« L’Éternel Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à  voir et bons à  manger, et l’arbre de la vie au milieu du jardin, et l’arbre de la connaissance du bien et du mal… L’Éternel Dieu donna cet ordre à  l’homme : Tu pourras manger de tous les arbres du jardin; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. »


Le Seigneur a placé l’homme dans un environnement probatoire pour qu’il puisse être testé. Pour ce faire, deux arbres furent placés au centre des activités quotidiennes d’Adam – l’arbre de vie et l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Ces deux arbres étaient différents tant sur le plan de leur intention que sur leur but. Adam avait la liberté de manger de l’un, mais l’interdiction de toucher l’autre.

L’arbre de vie concernait la vie spirituelle que le Seigneur avait insufflée à  Adam. Pour vivre, il était nécessaire que ce dernier mange quotidiennement du fruit de l’arbre de la vie. L’autre, l’arbre de la connaissance, concernait sa vie naturelle, qui lui offrait la liberté de devenir indépendant de Dieu.

Une description de « l’arbre de vie » nous est donnée en Ésaïe 53, qui nous révèle que Jésus-Christ est l’arbre de vie. « Il s’est élevé devant lui comme une faible plante, comme un rejeton qui sort d’une terre desséchée; Il n’avait ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards, et son aspect n’avait rien pour nous plaire. » (És. 53. 2).

Jésus est perçu par l’humanité déchue comme étant « un rejeton qui sort d’une terre desséchée », n’ayant « ni beauté, ni éclat pour attirer nos regards ». La beauté de Jésus est intérieure et n’est perceptible qu’au travers de la rédemption et d’une révélation.

L' »Arbre de la connaissance du bien et du mal » en revanche, est bien différent. Il est plaisant au regard et n’est pas seulement mangeable, mais son goût est délicieux. En d’autres termes, toutes les facettes de la chair sont attirantes à  la nature déchue alors que la spiritualité ne l’est pas.

Selon le plan de Dieu, un prix est attaché au fait que nous ayons été choisis par le Seigneur. Celui-ci a donc mis la beauté de la spiritualité à  l’intérieur. Elle ne peut être vue que par une perception spirituelle qui est donnée à  ceux qui désirent vraiment le Seigneur. Ainsi, « Beaucoup sont appelés, mais peu sont élus. » (Matt. 22. 14). Il faut faire un effort et preuve de détermination pour poursuivre le Seigneur et contempler Sa beauté. Peu de gens payent le prix de la séparation d’avec l’arbre de la connaissance afin d’être élus.

L’ennemi dit, « Vous ne mourrez point… et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »(Gen. 3. 4, 5).

Ève  » mangea  » ce droit à  l’autodétermination et le donna à  Adam qui y goûta.

Aujourd’hui nous payons encore un prix terrible pour que l’homme devienne comme un dieu séparé de Son créateur.


Ils n’ont pas tant perdu leurs vêtements que la protection de la gloire


Après leur désobéissance, le Seigneur vint dans le jardin pour marcher avec Adam, qui se cacha de Sa présence. Celui-ci avoua qu’il s’était caché parce qu’il était nu. Il n’avait pas perdu ses vêtements, mais il avait perdu la protection de la shekinah qui lui permettait de demeurer dans la présence manifeste et la gloire de Dieu.


Cette shekinah devint d’un coup une épée de feu qui l’empêcha d’approcher l’arbre de vie. Le Seigneur lui interdit à  Adam d’en manger et ceci eut pour résultat que le processus qui conduit à  la mort commença :

« Empêchons-le maintenant d’avancer sa main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. »(Gen. 3. 22-24).


Spirituellement, Adam mourut immédiatement et perdit la protection qui lui permettait de vivre dans la présence du Seigneur.

De même, et de façon moins visible, il mourut physiquement en une journée. Pierre nous dit que pour Dieu mille ans sont comme un jour (2 Pi. 3. 8). Adam et tous ceux qui viendraient après lui sont morts en un jour de mille ans.


Adam et Ève « mangèrent » le droit de choisir pour eux-mêmes. Le Seigneur tua un animal – la première application du sang pour la rédemption – et les couvrit de la peau de cette bête. Ce péché fut pardonné, mais ce qu’ils avaient mangé resta en eux – le droit de choisir pour eux-mêmes.


Wade E. Taylor Wade Taylor Ministries Email: wade@wadetaylor.org

Traduction Dominique François

Source: www.elijahlist.com