Un organisme nord-américain réputé sérieux, la NASA (National Aeronautics and Space Administration), nous signale qu’une explosion devrait se produire d’ici septembre 2024 dans la constellation de la Couronne Boréale.

 

D’après les astronomes parvenus à cette conclusion, une des deux étoiles composant le système stellaire T Coronae Borealis, après avoir vu pression et température augmenter à sa surface ces dernières décennies, va libérer cette énergie comme le ferait une bombe à hydrogène. Il s’ensuivra un important dégagement de lumière, donnant au corps céleste considéré un éclat comparable à celui de l’étoile polaire. Détail à relever, il n’a pas été possible de déterminer à l’avance la date de cet événement.

 

Toujours selon les spécialistes de la NASA, le système stellaire en question est situé à environ 3000 années-lumière de notre planète. Cela implique qu’en réalité, le phénomène « attendu » s’est produit il y a quelque 30 siècles (puisque la lumière provoquée par la déflagration aura voyagé 3000 ans avant de nous atteindre), soit vers 977 av. J.-C., ce qui correspond à 2784-2785 AM dans le calendrier hébraïque.

 

C’est là que les choses deviennent intéressantes. 2785 AM a en effet été l’année où le juge Ibtsan –nom signifiant précisément Eclatant– a pris ses fonctions (Juges 12.8-10). Faut-il dès lors y voir un lien avec l’accroissement spectaculaire de luminosité qui nous est annoncé dans l’espace?

 

Juges 12.8: Après lui (Jephthé), Ibtsan de Bethléhem fut juge en Israël.

 

Premier élément à souligner, le qualificatif éclatant mis en évidence nous amène à Esaïe 62.3, qui utilise en outre prophétiquement le terme de couronne, symbole du Règne.

 

Esaïe 62.3: Tu seras une couronne éclatante dans la main de l’Eternel, un turban royal dans la main de ton Dieu.

 

Observons tout de suite que la formule dans la main de l’Eternel a une valeur numérique de 42, équivalente à la valeur par position (avec laquelle on tient simplement compte, pour chaque lettre, de la place de celle-ci dans l’Aleph-Beth) du terme rosh/ »tête ».

 

De plus, dans la méthode de calcul ordinaire, c’est la fin du verset, un turban royal dans la main de ton Dieu, qui partage sa valeur numérique, 501, avec rosh. Que devons-nous en déduire?

 

Si nous nous reportons à une carte du ciel, la réponse saute aux yeux:

 

La constellation de la Couronne Boréale surplombe immédiatement la tête du Serpent. Cette constatation est d’autant plus sensationnelle qu’un peu plus bas se trouve l’antique constellation du Scorpion, dont l’actuelle Balance constituait à l’origine la paire de pinces!

 

Luc 10.19: Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l’ennemi; et rien ne pourra vous nuire.

 

Tout cela nous projette au cœur même de la sentence sans appel de Genèse 3.15.

 

Genèse 3.5: […] celle-ci (la postérité de la femme, c’est-à-dire Christ) t’écrasera la tête […].

 

Or cette sentence, garante de victoire totale sur l’ennemi, a une valeur numérique de 929 qui est aussi celle de l’expression dans la cour intérieure en Esther 4.11.

 

Esther 4.11: Tous les serviteurs du roi et le peuple des provinces du roi savent qu’il existe une loi portant peine de mort contre quiconque, homme ou femme, entre chez le roi, dans la cour intérieure, sans avoir été appelé; celui-là seul a la vie sauve, à qui le roi tend le sceptre d’or. Et moi, je n’ai point été appelée auprès du roi depuis trente jours.

 

A cet égard, rappelons ce que l’article « Esther, Hénoch, Daniel: Je vis par les livres…« , mis en ligne le 3 février 2023, disait au sujet du passage de la cour ou parvis extérieur au parvis intérieur que nous sommes en train de vivre:

 

« […] Le livre d’Esther est riche d’enseignements et il y a, en particulier, deux détails qui doivent absolument être soulignés pour la bonne compréhension de la chronologie prophétique à laquelle ce récit nous donne accès.

 

  • « Tout d’abord, il faut noter que l’anti-Christ Haman, peu avant que sa chute ne s’amorce, se tient, passif, dans la cour/le parvis extérieur(e) de la maison du roi (Esther 6.4) –il ne dépassera ce stade que pour être humilié devant Mardochée. Le contraste avec la reine Esther est saisissant, puisque celle-ci, au chapitre précédent, a eu suffisamment de cran et de foi pour entrer dans la cour/le parvis intérieur(e), en fait la salle du trône, où Assuérus l’a accueillie favorablement (Esther 5.1-2).

 

« Ce parvis extérieur –en quelque sorte le « terminus » pour Haman, qui préfigure le système anti-chrétien dévastant aujourd’hui les nations–, nous le retrouvons bien sûr en Apocalypse 11.2, avec le délai de 42 mois, que nous avons déjà eu l’occasion de mettre en relation avec la saison que nous traversons […].

 

  • « Ensuite, observons qu’Esther 6.12, qui décrit notamment l’état psychologique d’Haman au début de sa dégringolade, partage sa valeur numérique, 2624, avec Daniel 7.18, qui annonce la prise de possession du Royaume par les saints du Très Haut. Or c’est dans ce 7ème chapitre de Daniel qu’apparaît, au verset 25, le délai d’un temps, des temps, et la moitié d’un temps qui est, lui aussi, repris par Jean, en Apocalypse 12.14, pour préciser la durée du séjour de la femme au désert […].

 

« La boucle est ainsi bouclée, nous permettant de constater que nous sommes bel et bien parvenus à un point de l’Histoire dont Daniel, Esther, la révélation johannique et, pour ceux qui le veulent bien, Hénoch nous confirment le caractère si fondamentalement décisif.

 

Esther 6.12: Mardochée retourna à la porte du roi, et Haman se rendit en hâte chez lui, désolé et la tête voilée.

 

Daniel 7.18: Mais les saints du Très Haut recevront le royaume, et ils posséderont le royaume éternellement, d’éternité en éternité.

 

« Pour nous, membres de l’Epouse, se pose maintenant la question très sérieuse du passage du parvis extérieur à celui où notre Monarque règne sans partage. Temps de transition, de renouveau pour l’Eglise-Esther guidée par le Saint Esprit-Mardochée, temps de déroute pour les émules modernes d’Haman.

 

« Sommes-nous prêts, après bientôt 24 siècles, à vivre le deuxième acte des Purim? »

 

 

Ou, exprimé différemment: sommes-nous disposés à accepter et comprendre les signes qui nous sont promis, donnés, même si, parfois, il y a une hésitation au sujet du jour et de l’heure où ils auront lieu?

 

Luc 21.11: Il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel.

 

 

 

 

SDG/NM – le 24 mars 2024, Purim 5784 AM