»  Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier   » (Exode 15.1).

Mentionné dans de nombreux passages de la Bible, le cheval n’y figure que sous l’angle belliqueux, il ne sert qu’à  faire la guerre ! Pas un seul texte ne nous parle de chevaux de trait ou de chevaux de loisir. Le cheval est seulement mentionné comme un instrument de guerre.

Le cheval représentait alors, ce qu’un char représente aujourd’hui dans l’armée. Dans tous les textes, le cheval symbolise la puissance guerrière.

La première mention des chevaux se trouve dans Genèse 47.17, lorsque Joseph acheta tous les chevaux d’Egypte pour le Pharaon, lui assurant ainsi une puissance militaire colossale.

Les armées des rois d’Assyrie, et d’Egypte, avec leurs milliers de chevaux, terrifiaient les populations des territoires voisins. Israël vivait sous cette crainte, aussi plusieurs promesses leur sont faites de victoire sur la puissance des chevaux. C’est le cas d’une manière symbolique et prophétique, dans cette bénédiction de Jacob pour son fils Dan :

 »  Dan sera un serpent…mordant les talons du cheval   » (Genèse 49.17).

Le psalmiste rappelle que Dieu est plus grand que toutes les troupes de chevaux venant combattre Israël :

 »  Ceux-ci s’appuient sur leurs chevaux… Nous, nous invoquons le nom de l’Eternel… ils tombent… nous tenons ferme   » (Psaume 20.8/9).

Le psalmiste devait avoir en mémoire la merveilleuse délivrance que Dieu avait donnée à  son peuple en précipitant les chevaux au fond de la mer !

Le cheval, puissant et fougueux, représente la force naturelle, la confiance que l’on peut mettre en soi-même, en ses propres forces. Or, de nombreux textes nous rappellent que notre confiance doit trouver son fondement non en nos capacités humaines, aussi nobles soient-elles, mais en Dieu :

 

 »  Le cheval est impuissant pour assurer le salut, et toute sa vigueur ne donne pas la délivrance   » (Psaume 33.17).

Lorsque Dieu désire symboliser la puissance de conquête, la guerre, la famine, la mort, il utilise l’image des chevaux (Apocalypse 6.1/8). Ces quatre chevaux (y compris le cheval blanc), nous rappellent que lorsque la nature humaine se met à  l’œuvre elle a un pouvoir de domination, de destruction, de division, et même le pouvoir de détruire l’équilibre de la nature. Le cheval blanc dans ce passage symbolise la fausse pureté, reposant sur les efforts de l’homme (légalisme), et qui n’a que des effets négatifs.

Par contre le cheval blanc d’Apocalypse 19.11/16, symbolise le pouvoir de victoire, sur le mal et sur le péché, reposant sur Christ, sur son sacrifice, sur sa Parole :  »  Il était vêtu d’un vêtement teint de sang. Son nom est la Parole de Dieu   » (Verset 13).

Ma prière en ce jour :

Seigneur, la victoire sur le péché, ou le mal, ou l’adversaire ne repose pas sur mes forces et mes capacités, elle repose sur le sacrifice parfait de Christ. Toi, qui affermis ceux qui comptent sur toi, viens affermir ma foi. Amen !

Paul Calzada