccins contre l’hépatite B », Centre de documentation de la pharmacie centrale des hospices civils de Lyon, n° 128, p. 45-76, 1997.

[8] https://www.beljanski.info/wp-content/uploads/2020/12/Mirko-Pub-109.pdf

[9] Explications par Michel Georget, pages 122-123.

[10] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2973187/

[11] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC1339034/, https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2962947/

[12] https://pubmed.ncbi.nlm.nih.gov/2943814/ « When clinical reactions were compared to antibody titres, clinical reactions were not more frequent in persons with rises in yeast antibody titres ». Or, ce n’est pas parce qu’il n’y a pas de corrélation entre les symptômes cliniques immédiats des vaccinés et la hausse des anticorps dirigés contre la levure que cela ne posera pas des problèmes de santé au patient qui subit cette hausse d’anticorps.

[13] https://apps.who.int/iris/bitstream/handle/10665/265098/PMC2536378.pdf?sequence=1&isAllowed=y


 

PS : Je vous rappelle que mon livre CHOC paraît ce mois-ci ! Et on peut déjà le commander ! Si vous appréciez mon travail, merci de vous le procurer pour aider à diffuser la vérité ! Ce n’est pas pour moi que j’ai écrit ce livre (je reverse mes droits d’auteur à la Fondation Hippocrate). C’est pour diffuser le plus largement possible des idées cruciales pour notre santé et celle de nos enfants.

Alors merci de participer au mouvement – et si vous savez déjà tout sur le sujet, offrez-le à un proche qui se pose des questions !

Le site de la Fnac : https://livre.fnac.com/a17162398/Xavier-Bazin-Antivax-toi-meme-Retrouvons-un-esprit-critique-face-a-la-vaccination

Amazon : https://www.amazon.fr/Antivax-toi-m%C3%AAme-Retrouvons-critique-vaccination/dp/2813228052/

(Je connais – et partage – les critiques au sujet d’Amazon, mais qu’on le veuille ou non, c’est un outil majeur pour faire connaître le livre, et donc participer à la diffusion de son contenu qui me paraît capital pour la santé de tous).