15 Août 2015: Je remets en tête cet enseignement. Il est majeur. Et merci à ceux qui l’ont transcrit !
Un enseignement clair et décapant, qui devrait être écouté, médité et entendu par tous les insensés qui pensent que « ne plus être sous la loi mais sous la grâce » signifie que nous avons licence de faire n’importe quoi, au nom de la liberté conférée par Jésus.
C’est un enseignement majeur, qui peut sauver des âmes qui se sont égarées bien loin de la vérité, piégées dans la doctrine de « l’hyper-grâce »
Cliquer sur : JÉSUS A-T-IL ABOLI LA THORA ?
TEXTE DU MESSAGE
(Merci à Patrice, Anna et Pascal)
Jésus a-t-Il aboli la Thora, ce qu’on appelle la Loi ?
J’aimerais vous parler d’un sujet qui suscite souvent de nombreuses controverses dans bien des églises. Nous invoquons souvent le fait que nous ne sommes plus sous la Loi mais sous la grâce, une occasion de prétendre que l’on peut se comporter comme on le veut. Nous allons donc revenir sur ce problème essentiel, qui touche également, nous allons le voir, aux relations que nous sommes censés avoir avec le peuple juif en tant que chrétiens.
Voyons ce que Jésus Lui-même, et Paul, nous disent à ce sujet en Matthieu 5 : 17
« Ne pensez pas que je sois venu pour abolir la Thora ou les prophètes ; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir ; en vérité je vous le dis, jusqu’à ce que le ciel et la terre passent, pas un seul iota, pas un seul trait de lettre de la thora ne passera jusqu’à ce que tout soit arrivé ; celui donc qui violera l’un de ces plus petits commandements et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des Cieux, mais celui qui les mettra en pratique et les enseignera, celui-là sera appelé grand dans le Royaume des Cieux ; car je vous le dis, si votre justice n’est pas supérieure à celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le royaume des Cieux ».
Comme disait mon professeur de Nouveau Testament lorsque j’étais à Jérusalem, qui est juif orthodoxe, le professeur Flusser, » Aucun sage d’Israël n’a fait une déclaration aussi positive en faveur de la Thora que celle que nous trouvons de la bouche de Jésus dans ce passage « . Ce qui embarrasse énormément ceux qui affirment que Jésus est venu pour abolir la Thora puisque ce passage nous dit expressément l’inverse.
Alors, comme toujours, lorsque l’on veut tordre le sens des Ecritures – parce qu’on peut toujours le faire, et nous allons voir ce que Jésus en dit – certains affirment : Jésus est venu accomplir la Thora. Et nous voyons en effet dans la vie de ce dernier comment Il a mis en pratique tout ce qui y était écrit et comment il a pu dire : » Tout est accompli » lorsqu’Il était sur la croix. Et parce que Jésus a accompli la Thora pour nous, nous sommes dispensés de le faire : en disant » tout est accompli » quand il était sur la croix, il a voulu dire » maintenant, la Thora est abolie « . La thora a existé jusqu’à la mort de Jésus, mais à partir du moment où il a prononcé » tout est accompli « , c’en est fini, nous ne sommes plus sous la Thora mais sous la grâce.
Il y a deux objections à cela : la première est qu’ici nous avons deux mots grecs différents : le premier mot traduit par : » Je ne suis pas venu abolir mais accomplir » est le mot » catalisai » ; et lorsque Jésus était sur la croix, il a prononcé un autre mot : » tetelestai « . « Tout est accompli » n’a pas tout à fait la même signification dans ces deux mots.
Quand Jésus dit : » Tout est accompli » sur la croix, cela veut tout simplement dire : le but est atteint, j’ai atteint la fin pour laquelle j’ai été envoyé, le but pour lequel j’ai été envoyé. Pour ce qui nous intéresse, il y a dans le premier cas une autre signification sur laquelle je vais revenir plus loin.
La deuxième objection que l’on peut faire à cette interprétation, c’est que Jésus a voulu annoncer ici quelque chose de tout à fait différent de ce que l’on considère ; Il a voulu donner la juste interprétation de la Thora.
Jésus a dit ceci : aussi longtemps que le Ciel et la Terre subsisteront, il ne disparaîtra pas un seul iota ni un seul trait de lettre que toute la thora soit accomplie.
Jésus n’a jamais laissé entendre que la Thora serait abolie à sa mort parce qu’Il l’aurait accomplie mais Il a dit qu’aussi longtemps que le ciel et la terre subsisteraient, la Thora subsisterait aussi !
Nous pouvons objecter à nos amis qui disent la Thora abolie, la question suivante : le ciel et la terre subsistent-ils encore aujourd’hui ? Apparemment oui. Si donc le ciel et la terre subsistent, cela veut dire que la Thora subsiste elle aussi.
Jésus nous dit aussi : » jusque dans le plus petit des commandements « . Il y a un point très intéressant dans cette parole : Jésus ne parlait pas en grec. Ces mots nous ont été transmis en grec mais il ne les a pas prononcés dans cette langue.
Jusqu’à la découverte des documents de Qumran en 1948, on pensait que Jésus parlait araméen parce que l’on pensait que l’hébreu n’était plus parlé à son époque (aucun document en hébreu de cette époque n’était connu). C’est avec les documents de Qumran que l’on a découvert l’hébreu parlé à l’époque de Jésus. On a compris que l’hébreu continuait à être parlé à cette époque, Jésus parlait donc hébreu. Le professeur Flusser a découvert qu’il y avait sous les paroles de Jésus un substrat hébraïque que l’on pouvait redécouvrir sous le texte grec. Ici, Jésus emploie deux termes: levatem et lecaiem, ce que la version grecque et nos langues ont traduit par « abolir » et « accomplir ».
En fait, l’expression levatem et lecaiem a un sens technique qui est celui des rabbins. Si on ne connaît pas cette expression, on comprend mal ce que Jésus a voulu dire quand il parle d’abolir et d’accomplir. » Abolir » veut dire, dans le langage des rabbins, « tordre le sens des écritures ». J’ai parlé justement plus haut de ceux qui tordent le sens des écritures. On ne peut pas changer un seul iota ou un seul trait de lettre de l’Ecriture. Là dessus, tous les rabbins jusqu’à aujourd’hui seraient d’accord : le texte de la Bible est immuable. Mais ce texte demande à être interprété. Comment doit-on le comprendre aujourd’hui, au vingt-et-unième siècle ? Comment peut-on l’appliquer ? à‡a, c’est l’objet de l’interprétation qu’on appelle en hébreu la halaka.
Justement, un docteur de la Loi doit être quelqu’un de très rigoureux car il doit donner l’interprétation exacte du commandement. S’il donne une interprétation fausse, il l’anéantit, il abolit le commandement. Jésus dit : je ne suis pas venu pour vous donner une fausse interprétation de l’Ecriture, mais au contraire, « lecaiem » qui signifie donner son interprétation exacte, sa véritable signification.
Jésus se pose comme celui qui donne la véritable interprétation du commandement parce qu’il vient du Père et qu’il en connaît la véritable signification, mieux que les scribes et les pharisiens ou que les meilleurs docteurs.
C’est pourquoi, dans la suite du sermon sur la montagne où il commente ces commandements, Jésus dit : Vous avez entendu qu’il a été dit… et moi je vous dis… C’est-à -dire : voici la véritable interprétation de ce commandement. Et notamment lorsque l’on dit : Tu aimeras ton prochain et tu haïras ton ennemi, Jésus dira que c’est une fausse interprétation. Tu aimeras ton prochain veut dire : Tu aimeras même ton ennemi – nous allons y revenir plus loin. Par conséquent, Jésus nous donne la véritable interprétation du commandement. C’est pour cela qu’il est venu.
Le sermon sur la montagne est l’un des cinq grands discours que l’on trouve dans l’Evangile de Matthieu, et autour desquels cet évangile est construit. Cinq discours de Jésus séparés par des récits de miracles et de la vie de Jésus. Pourquoi cinq grands discours ? Parce que Jésus apparaît comme le nouveau Moïse : le Messie devait être un nouveau Moïse, celui qui avait donné la Thora composée de cinq livres, Genèse, Exode, Lévitique, Nombre, Deutéronome.
En agençant les paroles de Jésus en cinq grands discours, Matthieu, selon un procédé typiquement rabbinique qu’on appelle le midrash, veut nous dire : Jésus est le second Moïse qui avait été annoncé dans le chapitre 17 du Deutéronome par ce dernier :
« Le Seigneur Dieu vous suscitera un prophète comme moi, vous l’écouterez dans tout ce qu’il vous dira ».
Le sermon sur la montagne est le premier des cinq discours de Jésus. Comme le dit la tradition chrétienne rappelant l’Ecriture : Jésus monta sur la montagne. Cette montagne est très intéressante. Sa localisation ne nous est pas précisée ; ceux qui étaient avec moi en Israël ont vu une montagne appelée « Montagne des béatitudes », « Montagne du sermon », c’est peut-être celle-là ou une autre, on ne sait pas, c’est une tradition qui ne peut ni être prouvée ni être niée historiquement pour la simple et bonne raison que l’identification de cette montagne ne nous est pas donnée par Matthieu.
Or dans l’Evangile de Matthieu vous avez constamment la montagne qui revient : on retrouve la montagne au moment où Jésus va envoyer ses disciples en mission, il leur donne rendez-vous sur la montagne ; laquelle ? On ne sait pas, et peu importe. Pour Matthieu ce n’est pas la montagne géographique qui compte, c’est une montagne spirituelle.
Jésus intervient sur une montagne, pourquoi ? Parce que Moïse a donné la Thora sur la montagne, la montagne du Sinaï.
Cette montagne, quelle qu’elle soit en Galilée où Jésus a prononcé ce sermon, est pour Matthieu un second Sinaï, une manière de dire que Jésus est le second Moïse qui donne une nouvelle Thora, ou qui donne le vrai sens de la Thora, c’est-à -dire une nouvelle alliance à son peuple. Jésus met en garde en disant : cette nouvelle Thora n’est rien d’autre que la Thora de Moïse. Ce qui est nouveau, c’est l’interprétation que j’en donne, et cette interprétation ne contredit pas ce que Moïse a annoncé, au contraire elle le confirme.
Maintenant Jésus a dit : Aussi longtemps que le ciel et le terre subsisteront, il ne disparaîtra pas de la thora un seul iota ou un seul trait de lettre jusqu’à ce que tout soit accompli.
Cette idée que la Thora est en quelque sorte le fondement du monde, est quelque chose que vous trouvez dans le judaïsme jusqu’à aujourd’hui. Peu après l’époque de Jésus vivait un rabbin appelé rabbi Ismaël ; il était scribe, il copiait la parole de Dieu. Ceux qui étaient avec moi en Israël ont pu rencontrer un scribe qui copie la Thora lue dans les synagogues, et il le fait selon les méthodes anciennes qui existaient déjà à l’époque de Jésus, et même avant.
Cette fonction de scribe se transmettait de père en fils ; Rabbi Ismaël était scribe, et lorsqu’il a senti sa mort prochaine, il a appelé son fils qui devait lui succéder et lui a fait cette dernière recommandation :
» Mon fils, soit extrêmement scrupuleux dans le travail que tu vas faire ; ce travail de copiste de la Thora doit être fait d’une manière parfaite. N’ajoute aucune lettre, et n’en oublie aucune, car ces lettres contiennent le monde entier. «
C’est la même idée que nous trouvons dans la parole de Jésus : aussi longtemps que le ciel et la terre subsisteront il ne disparaîtra pas de la thora un seul trait de lettre.
La » iota » correspond à la plus petite lettre hébraïque, et les traits de lettre sont les décorations de lettre de la Thora, des couronnes, des points, etc. Les scribes ne savent pas encore aujourd’hui à quoi cela correspond, mais ils savent qu’il y a là des secrets de l’univers, des choses mystérieuses. Cela veut dire que la Thora est le fondement du monde.
Selon la tradition, il existait plusieurs choses avant la création du monde : il y avait l’Esprit de Dieu, le Nom du Messie, c’est-à -dire sa Personne, et il y avait la Thora. Aujourd’hui, les savants qui font les recherches les plus pointues dans le domaine des origines de l’univers confirment cela. Qu’y avait-il avant l’instant zéro de l’univers, avant le début du big bang ? Il y avait de l’information, il y avait un programme. Avant que le monde n’ait été créé, nous disent les savants, vous et moi existions, nous étions déjà dans ce programme.
Les sages d’Israël disent qu’il s’agit de la Thora, car Thora peut aussi se traduire par information. Et la Thora existe avant le monde ; le monde a été fondé sur les principes de la Thora sur ses commandements, c’est pourquoi Jésus dit, et confirme ce que disent les sages d’Israël, celui qui touche au plus petit commandement touche au fondement du monde. Si vous remettez en cause les commandements de la Thora, c’est la marche du monde qui est bouleversée, qui est détraquée.
C’est la cause des problèmes de ce monde moderne. On a voulu s’affranchir de la Thora, on ne veut plus des commandements de Dieu. Le résultat est que le monde est ébranlé, sans dessus-dessous, on revient à la situation du déluge. Cela parce que l’on a touché aux fondements du monde. C’est pourquoi Jésus, qui était au commencement, et par qui a été créé le monde, ne pouvait pas faire autre chose que de confirmer la Thora.
Il y a maintenant un texte très important dans ce sermon sur la montagne; nous lisons dans le chapitre 7 :12 : Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, vous aussi faites-le de même pour eux, car c’est la Thora et les prophètes. Cette expression est, dans la bouche de Jésus, la clé de la compréhension de la Thora.
Nous avons vu que nous pouvons mal comprendre la Thora, en faire un mauvais usage, Paul nous le rappellera dans ses lettres.
Nous pouvons aussi en faire un bon usage.
Par conséquent, pour ne pas faire un mauvais usage de la Thora, pour ne pas anéantir la Thora en en donnant une mauvaise interprétation, il faut en comprendre la clé. Quelle est la clé, quel est le principe de base de la Thora ? C’est une question que les sages d’Israël s’étaient déjà posée à l’époque de Jésus.
Il existe un midrash (une tradition), qui nous dit ceci : Moïse a donné 613 commandements, David les a réduits à 10, Michée les a réduits à 5 (on t’a fait connaître ô homme ce qui est bien, et ce que l’Eternel attend de toi, c’est que tu aimes la justice, que tu pratiques la miséricorde, que tu marches humblement avec ton Dieu). Et Habakuk les a réduits à 1 : le juste vivra par la foi.
Cette tradition est très intéressante parce que se basant sur ce que dit l’apôtre Paul, qui reprend ce verset dans l’épitre aux Romains pour montrer que c’est la clé de l’Evangile. Beaucoup, voulant nier la permanence de la Thora, disent : le juste vivra par la foi, nous n’avons donc plus besoin de la Thora. Or les sages d’Israël disent : justement, ce verset est le résumé de toute la Thora. Non seulement ce verset n’annule pas la Thora, mais il la résume tout entière. C’est exactement ce que pense Paul, nous le verrons plus loin.
Il y avait encore une autre manière de résumer la Thora, c’est ce que l’on appelle dans le judaïsme la Règle d’or de Hillel. On raconte qu’il y avait un rabbin nommé Hillel, qui vivait environ un siècle avant Jésus-Christ, homme très doux, très conciliant et arrangeant, que l’on n’arrivait jamais à mettre en colère. Un midrash raconte que quelqu’un avait fait le pari qu’il arriverait à sortir Hillel de ses gonds. Il lui avait, pardonnez-moi l’expression, cassé les pieds toute une après-midi avec des questions stupides mais il avait finalement dû déposer les armes parce qu’Hillel ne s’était jamais énervé. Il avait toujours répondu à ses questions. En revanche, Hillel avait un collègue qui, lui, était d’un tempérament très nerveux, très vif, tout l’inverse, qui se mettait facilement en colère, il s’appelait Shamaï. Un jour, un païen vient vers lui – beaucoup de païens à l’époque s’intéressaient au judaïsme – et lui dit : Ecoute, j’aimerais me convertir au judaïsme, mais pour cela, il faut bien sûr que j’apprenne la Thora. Je suis un homme d’affaire, je n’ai pas le temps d’étudier, alors écoute, je me convertis à une seule condition, c’est que tu m’enseignes toute la Thora pendant que je suis debout sur un pied.
– Tu te fiches de moi, lui dit Shammaï, la porte est là , tu peux sortir ;
le païen s’en va et va poser la même question à Hillel.
Est-ce que tu peux m’enseigner toute la Thora pendant que je suis debout sur un pied ?
– Pas de problème, mets-toi sur un pied.
Et il lui dit : Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent, ça c’est toute la Thora et les prophètes, le reste, ce ne sont que des commentaires.
Depuis, dans le judaïsme, on appelle cette parole la Règle d’Or de Hillel, la clé de compréhension de la Thora, qui résume toute la Thora. Vous aurez remarqué, nous retrouvons cette idée dans Mathieu 8 : 12, mais à la forme positive. Hillel dit : Ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent, et Jésus dit : Tout ce que vous aimeriez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c’est la Thora et les prophètes.
Jésus dit comme Hillel que pour appliquer la Thora d’une manière droite et juste, il faut que nous partions de ce qui est la clé, le noyau dur de la Thora :
la Règle d’Or.
C’est très intéressant car on la trouve dans certains manuscrits très anciens du Livre des Actes, au chapitre 15, ce que l’on appelle le décret apostolique. Lorsque les apôtres décident d’imposer au minimum aux païens le rejet de l’idolâtrie, de l’impudicité, des animaux sacrifiés aux idoles et du sang, les manuscrits anciens ajoutent : et qu’ils ne fassent pas aux autres ce qu’ils ne voudraient pas qu’ils leur fassent.
Tous les manuscrits les plus récents ont enlevé ce verset. Pourquoi ? Parce qu’il fait trop juif !
Mais le professeur Flusser pense qu’il est authentique, qu’il se trouvait véritablement dans le décret apostolique.
En tous les cas, c’est la règle d’or. Elle correspond à ce qui est pour Jésus le centre même de la Thora :
l’amour du prochain.
Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, c’est la Thora et les prophètes.
Ce qui veut dire que c’est l’amour du prochain en action. Vous vous souvenez qu’un jour un docteur de la loi lui a demandé quel est le plus grand commandement. Jésus a répondu le Shema, la prière du chapitre 6 du Deutéronome :
« Ecoute Israël, le Seigneur ton Dieu est Un, tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de toute ta force et de toute ta pensée. Voici le second qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même, et il a ajouté : ça, c’est toute la Thora et les prophètes. »
C’était une autre manière dans le judaïsme de ce temps-là de résumer la Thora. Parce que lorsque la Thora a été donnée à Moïse, vous vous souvenez qu’il y avait deux tables. Una table sur laquelle il y avait cinq Paroles et une table sur laquelle il y avait cinq autres. Les cinq premières Paroles de la Thora concernent les devoirs envers Dieu : Tu n’auras pas d’autres Dieu devant ma face, tu n’auras pas d’idoles, honore le jour du Shabbat, etc. La seconde conditionne les devoirs envers le prochain : tu ne tueras pas, tu ne commettras pas d’adultère, tu ne commettras pas de vol etc.
On résumait ces deux tables à l’époque de Jésus, la première, qui concerne les devoirs envers Dieu par Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, et la seconde, les devoirs envers le prochain, se résume dans cette autre parole, Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
Dans le Sermon sur la montagne, Jésus commente essentiellement ce qui concerne la seconde table. Tu ne tueras pas, tu ne commettras pas d’adultère tu ne commettras pas de vol, tu ne feras pas de faux témoignage etc… En fait les devoirs envers le prochain, conditionnés par une réalité essentielle qui est l’amour du prochain.
C’est une donnée qui existe bien évidemment dans le judaïsme, mais comme le disait le Professeur Flusser, là est l’originalité de Jésus. Il est allé beaucoup plus loin qu’aucun sage d’Israël n’est allé dans ce qui est la définition de l’amour du prochain. Le judaïsme se contente de dire Tu ne haïras pas ton ennemi – ce qui est déjà pas mal. Si on vivait ça dans nos Eglises, ça irait beaucoup mieux… – mais Jésus ne s’en contente pas : ton ennemi est quand même ton prochain, et tu dois l’aimer positivement, c’est pourquoi il a mis la règle d’or, ne fais pas aux autres ce que tu ne voudrais pas qu’ils te fassent, tout ce que vous voudriez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. C’est l’amour. Même jusque dans les extrêmes limites tu dois aimer même ton ennemi, celui qui te hait, tu dois l’aimer positivement, c’est à dire le lui démontrer dans des actes concrets. Jamais aucun sage d’Israël n’est allé aussi loin.
C’est très intéressant de noter que nous trouvons aussi ce résumé de la seconde table dans trois autres textes du Nouveau Testament.
- Romain 13 : 8 Ne devez rien à personne, si ce n’est de vous aimer les uns les autres car toute la Thora est accomplie dans cette seule parole Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
- Galates 5 : 14 Paul rappelle que ce n’est pas parce que nous ne sommes plus sous la loi mais sous la grâce – je vais revenir plus loin sur cette expression pour voir ce que Paul a voulu dire dans ce domaine – oui, mais il y a cette nécessité, l’amour ne fait pas de mal au prochain. L’amour est donc l’accomplissement de la Thora.
- Jacques 2 : 8 Celui qui aura plongé ses regards dans la Loi royale, et Paul cite Tu aimeras ton prochain comme toi-même.
L’amour ne fait pas de mal au prochain. L’amour est l’accomplissement de la Thora.
Ici, il faudrait citer Saint Augustin qui a bien compris ce texte puisqu’il a aussi mis en évidence la grâce – il a écrit un texte qui a été mal compris – il a été d’ailleurs l’un des détonateurs de la réforme puisque c’est par Saint Augustin que Luther a redécouvert la justification pas la foi. Il a dit ceci : Aime, et fais tout ce que tu voudras. Ces mots ont été mal compris parce que on a conclu qu’à partir du moment où l’on a aimé, on pouvait faire tout ce que l’on voulait.
Qu’a voulu dire Saint Augustin ? Une chose très importante : si tu es rempli de l’amour de Dieu, si l’amour de Dieu est répandu dans ton cœur par le Saint-Esprit, tu vas faire naturellement et spontanément ce qu’exige la Thora. Parce que le but de la Thora est l’intérêt de ton prochain. Si donc tu aimes ton prochain, tu vas chercher son bien, son bonheur, tu vas chercher à faire ce que tu aimerais qu’il te fasse, et puis si tu aimes ton prochain, tu ne vas évidemment pas chercher à le tuer, à lui prendre sa femme, si tu aimes ton prochain, tu ne vas pas chercher à lui prendre ses biens, à le tromper, à lui mentir etc, tu vas naturellement et spontanément faire ce que la Thora exige.
Et c’est vrai, quand tu es rempli du Saint Esprit, si tu es rempli de l’amour de Dieu, à la limite, tu peux te passer du commandement. Mais il y a un problème. Qui de nous peux prétendre qu’il est toujours rempli du Saint Esprit ? Qui de nous peux prétendre qu’il est toujours rempli de l’amour de Dieu ? Là je veux citer un autre théologien, le professeur Karl Barth. Commentant ce texte, il dit ceci : Quand nous sommes remplis du Saint Esprit et de l’amour de Dieu, c’est vrai, nous pouvons nous passer du commandement, mais quand nous ne sommes pas remplis du Saint Esprit, quand notre vieille nature reprend le dessus, alors le commandement devient un poteau indicateur, une frontière entre le bien et le mal. Un rappel, attention danger.
Lorsque j’étais en Israël, avant la Guerre des Six jours, à Jérusalem, on arrivait au bout d’une rue, c’était la frontière, il y avait des mines, des tireurs embusqués, on tombait sur un panneau qui disait : » Attention frontière, Danger! » Si tu franchis ce poteau, ce sera à tes risques et périls ! Tu risques de sauter sur une mine, tu risques de te faire tirer dessus, mais vous pouvez toujours le franchir, ça n’était pas un mur de béton, vous pouviez passer outre, mais à vos risques et périls.
Le commandement, c’est ça, c’est cette barrière qui dit » Attention Danger! »
Si tu vas au-delà , tu rentres dans le domaine de la mort, dans le domaine de la rébellion contre Dieu et du jugement de Dieu. Si tu franchis cette barrière, c’est à tes risques et périls mais tu es averti.
Karl Barth disait : Lorsque tu n’es plus rempli de l’amour de Dieu, bénis Dieu pour le commandement qui est justement cette frontière qui te rappelle la limite entre le bien et le mal. Nous ne sommes pas ici dans un légalisme, ce n’est pas cela, c’est un sens qui nous conduit à la vie. Dieu veut la vie pour nous, pour notre bonheur, c’est la raison pour laquelle il nous avertit par le commandement.
Maintenant Jésus emploie ici une autre expression, il dit : C’est pourquoi celui qui abolira le plus petit de ces commandement, sera appelé le plus petit dans le Royaume des cieux. Cette notion de petit et de grand commandement est quelque chose que nous ne comprenons pas parce que nous ne connaissons pas la tradition juive. Alors que cette expression « petit commandement et grand commandement » traduit deux termes techniques du vocabulaire rabbinique que tous les étudiants des Yeshivots connaissent bien jusqu’à ce jour sous les termes de commandement lourd et commandement léger en hébreux. Jésus prend des exemples : Tu ne tueras pas… Bon, c’est bien, c’est vrai, c’est clair, tout le monde comprend, mais les rabbins ont dit : Qu’est-ce qui peut conduire quelqu’un à tuer son prochain ? La haine, des mauvais sentiments, la colère… par conséquent, le but des rabbins était de mettre ce qu’on appelle une haie autour de la Thora, justement, des poteaux indicateurs qui disent attention, là tu t’approches d’un domaine dangereux.
Sur ma voiture, j’ai un radar de recul. Devant un obstacle que je ne vois pas, j’entends un petit bip et un trait apparait sur l’écran. Si je continue, un deuxième trait, puis un troisième trait, et si je recule encore l’alarme se fait insistante, et si évidemment je viole ce quatrième avertissement, je rentre dedans. Les rabbins ont mis plusieurs signaux comme ça, ils disent : avant que nous arrivions au grand poteau indicateur qui dit attention, là tu franchis la frontière, tu entres dans le domaine de la mort, c’est fini, il y a des signes avant-coureurs, ce qu’on appelle les commandements légers.
Qu’est-ce qui peut conduire un homme à assassiner son prochain ? Laisser des mauvais sentiments vis-à -vis de son prochain venir dans son cœur, laisser la colère monter. Jésus dit : C’est pourquoi celui qui se met en colère contre son frère est déjà sur la pente glissante, il est déjà en danger s’il laisse des sentiments mauvais l’envahir, il risque un jour d’être entraîné là où il ne voudrait pas aller. Il suffit d’une rixe, d’une dispute un peu chaude et les sentiments mauvais apparaissent soudainement et tu fais quelque chose que tu vas regretter après. Les aumôniers de prison, ceux qui visitent les condamnés, qui parlent avec des criminels, s’entendent dire : Je ne sais pas comment j’en suis arrivé là , je ne comprends pas, je n’ai pas voulu, je regrette, la colère est montée, je n’ai pas pu me maîtriser, j’ai fait l’irréparable, je regrette maintenant, mais c’est trop tard.
C’est là justement que les sages d’Israël disent Attention, il y a des signes avant-coureurs, ceux qu’on appelle les petits commandements, les commandements légers.
Vous trouvez ça aussi dans un texte du deuxième siècle, judéo-chrétien, la Didachée des douze apôtres, qui nous dit ceci : Mon fils, ne soit pas colérique, car la colère conduit au meurtre. Ne soit pas concupiscent, car la concupiscence conduit à l’adultère. Ne soit pas envieux, car l’envie conduit au vol… et ça continue comme ça. C’est la même idée, les petits commandements, et ça se termine par une exhortation : Fuis le mal, et tout ce qui ressemble au mal, et tout ce qui a l’apparence du mal. Vous retrouvez ça aussi dans Galates, quand Paul fait la différence entre ce qu’il appelle les œuvres de la chair, et il reprend tout ça, la colère, les mauvaises pensées, l’envie, l’ivrognerie etc, et il oppose ça aux fruits de l’Esprit : l’amour, la paix, la joie… Il dit : Celui qui est rempli des fruits de l’Esprit fait spontanément ce que la Loi demande, aime ton prochain comme toi-même. Et il ajoute dans la liste des œuvres de la chair : …et les choses semblables.
C’est la même pensée que dans la Didachée : Mon fils, fuis le mal, et tout ce qui a l’apparence du mal. Ce qui veut dire si tu n’es pas sûr d’une chose, si tu n’es pas sûr qu’elle soit bonne, si ce n’est pas le mal d’une manière ouverte mais si tu n’es pas sûr que ce soit juste, fuis, c’est mieux. Parce que justement si tu ouvres la porte aux œuvres de la chair, ta mauvaise nature va être saisie par ces choses, tu vas devenir colérique, tu vas convoiter la femme de ton prochain, les biens de ton prochain, et peut-être un jour tu vas être entraîné, sans même l’avoir cherché, sans même l’avoir voulu là où tu ne voudrais pas aller.
C’est précisément ce que Jésus a enseigné dans le Sermon sur la montagne quand il dit : Si ton œil est une occasion de chute, arraches-le, jette-le loin de toi. Si ta main est une occasion de chute, il vaut mieux que tu renonces à des choses éventuellement légitimes, qui peuvent paraître bonnes, plutôt que d’être entraîné à ton insu vers des choses vers lesquelles tu ne voudrais pas aller.
Nous arrivons ici à une première conclusion, très claire, Jésus n’a pas aboli la Thora mais au contraire, comme il le dit, il en a donné le vrai sens. Non pas encore une fois dans une vision légaliste, mais justement chercher ce qui est le mieux pour le prochain.
Encore une fois, tout commandement doit être appréhendé et envisagé dans la perspective de l’amour du prochain : est-ce qu’en me comportant de telle manière, je contribue à ce qui est bien pour mon prochain, ou au contraire est-ce que je fais son malheur… ça, c’est justement la Règle d’or, la clé qui nous permet de comprendre de quelle manière nous devons appliquer, comment nous devons vivre le commandement dans la vie quotidienne, dans la vie réelle aujourd’hui.
Il y aurait par contre une objection. Oui, Jésus est d’accord, mais Paul ? N’a-t-il pas aboli la Thora ? Lisons ce que Paul dit à ce sujet en Romain 3 : 27
Où donc est le sujet de se glorifier? Il est exclu. Par quelle loi? Par la loi des œuvres? Non, mais par la loi de la foi. Car nous comptons que l’homme est justifié par la foi et non par les œuvres de la loi. Ou bien Dieu est-il seulement le Dieu des Juifs? Ne l’est-il pas aussi des païens? Oui, il est aussi celui des païens, puisqu’il y a un seul Dieu, qui justifiera en vertu de la foi les circoncis, et au moyen de la foi les incirconcis.
Puis voici le texte essentiel :
Est-ce qu’ainsi nous annulons la Thora par la foi ?
Et dans le texte original, c’est très fort : c’est hors de question, ce n’est même pas pensable, ce n’est pas envisageable.
Au contraire, nous confirmons la Thora.
Et là , « Has ve Halila », c’est hors de question. Pourquoi, parce que Paul connait très bien l’opinion des rabbins. Ils nous disent : Toute doctrine qui déclare la Thora caduque est une fausse prophétie, une fausse doctrine. Ils se basent sur Deutéronome : S’il surgit au milieu de toi un prophète ou un songeur qui enseigne une autre doctrine, tu ne l’écouteras pas, c’est un faux prophète. C’est la raison pour laquelle les Juifs considèrent aujourd’hui le christianisme comme une fausse prophétie. Parce que pendant des siècles les chrétiens leur ont rabâché que leur Thora était abolie, remplacée par la foi. Ils considèrent par conséquent le christianisme comme une fausse prophétie.
Est-ce que nous annulons la Thora par la foi ? C’est impensable. Ce n’est même pas envisageable, ce n’est même pas imaginable car alors l’Evangile serait une fausse prophétie, dit Paul, au contraire, nous confirmons la Thora. C’est exactement ce que Jésus a dit : Je ne suis pas venu pour abolir mais pour accomplir.
L’Evangile, c’est la véritable interprétation de la Thora, voilà ce que nous dit Paul, l’Evangile du salut par la foi est parfaitement cohérent avec ce qui a été enseigné dans la Thora.
Voilà , maintenant je ne vais pas entrer ici dans ce que Paul enseigne à ce sujet parce que cela nous entraînerait trop loin, mais Paul nous montre, avec les sages d’Israël, qu’il y a une hiérarchie dans les commandements et que la Thora a des exigences particulière selon les catégories de gens à qui elle s’adresse. Des exigences différentes pour les hommes et pour les femmes, différentes pour les prêtres, les lévites et le simple Israël, et la Thora a des exigences différentes pour les Juifs et pour les païens. Jamais la Thora n’a exigé que les païens respectent les lois juives. à‡a, c’est quelque chose d’évident.
C’est contre ça que Paul s’insurge : quand il voyait, comme on peut voir des chrétiens le faire encore aujourd’hui, les païens qui s’imaginaient être plus spirituel en se mettant à respecter les lois spécifiquement juives : cacherout, shabbat et fêtes, kippa et talith* etc…
Jamais la Thora n’a exigé ça des païens*. Paul dit ici que lorsque l’on fait ces choses, on n’a rien de plus, au contraire, on annule l’œuvre du Seigneur. Là , justement, on abolit la Thora.
* Note MAV: il faut au contraire faire certaines distinctions. La Kippa, le talith, la cacheroute, ce sont souvent des Chrétiens » qui veulent se dire juifs et qui ne le sont pas « , en un mot, qui judaïsent en copiant les lois extérieures juives, qui s’en font des règles rigides. Soit par incompréhension de ce que Dieu a vraiment voulu dire, soit par une forme d’orgueil spirituel, je dirais même de snobisme spirituel, qui se répand d’ailleurs beaucoup dans nos temps d’apostasie. Mais on ne peut mettre au même rang la kippa et le Shabbat, ou bien le talith et » les fêtes de l’Eternel » . J’explique en bas d’article pourquoi.
Il y a une deuxième chose. Tout doit être envisagé selon la loi d’amour. C’est l’incident d’Antioche rapporté dans la lettre aux Galates. Jamais Paul n’a enseigné aux Juifs qu’ils devaient renoncer à ce qui leur était spécifique, sauf s’ils étaient en contact avec des païens. Manger avec quelqu’un était quelque chose de très important à l’époque biblique. Si vous refusiez de manger avec quelqu’un, cela voulait dire que vous ne le reconnaissiez pas comme un frère. Et des Juifs chrétiens ou messianiques refusaient de manger avec des païens parce que leur nourriture n’était pas casher, ou bien parce qu’ils les considéraient comme impurs. Paul dit : là , attention, tu n’agis pas selon la loi d’amour. Le plus grand commandement c’est quoi ? Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Par conséquent, le commandement le plus grand, aimer son prochain, est plus important que de respecter un commandement mineur, celui de manger casher. Vous êtes trois Juifs qui mangent casher, tu es en présence d’un païen, tu dois manger sa nourriture même si elle n’est pas casher. Voilà ce qu’enseignait Paul. Ce qu’enseigneraient aussi aujourd’hui certains rabbins. Paul était en avance de centaines d’années sur les rabbins dans ce domaine-là .
Enfin, et pour terminer, il y avait dans la Thora de Moïse un caractère discriminatoire vis-à -vis des païens. Un des buts de la Thora était de faire une différence entre Israël et les païens, pour empêcher Israël de se souiller à leur contact. Or l’apôtre Paul nous dit : aujourd’hui il y a une réalité nouvelle, qui était annoncée par la Thora elle-même : les païens sont inclus dans l’alliance qui était conclue avec Israël en tant que tel. Par conséquent, tout ce qui avait un caractère discriminatoire dans la Thora est relativisé pour qu’il puisse y avoir une communion parfaite entre Juifs et païens dans l’Eglise. C’est ça qui est « aboli », ce n’est pas le reste.
Pour conclure, à la question Jésus et Paul ont-ils aboli la Thora ? Nous allons répondre comme Paul : c’est hors de question, c’est impensable dans une perspective juste. Jésus a dit une chose très intéressante quand il est remonté au ciel. L’Evangile de Mathieu commence sur une montagne et s’achève sur une montagne. Les onze disciples allèrent après la résurrection sur la montagne que Jésus leur avait indiquée en Galilée, et Jésus leur dit : Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre, allez, faites de toutes les Nations des disciples, et enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai enseigné – ce que nos frères anglo-saxons appellent la « Grande commission » – qui a donné lieu à cet élan missionnaire qui a amené l’Evangile jusqu’aux extrémités de la terre. Jésus dit ceci : Enseignez-leur à garder tout ce que je vous ai enseigné. Si vous retraduisez cela en hébreux, vous obtenez l’expression suivante, Enseignez-leur à garder toute ma Thora, parce que la Thora, ce n’est pas la loi, c’est l’enseignement.
Et celui qui garde la Thora du Seigneur, c’est un disciple. Jésus n’a pas dit : Faites des convertis, des gens qui vont accepter mon salut, il a dit Faites des disciples, ça veut dire des gens qui gardent son enseignement, qui gardent sa Thora, et comme le disait le professeur Flusser, le drame de l’Eglise aujourd’hui, c’est qu’elle ne fait plus de disciples, c’est-à -dire des gens qui veulent connaître l’enseignement de Jésus, et le mettre en pratique.
Celui qui enseignera aux hommes ces commandements, dit Jésus, et qui les gardera, qui les mettra en pratique, celui-là sera appelé grand dans le Royaume des cieux, mais celui qui enseignera aux hommes de renoncer au plus petit des commandements, celui-là sera appelé le plus petit dans le Royaume des cieux car si votre justice ne surpasse pas celle des scribes et des pharisiens, vous n’entrerez pas dans le Royaume des cieux.
J’étais il y a quelques temps invité dans une grosse Eglise de la région parisienne. A l’heure de la réunion, nous nous sommes retrouvés à trente personnes. Ceux qui avaient organisé se disaient : » comment se fait-il… une église comme ça, vous êtes plusieurs églises… » Quelqu’un a répondu : » ça, c’est de l’enseignement, ça n’intéresse personne » . Le professeur
Flusser disait :
– les chrétiens mettront Jésus hors de leur église parce qu’ils s’intéressent à ce que Jésus peut leur apporter, de bénéfice pour eux dans leur vie, le salut, la guérison, la prospérité, la réussite, la délivrance de tous leurs problèmes, mais ne s’intéressent pas à Jésus pour suivre son enseignement et devenir ses disciples.
Faites des disciples. Tout disciple accompli sera comme son Maitre, et Jésus se disait lui-même disciple du Père : » tous les matins il éveille mon oreille pour que j’écoute comme écoutent des disciples. «
Le Seigneur nous demande de faire des disciples.
Voulez-vous être ses disciples ou simplement des adeptes, des gens qui suivent, comme ça, de loin, comme tant d’autres aujourd’hui.
Ceux qui viennent pour manger les poissons et les pains que Jésus avait multipliés mais qui ne veulent pas devenir ses disciples. Beaucoup de soi-disant chrétiens aujourd’hui sont comme cette foule, ils sont prêts à manger les pains et les poissons mais ils ne sont pas prêts à s’attacher au Seigneur et à son enseignement.
Vous êtes mes disciples si vous faites ce que je vous commande.
Jésus disait que l’aimer, c’est garder ses commandements, comme il a gardé les commandements de son Père et qu’il est resté dans son amour.
Ce n’est pas en disant » J’aime Dieu, j’aime Dieu » , que nous sommes des disciples, nous le sommes si nous le montrons dans nos actes envers Dieu et devant les hommes, si nous gardons ce qui est le résumé de la Thora, tu aimeras le Seigneur ton Dieu et ton prochain comme toi-même.
Seigneur notre Dieu, nous voulons entendre ce que tu as à nous dire et notamment cette nécessité d’être tes disciples, non pas être simplement des adeptes, simplement être de ceux qui viennent simplement manger les pains et les poissons, de ceux qui viennent pour être guéris de leur maladie, comme cette foule, mais de ceux, Seigneur, qui s’ « attachent à toi et à ton enseignement pour devenir tes disciples. Tu as demandé à tes apôtres d’aller dans le monde entier pour faire des disciples du sein de toutes les nations, et nous voulons Seigneur ne pas être simplement de ceux qui profitent de ce que tu pourrais leur apporter, mais de ceux qui t’aiment assez, qui aiment ton Père et qui aiment leur prochain pour essayer avec ta grâce de mettre en pratique cette loi d’amour qui consiste à t’aimer et garder tes commandements et ceux de ton Père, et nous efforcer par ta grâce d’aimer notre prochain comme nous même, nous te le demandons au nom de Jésus, Amen.
* Note MAV: je veux faire une remarque sur ce mélange donné par Jean-Marc Thobois, qui met au même rang: » cacheroute, shabbat et fêtes, kippa et talith* etc. « . La cacheroute, les lois vestimentaires, toutes ces lois EXTÉRIEURES ont été clairement abolies dans le NT » car elles n’avaient rien amené à la perfection » (Héb 7 à 10). Certes, ce n’est pas un problème que les Juifs messianiques les suivent s’ils en ont la conviction, car cela fait partie de leur culture et même de leur identité; Mais Dieu nous a affranchis de ces ordonnances contraignantes (mais pas forcément dénuées de bons conseils sanitaires !) qui, justement, n’ajoutaient rien à notre amour pour Dieu ni à notre amour pour notre prochain.
Bien au contraire: lorsque nous rejetons un mets que des gens nous ont préparé avec amour sous prétexte que notre religion nous l’interdit, nous allons les blesser, certes pas témoigner de notre amour pour eux. Cela sera ressenti, à juste titre, comme du mépris. C’est pourquoi Paul, qui était bien contraint de manger ce qu’on lui donnait loin d’Israël, déclare » Je me fais tout à tous » et » que notre manger ne soit pas une occasion de chute pour autrui » ; Si nous sommes dans un environnement qui ne permet pas de pratiquer la cacheroute, nous allons mourir de faim si nous ne pouvons plus rien manger. Comment obéirions nous à l’ordre de Jésus d’aller jusqu’aux extrémités de la terrre pour faire des nations des disciples si des ordonnances alimentaires s’y opposent ? Paul répond » mangez tout ce qui se trouve sur le marché « .
Par contre le Shabbat fait partie des dix commandements: c’est une loi justement d’amour pour Dieu, et une loi d’amour de Dieu pour nous, qui nous a donné ce repos hebdomadaire car Il connaît aussi les besoins de notre organisme, mais surtout nos besoins spirituels: il est vital de nous garder un temps pour le passer en communion avec Dieu. C’est Dieu qui nous a créés qui sait que ce repos physique et cette respiration spirituelle doivent être d’un jour sur sept ! Rappelons ce que Pharaon, une figure de Satan, faisait: il accablait les Hébreux d’un travail énorme pour qu’ils n’aient pas le temps de rendre un culte à Dieu (Ex 5). Il est surprenant de voir que la semaine de sept jours existe dans tous les pays du monde et dans toutes les religions ! Justement, parce que c’est une loi divine. Mais plus les pays sont païens, plus on fait travailler les gens » pour les empêcher de rendre un culte à leur Dieu « . Aujourd’hui, ce sont les gadgets électroniques ou informatiques qui dévorent le temps dévolu à Dieu !
Quant au jour choisi par Dieu, le samedi ? Pourquoi le dimanche choisi, non par Dieu, mais par l’Eglise apostate catho justement pour se démarquer du peuple juif, tradition suivie par le protestantisme ? Pourquoi le vendredi, choisi là encore par des hommes dans l’Islam, en rébellion contre le Dieu d’Iraël ? Ce n’est pas à nous de choisir les temps. Mais Jésus a rappelé qu’il y avait ue grande souplesse dans l’observance du shabbat en déclarant:
Mt 12
2 Les pharisiens, voyant cela, lui dirent : Voici, tes disciples font ce qu’il n’est pas permis de faire pendant le sabbat. 3 Mais Jésus leur répondit : N’avez-vous pas lu ce que fit David, lorsqu’il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui;…
5 Ou, n’avez-vous pas lu dans la loi que, les jours de sabbat, les sacrificateurs violent le sabbat dans le temple, sans se rendre coupables ?…
8 Car le Fils de l’homme est maître du sabbat.
Effectivement, les Lévites ne respectaient pas le Shabbat car ils étaient ce jour-là au service du temple et de leurs frères. Jésus a fait remarquer aux Pharisiens leur hypocrisie car ils ne voulaient pas qu’Il guérisse une femme le jour du shabbat, alors qu’ils auraient sorti leur âne d’un puits s’il y était tombé ! (Lu 13) Quantité de professions sont au service des autres et doivent être mobilisables le samedi. Un chirurgien chrétien s’interdirait-il d’opérer en urgence un malade le samedi, alors que la vie du malade en dépend ? Une mère cesserait-elle d’allaiter son enfant le samedi?
Mêmes choses pour les fêtes dont parle Jean-marc Thobois. Beaucoup de fêtes étaient prophétiques et ont été données au peuple juif pour Lui faire reconnaître son Messie, qui, justement, a accompli ces fêtes : la Pâque, Pentecôte, et toutes les fêtes annoncées comme devant être éternelles dans l’Ancien Testament, dont certaines sont encore à accomplir. Là encore, l’Église des » gentils « , en se coupant des fêtes juives données par Dieu selon un calendrier très strict, éternel, et fonction des nouvelles lunes, a commencé sa doctrine – je dirai son crime – du remplacement d’Israël par l’Eglise et s’est coupée de l’olivier franc. Donc la véritable Eglise devrait se remettre sur ces fêtes, et non sur les fêttes catholiques, en rébellion avec Christ.
Quand Paul écrit:
Col 2: 16 Que personne donc ne vous juge au sujet du manger ou du boire, ou au sujet d’une fête, d’une nouvelle lune, ou des sabbats : 17 c’était l’ombre des choses à venir, mais le corps est en Christ.
Il ne supprime pas ce qui est inscrit dans la thora comme fêtes éternelles ou 4eme commandement de Dieu écrit du doigt de Dieu. Il parle de la manière dont on les pratique, et que personne n’a le droit de Juger ! Si je suis infirmière ou pompier et que je dois travailler le samedi, je peux aussi le faire par amour du prochain, et je prendrai d’autres temps pour adorer Dieu ! Par contre il a rudoyé Pierre qui » mangeait avec les païens » (ce qui implique qu’il mangeait PAR AMOUR la même chose qu’eux)… et qui a usé de dissimulation quand des Juifs sont arrivés de Jérusalem, » par crainte des Juifs » ! (Gal 2)
Le sujet est si important, si grave, en ces temps d’apostasie où un majorité de Chrétiens va être jeté en enfer à cause des faux évangiles dont ils ont été abreuvés, que je voudrai rappeler d’autres articles importants écrits sur le sujet:
oui mais qu en penser quand la torah justifie l esclavage exode 21. « 1 Voici les règles que tu leur présenteras. 2 Si tu achètes un esclave hébreu, il servira six années, mais la septième il sortira libre, sans rien payer. 3 S’il est entré seul, il sortira seul; s’il avait une femme, sa femme sortira avec lui. 4 Si c’est son maître qui lui a donné une femme et qu’il en ait eu des fils ou des filles, la femme et ses enfants appartiendront à son maître et il sortira seul. 5 Supposons que l’esclave dise: ‘J’aime mon maître, ma femme et mes enfants, je ne veux pas sortir libre.’ 6 Alors son maître le conduira devant Dieu, le fera approcher de la porte ou de son montant et lui percera l’oreille avec un poinçon. Ainsi l’esclave sera pour toujours à son service.
7 « Si un homme vend sa fille comme esclave, elle ne sortira pas libre comme le font les esclaves de sexe masculin. 8 Si elle déplaît à son maître alors qu’il avait pensé la prendre pour femme, celui-ci facilitera son rachat; mais il n’aura pas le droit de la vendre à des étrangers, ce serait la trahir. 9 S’il la destine à son fils, il agira envers elle conformément au droit en vigueur pour les filles. 10 S’il prend une autre femme, il ne supprimera rien à la nourriture, aux vêtements et au droit conjugal de la première. 11 Et s’il ne fait pas pour elle ces trois choses, elle pourra sortir sans rien payer, sans donner d’argent.
La thora a aussi tenu compte des règles en vigueur dans la vie.
Le NT dit: 1 Corinthiens 7:22
Car l’esclave qui a été appelé dans le Seigneur est un affranchi du Seigneur; de même, l’homme libre qui a été appelé est un esclave de Christ.
Ou Marc 10:44
et quiconque veut être le premier parmi vous, qu’il soit l’esclave de tous.
En fait, le mot « esclave » a surtout été rendu abject par la maltraitance. Il s’agit avant tout de serviteurs, sauf qu’ils « appartenaient » à leur maître.
Dans nos sociétés modernes, les gens sont souvent cent fois plus esclaves: de leur entreprise, de leurs patrons, de leurs dettes, de la télé… En fait, esclavage, dépendance, c’est quasiment de pareil au même.
Dieu demandait justement aux Hébreux de ne pas abuser ni maltraiter, comme c’était la coutume des pays non juifs…
En fait, la bible nous montre que l’esclavage peut aussi être un état moral: passivité, servilité, etc…
Galates 4:3
Nous aussi, de la même manière, lorsque nous étions enfants, nous étions sous l’esclavage des rudiments du monde;
Médite cette phrase de Néhémie qui m’a beaucoup parlé
Né 9:17 17 ils refusèrent d’obéir, et ils mirent en oubli les merveilles que tu avais faites en leur faveur. Ils raidirent leur cou; et, dans leur rébellion, ils se donnèrent un chef pour retourner à leur servitude
Christ nous affranchit, mais tant de chrétiens aiment être esclaves pour ne pas avoir à prendre de responsabilités !
Je pense également qu’à l’époque, en cas de dénuement, il était possible de se « vendre » en tant qu’esclave pour une question de survie, ce qui expliquerait que le texte biblique encadre cette pratique…
Merci Cher Frère en Christ d’avoir transmis cet enseignement très édifiant et de qualité de notre frère bien aimé Jean-Marc qui a été » bougrement » très bien inspiré par L’Esprit de notre Seigneur !
» car, en vérité, je vous dis: Jusqu’à ce que le ciel et la terre passent,{ils n’ont pas encore passés} un seul iota ou un seul trait de lettre ne passera point de la Torah, que tout ne soit accompli ! « Paroles de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ…
Mon cœur a été rempli de joie en écoutant et en méditant cet enseignement !
Beaucoup de bonnes choses ont été dites et dans la vérité, en toute humilité et simplicité.
A consommer donc sans trop de modération sous peine d’endormissement!
Car l’abus de Saint-Esprit n’est pas dangereux pour notre santé! bien au contraire, il contribue même à la restaurer!
Alors comme un très bon cru… je le déguste, je le savoure et je le partage…Dîner en tête à tête oblige!
Um Ihre Gesundheit ! Und dankeIhnen nochmals meinen Bruder !
Aussi,que l’Amour de Christ répandu dans nos cœurs par son Esprit Saint soit visible et manifeste, pas seulement en paroles mais aussi en actes, durant chaque jour de nos vies sur cette terre que Le Seigneur nous accorde dans sa grâce.
Soumettons-nous à Lui, Notre Roi et Sauveur et agissons donc selon Sa parfaite volonté par Son Esprit !
Son Royaume est un Royaume d’Amour, de Justice, et de Paix. Il est à l’opposé de celui du monde actuel!
Alors, soyons aussi justes comme il est Juste…Et si toutefois, il nous arrive de déraper, repentons-nous aussitôt et relevons nous car Il est fidèle et bon…
Que Notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, vous bénisse toi et les tiens dans ta maison, biens aimés du Seigneur… Gros bisous de la part de Jésus 😉
Se contredirait-il ? Yahshoua n’a pas aboli la thora, affirme J Marc Thobois ; et pourtant , il dit aussi que les chrétiens non juifs n’ont pas à observer le shabbat ! ???
Effectivement, il y avait des ordonnances et des préceptes, liés aux coutumes juives, mais pas nécessaires à la vie, notamment dans le Lévitique:
Ezé 20 23 Pourtant, encore une fois, je leur jurai dans le désert de les disperser parmi les nations et de les disséminer en divers pays étrangers, 24 parce qu’ils n’avaient pas appliqué mes commandements, qu’ils avaient méprisé mes lois, profané mes jours de sabbat et que leurs yeux s’étaient attachés aux idoles de leurs pères. 25 C’est pourquoi je leur ai donné des lois qui leur étaient funestes et des commandements qui ne pouvaient les faire vivre
Dieu dit même qu’il leur a donné des lois funestes !!!!! (parce qu’ils avaient rejeté les dix commandements à Horeb !)
Mais je ne suis pas d’accord avec Jean-Marc Thobois sur le Shabbat, justement parce que cela ne fait pas partie d’ordonnances « funestes », mais des dix commandements !
J’ai souvent répété ici ce que le Seigneur m’avait dit quand je lui avait demandé ce qui était aboli dans le NT: Il m’a répondu très clairement: tout ce qui a été clairement déclaré comme aboli dans le NT: ex: la circoncision, les lois sacrificielles, les lois alimentaires, vestimentaires….
Mais pas le Shabbat que tous les disciples ont observé et qui n’a été déplacé que par Constantin, le dimanche, et 400 ans plus tard, justement pour couper l’Eglise de ses racines juives….
On a utilisé à tour de bras UN SEUL VERSET (ce qui est toujours suspect) pour déclarer le sahbbat aboli::
Col 2:16 Que personne donc ne vous condamne pour le manger ou pour le boire, ou pour la distinction d’un jour de Fête, ou pour un jour de nouvelle lune, ou pour les sabbats.
Sem: 16 C’est pourquoi, ne vous laissez juger par personne à propos de ce que vous mangez ou de ce que vous buvez ou au sujet de l’observance des jours de fête, des nouvelles lunes ou des sabbats. 17 Tout cela n’était que l’ombre des choses à venir : la réalité est en Christ.
Le mot sabbats est au pluriel et parle donc de tous les jours de repos puisqu’il y avait plusieurs shabbats (shabbat du samedi, shabbat de Pâque ou Pentecôte, shabbat tous les sept ans de la terre, etc..). Vu le contexte, c’est surtout sur la manière de les observer dont il est question, pas de leur suppression, dont ce verset parle. Ou alors cela veut dire que maintenant on est libre de ne plus manger ou boire du tout !
Michelle, je ne comprends pas bien ce que tu dis par » Ou alors cela veut dire que maintenant on est libre de ne plus manger ou boire du tout ! ». Veux-tu dire que maintenant on est libre de manger ou non et de boire ou non ? Je ne sais pas si le shabbat juif interdit de boire.
Intéressant ton commentaire sur les lois funestes, hier, je pensais au pauvre Elie dans sa terrible épreuve, l’Eternel lui a envoyé un corbeau (oiseau impur) pour lui donner à manger. En se mettant dans sa peau et sa situation, j’aurais trouvé ça humiliant. à” Seigneur, aide-moi. Il avait un cœur pour l’Eternel et désirait respecter Ses lois. Il aurait pu être têtu et refuser d’être rendu impur en mangeant. Enfin, Paul nous dit que la lettre tue mais c’est l’Esprit qui donne la vie.
Pour le boire et le manger et quelque autre chose (le shabbat, par exemple), I Corinthiens 10, v. 31 dit : Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.
A ce titre, il y a une méditation intéressante d’Oswald Chambers aujourd’hui sur blogdei.com et je la reproduis ci-dessous :
Les choses terre à terre et les choses profondes
Soit que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu. I Corinthiens 10, v. 31.
N’allez pas vous imaginer que les choses ordinaires de la vie ne sont pas voulues et ordonnées par Dieu; elles le sont autant que les choses profondes. Ce n’est pas votre consécration à Dieu qui vous éloigne des choses « terre à terre », mais votre désir d’impressionner les autres en leur montrant combien vous êtes au-dessus de ces choses-là . Cela prouve que vous vous targuez d’être spirituel. Prenez bien garde à ne pas vous laisser envahir par ce sentiment, qui vous ferait mépriser ceux qui semblent être plus terre à terre que vous. Ne vous posez pas en héros sublime car Dieu lui-même s’est fait petit enfant.
S’occuper des choses ordinaires ne veut pas dire vivre mal, ni qu’il n’y a aucune profondeur dans l’être intérieur. L’océan même a un rivage. Les nécessités agréables de l’existence, manger et boire, se promener et causer sont toutes voulues de Dieu. C’est cette vie-là que le Seigneur a vécue, lui le Fils de Dieu, et il nous rappelle que « le disciple n’est pas plus grand que son Maître ».
Notre sauvegarde, ce sont les choses terre à terre, nous devons vivre de la vie commune à tous les hommes avec bon sens. Et quand vient le moment des choses profondes, Dieu nous les fait saisir distinctement, sans aucune confusion. Nous sommes si imbus de nous-mêmes, que nous refusons d’agir en chrétiens dans les détails de la vie quotidienne.
Décidez-vous à n’accorder d’importance qu’à Dieu, et vous vous apercevrez que c’est de vous-même dont il vous faut vous méfier.
Non, je démontrais juste que, ce verset étant un tout, cela voudrait dire que l’on a le droit de ne plus manger ni boire puisque les gens l’utilisent pour dire qu’ils ont le droit de ne plus faire les sabbats, c’est tout !
Donc c’est une absurdité, puisque la première option conduirait à la mort physique. Donc les gens ne sont pas vraiment libres de ne pas boire ni de ne plus manger, mais ils sont libres de manger ce qu’ils veulent (dans les limites que donne la bible: ( pas « trop »: les excès). Idem pour les shabbat. Dieu ne les a pas supprimés, mais jésus a fait remarquer que les Pharisiens en avaient fait un jour de pensum au lieu d’en faire un jour de joie. C’est donc sur la manière dont on le fait que Paul parle….
Très bien, la méditation !
J’attendais le retour de Michelle de Guadeloupe et comme elle l’a demandé, j’ai réfléchi sur mon commentaire afin qu’il soit enrichissant et peut-être exhortant.
Je souhaitais revenir sur le sujet d’être un objet de convoitise que j’ai mentionné dans un autre fil et voulais m’expliquer par une vidéo sur la pensée juive mais n’arrivais à la retrouver avant le départ de Michelle pour la Guadeloupe. Je l’ai retrouvée et suis tombée sur une autre petite vidéo tout aussi intéressante. Les deux vidéos donnent des perles de compréhension de la pensée juive sur le mauvais œil (qu’on retrouve dans l’islam), avec la superstition qui l’accompagne. Dans la pensée juive, il est important de faire en sorte de ne pas attirer le mauvais œil ou mauvais regard, autrement dit de ne pas être un objet de convoitise. Par exemple, ne pas faire preuve d’ostentation (mise en valeur excessive et indiscrète d’un avantage).
Une des perles des enseignements : pourquoi Balak n’a pas pu maudire le camp des Israélites ? Parce que les tentes étaient disposées en quinconce. De cette manière, lorsqu’un israélite sortait de sa tente, il ne pouvait pas plonger son regard dans la tente d’en face et porter un jugement, même inconsciemment. Ainsi, le mauvais œil était évité. On peut faire un rapprochement avec des versets du Nouveau Testament. Oh, je vois plein de petits messages pour ceux qui ont le privilège de prêcher ou d’enseigner !
J’ai réfléchi aussi sur la superstition qui accompagne ce mauvais œil (les moyens utilisés pour annuler le mauvais regard) et je me suis dit que les chrétiens peuvent aussi tomber dans le piège avec le sang de Jésus, dans certaines circonstances. Je n’ai pas dit qu’il ne fallait pas chanter ou proclamer le sang de Jésus, bien au contraire.
Voici les liens :
1 (16 minutes – origine du mauvais œil). http://www.torah-box.com/etudes-ethique-juive/pensee-juive/video-rav-temstet-l-origine-du-mauvais-oeil-ayin-hara_619.html
2. (35 minutes – le mauvais œil, ça existe ?) http://www.youtube.com/watch?v=XIHzTIZDRfc
Soyez bénis.
J ai entendue les deux références et je suis ravie des prèches de Sarah Perets sur plusieurs sujets. Pas d accord avec tout mais il y a tellements de belles pensées !!! J ai ecouté sur la priere, la force des paroles et sur le mauvais oeil.elle a du charisme cette belle jeune femme juive..que le Seigneur se révèle a elle et sa maison!
Oulà lo attention Michelle la fausse interprétation du Texte de Yehezqèl !!
Lis la suite : « Je les souillai par leurs offrandes quand ils passaient par le feu leurs enfants premiers-nés, Je voulus ainsi les punir ».
HaShem n’est pas en train de dire qu’Il leur a donné des mitsvot dans la Torah qui ne les fassent pas vivre, Il leur dit que suite à leur désobéissance, Il les a précipité lui-même dans un ensemble de commandements mauvais pour les punir suite à leur comportement. Cela rejoint les malédictions de Devarim/Deutéronome 28.
En aucun cas il est fait mention de lois de Vayiqra/Lévitique qui conduisent à la mort !!!
Relis bien le contexte, et fait attention car tu fais de la Torah un Livre de mort (hass véshalom).
Shavoua tov.
Hé Daniel, on lit bien: « Je leur donnais des commandements… » Ce ne sont pas les ennemis qui le leur ont donnés…
D’ailleurs Dieu est extrêmement clair sur les causes :
Ezé
11 Je leur ai donné mes lois et je leur ai fait connaître mes commandements qui font obtenir la vie à celui qui les applique. 12 Je leur ai aussi fait don de mes jours de sabbat pour qu’ils servent de signe entre moi et eux, pour qu’ils sachent que moi, l’Eternel, je les consacre à moi-même.
13 Mais la communauté d’Israël s’est révoltée contre moi dans le désert, ils n’ont pas vécu selon mes lois et ils ont rejeté mes commandements qui font obtenir la vie à celui qui les applique.….
24 parce qu’ils n’avaient pas appliqué mes commandements, qu’ils avaient méprisé mes lois, profané mes jours de sabbat et que leurs yeux s’étaient attachés aux idoles de leurs pères. 25 C’est pourquoi je leur ai donné des lois qui leur étaient funestes et des commandements qui ne pouvaient les faire vivre.
Dieu dit bien qu’il leur a donné des lois funestes (pluôt que de les exterminer: c’est écrit), qui ne pouvaient pas les faire vivre (encvore moins les sanctifier !!!!), car ils avaient refusé les lois qui pouvaient les faire vivre et s’étaient rebellés…
D’ailleurs, c’est bien pour cela que Jésus va supprimer toutes ces lois extérieures, d’apparence, alimentaires, vestimentaires, et c’est égrené encore dans les Actes et les Epitres de Paul (qui avait tout compris, lui), et que Jésus a dit d’une phrase: « Ce n’est pas ce qui entre dans la bouche d’un homme qui le souille, mais ce qui en sort »..
Clairement, ce qui salit l’homme, ce sont ses pensées intimes, pas la choucroute !
C’est toujours là -dessus que l’on s’accroche, Daniel, car tu veux encore de ces lois qui ne servaient à rien (l’Épite aux Hébreux le répète) en pensant que cela fait partie de la sanctification. Et c’est cela même, la judaïsation: on fixe les regards sur ce qui se voit, au lieu de les fixer sur ce qui est dans le coeur de l’homme …
Héb:
10:1 La Loi de Moïse ne possède qu’une ombre des biens à venir et non pas l’image même de ces réalités. Elle ne peut donc en aucun cas amener à la perfection ceux qui s’approchent ainsi de Dieu sur la base des mêmes sacrifices offerts perpétuellement d’année en année
9:9…Elle signifie que les offrandes et les sacrifices qu’on présente ainsi à Dieu sont incapables de donner une conscience parfaitement nette à celui qui rend un tel culte. 10 En effet, il n’y a là que des prescriptions concernant des aliments, des boissons et des ablutions diverses. Ces rites, d’ordre matériel, ne devaient rester en vigueur que jusqu’au temps où Dieu instituerait un ordre nouveau.
Martin : qui ne pouvaient point sanctifier la conscience de celui qui faisait le service, 10 Ordonnés seulement en viandes, en breuvages, en diverses ablutions, et en des cérémonies charnelles, jusqu’au temps que cela serait redressé.
C’est si clair, Daniel, et bien sûr on peut y rajouter Actes 10 et tous les textes que Paul nous laisse sur le sujet, ET QUI SE CONFIRMENT TOUS LES UNS LES AUTRES ALORS QU’IL N’EN EST AUCUN, STRICTEMENT AUCUN, POUR LAISSER ENTENDRE QUE LES RITES ALIMENTAIRE ET VESTIMENTAIRES SONT ENCORE UTILES !!!!!
Quel rapport entre Ézéchiel 20.25 et 26 ? Aucun ! N’avez-vous pas lu qu’au commencement, la loi n’était pas celle que vous avez aujourd’hui, selon qu’il est écrit : « Je n’ai pas parlé à vos pères et je ne leur ai pas donné de commandements en matière d’holocaustes et de sacrifices au jour où je les ai fait sortir du pays d’Egypte » (Jr 7.22) ? Ce que vous avez aujourd’hui dans la loi n’a été donné qu’à partir de la deuxième génération dans le desert (Ez 20.21-25). Et Moïse, le pauvre, à du introduire tout cela dans l’histoire biblique d’Israël, de peur qu’on accuse Dieu d’être incohérent…
Petite note : si Dieu parle des sacrifices dans le royaume (Ez 20.40 et suivant; 40; 48) c’est parce qu’il s’exprime à des gens qui avaient des idées et concepts reçues de l’alliance alliance. Maintenant la seule offrande devant Dieu, c’est celui qui est soudain venu dans son temple il y a 2000 ans (Ma 3.1) comme il est dit : « Et l’offrande de Juda et de Jérusalem sera douce au Seigneur » (Ma 3.4) c’est-à -dire le culte du Christ, du Christ crucifié.
Cela, nous le savons tous, Hébreux le dit très bien, ainsi que de multiples autres textes. On ne parle pas des sacrifices et holocaustes. On parle de certaines lois du Lévitique concernant des préceptes alimentaires et tout ce qui est visible extérieurement…. Ainsi, la sacrificateurs devaient avoir la tête couverte (ils portent toujours talith), ne pas se couper la barbe (on le voit toujours aujourd’hui chez les religieux juifs), alors que le nouveau Testament dit que les hommes ne doivent pas avoir les cheveux longs, etc…
Ceux qui judaïsent reviennent à ces préceptes EXTÉRIEURS et « qui n’avaient rien amené à la perfection » et s’y accrochent, alors que le NT démontre que cela n’est d’aucune valeur auprès de Dieu, car, comme l’a monré Jésus, puis Paul, c’est ce qui est dans le coeur qui est important.. et qui va se traduire par notre manière de parler (« ce qui sort de la bouche »), de s’habiller (pudiquement), etc…
Bonjour, quelqu’un s’est -il proposé pour écrire le texte? car je suis en train de le faire pour mon propre usage; je n’aurai plus internet d’ici quelque temps et je souhaiterais l’imprimer. Je propose donc de vous le transmettre une fois terminé, par contre cela risque de me prendre quelques jours car c’est assez long.
Pas de problème, mais il faudrait que tu me l’envoie par intrnet en word. Possible ?
oui normalement pas de problème, par contre je viens de voir que mon abonnement internet se termine dans trois jours, je pensais avoir plus de temps devant moi; je vais essayer de faire au plus vite mais je peux pas garantir à cent pour cent d’avoir terminé à temps; je fais au mieux 🙂
Envoie ce que tu auras pu faire avant.
Euh, tu es sûre de vouloir annuler ton abonnement internet ? Est-ce une question d’argent ? On peut peut-être t’aider ! 🙂
Hoshana Yéshua ministries : Yéshua et la torah (Jésus et la loi)
https://www.youtube.com/watch?v=TKKWMjkbyG0
Shalom
Anna, je ferai ce que tu n’auras pas pu faire.
patrice l’a aussi proposé. Mais si Anna ne peut transféerer ce qu’elle a fait, vous pouvez peut-être vous partager les minutes 🙂
Michelle, si cela t’intéresse, j’ai mis sur papier la vidéo de Paul Waker » l’évangile »
Oui, cela m’interesse ! l’as tu sur word ?
Le déséquilibre dans l’église est issue de la méconnaissance de la parole de Dieu.
Cette enseignement est bon à écouter.
https://www.youtube.com/watch?v=1Ng8GYnrzUk
Je n’ai pas le temps d’écouter ce soir, mais je connais le prédicateur personnellement: ce n’est pas vraiment un enseignant.
Je ne le trouve vraiment pas aussi profond que l’enseignement de Jean-Marc Thobois ! Rien à voir…. Plutôt un discours mille fois répété. Désolée.
Mille fois répété …
Au reste, mes frères, réjouissez-vous dans le Seigneur.
Je ne me lasse point de vous écrire les mêmes choses,
et pour vous cela est salutaire. philippiens 3.1.
Désolé 🙂
Pas grave, mais c’est juste sans inspiration. Bon, basique, quoi !!! 🙂
Quand Paul répétait, c’était des points majeurs et c’était sous inspiration… Mais bon, je dois être difficile !
Des problèmes de pneuma ? 🙂
Si vous aimez que ceux qui vous aiment, … Quelle mérite ?
Matthieu 5.43 à 48
Hum, c’est plus compliqué. Des messages bien académiques, cela ne remue pas les tripes !
Un message qui vient d’en Haut, ça bouleverse !
Mais franchement, je trouve cette conversation très agaçante: on dirait que tu veux donner des grandes leçons de » chrétienté » . J’ai donné mon point de vue ! C’est tout !
On arrête
Il y a du bon (comme du moins bon) dans chaque enfant de Dieu,
et je trouve que c’est à propos concernant le sujet
« Jésus a-t-il aboli la loi » ainsi que celui de « La fausse doctrine de l’abolition de la Loi dévoilée ».
Si on évoluait pas, on ne nous parlerait plus.
Il y en a d’autres qui préfère écouter un certain prédicateur du web, qui se veut enseignant et qui diffuse
de fausse doctrine comme « l’abolition de la Dîme » et « l’abolition de la loi de Dieu », et d’autres …
Qui sème la confusion dans le corps de Christ et le trouble. Si tu vois de qui je veut parler.
Mais Dieu m’a dit qu’il en porterait la peine.
Et merci de l’avoir quand même mis en ligne, malgré ton appréhension.
Quelle appréhension ? L’enseignant en question a aussi d’excellentes prédications. Ce qui est assez étonnant, c’est qu’il abolit la loi, mais en même temps il prêche sur la sanctification, qui est justement l’obéissance à la loi… Je pense surtout qu’il fait des confusions dont il ne mesure pas l’impact !
Tout à fait d’accord avec toi …
Oui, sur word. Donne moi une adresse mail et je te l’envoie,
A bientot
ça y est: Patrice a fait toute la traduction.
Sinon mon adresse mail est facile à trouver par » contact » en bas du blog: mgdastier@gmail.com
Transcription qu’Anna a commencée !
Transmis par Armande:
Jésus a-t-il aboli la loi ? assurement oui. .Quand une loi n’est plus en vigueur on appelle cela une abolition, maintenant si cette loi est toujours consigné dans un livre ne change pas grand-chose.Si vous mangez du porc et que….
Jésus a bien aboli la loi, mais pras seulement .Il a aboli le temple, la circoncision, le sabat le peuple elu… Et pas seulement, il a aboli l’image de celui qui représente le judaisme (loi, sabat, circoncision…) l’Eternel des armées, le Dieu terrible, remplacé par l’image du Père doux , qui désormais s’interesse au monde entier,l »election concerne le monde entier( Dieu a tant aimé le monde) Et qui ne demande plus de sacrifices, mais vient sacrifier lui-même pour le péché.
Le Saint Esprit.
Reste l’explication pourquoi , avec la venue de Jésus,Dieu a décidé de repandre le Saint Esprit sur tous les croyants, appele Consolateur .Les lévites dans l’ancien testament qui étaient revetus de la tiare de sainteté ne possedaient pas le Saint Esprit.
Beaucoup de philosophes se sont penchés sur ce que’ils considèrent l’absence de Dieu dans le monde. Pour eux le Saint Esprit represente justement la présence de Dieu dans son absence.Ainsi, le Dieu terrible de l’ancien testament s’efface au profit du Saint Esprit,un Dieu Consolateur,simplement.
NON, JÉSUS N’A PAS ABOLI LA LOI !
IL DIT EXACTEMENT LE CONTRAIRE:
Matthieu 5:17
Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir.
18 Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu’à ce que tout soit arrivé. 19 Celui donc qui supprimera l’un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux; mais celui qui les observera, et qui enseignera à les observer, celui-là sera appelé grand dans le royaume des cieux.
C’est vraiment terrible de lire un tel mensonge dans la bouche de Chrétiens!
C’est justement parce qu’on a le Saint-Esprit qui inscrit les lois de Dieu dans notre coeur (Héb 10) que l’on peut nous aussi accomplir la loi… ou aller vite se repentir, car il est aussi écrit:
LE PÉCHÉ C’EST LA TRANGRESSION DE LA LOI (1Jn)
Raoul, tu es vraiment dans une apostasie qui est dramatique. Relis bien tous les articles que nous avons mis à ce sujet, et RELIS LA BIBLE ! Jésus a dit: » Celui qui m’aime obéit à mes commandements « .
Quels commandements ???? IL EST LA THORA, IL EST LA PAROLE DE DIEU, IL EST LES DIX COMMANDEMENTS, IL EST TROIS FOIS SAINT, IL EST LUMIÈRE ET EN LUI IL N’Y A POINT DE TÉNÈBRES…
Quelle folie atteint donc des milliers de Chrétiens QUI NE VEULENT PLUS ENTENDRE LA SAINE DOCTRINE:
2ti 4:
1 Je t’en conjure devant Dieu et devant Jésus-Christ, qui doit juger les vivants et les morts, et au nom de son apparition et de son royaume, 2 prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant.
3 Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs,
Il faut être FOU pour croire que des pécheurs qui font ce qu’ils jugent être bon, selon leurs propres désirs, vont trouver la porte du Royaume ouverte, alors que jésus a dit: » Je ne vous connais pas vous qui commettez l’iniquité « .
L’iniquité c’est ce qui est tordu devant la loi !!!!
Roms 3 » …c’est par la loi que vient la connaissance du péché. »
Héb 10:26 Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, 27 mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles.
Raoul, je ne sais où vous avez ramassé cet enseignement démoniaque, mais si vous voulez être sauvé, FUYEZ !!!!!!!!!!!!!!!!!
Car il est écrit: » sans la sanctification, nul ne verra le Seigneur »
Cher Raoul,
ce que tu écris me fait sursauter, voire plus : je te cite : « …il a aboli l’image de celui qui représente le judaisme (loi, sabat, circoncision…) l’Eternel des armées, le Dieu terrible, remplacé par l’image du Père doux , qui désormais s’interesse au monde entier,l « election concerne le monde entier( Dieu a tant aimé le monde) Et qui ne demande plus de sacrifices, mais vient sacrifier lui-même pour le péché. »
Donc, pour toi (je dis bien, pour TOI), notre grand Dieu a changé avec la venue de Jésus ?
Lis la bible, entièrement, surtout l’ancien testament, en demandant au St-Esprit de t’ouvrir les yeux : notre Père aimant et doux s’y exprime si souvent!!! Et puis lis le nouveau testament, avec la même démarche : notre grand Dieu terrible et puissant s’y exprime bien souvent !
Ses différentes facettes se dévoilent toujours, de tout temps, encore et encore, dans l’AT et le NT, car Dieu veut que les hommes le connaissent.
NON Il n’a pas changé !
Et pour ce qui est de la loi, tu as certainement déjà lu que ce qui était demandé ou décrit dans l’ancienne alliance était l' »ombre des choses à venir », ou que la loi a servi de « pédagogue » à Israël – et aux nations à posteriori – pour leur faire comprendre ce qui venait, c’est-à -dire la Nouvelle Alliance ?
Le sacrifice d’animaux n’a jamais été remplacé par le sacrifice de Jésus, tu ne peux pas mettre ce s deux sacrifices sur le même plan, le sang des animaux n’ayant jamais permis aux hommes d’êtres rachetés pour une nouvelle vie. Encore une fois, ça servait de pédagogie, ça servait à faire comprendre aux hommes leur besoin d’un salut en quelque chose de bien plus grand que le sang d’un animal, et si les Israelites pratiquaient ces sacrifices, c’est bien parce qu’ils savaient qu’ils avaient besoin du pardon de Dieu, même avec un sacrifice bien dérisoire. Ils obéissaient.
Sinon je répète ce qui a déjà été dit par Michelle, c’est parce qu’on est sauvés qu’on a envie de pratiquer les commandements de Dieu, pour lui faire plaisir. Si l’on obéit aux 2 plus grands commandements, on applique d’office tous les autres.
Mais encore faut-il au moins les connaitre ! Aujourd’hui, peu de chrétiens lisent l’ancien testament dans le but de connaitre les préceptes, les commandements de l’Eternel. Pourtant, quand je lis les Psaumes, le 119 entre autres, je vois que David faisait son délice des préceptes de l’Eternel. Comment ? parce qu’il les connaissait et obéissait. Alors comment pouvons-nous être sûrs de faire plaisir à notre Dieu si nous ne connaissons pas ce qu’il demande…
Pour ce qui est des règles alimentaires, des fêtes, etc, Pierre puis Paul sont clairs là -dessus, il n’y pas d’obligation, si ce n’est de bénir ceux qui nous entourent en ne provocant pas leur chute, car on n’est pas tous au même niveau de révélation.
Tout ça parait bien compliqué, flou pour certains, si on le vit sans coeur pour Dieu, si l’on regarde juste au niveau humain, hors de la communion avec Dieu.
Parce qu’en vivant avec Dieu, c’est marrant mais ça devient une nouvelle vie, une évidence !
Bonjour Michelle,
Juste pour ajouter que je suis un chrétien engagé dans l’église.
Ecoute Raoul, cela ne veut pas dire grand chose si toute ton église est dans l’apostasie ! Tu professes le mensonge en déclarant que Jésus a aboli la loi. Ce n’est pas ton église qui peut te sauver; C’est la vérité qui peut te sauver !….
Nous ne sommes sauvés qu’en espérance. Si nous marchons dans le mensonge, nous allons trouver la porte fermée !
Je ne suis pas là pour te condamner, mais cela fait plusieurs fois que je remarque que tu professes de fausses doctrines et que tu ne veux pas les remettre en cause par la lecture de la Parole de Dieu, non avec des lunettes humaines formatées par les hérésies évangéliques, mais avec les lunette de l’Esprit saint.
On te parle pour ton bien, Raoul !
J ´ai retenu:
« Voilà pourquoi les juifs considèrent le christianisme comme une fausse prophétie car les chrétiens leur ont ont rabâché,durant des siècles,que leur thora était abolie,remplacée par la foi […] or l ´évangile est la véritable interpretation de la thora et l ´évangile du salut par la foi est parfaitement cohérent avec ce qui avait été enseigné dans la thora. »
Excellent enseignement.
Oui, c’est un passage très fort, démontré par les Écritures pleinement, et notamment par Matthieu 5.
J’ai été effrayé du commentaire de Raoul, sachant que c’est ainsi que l’on instruit aujourd’hui la majorité des Chrétiens:
– Vous n’êtes plus sous la loi mais sous la grâce.
Et cela est forcément perçu comme:
1 – ces pauvre Juifs n’ont rien compris, ils sont sous une chape de plomb
2 – Je peux faire ce qui me plaît et c’est moi qui décide de ce qui est le bien ou le mal (proposition de Satan à Eve pour qu’elle soit » comme Dieu « )
Donc je fais comme ma conscience me dicte ! … sauf que notre conscience est insensibilisée par le péché qui nous entoure, y compris dans l’Église, où chacun fait ce qui lui plaît sans jamais être repris. Elle est plus qu’insensibilisée: elle est ANESTHÉSIÉE.
SANS LA LOI DIVINE ÉCRITE ET EN VIGUEUR » JUSQU’À CE QUE LE CIEL ET LA TERRE DISPARAISSENT », NOUS NE POUVONS PLUS SAVOIR CE QU’EST LE PÉCHÉ,
…. et nous irons droit en enfer !
J »aime comparer la loi de Dieu à l’une de ses toutes petites composantes non écrites, et pour cause !
Le code de la route.
Si j’ai fait une infraction grave et que, parce que je me repens sincèrement devant le juge, je suis déésormais » sous la grâce « , Est-ce que je peux désormais faire n’importe quoi au volant ?
Je finirai tôt ou tard dans un accident dramatique, après avoir tué ou blessé beaucoup de monde en brûlant des » stop » et des feux rouges ! Y compris sans doute ma propre famille .
Quand le juge m’a grâcié, il m’a dit: » NE RECOMMENCEZ PLUS »
Exactement comme Jésus a dit à plusieurs, et notamment à la femme adultère
– VA ET NE PÈCHE PLUS !
Le péché est la transgression de la loi (1Jn)
Cet automobiliste avait le devoir d’être désormais infiniment plus prudent, car son casier n’est pas vierge ! C’est juste la sanction qui a été suspendue. S’il comparait pour une infraction similaire, il sera considéré comme un RÉCIDIVISTE et sera jugé beaucoup plus sévèrement: prison, retrait du permis, amende très lourde, etc., et s’il a tué des personnes par son arrogance et son impudence, c’est à vie qu’il pourrait et qu’il DEVRAIT se retrouver enfermé !
C’est exactement ce que dit la Parole, sauf que ce n’est pas seulement » à vie « , mais pour l’Eternité.
Héb 10: 26 Car, si nous péchons volontairement après avoir reçu la connaissance de la vérité, il ne reste plus de sacrifice pour les péchés, 27 mais une attente terrible du jugement et l’ardeur d’un feu qui dévorera les rebelles. 28 Celui qui a violé la loi de Moïse meurt sans miséricorde, sur la déposition de deux ou de trois témoins; 29 de quel pire châtiment pensez-vous que sera jugé digne celui qui aura foulé aux pieds le Fils de Dieu, qui aura tenu pour profane le sang de l’alliance, par lequel il a été sanctifié, et qui aura outragé l’Esprit de la grâce ? 30 Car nous connaissons celui qui a dit : A moi la vengeance, à moi la rétribution ! et encore : Le Seigneur jugera son peuple. 31 C’est une chose terrible que de tomber entre les mains du Dieu vivant.
Voilà la triste réalité des Chrétiens qui ne veulent entendre que ce qui leur caresse les oreilles, mais qui foulent au pied la Thora, car JÉSUS EST LA THORA !
Et que dire de ceux quileur enseignent que la loi est abolie ?
« Des fontaines sans eaux », dit Pierre. Une fontaine sans eau amène le dessèchement et la mort ! Ils sont déjà jugés !
REMARQUONS QU’IL Y A DEUX RAISONS POUR LESQUELLES NOUS DEVONS RESPECTER LE CODE DE LA ROUTE
– La première, c’est la peur du gendarme. C’est le côté répressif contre lequel beaucoup se rebiffent et transgressent tout de même les lois.
– La deuxième, qui doit être la plus forte, c’est l’amour.Il est écrit que toute la loi est accomplie avec » Tu aimeras ton prochain comme toi-même » .
Si je transgresse le code de la route au risque de tuer quelqu’un, d’envoyer ceux qui sont avec moi dans le véhicule à l’hopital ou à la morgue, et moi avec, je suis un fou et un tueur en puissance, et je n’aime ni mon prochain, ni moi-même.
Si j’aime mon prochain comme moi-même, je vais naturellement – JE RÉPÈTE: NATURELLEMENT – respecter les » stop « , les feux rouges, les passages cloutés, les lignes jaunes….. PREMIÈREMENT PAR AMOUR POUR MON PROCHAIN ET PAR AMOUR POUR MOI !
Le problème est que, dans le monde, l’amour » AGAPE » (Agape: un amour qui n’est pas un troc ! Mais l’amour divin) du prochain est absent, quasiment absent, car il est donné par le Saint-Esprit (Roms 5:5). IL ne voit donc que l’aspect RÉPRESSIF. Sa seule motivation pour obéir, c’est la peur du gendarme !
Cet amour AGAPE nous est donné si nous naissons de nouveau:
Jean 13:35
C’est à cela que tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples: si vous avez de l’amour les uns pour les autres. »
Donc nous n’allons plus seulement suivre les lois de Dieu par crainte de Dieu (c’est exactement cela: » ÊTRE SOUS LA LOI « , mais parce ces lois ont été inscrites dans notre coeur quand nous sommes devenues de nouvelles créatures et que nous savons qu’il s’agit de lois d’amour pour nous-mêmes, pour notre prochain, et forcément pour notre Dieu qui nous dit:
» Si tu veux vivre et ne pas détruire les autres, respecte mes » Stop « , mes » feux rouges « , mes » passages piétons » et » mes lignes jaunes »
Mais en sus, car la loi humaine du code de la route ne distribue pas de récompenses si on se conduit bien, sauf à nous restituer parfois des points ou nous donner un bonus sur notre assurance, Dieu nous dit:
Heureux celui qui ….
OUI ! DIEU COUVRE DE BÉNÉDICTIONS CELUI QUI OBÉIT À SA LOI
C’est exactement ce que Jean-Marc Thobois a donné comme message.
La loi de Dieu est BONNE, elle est PARFAITE,
Romains 7:16
Or, si je fais ce que je ne veux pas, je reconnais par là que la loi est bonne.
Psaumes 19:8
La loi de l’Eternel est parfaite, elle donne du réconfort;
Elle n’a pas changé d’un iota car elle est faite POUR LE BONHEUR DE L’HOMME, POUR SA PAIX, POUR SA SÉCURITÉ, POUR SA VIE.
Et on va la suivre avec joie, moins par sainte crainte de Dieu que par amour pour notre prochain et amoour pour nous mêmes !
Ceux qui disent: » La loi est abolie « , sont des fous, des égocentriques insensés, des suicidaires et des criminels en puissance !
Jean a écrit que pour que Christ demeure en nous, nous devons obéir à ses commandements, et que ce n’est pas pénible.
La démonstration même qu’une personne n’est pas née de nouveau, c’est qu’elle déclare » n’être plus sous la loi « , et qu’elle fait ce qui lui plaît en refusant toute remarque faite par un tiers qui la voit partir en enfer, avec des » Tu n’as pas le droit de me juger « .
Sgd21:
Roms 8
1 Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, [qui ne vivent pas conformément à leur nature propre mais conformément à l’Esprit].
Martin
Martin :
Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, lesquels ne marchent point selon la chair, mais selon l’Esprit.
Ostervald :
Il n’y a donc maintenant aucune condamnation pour ceux qui sont en Jésus-Christ, qui marchent, non selon la chair, mais selon l’esprit;
King-James :
There is therefore now no condemnation to them which are in Christ Jesus, who walk not after the flesh, but after the Spirit.
Pour une raison obscure, la deuxième partie du verset a été » sucrée » dans certainses traduction. Par qui ?
Car si on marche par l’Esprit, quiest trois fois saint, nous serons automatiquement conduit dans la sanctification et la mort de la chair. Mais simplement pour « être en Jésus Christ « , il faut obéir à ses commandements, à commmencer par les dix commandements et la Torah !
Lisons le verset 4 de Roms 8. Et cela, c’est dans toutes les traductions.
Louis-Segond :
et cela afin que la justice de la loi fût accomplie en nous, qui marchons, non selon la chair, mais selon l’esprit.
À ceux qui rép §tent: » On n’est plus sous la loi « , je réponds: » démontrez que vous marchez par l’Esprit » , que vous êtes unis à l’Esprit de Dieu » (1Co §:17, et que c’est Lui qui vous conduit !
Parce que la première chose que l’on va voir chez ceux qui marchent par l’Esprit, c’est l’amour du prochain ! Cela exclut le mensonge, l’adultère, le vol, l’impureté, les idoles, …… quelques 600 choses semblables:
Lisons Galates:
13 Frères et soeurs, c’est à la liberté que vous avez été appelés. Seulement, ne faites pas de cette liberté un prétexte pour suivre les désirs de votre nature propre. Au contraire, soyez par amour serviteurs les uns des autres. 14 En effet, toute la loi est accomplie dans cette seule parole: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. 15 Mais si vous vous mordez et vous dévorez les uns les autres, attention: vous finirez par vous détruire les uns les autres.
16 Voici donc ce que je dis: marchez par l’Esprit et vous n’accomplirez pas les désirs de votre nature propre. 17 En effet, la nature humaine a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit a des désirs contraires à ceux de la nature humaine. Ils sont opposés entre eux, de sorte que vous ne pouvez pas faire ce que vous voudriez. 18 Cependant, si vous êtes conduits par l’Esprit, vous n’êtes pas sous la loi.
19 Les oeuvres de la nature humaine sont évidentes: ce sont [l’adultère,] l’immoralité sexuelle, l’impureté, la débauche, 20 l’idolâtrie, la magie, les haines, les querelles, les jalousies, les colères, les rivalités, les divisions, les sectes, 21 l’envie, [les meurtres,] l’ivrognerie, les excès de table et les choses semblables. Je vous préviens, comme je l’ai déjà fait: ceux qui ont un tel comportement n’hériteront pas du royaume de Dieu.
Paul parle à des Chrétiens nés de nouveau, mais il les prévient:
ceux qui ont un tel comportement n’hériteront pas du royaume de Dieu.
Ce qui signifie qu’estimer vivre sous la grâce seule, c’est aussi ne pas écouter sa conscience puisque Paul en Romain 2 nous dit que lorsque des non Juifs qui n’ont pas la loi font naturellement ce que prescrit la loi, ceux-là , qui n’ont pas la loi, sont une loi pour eux-mêmes, leur conscience en rend témoignage, ainsi que leurs pensées qui les accusent ou les défendent … et que Dieu par Jésus Christ jugera les actions secrètes des hommes…
C’est ne pas avoir de conscience !
news de l islam :http://www.ladepeche.fr/article/2015/08/20/2162504-bordeaux-aide-soignant-violemment-agresse-avoir-voulu-soigner-femme-voilee.html#xtor=EPR-1
Bonjour Michelle,
J’aimerais avoir ton avis sur l’épineuse question de la dîme. Il est de plus en plus prêché qu’elle est abolie et ne doit plus être payée. J’avoue que j’ai bcp d’estime et de respect pour certains serviteurs comme Shora Kuetu qui prêchent ce message. Mais je suis un peu perplexe car certains pasteurs insistent sur le paiement de la dîme et le lie à la bénédiction. Certains témoignages sur l’enfer également en parlent. En Afrique (continent duquel je viens) , où nous trouvons bcp de pasteurs cupides (je le dis par expérience), ils n’hésitent pas à exiger même la dîme (comme un impôt). Même si vous leur faites des offrandes régulières, ils vous exigent la dîme. La dîme est-elle abolie ? Doit-on la payer obligatoirement pour être béni ? Est-ce un péché de ne pas la payer ?
Merci Michelle
Daniella
On en a beaucoup parlé ici. Si je mettais tous les articles, il y en aurait une quarantaine.
Jamais la dîme n’a été abolie. Mais la manière dont elle est usurpée par le corps pastoral et les promoteurs de l’évangile de la prospérité, pas seulement pour en vivre et se construire des bâtiments appelés » église » ou » maison de Dieu « , est non seulement non biblique, mais c’est un vrai scandale.
On comprend que certains s’insurgent contre un abus qui dure depuis des siècles !
Mais les dîmes ont été inaugurées par Abraham, le père de la foi, et versées à Melchisedec, théophanie de Jésus. Continuées par Jacolb, confirmées par Moïse, rappelées jusqu’en Malachie et enfin confirmées par Jésus et Paul…
Pour » une loi mosaïque abolie », c’est un peu n’importe quoi ! Shora se plante complètement en en faisant une malédiction !!!! C’est même absurde. C’est où verser, combien verser et à qui verser qui est la bonne question ! De fait, la dîme, c’est un minimum…
j’avais écrit ceci: https://michelledastier.com/la-dime-son-sens-et-son-usage/#more-1501
Vérifie tout dans les Ecritures !
Merci Michelle pour la réponse. Elle est très claire et édifiante. J’ai été richement bénie par e lien de lien de l’enseignement sur la dîme.
Shalom
Daniella
Dans le livre des actes, les chrétiens mettaient tout en commun, c’était plus que leur dîme.
Qui le fait à l’heure actuelle ?
Paul dira que la loi n’est pas faite pour le juste, mais les pêcheurs.
En ce qui concerne la loi, c’est celle de l’amour, selon 1 corinthiens 13, celui qui est versé dans le cœur par le Saint Esprit.
Le fameux jeune homme riche a demandé ce qu’il fallait pour avoir la vie éternelle, Jésus lui a répondu par les commandements, il a reconnu les avoir suivi dès sa jeunesse. puis le Seigneur lui a demandé de vendre tous ses biens aux pauvres, et là il n’a pas pu.
L’observation extérieure de la loi ne lui a pas servi.
après le baptême du Saint Esprit, à la pentecôte, les chrétiens on vendu tous leur bien et il mettaient tout en commun.
On est bien loin avec la dîme, du commandement du Seigneur
C’est bien pourquoi je précise chaque fois que c’est le minimum…. J’ai eu des milliers de fois l’occasion de voir que les plus virulents ennemis de la dîme étaient ceux qui ne donnaient rien !
Ceux qui se laissent guider par le Seigneur savent qu’Il peut demander parfois plus, parfois moins, mais généralement plus, et que c’est l’épreuve de notre foi qui est en cause. Quand on l’écoute et qu’on obéit, on est toujours stupéfait. Mais ce n’est pas à l’homme de décider ce qui est juste, c’est pourquoi Dieu a donné la révélation de la dîme à Abraham, Jabod, Moïse, car il s’agit d’une vraie révélation…
J’ai même compris que c’était un moyen de dire à Satan: puisque je donne ma dîme à Dieu, je ne t’appartiens pas et j’ai autorité sur toi.. évidemment, cela va bien plus loin, mais la dîme est vraiment un acte de foi et un acte de reconnaissance et d’amour.
Dieu n’a pas donné des lois » en l’air « , ou » par hasard » , ou » au pif « . Il a donné une loi simple à l’homme. Et si l’homme obéissait à dieu, il ne serait pas spolié par l’Etat de 80 %, sous tous les prétextes possibles et imaginables !!!!!
En fait Dieu a avait averti l’homme par la bouche de Samuel que s’il lui désobéissait en Lui préférant un roi humain, il serait dépouillé, asservi, spolié, mis en esclavage…
C’est tellement vérifiable !
Eh bien, commençons par donner dans la joie nos dîmes (et avec tous les deuxièmes dîmes, les troisièmes dîmes, les offrandes votives, les offrandes d’amour….) et nous risquons d’être renversés par la manière dont Dieu agit. Bien entendu, ne donnons pas n’importe où, et surtout pas pour alimenter un système que Dieu rejette, ou des bâtiments, ou des loups, etc.
NOUS DEVONS DEMANDER À DIEU Oà™ NOUS DEVONS DONNER, À QUI NOUS DEVONS DONNER ET COMBIEN NOUS DEVONS DONNER !
Car si nous donnons pour recevoir, cela ne vaut rien aux yeux de Dieu. Cela même nous condamne à la pauvreté et à la misère.
Si nous donnons par conviction et par amour car c’est Dieu qui nous le demande, c’est tout autre chose !!!!!
Comme je l’ai vécu, je sais ce dont je parle !!!!
Voici une vidéo qui explique la doctrine de Thobois.
Très subtile cette doctrine !
https://youtu.be/vhEisw1MO-g
Dans le verset ici, on lit « c’était l’ombre des choses à venir » …
Dans d’autres traductions, on peut lire » c’est l’ombre des choses à venir ».
Toute connaissance est partielle et imparfaite nous dit Paul et nous sommes bien tous d’accord pour cela.
On relève effectivement ces différences de traduction dans plusieurs versions.
» c’est l’ombre des choses à venir »
Cette traduction est telle dans la version Darby et la version King James + une autre version anglaise:
http://saintebible.com/colossians/2-17.htm
La version Chouraqui met aussi le temps au présent.
Toute connaissance est partielle et imparfaite nous dit Paul et nous sommes bien tous d’accord pour cela.
Cela vaut aussi pour Jean-Marc Thobois. Hum ! de là à sous-entendre une certaine catégorie, il y a tout de même une marge.
On peut toujours le lui faire savoir. On peut aussi contacter les Charrat-Boutique des Éditions Emeth.
J’ai approfondi quelque peu l’étude de la Torah avec d’autres et c’est ainsi que j’ai pu comprendre pourquoi il y avait des nuances.
Tout vient du fait que les bibles sont traduites à partir de 2 manuscrits grecs différents: le majoritaire et le minoritaire.
Le majoritaire est celui qui nous est revenu sous un plus grand nombre de copies :environ 9000.
Le minoritaire : le contraire : 3 ou 4.
Je puis continuer l’explication qui est intéressante à plus d’un titre et dirais même capitale pour les commandements et la divinité de Yeshoua.
Je préfère m’arrêter ici car la conviction de célébrer les fêtes de l’Éternel m’avait été donnée dès la 1ère lecture de Lévitique….
Dans l’assemblée pentecôtiste où j’étais, on m’avait bien dit que ce n’était que pour les Juifs. Je m’en souviens.
Or, je n’avais pas lu cette distinction mais bien lu que le Seigneur disait: » ce sont mes fêtes ».
Ai-je donc à observer cette position ??? Il est mon Seigneur ! Voilà , ce qu’Il me dit….
Soyons sages et modérés dans nos échanges car des discussions à ce propos ont déjà entraîné des débats houleux sur ce blog et un autre mentionné. Chacun y allant de sa position.
Réfléchissons ensemble et sondons les Écritures.
Soyez bénis !
il y a trois versets qui sont de plus en plus des règles d’or pour moi devant le foisonnement des enseignants de la Parole ce sont :
Jérémie 17.5
« Ainsi parle Yahuah: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son cœur de Yahuah ! »
s’appuyer sur les hommes pour être enseigné des choses de Yahuah c’est dangereux et peut emmener dans des choses très graves.
actes 17.11
« Ces Juifs avaient des sentiments plus nobles que ceux de Thessalonique; ils reçurent la parole avec beaucoup d’empressement, et ils examinaient chaque jour les Écritures, pour voir si ce qu’on leur disait était exact. »
c’est de ma responsabilité de chercher, étudier, méditer la Parole. Et puis après tout, Yahuah a peut-être quelque chose à me dire qu’Il n’a dit à aucun enseignant, connu ou pas.
1 Thessaloniciens 5.21
« Mais examinez toutes choses; retenez ce qui est bon; »
là je reprends ce que dit Michèle :
« Toute connaissance est partielle et imparfaite nous dit Paul…….Cela vaut aussi pour Jean-Marc Thobois »
et je rajouterai pour les frères de Nétivot Olam et chacun de nous.
j’ai été bénie par des enseignements de Netivot Olam, de J.M. Thobois, de Daniel Steen, de Gaston Racine et de bien d’autres connus ou pas, encensés ou pas, mais au bout du compte Yahuah les a utilisés pour me parler et en cela je Le remercie.
Et puis, il y a aussi des fois où je commence à écouter ou lire quelque chose et un malaise grandit en moi qui me fait comprendre que « NON ne va pas plus loin », souvent peu de temps après, j’ai la preuve que l’enseignant en question est vraiment poison, nous faisons tous cette expérience !!!!
Bref je laisserai le mot de la fin à Jean :
« Quand le consolateur sera venu, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; »
Yael, tu pourrais rajouter à tes trois versets celui du Maître dans Matthieu 23.3 qui va dans le même sens.
« Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent ; mais n’agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent, et ne font pas. »
Certains pharisiens enseignaient la vérité, mais ne mettaient pas en pratique.
Benjamin
oh ! chacun a probablement des tas de versets qu’il pourrait rajouter à ceux que j’ai noté !
TOUS LES CROYANTS sont en chemin (il m’a fallu 30 ans pour lâcher la trinité et pour comprendre l’importance des fêtes de l’Éternel) et je veux être très prudente car je ne connais personne, à part Yahusha, qui a parfaitement enseigné ET observé la Torah.
Moi-même, est-ce que mes bottines suivent toujours mes babines ?
(expression que j’aime beaucoup d’une sœur canadienne) je me garderai bien de dire oui oui toujours!!
je m’y efforce mais……
Les paroles du Maître en Matthieu 23 ne pouvons-nous pas un jour ou l’autre les prendre pour
nous-mêmes ?
Ce qui caractérisait les pharisiens, entre autre, c’était la très haute valeur qu’ils avaient d’eux-mêmes, de leur savoir et le fait qu’ils avaient rajouté tellement de traditions à la Torah et qu’ils étaient tellement fiers de respecter les plus petits détails de ces traditions mais surtout leur manque d’amour vis-à -vis de leur prochain (leurs parents par exemple) ils avaient un orgueil et surtout un esprit religieux démesurés.
Père préserve-moi de cela et si je glisse là -dedans, reprends-moi sévèrement.
Ma conclusion
1 Corinthiens 10.12
ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de ne pas tomber.
Nous pourrions ajouter qu’ils se caractérisent, selon Matthieu 12:34, par leur langue de vipère.
Mais ils ont encore la possibilité de se raser la tête et de se la couvrir de cendre…
Surtout, « races de vipères » (MT 23)! LE LANGAGE EST EN GÉNÉRAL PLEIN DE DOUCEURS ET DE CITATIONS BIBLIQUES !!!!! C’est pour cela que Jésus les traite d’hypocrites