Voici ce que je pense  du débat présidentiel  :

 

Désolé.

 

Ils ne m’inspirent ni  confiance ni respect intellectuel, ces oiseaux-là .

 

  • Entre Macroncron qui une fois de plus dit tout  et inversement :

 »  [Macron n’a pas hésité à  dire] qu’ignorer le burkini est la meilleure façon de lutter contre l’islamisme, avant d’affirmer que le voile est un signe de soumission pour la femme  «   (Judith Waintraub dans  Le Figaro),

 »  Il dit que la colonisation est « un crime contre l’humanité », mais qu’il faut en assumer les aspects « positifs ».  Il  confie que les antimariage pour tous ont été « humiliés », mais il défend la procréation médicalement assistée  (PMA) pour les couples de femmes. En trois mois, il change trois fois de position sur la légalisation du cannabis, pour finalement défendre le statu quo.   »  (Grégoire Biseau dans  Libération).

Le neuneu Fillon qui dit que son pire ennemi c’est Marine Le Pen, ce qui laisse supposer qu’il n’a pas vu  que Macron est en tête des sondages, après ne pas avoir vu venir les attaques des médias et de la justice, ni osé leur demander des comptes sur leur non-intervention  sur les casseroles  de Macron.

Marine Le Pen aussi prévisible que l’heure des trains de la SNCF dans les années 60 :

 »  une Marine Le Pen très IIIe République n’aura su se défaire de ses mauvaises manières ni crever le plafond de verre de la crédibilité. Il ne suffit pas de répéter ad libitum quelques slogans ( »  patriotisme économique  « ,  »  priorité aux entreprises françaises  « ) pour répondre aux interrogations sur son programme.   »  (Daniel Saoud dans  Causeur).

Hamon ? Faut-il parler de cet islamo-gauchiste qui a été fabriqué comme  repoussoir vers Macron pour les immatures politiques  qui voteront socialiste sans le savoir ni le vouloir ?

 »  Hamon est inexistant  «   (Valeurs actuelles).

 »  Le réformisme petit bras d’un Benoît Hamon fait pâle figure  «   (Daniel Saoud)

Non, pas Mélenchon. Ce truc Mélenchon ne mérite même pas  mes mouvements de doigts sur mon clavier. Honte à  ceux qui songent seulement à  apporter leur voix à  Mélenchon. A ce point de lavage de cerveau, ça fait pitié. Ils méritent leur médiocre sort.

 

Conclusion

On le sait, je le dis et le redis, je n’ai aucune opinion politique, aucune couleur politique, seulement une préoccupation : le bien-être des gens. Et j’examine les propositions politiques des uns et des autres à  la seule lumière de cet objectif.

J’ai le sentiment profond que les réformes dont la France a besoin pour retrouver le sourire  sont si importantes en nombre et en envergure (syndicats, éducation nationale, emploi, administration, fiscalité, droit du travail, corruption, immigration, aides sociales, Sécurité sociale, libertés, justice politisée, partialité des médias d’Etat, carriérisme des politiques, politique étrangère, islamisation, etc.) qu’elle n’y parviendra qu’après avoir touché le fond  – un passage obligé et très douloureux.

Avec les candidats en lice, tous les candidats en lice sans exception, la France connaîtra  une lente descente, peut-être plus  lente avec Fillon parce que son programme économique est le moins nul.  Cette lente descente  va apporter son lot  de souffrance  aux Français : appauvrissement, insécurité, recul de l’Etat de droit. A  l’issue de cette lente descente irréversible, la France  touchera le fond, et ce seront les Français qui exigeront les réformes qui aujourd’hui les feraient descendre dans la rue pour les empêcher.

 

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