Vidéo produite par les témoins de Jéhovah… Tentative habile d’amalgame entre William Tyndale, véritable héros de la Foi dont les travaux conduiront à la King James, et Servet, négateur notoire de la divinité de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, négateur en qui les témoins de Jéhovah verraient un précurseur.
Utilisation assez basse d’un saint, William Tyndale, pour dorer la pilule anti-Christ que cette vidéo a pour but de faire avaler aux internautes peu instruits. Examinez toutes choses!
Je suis loin d’être un spécialiste des thèses de Michel Servet et ne serais assurément pas en mesure de conclure sur sa personne, par contre, ma compréhension, ma conviction est que le point de bascule, le détonateur de la mise à mort de cet homme n’est autre qu’il ait osé toucher au dogme de la trinité.
A ce tarif, Michelle y passait aussi, moi également avec ceci où je citais d’ailleurs Michel Servet :
Peut-être un peu de lecture utile pendant cette période de congé.
Malgré ses dires virulents, Jean Calvin ne devait possiblement pas être si confortable que cela en n’assistant pas au supplice de Michel Servet. De plus, la collusion entre les réformés et l’Inquisition n’est pas sans interpeller vivement et en y ajoutant les origines juive (marranes) de Michel Servet, la boucle est bouclée. Ajoutons encore en 1942 la destruction de la statue de bronze de Michel Servet (qui se trouvait à Annemasse en Haute-Savoie) sur ordre du gouvernement de Vichy pour confirmer cette anomalie.
Toujours dans ma compréhension, un gros point noir dans la vie du réformateur, j’ajoute que ce n’est pas mieux pour Martin Luther dont l’antisémitisme invraisemblable a également pu ressurgir dans les années trente.
Raisons de l’arrêt mille fois prématuré de la Réforme ? Je ne peux l’affirmer, car assurément un ensemble de faits en sont la cause, dont le pouvoir et l’institutionnel, mais ces deux états de fait, antisémitisme et dogme de la trinité sont assurément causes fondamentales.
Juste une remarque concernant cet article en lien…
Relevons que le Seigneur Yeshoua ne s’est lui-même jamais défini comme Fils de Dieu, jamais.
Si, quand même :
…Comment pouvez-vous m’accuser de blasphème parce que j’ai dit : « Je suis le Fils de Dieu », quand c’est le Père qui m’a consacré et envoyé dans le monde ? Jean 10 : 36
Totalement raison et totalement tort en même temps.
Un jour il faudra nous pencher sérieusement sur ce que nous appelons « bien » et sur ce que nous nommons avec nonchalance, prétention et illusion « vérité », car dans notre pensée grecque encore si présente nous n’avons pas la moindre idée de ce que signifie ces dimensions si profondes. Enfin, oui tout de même pour ceux qui ont compris que la vérité n’est pas un état de fait, un million de personnes = un million de vérités avec un million de nuances, non LA vérité est une personne et strictement rien d’autre.
Dans la pensée hébraïque les choses ne sont pas bien ou mal elles sont « mesures », Mida au singulier ou Midot au pluriel. Exemple très simple, un excès de bonté peut devenir néfaste tout comme un excès de rigueur, de même avec un manque à la place de l’excès.
Et même si le mal existe, il n’a rien à voir avec le simpliste et commun « bien/mal » de notre civilisation qui n’est plus en mesure (c’est le cas de le dire) de distinguer quoique ce soit dans son autodestruction choisie. Il serait pertinent de venir également à la notion « Lo Tov » (pas bien), mais ce n’est pas le sujet ici.
Ici il est question de mesures, de Midot.
Oui, j’aurais pu, oui j’aurais dû mentionner cette exception de Jean 10.36 dans mon article précité relatif au dogme de la trinité, oui c’est parfaitement exact.
Yeshoua se nomme lui-même « fils de l’homme » environ 80-90 fois (je n’ai pas recompté), ensuite il y a Jean 10.36 qui nous dit une seule fois et encore pas en direct « j’ai dit que je suis (en parlant au passé) et non « je suis », mais cela est néanmoins écrit, écrit et juste bien évidement, mais nous parlons alors d’une autre dimension, raison pour laquelle le Seigneur se présentait comme Fils de l’homme dans 99% des cas.
Relevons qu’Ezéchiel est appelé environ 90 fois « fils de l’homme » par l’Eternel, mais ce n’est pas le sujet ici.
Jean 10.36 fait-il référence au sujet dont nous parlons ?
D’une certaine manière, dans une certaine mesure, oui, mais en vérité, ce texte se passe dans le contexte de la fête de la Dédicace du Temple (Hanouka, nous y sommes d’ailleurs) et lie ce propos, avec une certaine provocation envers les contradicteurs du Seigneur, avec la notion de « Fils de Dieu » et même de « dieux » au sens large (qu’ils connaissaient), le sens qui nous ramène alors à Romains 8 avec les soupirs de la Création.
Ensuite, dans ma compréhension tout au moins, s’ajoute dans ce texte la notion ultime du « Je suis ». Raison qui me fait dire, bien que tout soit exact, que nous sortons du sujet relatif au dogme de la trinité, où, dans mon article, j’essayais de mettre l’attention sur Yeshoua en tant qu’émanation terrestre de l’Eternel très justement rendue par « fils de l’homme ». Et encore, aujourd’hui il faut commencer à regarder de manière toute différente, car c’est la notion « Fils de Dieu » qui doit maintenant se révéler, ce qui était tout différent lors du passage terrestre, terrestre mais totalement et absolument ultime de Yeshoua ici-bas. Ici-bas dans la matière, la matière qui n’est autre que le Voile, la Terre qui n’est que Voile, ce qui nous amène à dire que le minéral est le secret ultime de Berechit, mais c’est un autre sujet.
Alors, non seulement exception, mais quasiment un autre sujet au vu du contexte.
En ne citant qu’exclusivement Jean 10.36, de quelle mida parle-t-on ?
Oui, j’aurais pu, oui j’aurais dû mentionner cette exception de Jean 10.36. Tout comme toi, Patrice, tu aurais pu et tu aurais dû mentionner qu’il s’agissait d’une exception, voir même d’un autre sujet. En ne faisant pas état de cette exception, en n’équilibrant pas avec la « bonne » Mida, grand est le risque de détruire l’entier du travail présenté.
Cela nous permet néanmoins de pousser un peu plus loin pour nous poser des questions de notre temps :
– Cela signifie quoi « fils de l’homme » ? plus précisément « Bne Adam », de la dimension Adamique comprenant encore à ce stade le masculin et le féminin ?
– Cela signifie quoi « Fils de Dieu » ? plus précisément ceux dont la révélation est attendue dans des soupirs par la Création, dans des soupirs qui nous parlent d’enfantement (Romains 8.22).
Je crois que plus nous avançons, plus il est temps d’aller plus loin, bien plus loin, nous sommes 2’000 ans après la venue du Seigneur Fils de l’homme, l’étape suivante est juste devant nous et il devient vital ne pas figer, bien au contraire, il va falloir enfin ouvrir.
Sois rassuré, Dan, ce n’était vraiment pas pour contester ce que tu écris, je ne suis plus trinitaire depuis que je fréquente le blog de Michelle.
Je te prie de m’excuser si j’ai laissé croire ça. Ce verset est une curiosité, décontextualisée c’est vrai, et je n’ai pas mesuré ses implications, comme tu le fais ici.
Vidéo produite par les témoins de Jéhovah… Tentative habile d’amalgame entre William Tyndale, véritable héros de la Foi dont les travaux conduiront à la King James, et Servet, négateur notoire de la divinité de notre Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, négateur en qui les témoins de Jéhovah verraient un précurseur.
Utilisation assez basse d’un saint, William Tyndale, pour dorer la pilule anti-Christ que cette vidéo a pour but de faire avaler aux internautes peu instruits. Examinez toutes choses!
Pour Nico et tous,
Je suis loin d’être un spécialiste des thèses de Michel Servet et ne serais assurément pas en mesure de conclure sur sa personne, par contre, ma compréhension, ma conviction est que le point de bascule, le détonateur de la mise à mort de cet homme n’est autre qu’il ait osé toucher au dogme de la trinité.
A ce tarif, Michelle y passait aussi, moi également avec ceci où je citais d’ailleurs Michel Servet :
https://michelledastier.com/la-trinite-et-le-livre-de-la-revelation-temoignage-par-dan/
Peut-être un peu de lecture utile pendant cette période de congé.
Malgré ses dires virulents, Jean Calvin ne devait possiblement pas être si confortable que cela en n’assistant pas au supplice de Michel Servet. De plus, la collusion entre les réformés et l’Inquisition n’est pas sans interpeller vivement et en y ajoutant les origines juive (marranes) de Michel Servet, la boucle est bouclée. Ajoutons encore en 1942 la destruction de la statue de bronze de Michel Servet (qui se trouvait à Annemasse en Haute-Savoie) sur ordre du gouvernement de Vichy pour confirmer cette anomalie.
Toujours dans ma compréhension, un gros point noir dans la vie du réformateur, j’ajoute que ce n’est pas mieux pour Martin Luther dont l’antisémitisme invraisemblable a également pu ressurgir dans les années trente.
Raisons de l’arrêt mille fois prématuré de la Réforme ? Je ne peux l’affirmer, car assurément un ensemble de faits en sont la cause, dont le pouvoir et l’institutionnel, mais ces deux états de fait, antisémitisme et dogme de la trinité sont assurément causes fondamentales.
Dan
Juste une remarque concernant cet article en lien…
Relevons que le Seigneur Yeshoua ne s’est lui-même jamais défini comme Fils de Dieu, jamais.
Si, quand même :
…Comment pouvez-vous m’accuser de blasphème parce que j’ai dit : « Je suis le Fils de Dieu », quand c’est le Père qui m’a consacré et envoyé dans le monde ? Jean 10 : 36
Tu dois avoir raison.
Pour Patrice et pour tous,
« Tu dois avoir raison », ai-je dit.
Totalement raison et totalement tort en même temps.
Un jour il faudra nous pencher sérieusement sur ce que nous appelons « bien » et sur ce que nous nommons avec nonchalance, prétention et illusion « vérité », car dans notre pensée grecque encore si présente nous n’avons pas la moindre idée de ce que signifie ces dimensions si profondes. Enfin, oui tout de même pour ceux qui ont compris que la vérité n’est pas un état de fait, un million de personnes = un million de vérités avec un million de nuances, non LA vérité est une personne et strictement rien d’autre.
Dans la pensée hébraïque les choses ne sont pas bien ou mal elles sont « mesures », Mida au singulier ou Midot au pluriel. Exemple très simple, un excès de bonté peut devenir néfaste tout comme un excès de rigueur, de même avec un manque à la place de l’excès.
Et même si le mal existe, il n’a rien à voir avec le simpliste et commun « bien/mal » de notre civilisation qui n’est plus en mesure (c’est le cas de le dire) de distinguer quoique ce soit dans son autodestruction choisie. Il serait pertinent de venir également à la notion « Lo Tov » (pas bien), mais ce n’est pas le sujet ici.
Ici il est question de mesures, de Midot.
Oui, j’aurais pu, oui j’aurais dû mentionner cette exception de Jean 10.36 dans mon article précité relatif au dogme de la trinité, oui c’est parfaitement exact.
Yeshoua se nomme lui-même « fils de l’homme » environ 80-90 fois (je n’ai pas recompté), ensuite il y a Jean 10.36 qui nous dit une seule fois et encore pas en direct « j’ai dit que je suis (en parlant au passé) et non « je suis », mais cela est néanmoins écrit, écrit et juste bien évidement, mais nous parlons alors d’une autre dimension, raison pour laquelle le Seigneur se présentait comme Fils de l’homme dans 99% des cas.
Relevons qu’Ezéchiel est appelé environ 90 fois « fils de l’homme » par l’Eternel, mais ce n’est pas le sujet ici.
Jean 10.36 fait-il référence au sujet dont nous parlons ?
D’une certaine manière, dans une certaine mesure, oui, mais en vérité, ce texte se passe dans le contexte de la fête de la Dédicace du Temple (Hanouka, nous y sommes d’ailleurs) et lie ce propos, avec une certaine provocation envers les contradicteurs du Seigneur, avec la notion de « Fils de Dieu » et même de « dieux » au sens large (qu’ils connaissaient), le sens qui nous ramène alors à Romains 8 avec les soupirs de la Création.
Ensuite, dans ma compréhension tout au moins, s’ajoute dans ce texte la notion ultime du « Je suis ». Raison qui me fait dire, bien que tout soit exact, que nous sortons du sujet relatif au dogme de la trinité, où, dans mon article, j’essayais de mettre l’attention sur Yeshoua en tant qu’émanation terrestre de l’Eternel très justement rendue par « fils de l’homme ». Et encore, aujourd’hui il faut commencer à regarder de manière toute différente, car c’est la notion « Fils de Dieu » qui doit maintenant se révéler, ce qui était tout différent lors du passage terrestre, terrestre mais totalement et absolument ultime de Yeshoua ici-bas. Ici-bas dans la matière, la matière qui n’est autre que le Voile, la Terre qui n’est que Voile, ce qui nous amène à dire que le minéral est le secret ultime de Berechit, mais c’est un autre sujet.
Alors, non seulement exception, mais quasiment un autre sujet au vu du contexte.
En ne citant qu’exclusivement Jean 10.36, de quelle mida parle-t-on ?
Oui, j’aurais pu, oui j’aurais dû mentionner cette exception de Jean 10.36. Tout comme toi, Patrice, tu aurais pu et tu aurais dû mentionner qu’il s’agissait d’une exception, voir même d’un autre sujet. En ne faisant pas état de cette exception, en n’équilibrant pas avec la « bonne » Mida, grand est le risque de détruire l’entier du travail présenté.
Cela nous permet néanmoins de pousser un peu plus loin pour nous poser des questions de notre temps :
– Cela signifie quoi « fils de l’homme » ? plus précisément « Bne Adam », de la dimension Adamique comprenant encore à ce stade le masculin et le féminin ?
– Cela signifie quoi « Fils de Dieu » ? plus précisément ceux dont la révélation est attendue dans des soupirs par la Création, dans des soupirs qui nous parlent d’enfantement (Romains 8.22).
Je crois que plus nous avançons, plus il est temps d’aller plus loin, bien plus loin, nous sommes 2’000 ans après la venue du Seigneur Fils de l’homme, l’étape suivante est juste devant nous et il devient vital ne pas figer, bien au contraire, il va falloir enfin ouvrir.
Dan
Sois rassuré, Dan, ce n’était vraiment pas pour contester ce que tu écris, je ne suis plus trinitaire depuis que je fréquente le blog de Michelle.
Je te prie de m’excuser si j’ai laissé croire ça. Ce verset est une curiosité, décontextualisée c’est vrai, et je n’ai pas mesuré ses implications, comme tu le fais ici.