« L’Éternel est mon berger : je ne manquerai de rien. »  (Psaume 23.1)Voilà  une déclaration importante…

 

Combien il est vital et capital de se rappeler que Dieu ne nous laissera manquer de rien, alors que nous lui faisons confiance.

Plusieurs versets de l’Écriture viennent corroborer cette merveilleuse promesse, en voici quelques-uns : « J’ai été jeune, j’ai vieilli ; et je n’ai point vu le juste abandonné, ni sa postérité mendiant son pain » (Psaumes 37.25). « Mon Dieu pourvoira à  tous vos besoins » (Philippiens 4.19).

Dans le sermon sur la montagne, Jésus nous invite à  ne pas nous inquiéter pour les besoins matériels  ; son discours s’achève sur cette promesse : « Toutes ces choses (nourriture, vêtements etc.), vous seront données par-dessus » (Matthieu 6.25/34).

Alors que vous êtes saisi par l’angoisse, que vos ressources sont limitées, souvenez-vous de la situation dans laquelle se sont retrouvés les disciples lorsque Jésus leur demande de nourrir une foule de cinq mille hommes (Marc 6.35/44). Ils se sentent tellement dépassés par l’immensité du besoin qu’ils ne voient qu’une seule solution : « Renvoie-les« , disent-ils.

Par rapport à  nos propres besoins, ou pour les projets de Dieu, parfois nous sommes face à  des défis financiers qui nous dépassent tellement, que nous ne voyons d’autre solution que la fuite, le recul, l’abandon.

Dans ces situations, n’oublions jamais que si le projet vient de Dieu, Dieu aura les ressources nécessaires.

Nous pouvons noter également, que les disciples mesurent toutes les limites qui sont les leurs : « il n’y a que cinq pains d’orge et deux poissons ; mais qu’est-ce que cela pour tant de gens ? » (Jean 6.9). C’est sur la base de ce qu’ils ont, et qu’ils apportent au Seigneur, que Dieu va pourvoir aux besoins de tous. En offrant ce qu’il avait, ce jeune homme a béni une multitude, et n’a manqué de rien.

Dieu ne nous demande jamais plus que ce que nous avons. Certains disent  : « Si j’étais riche, je donnerai ceci ou cela ». Mais, c’est ce que nous pouvons offrir, sans mettre nos vies en péril, que le Seigneur attend. Sur cette base, il s’engage à  ne nous laisser manquer de rien.

Alors que les Israélites ont tourné quarante années dans le désert, Dieu leur rappelle qu’ils n’ont manqué de rien  : « L’Éternel, ton Dieu, est avec toi  : tu n’as manqué de rien » (Deutéronome 2.7). Après avoir envoyé ses disciples, Jésus leur demande  : « Quand je vous ai envoyés sans bourse, sans sac… avez-vous manqué de quelque chose  ? Ils répondirent  : De rien » (Luc 22.35).

Un conseil pour ce jour  :
Alors que vous êtes entrés dans les projets de Dieu pour vous, que vous avez manifesté votre générosité spontanée, ayez confiance, il ne vous laissera manquer de rien.

Paul Calzada


Note MAV. Merci à  Paul Calzada pour ce rappel primordial, et cette précision, encore plus primordiale :

 »    si le projet vient de Dieu,   »  

Tant et tant prennent les projets de leur propre coeur pour la volonté de Dieu, hélas ! Ils entrent dans des dépenses inconsidérées et entraînent souvent avec eux des chrétiens candides qui en sortent parfois ruinés, parce que ces  »   suiveurs   » n’ont pas mis en doute le frère en Christ (ou la soeur) qui affirmait de manière péremptoire :  »  Dieu m’a dit… j’ai mis plein de toisons…  j’ai reçu plein de confirmations…  « . Ils ont mis leur confiance en l’homme au lieu de demander à  Dieu son conseil et sa volonté. Et tous d’aller dans le mur en répétant:  »   Satan nous a attaqués.  « . Bien sûr qu’il les a attaqués, mais avec la permission de Dieu ! Car en sus ces bâtisseurs de projets, entachés d’ambitions personnelles secrètes, font dire à  Dieu ce qu’il n’a pas dit.

Jérémie 14:14

Et l’Eternel me dit : C’est le mensonge que prophétisent en mon nom les prophètes; Je ne les ai point envoyés, je ne leur ai point donné d’ordre, Je ne leur ai point parlé; Ce sont des visions mensongères, de vaines prédictions, Des tromperies de leur coeur, qu’ils vous prophétisent.

La vie par la foi, c’est l’obéissance à  Dieu avec un coeur d’enfant. Dieu conduit nos pas dans les oeuvres qu’il a préparées d’avance pour nous; Et là , nous sommes toujours stupéfaits de la manière dont les portes s’ouvrent, avec des personnes, le cas échant, qui viennent nous épauler et nous soutenir, soit en oeuvrant à  nos côtés, soit par la prière et l’intercession, soit financièrement, ou le tout à  la fois.

Voici vingt-cinq ans que je vis ainsi, dans le ministère, de manière franchement surnaturelle. Ma confiance en Dieu n’a jamais été ébranlée, elle n’a fait que croître au fil du temps, tandis que je voyais la main de mon Roi agir avec puissance sur moi et autour de moi.

Un conseil: méfiez-vous de ceux qui, dans l’Église, font des appels de fond pour un projet, même s’ils affirment que c’est  »  un projet de Dieu  « . Car la Bible dit:  »   Faites connaître vos besoins à  Dieu  « . Pas aux hommes ! Que de grands  »  projets chrétiens   » se sont écroulés, laissant beaucoup dans des dettes catastrophiques. Quel témoignage face au monde qui fait souvent preuve de bien plus de sagesse que  »  les enfants de lumière   » (Lu 16:8) !

 

Si le projet vient de Dieu, c’est Lui qui suscitera des donnateurs spontanés. Pas besoin de sollicitations, souvent appuyées par la manipulation tordue et honteuse de certains versets. Mais si ceux qui sont ainsi sollicités donnent à  mauvais escient faute d’avoir préalablement consulté le Seigneur, ils devront en rendre des comptes à  Dieu. Car cela les empêche souvent ensuite de soutenir les projets que Dieu aurait voulu qu’ils soutiennent. Certains y perdent la foi ou sombrent dans l’amertume.

Un autre conseil, et celui-ci très pressant. Toute l’économie mondiale peut s’écrouler demain matin. Nous le savons, tous nos systèmes monétaires sont artificiels et nous vivons avec des dettes montrueuses (Dette de la France début 2018:  2  299,8  milliards €).

On n’apprend pas du jour au lendemain à  vivre par la foi. On commence en tâtonnant, en cherchant la face de Dieu, et puis progressivement on apprend à  ne compter que sur Dieu seul, parce que l’on reconnaît sa voix (Jn 10). On bâtit ainsi sur le Roc, Jésus ! Quelles que soient les circonstances, nous resterons dans la paix et dans la confiance. Nous savons que Dieu pourvoira, car nous sommes dans Ses voies.

Malheur à  ceux qui auront mis leur confiance dans les systèmes humains et conduit leur vie en croyant ces systèmes fiables ! Ce n’est pas moi qui le dis, c’est la Bible:

Jérémie 17:5 Ainsi parle l’Eternel : Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Eternel ! 6 Il est comme un misérable dans le désert, Et il ne voit point arriver le bonheur; Il habite les lieux brûlés du désert, Une terre salée et sans habitants.

Mais quelle pais pour ceux qui savent entendre et mettre en pratique:

Jérémie 17:7 Béni soit l’homme qui se confie dans l’Eternel, Et dont l’Eternel est l’espérance ! 8 Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit.

 

N’attendez pas. Si vous n’avez pas encore appris à  marcher par la foi, mais par vos raisonnements, par les critères et normes du monde, et en vous basant sur vos expériences passées, il est urgent de changer de voie. Apprenez à  vous appuyer sur Dieu seul. ÉCOUTEZ-LE: Il parle à  ceux qui tendent l’oreille et qui dévorent sa parole, par laquelle Il répond à  toutes nos questions, et à  toutes nos inquiétudes »!

 

Je renvoie à  un artice que j’avais écrit il y a dix ans; Je le crois vraiment d’actualité:

La ligne de séparation, par Michelle d’Astier de la Vigerie