(Note MAV: Il y a eu bien des interprétations au sujet de ce que serait la « grande Babylone » prophétisée en Apocalypse 17-18. Chacun a souvent sa propre conviction, rattachée aux événements du moment. C’est pourquoi il est toujours intéressant de revenir aux racines bibliques, ce qui permet bien de discerner ce que sera la « grande Babylone ». Ce peut-être tout simplement le monde des derniers temps qui, grâce à la technologie et au mondialisme, devient comme une « grande ville » sans frontières. Ce peut-être « L’État profond » dont on découvre chaque jour un peu plus les ramifications mondiales. Peu importe les convictions personnelles. Ce qui est sans doute devenu vital aujourd’hui, compte tenu des temps, c’est de comprendre les caractéristiques bibliques anciennes, puisque la Bible annonce cela comme une résurgence mondiale. De fait, l’esprit qui dominait sur Babylone n’a jamais spirituellement disparu, il a juste changé de dimension géographique ! Ce n’est plus un lointain passé, c’est terriblement actuel. À nous de savoir discerner les temps)

La Parole de Dieu nous parle plusieurs fois de Babylone, une cité dans laquelle règne prospérité et perversion. Nous retrouvons cette ville notamment au temps de Nabuchodonosor (livre de Daniel) et dans les jours de la fin (Apocalypse 14,17,18). Cependant, il faut rappeler que la première Babylone se situe au temps de Nimrod, roi de Babel, ville dont le mot d’origine akkadienne signifie « Porte des dieux ». C’est à Babel que les hommes décidèrent d’un seul cœur de construire une tour immense dans le but d’atteindre le ciel. Genèse 11 v.1 à 8 nous fait comprendre que le projet était guidé par l’orgueil de personnes souhaitant être considérées comme des dieux, raison pour laquelle l’Éternel mit fin à leur travail en brouillant leur langage afin qu’ils ne se comprennent plus.

L’histoire archéologique de cette première Babylone décrit les pratiques occultes et les sacrifices d’enfants qui y régnaient. Sémiramis, la femme de Nimrod (le roi du moment dont l’un des noms est, entre autres Moloch), était une sorcière. C’est elle qui, après la mort de son mari, mit en place (sous la direction de Satan) la vénération de la femme et de l’enfant avant que Dieu brouille la langue commune et que les hommes se séparent en plusieurs peuples partant chacun de leur coté, selon leur langue.

Ils partirent notamment avec le culte de la femme et de l’enfant, pratique que l’on retrouve encore aujourd’hui sur tous les continents du globe : Isis et Horus en Egypte, Shing Moo (la Sainte mère) en Chine, Aphrodite la médiatrice en Grèce, Devaki et Krishna en Inde, Fatima au Portugal, Fatma chez les musulmans…

Babel était prospère et semblait ne manquer de rien, sauf de morale et de pureté. C’est notamment cette absence de morale générale dans tous les domaines, mêlée à une prospérité financière vénérant véritablement « Mammon », qui caractérisent Babylone. Ainsi, prospérité et luxures morale et spirituelle sont les principaux critères définissant Babylone, qu’elle se situe au temps de Nimrod, de Nabuchodonosor, ou à la fin des temps. Étonnamment, nous constatons que l’homme essaie sans cesse de remettre en place sa Babylone. Les découvertes archéologiques ont notamment démontré que Nabuchodonosor (règne jusqu’en 562 av. J-C) a tenté de rebâtir Babel sur les fondations même de la tour de l’époque de Nimrod, dont le diamètre comptait plusieurs centaines de mètres. Peut-être que cette prestigieuse cité commerciale décrite dans l’Apocalypse sera composée de gigantesques bâtiments et de somptueux édifices représentant la gloire de cette « ville » (s’il s’agit d’une ville ou d’un territoire complet). Quoi qu’il en soit, nous découvrirons ci-après ce que nous dit le livre de l’Apocalypse sur la grande Babylone et ce qui la caractérise.

1 : L’immoralité et la perversion

Ces deux critères définissent la décadence morale régnant à Babylone. C’est d’ailleurs l’une des raisons qui attise son jugement. En effet, lorsque le deuxième ange annonce la fin de la grande Babylone dans Apocalypse 14 v.8, il nous apprend qu’elle a fait boire à toutes les nations le vin de sa furieuse prostitution. Cette cité est donc le centre de la prostitution sacré, humaine et morale. Elle a séduit toutes les nations qui sont venues en jouir ou s’en sont servies comme exemple pour peut-être même imposer ses modes de fonctionnement, d’organisation, à leurs peuples. En effet, Apocalypse 17 v.1 à 2, et 18 v.3 nous apprennent que les rois de la terre se sont livrés à la débauche avec elle et que les habitants de la terre se sont enivrés du vin de sa prostitution. De plus, si nous lisons les versets 4 à 5 d’Apocalypse 17 dans lesquels Babylone est représentée par une femme parée de richesse et tenant une coupe d’or remplie d’abominations et d’obscénités dues à sa prostitution, nous découvrons qu’elle porte un nom sur son front. On nous signale que ce nom est mystérieux. Cela signifie qu’il n’est pas compris des hommes, et peut-être que ces derniers seront tellement « baignés dans son système » qu’ils ne seront pas ou plus capables de distinguer naturellement et consciemment le bien du mal. L’immoralité et la perversion feront parties intégrantes et normales de leur vie. Il est même écrit dans Apocalypse 19 v.2 que cette cité corrompra la terre par ses débauches. Elle entraîne donc le reste du monde avec elle.

Quant aux croyants, ils sont appelés à ne pas tomber avec elle dans l’aveuglement général, car la signification du nom mystérieux de cette femme leur est révélé : la Grande Babylone, la Mère des prostituées et des abominations de la terre.

Si nous lisons l’annonce du 3e anges dans Apocalypse 14 v. 9 à 11, et si ces passages se rattachent bien à Babylone, la vénération et l’adoration de la bête y est courante, car imposée par l’Antichrist, la seconde bête (faux prophète : apocalypse 19 v.20). Ainsi, la perversion spirituelle par la soumission et l’adoration d’un autre dieu que l’Eternel fait partie de la vie courante, et est donc en aversion complète avec le premier commandement que Dieu donna à Moïse dans Exode 20 v.3 :

« Tu n’auras pas d’autre dieu que moi ».

De même, pour répondre à un enseignant de la loi tentant de lui tendre un piège, Jésus rappellera quel est le plus grand commandement (Matthieu 22 v.37) :

 

« Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée ».

 

Ainsi, comme pour Sodome et Gomorrhe, la Grande Babylone sera jugée et détruite notamment à cause de sa perversion et de son immoralité morale, physique et spirituelle.

 

2 : La richesse

 

Nous avons lu précédemment que la prostituée présentée dans Apocalypse 17 versets 3 à 5 représente la Grande Babylone. Nous constatons dans le verset 4 (réitéré en Apocalypse 18 v.16) que cette femme est vêtue de somptueux habits et parée de richesses (bijoux, pierres précieuses, perles…). Cela nous démontre que cette cité est extrêmement riche et opulente ; elle ne manque de rien (ce qui n’exclut pas que certains membres de la population peuvent être pauvres, mais cela reste caché et c’est uniquement sa prestance qui est vue du monde).

La Grande Babylone semble être un centre mondial du commerce, et elle apporte la fortune à celles et ceux qui trafiquent avec elle. En effet, il est écrit que les commerçants de la terre ont fait fortune grâce à son luxe démesuré (Apocalypse 18 v.7). Il est donc clair que ses richesses et son luxe dépassent ce qu’il y a ailleurs sur terre. Il s’agit ici d’une ville concentrant les richesses et l’éclat des yeux à l’extrême. Cependant, son jugement sera sans équivoque. Elle recevra tourments et malheurs de manière proportionnelle à la vie royale qu’elle aura vécue (Apocalypse 18 v.7). Tous ceux qui vivront du commerce avec cette cité mondaine « tomberont de haut » lors de sa destruction, car c’est par elle qu’ils auront fait leur fortune. Nous pouvons notamment être choqués que dans la liste des marchandises achetées par les marchands venant de toute la terre se trouve des corps et des âmes d’hommes (Apocalypse 18 v.13). Il y aura donc du trafic humain. Sera-ce de la prostitution, de l’esclavagisme… ? Cette dernière supposition semble impossible à comprendre de nos jours, car l’esclavage est aujourd’hui condamné par l’ONU, mais n’oublions pas que tout sera sous l’autorité même de Satan. Nous avons pu vérifier lors de la pandémie de COVID que tout ce qui pouvait être interdit en termes de privation de liberté individuelle, d’expression, de discrimination, a été balayé d’un seul revers de la main pour des raisons aussi bien sages (en apparence) qu’oppressives, afin d’exercer un contrôle total sur la population en instaurant peur et mensonge. L’ambiance de la ville et la volonté du (des) responsable(s) seront axées principalement sur le luxe, l’enrichissement, le pouvoir et la débauche.

 

         3 : l’orgueil

 

Nous lisons dans Apocalypse 17 versets 4 à 5 que la représentation de la Grande Prostituée démontre son orgueil. Elle est couverte de richesses et tient une coupe d’or dont elle s’enivre du contenu : abomination et obscénité. Elle se délecte de cela et s’en glorifie. Son nom n’est pas la petite ville, mais la Grande Babylone, la Mère de Prostituées. Cette position la remplit de fierté au point qu’elle dit d’elle-même :

« Je trône ici en reine et jamais je ne connaîtrai le  deuil ».

 

Cela nous rappelle étrangement l’orgueil babylonienne qui avait envahi le cœur du roi Nabuchodonosor lorsqu’il se mit à contempler sa cité depuis sa terrasse avant de déclarer :

« N’est-ce pas là Babylone la grande que moi j’ai bâti pour en faire une résidence royale ? C’est par la grandeur de ma puissance et pour la gloire de ma majesté que j’ai fait cela ».

 

A peine avait-il finit sa phrase qu’il fut immédiatement chassé du trône sous le coup d’une sentence divine d’une durée de sept ans, et cela afin qu’il reconnaisse que Dieu à l’autorité suprême et qu’Il est le seul à permettre ou non l’accomplissement des divers événements dans l’histoire humaine.

Babylone représente l’orgueil de l’homme. Lors de la destruction de cette grande ville des derniers temps, les capitaines des navires déclareront même devant ce spectacle :

« Quelle ville pouvait rivaliser avec la grande cité » (Apocalypse18 v.18).

Cette ville sera donc la fierté du monde et de ses habitants, mais principalement de ceux qui seront soumis à son fonctionnement et à sa mentalité. En effet, nous verrons plus tard comment seront traités les personnes qui refusent d’honorer Mammon et de se soumettre à l’idolâtrie de la ville.

 

         4 : Le pouvoir sur le monde

 

En lisant apocalypse 17 et 18, nous découvrons que la cité Babylonienne exerce un grand pouvoir sur le monde. Nous avons pu constater qu’elle est le « paradis » des commerçants qui viennent acheter ses nombreuses richesses afin de les importer dans le monde. Apocalypse 17 v.2 nous précise que les rois de la terre se livrent à la débauche avec elle et que les habitants de la terre s’enivrent du vin de sa prostitution. Le pouvoir de cette cité sur le monde s’étend non seulement sur le plan commercial et sur une culture de grande débauche morale, physique et spirituelle, mais aussi par sa prestance, ses richesses et ses sortilèges (l’occultisme y règne donc si nous prenons à la lettre ce dernier indice : Apocalypse 19 v.23). Le monde (du moins une grande partie) adhère à toute sa corruption et ses façons d’agir, car il nous est dit que la Grande Prostituée, représentant Babylone, tient dans la main une coupe d’or contenant pleine d’abominations et d’obscénités. Cette coupe nous montre que la femme se délecte de ces pratiques. La matière de la coupe démontre qu’elle, avec son contenu, très précieuse pour la cité. En se soumettant à Babylone, le monde consent à toutes ses pratiques et se nourrit à sa coupe (Apocalypse 18 v.6).

La vision de l’apôtre Jean décrit une prostituée assise sur sept montagnes représentant sept rois. Nous ne savons pas s’ils sont humains ou spirituels (peut-être les deux !), mais nous lisons qu’ils se sont succédé jusqu’à l’arrivée d’un dernier. A ce moment, dix autres rois recevront pendant une heure ( est-ce une image ou à prendre textuellement ?) l’autorité royale qu’ils exerceront en commun avec la bête. Ils poursuivent un même but et mettent leur puissance et leur autorité au service de cette dernière (Apocalypse 17 v.12-13). La prostituée et la bête ont donc ici dix rois qui leur sont soumis. Les versets 1 et 15 d’Apocalypse 17 nous apprennent que cette prostituée est également assise sur de grandes eaux représentant les peuples, les foules, les nations et les langues. Sa domination repose sur ces dernier(e)s aussi. Son influence et son pouvoir s’étendent ainsi sur le monde comme nous le précise Apocalypse 17 v.18 :

 

« Cette femme que tu as vue représente la grande ville qui exerce son pouvoir sur tous les souverains du monde.« 

 

Mais étonnement, la bête et les dix rois prendront ensuite cette grande cité en haine et la dépouilleront, selon la volonté divine. Elle perdra son pouvoir et sa prestance en un seul jour (peut-être une image démontrant la rapidité de changement de situation) en voyant tous les fléaux fondre sur elle : épidémie, deuil, famine, feu (Apocalypse 18 v.8). Cela engendrera des lamentations de tous les marchants et commerciaux qui s’enrichissaient en trafiquant avec elle. Dépendant d’elle pour vivre, ils seront libérés – à leur grand désarroi – de sa domination (Apocalypse 18 v.9-19).

 

5 : Le meurtre et la haine des croyants

 

Aussi étonnant que cela puisse paraître à notre époque, le meurtre fait partie intégrante de cette cité « d’avenir » faisant rêver le monde. Nous pouvons lire dans Apocalypse 17 v.6 que Babylone est ivre du sang des enfants de Dieu. La prostituée parée de richesses (Babylone) se délecte jusqu’à l’ivresse du contenu de sa coupe. Le meurtre de ceux qui rendent témoignage à Jésus fait donc partie des choses abominables (Apocalypse 17 v.4) qui remplissent sa coupe.

 

En s’alliant à la Grande Babylone, les souverains du monde, le peuples et les commerçants adhèrent à son fonctionnement et se rendent ainsi complices des meurtres des enfants de Dieu. Cela nous semble incroyable et incompréhensible qu’il en soit ainsi, mais des façons d’agir similaires existent déjà à notre époque*. Les jeux olympiques ayant pour prérogative de se dérouler uniquement dans des pays respectant les droits de l’homme ne se font-ils pas également dans des pays où ces droits sont bafoués, et cela pour des enjeux financiers ou pour faciliter des relations diplomatiques avec ces nations ? Le championnat du monde de football 2023 n’est-il pas accueilli par le Qatar, petit pays très riche dirigé par l’islam et des abominations que les médias ont pu dénoncer : construction d’un prestigieux stade par des étrangers dans le besoin qui endurèrent des conditions de travail inhumaines sous des chaleurs intenses. On parla même d’un certain nombre d’entres eux décédés pendant leur travail et « coulés dans le béton ». Mais pour des raisons financières, rien ne fit barrage à ce championnat sportif et aux alliances mondiales conclues avec le pays en question.

* N’oublions surtout pas qu’aux yeux de Dieu, l’avortement est un assassinat d’enfant, quelle que soit la taille du fœtus. Ne parlons pas des avortements jusqu’à neuf mois qui se multiplient sous l’effet de lois scélérates, y compris en France, ces corps assassinés faisant ensuite l’objet d’un trafic d’organes absolument ignoble !

De même, nous voyons régulièrement nos responsables politiques faire des alliances avec des pays où les persécutions de chrétiens sont courantes. Avec de tels constats, nous comprenons la facilité que le monde aura à s’allier à la Grande Babylone en fermant les yeux sur ses pratiques abominables. En effet, Apocalypse 18 v.24 nous informe que dans cette cité, « on a vu couler le sang des prophètes et de ceux qui appartiennent à Dieu, ainsi que de tous ceux qu’on a égorgés sur la terre ». Par cette révélation, nous pouvons même imaginer un grand écran sur lequel est retransmis le meurtre de ceux que l’on égorge sur la terre telle les arènes romaines dans lesquelles les chrétiens étaient autrefois jetés aux lions, sous le bonheur et la folie jouissive des spectateurs. Cela semble utopique de nos jours, mais rien ne semble impossible dans l’avenir. N’avons-nous pas vu il y a quelques années des médias nous faire visualiser des égorgements d’hommes par des islamistes dans un pays du moyen orient ? Il n’est donc pas impossible que la « Mère des prostituées » puissent pratiquer le meurtre des croyants devant la face du monde et outrepasser davantage les limites en osant même proposer cela comme une distraction (diversité culturelle nous dira-t-on ?).

 

6 : Le centre des puissances des ténèbres

 

Après ce que nous avons lu précédemment, nous comprenons que rien de saint ne se trame dans la Grande Babylone. Des enfants de Dieu habitent cette cité, mais sont incités à la fuir, entre autres pour ne pas participer à ses péchés, ne pas s’en rendre complice, et ne pas risquer de s’y habituer pour finalement « tomber dedans ».

En effet, il nous est dit dans Apocalypse 18 v.2 que cette grande cité est devenue une antre de démons et un repère de tous les esprits impurs. Nous sommes donc ici dans un « nid » de puissances des ténèbres. Les croyants sont-ils incités à en sortir notamment parce qu’il y est inutile d’y évangéliser, et donc de « donner le bâton pour se faire battre » ? Si c’est le cas, cela explique qu’il n’y ait aucun recours possible pour les habitants de cette ville qui est entièrement vouée à Satan qu’elle révère.

Mais nous lisons que cela ne durera pas, car dix rois parviendront au pouvoir et exerceront l’autorité royale avec la bête pendant une heure (est-ce un temps réel ou l’indication représente-t-elle une courte période ?) pour combattre l’Agneau ; cela signifie qu’ils combattront aussi les enfants de Dieu, car il est écrit que l’Agneau les vaincra et que ses élus, ceux qui lui seront fidèles, vaincront avec lui (Apocalypse 17 v.14).

Pour une raison qui ne nous est pas dévoilée, les dix rois (spirituels ou humains ?) et la bête prendront la prostituée en haine et la dépouilleront. Tous les « bénéfices et bénédictions » temporaires issus de la soumission du peuple aux puissances occultes seront changés en malheur pour les habitants. L’illusion du pouvoir offert pas Satan aux Babyloniens tombera alors pour mettre à jour l’objectif du diable : détourner les hommes de Dieu pour les détruire. Sous l’autorité divine, se sont les esprits même de la cité qui participeront à sa destruction, car ils sont soumis à Satan comme la bête l’est elle-même. Ainsi, là où règnent les puissances des ténèbres règne aussi la destruction de la vie humaine, régulière ou future.

 

Qu’est-ce que Babylone ?

 

En lisant les descriptions du livre de l’Apocalypse, nous comprenons que la Grande Babylone n’est pas seulement une cité mondaine, mais également un mode de fonctionnement, une pensée unique pour le mal, et un repère de pratiques occultes et abominables. Elle est, par ses richesses, la convoitise des nations qui viennent s’abreuver chez elle, tels Romulus et Remus buvant le lait des mamelles de la louve qui les éleva (selon l’image mythologique romaine). Ces dernières ne peuvent cependant pas l’égaler ni lui ressembler, car la cité est habitée par une concentration très importante de démons.

Hélas, lorsque nous constatons les chemins sombres empruntés par les divers pays du monde actuellement (développement de l’avortement, incitation au suicide assisté appelé euthanasie, imposition des perversions sexuelles, LGBT…isme, Islam…), nous pouvons nous demander si les nations ne font pas une course pour remporter la victoire pour devenir la Grande Babylone. Les meurtres réguliers de chrétiens sont médiatiquement tus, les pratiques immorales sexuelles et les changements de sexe sont prônés, la soumission à une pensée unique diabolique est progressivement imposée, et la foi chrétienne est attaquée tandis que les multiples religions dont prônées dans un soucis de tolérance et de « vivre ensemble » bienveillant sous l’égide du multiculturalisme. Voyance, horoscope et toute forme d’occultisme sont davantage développés, comme le respect de l’islam et de Mahomet, tandis que le nom et la personne divine de Jésus sont dénigrés et moqués en toute impunité par des pseudo-humoristes, ou que le mot « chrétien » est censuré des médias, comme ce fut le cas en 2022 sur Europe 1 dont le directeur décida d’interdire de prononcer ce mot à l’antenne après l’interview d’un responsable de l’association « SOS chrétiens d’orient ».

 

Toute personne ayant les yeux ouverts sur la décadence extrême actuelle de la société peut constater le pouvoir de cette future cité se développer sur le monde. La mentalité est déjà presque mondialement présente et il ne manque plus qu’une pincée d’événements particuliers pour entrer dans un « nouvel univers » dépourvu de sens et de morale. L’augmentation visible du mal à l’échelle planétaire nous alerte sur la venue imminente d’une domination qui soumettra tous les peuples (ou presque) à son autorité.

 

A présent alertés, nous sommes tous invités à rester vigilants et attachés à l’Eternel, corps, âme et esprit. Ne délaissons pas l’avertissement qui nous est donné dans Apocalypse 18 v.4 :

 

« Puis j’entendis encore une autre voix venant du ciel qui disait : « Sortez du milieu d’elle, membres de mon peuple, afin de ne pas participer à ses péchés et de ne pas être frappés avec elle des fléaux qui vont l’atteindre » ».

 

Dès aujourd’hui, rejetons le mal, fuyons les compromis, et restons fermement attachés à l’obéissance de la Parole de Dieu. Le pouvoir du monde et la séduction de la Grande Babylone n’auront alors aucune emprise sur nous.

 

 

 

 

 

 

Samuel MARTIN