Source: https://www.sante-corps-esprit.com/pervers-narcissique/#respond
Note MAV: Nous avons publié plusieurs artices sur le sujet dans la catégorie » Victimes de pervers narcissique « , dont un livre qui traite du sujet et qui vient de sortir à la CLC : ÉPOUSE D’UN PERVERS NARCISSIQUE, par Mathilde M. Car il s’agit bien d’un phénomène en augmentation exponentielle, un phénomène grave dont les causes sont trop multiples pour être exposées ici, et qui, faute d’être connu, est difficilement décelable, sauf des victimes, que généralement personne ne croit !
Extrait de l’article de Xavier Bazin: » si vous ne vous méfiez pas, les dégâts peuvent être irréparables.
Voici comment démasquer le pervers narcissique
Alors voici les principales caractéristiques, répertoriées officiellement, du pervers narcissique[1] :
Il est profondément narcissique. Il parvient généralement à le dissimuler sous une fausse modestie, mais il a généralement une vision grandiose de sa propre importance – il se croit un individu à part, au-dessus des autres. Il estime donc que » tout lui est dû « , puisqu’il est exceptionnel. Et en même temps, comme tous les narcissiques, il est hypersensible : il oscille entre l’extrême confiance en lui et l’extrême sentiment d’insécurité – ce que le psychiatre Christophe André appelle la » haute estime de soi fragile « .
Il est charismatique – à sa manière. Il n’a peut-être pas un physique d’Apollon, mais il a une certaine » aura « . C’est un beau parleur, et il parvient à exercer une emprise psychologique sur son entourage ;
Il n’a aucune empathie – il est incapable de se mettre à la place de quelqu’un d’autre, mais il s’efforce de se faire passer pour une personne sensible, avec un cœur » grand comme ça « .
C’est un manipulateur hors pair : il essaie souvent de vous culpabiliser, en évoquant des contraintes familiales ou professionnelles. Souvent aussi, il prend un ton » docte « , comme celui qui est dépositaire d’un savoir absolu. Il change d’opinion facilement et adore tenir des propos ambigus : cela lui évite de se » mouiller » !
Il ment un peu sur tout, avec un aplomb invraisemblable. Il fait de grandes promesses, fait miroiter monts et merveilles à son entourage… mais ne concédera jamais rien.
Il gère parfaitement son image : il se comporte totalement différemment selon les gens à qui il a affaire – c’est Dr Jekyll et Mr Hyde. Il excelle à manipuler la vérité pour essayer de se donner une image très flatteuse, en permanence.
Il souffre d’une « labilité logique » : cela veut dire qu’il a un esprit d’analyse très sélectif, qui ne retient que ce qui l’arrange. Il commet des lapsus, interprète mal des situations… tout cela pour manipuler – et il dit après coup qu’il s’agit d’un » malentendu « .
Il a aussi un goût du risque, parce qu’il a tendance à s’ennuyer profondément. Voilà pourquoi il aime enfreindre la loi et adore les conflits, bien qu’il s’en défende : c’est comme cela qu’il se sent » en vie » !
Absence de remords : il n’a aucun remord et n’assume jamais la moindre responsabilité : c’est un grand spécialiste pour s’ériger en victime – c’est toujours la faute des autres, jamais la sienne !
Agressivité : la vie est selon lui une succession de combats, avec forcément un vainqueur et un vaincu – il passe donc son temps à dénigrer, critiquer, dévaloriser pour alimenter son soi grandiose. Tout ce qu’il fait est exceptionnel… ce que font les autres est banal.
Paranoïa : évidemment, il est persuadé que tout le monde est capable de la pire ignominie… puisque c’est comme cela qu’il se comporte lui-même ! Il adore se dire » persécuté » : si un cambriolage a lieu à côté de chez lui, il vous dira que c’est lui qui était visé !
Conséquence de sa paranoïa, il a un besoin pathologique de contrôle : il s’efforce de s’entourer de petits lieutenants aux ordres, et traque tous ceux qui font preuve d’indépendance d’esprit.
Les émotions qu’il exprime sonnent » faux » : les psychopathes apprennent toute leur vie à simuler des émotions qu’ils ne ressentent pas… ce qui les conduit souvent à » en faire trop « , avec un style grandiloquent, ou parfois adolescent.
Maintenant, je vous invite à vous poser cette question :
Y a-t-il une personne comme celle que je viens de décrire dans votre entourage – famille, ami ou travail ?
Étant précisé que le pervers narcissique peut aussi bien être un homme qu’une femme.
14 questions qui peuvent changer votre vie
Si vous avez un doute, je vous propose de prendre une minute pour répondre au petit questionnaire ci-dessous, par » oui » ou par » non « [2] :
Êtes-vous mal à l’aise, sous pression, quand vous êtes en présence de cette personne ?
Est-ce que cette personne essaie régulièrement de vous culpabiliser – de vous faire penser que les problèmes qui se produisent sont de votre faute ?
Y a-t-il des gens qui étaient proches de vous qui vous ont tourné le dos (ou qui ont changé d’attitude avec vous) depuis que vous êtes en contact avec cette personne ?
Est-ce que cette personne ne se remet jamais en question (c’est toujours de la faute des autres, jamais la sienne) ?
Est-ce que cette personne présente du mépris pour les autres, et est souvent en train de rabaisser autrui ?
Est-ce que vous avez des symptômes depuis que vous côtoyez cette personne (anxiété, douleurs, fatigue anormale, troubles alimentaires, somatisations diverses) ?
Est-ce que les gens qui le connaissent parlent souvent de cette personne – comme s’ils étaient sous emprise et ne pouvaient pas s’empêcher d’en parler ?
Est-ce que c’est une personne instable dans ses envies, ses projets, ses relations… coupe-t-elle brutalement les ponts avec des personnes dont elle a été très proche ?
Avez-vous l’impression que cette personne n’a jamais de remords, ne se remet jamais en cause ?
Est-ce que cette personne vous paraît insensible aux tristesses des autres (deuils, etc.) ?
Est-ce que cette personne se fait souvent passer pour une victime, une » pauvre petite chose fragile « , à qui il faudrait tout pardonner ?
Est-ce que c’est une personne qui a la rancune tenace, qui ne pardonne jamais ?
Est-ce que c’est quelqu’un qui a la critique facile (a tendance à critiquer tout, tout le temps) ?
Est-ce que cette personne s’attribue tous les mérites, et ne reconnaît jamais la réussite des autres (ou la capacité des autres à réussir sans elle) ?
Attention : comme l’explique le thérapeute Cyrille Novou, il ne suffit pas de répondre » oui » à quelques questions pour être en présence d’un pervers narcissique.
Personne n’est parfait, et avoir quelques défauts n’est évidemment pas une maladie !
Mais une chose est sûre : plus vous répondez de » oui « , plus vous avez de risque d’être en présence d’un vrai pervers narcissique.
Le seul conseil que je peux vous donner si vous êtes concerné
Réfléchissez bien… et ne vous laissez pas abuser par ce que vous » croyez connaître » de cette personne.
Car il est très fréquent de se voiler la face, parfois pendant des années !
Voici par exemple ce que m’a dit une victime d’un pervers narcissique de » haut vol » :
J’ai toujours su qu’il y avait une dualité chez » mon » pervers – on perçoit assez vite qu’il est instable, cyclothymique.
Mais comme la plupart des victimes, j’ai fait l’erreur de croire qu’il avait un bon fond.
Du fait de ses talents de manipulateur, je pensais que c’était quelqu’un de torturé intérieurement… mais fondamentalement bienveillant.
Il a fallu qu’il finisse par m’attaquer frontalement pour que je réalise mon erreur épouvantable !
Si j’ai un conseil à donner, c’est celui-ci : ne faites pas comme moi, n’attendez pas qu’il » tombe le masque « .
Aujourd’hui, je suis sorti de son emprise et je revis, après des années de souffrance !
A présent, il peut continuer à essayer de me faire du mal, cela m’indiffère profondément. Ses attaques ne me touchent plus, car j’ai compris qui il est. Il ne peut plus rien contre moi.
Je sais que c’est sa nature, qu’il ne changera pas. Et si j’ai réussi à m’en sortir, tout le monde peut le faire.
Alors si vous êtes persuadé qu’un proche est bien un » pervers narcissique « , il n’y a qu’une chose à faire : démasquez-le, et fuyez !
En effet, c’est le meilleur conseil qu’on puisse donner, même si ce n’est pas toujours facile à faire.
La priorité est de vous en libérer, et le plus tôt est toujours le mieux.
Ce n’est pas seulement votre bien-être qui est en jeu, mais votre santé mentale et physique !
Heureusement, ces personnes toxiques ne sont pas nombreuses, mais si vous avez le malheur de » mal tomber « , il faut ouvrir grand les yeux, dès que possible, et agir en conséquence.
Bonne santé !
Xavier Bazin »
PS : Si vous avez vous aussi été victime, n’hésitez pas à témoigner, en commentaire de ce message !
Libérons la parole et serrons-nous les coudes contre les manipulateurs !
PS2 : pour ceux que le sujet intéresse particulièrement, voici des extraits très intéressants d’un article de Marie-Jeanne Huguet, spécialiste en PNL :
» Nous sommes tous les auteurs de petits mensonges. La plupart sont nommés mensonges de confort car ils nous aident à rendre le quotidien et la vie moins cruels. Pourtant, il existe quelqu’un qui va beaucoup plus loin que quelques simples exagérations, afin de donner du poids à son existence : c’est le manipulateur.
Une première caractéristique : son instabilité. Le manipulateur ne tient pas en place. Il change fréquemment de lieu de résidence, de ville ou de pays selon le degré de sa pathologie. Il ne parvient pas à se fixer dans un emploi (sauf s’il a le pouvoir et impose sa volonté aux autres).
Il ne dissimule pas seulement ses actes mais aussi ses pensées profondes, car il sait bien en quoi elles peuvent choquer ceux qui l’entourent, ce qui fait qu’elles ne sont pas dicibles. Le manipulateur enfouit ses émotions (ou une partie de ses émotions, celles qui n’apitoient pas les autres) afin de ne pas se retrouver seul.
Ainsi, sa psyché est une véritable cocotte-minute, source de brusques sautes d’humeurs ressemblant à des élans de schizophrénie. On peut parfois lui découvrir plusieurs personnalités selon les situations dans lesquelles on le place.
Le manipulateur est une éternelle victime, non qu’il ne voie pas sa part de responsabilité dans les événements, mais qu’il la nie afin de préserver le regard des autres sur lui. De plus, ce statut de victime lui attire toutes les sympathies. On le prend en pitié avant de vouloir l’aimer.
Le manipulateur recherche avant tout des alliances, des personnes prêtent à le défendre en cas de besoin. Mais ces personnes ne pourront pas compter sur lui, il les lâchera dès que son intérêt sera ailleurs. Pire, il est capable de monter les autres personnes contre son ou ses anciens complices, il joue au jeu : » battez-vous, moi, je tire mon épingle du jeu « . D’autre part s’il a besoin d’alliance (besoin d’être aimé, d’être valorisé, d’être consolé car s’il est une victime, il se sent une victime grandiose), il a aussi toujours besoin d’une proie, de personnes dont il absorbe la vitalité, les valeurs, l’innocence.Le manipulateur a un besoin vital de détruire, (il lui faut absorber la substance vitale de l’autre, ses capacités, son savoir, son innocence, car il se sent vide à l’intérieur).
Les manipulateurs ont un grand mal-être intérieur qu’ils cachent soigneusement par la manipulation, ils se mettent à l’abri derrière une carapace qu’ils se forgent mais lorsque cette carapace ne résiste plus, ils se trouvent confrontés au vide, à la souffrance qui est en eux, ils voient, avec horreur, leur réalité en face…
Les arguments d’un manipulateur semblent toujours, à première vue, logiques et moraux. Il ne tient pas compte d’autrui, tout en prétendant paradoxalement le contraire. Il peut mal supporter la critique. Certains manipulateurs à qui l’on tente de faire reconnaître un défaut ou une erreur, réussiront habilement à retourner les accusations contre leur accusateur.
Parfois menteur, souvent dominant, le manipulateur cherche souvent à mettre mal à l’aise son interlocuteur, par exemple en ne le regardant pas pendant une conversation, en faisant autre chose en même temps, en lui demandant des tâches impossibles… Souvent il fait passer ses désirs personnels pour quelque chose de bon pour tous ou de moralement acceptable.
Le livre » Les manipulateurs sont parmi nous » mentionne que tout le monde a la capacité de modifier, à son avantage, le comportement d’un autre. La légère capacité de manipuler ne fait pas nécessairement d’une personne une manipulatrice. De plus, les manipulateurs n’ont que très rarement toutes les caractéristiques des manipulateurs. Le vrai manipulateur est atteint d’un problème de personnalité constant : il veut obtenir à chaque fois qu’une occasion se présente le maximum des autres. «
Je viens de finir de lire « Epouse d’un pervers narcissique »! Vivre avec çà c’est l’enfer sur terre !
Beaucoup vivent ça, et ils se cachent car personne ne les croit !
Et aussi qu’il y a une telle fatigue psychique et physique, un si grand vide intérieur et un tel manque de recul, que ces victimes sont incapables d’exprimer avec clarté et objectivité leur mal, tout est si confus, l’usure si profonde…
Exact, d’autant que le PNM s’ingénie à semer la confusion. Comme l’écrit Mathilde dans le livre, c’est » douche chaude, douche froide » jusqu’à ce que la victime soit sans cesse sur le qui-vive, sans jamais savoir d’avance quel visage va apparaître: le charmeur ou le démon ?
J’ai dans mes connaissances une femme non chrétienne qui vit ce genre de situation sauf l’alcoolisme mais à la place une jalousie féroce, épiant ses moindre retards du travail, téléphonant même au boulot pour savoir quand elle était sorti plus le reste décrit dans ce livre… On ne se voit plus mais elle m’avait dit que quelques mois avant de rencontrer celui qu’elle a épousé, une voyante lui avait dit qu’elle ferait la connaissance d’un crocodile…
Crocodile, c’est exactement cela: il déchiquète lentement pour déguster sa proie. C’est aussi ce qui est à un moment révélé dans le livre, un ami de Mathilde ayant reçu cette vision.
J’ai parmi mes amis un homme, c’est lui la victime. Il a en face de lui une araignée géante qui tisse sa toile pour l’isoler et l’immobiliser, et il est terrorisé par sa femme car celle-ci, depuis des décennies, simule des crises de démence en hurlant dès qu’il veut seulement parler, et elle n’hésite pas à porter plainte contre lui pour violence conjugale si jamais il pète un plomb (en arrachant par exemple les papiers peints que lui-même a achetés et posés: cela lui est arrivé une fois en trente ans !). Elle s’arrange aussi pour lui mettre les services fiscaux sur le dos: peu importe qu’elle même en reçoive le contrechoc financier: il lui faut mettre sa victime sans cesse sous la menace. C’est impressionnant de voir combien, après des décennies de ce régime (censé être matrimonial !), à quel point de détresse, mais aussi de lassitude, le mari en est. Il ne peut même pas s’enfuir car elle s’est débrouillée pour obtenir un contrôle judiciaire contre lui et elle a entraîné leurs enfants dans cette démence de haine destructrice contre leur père. Et pourtant, tous vivent à ses crochets…
Le pompon : elle se prétend chrétienne et le bombarde sans arrêt de versets bibliques pour lui démontrer qu’il n’est rien, et que Dieu le condamne !!!!!
Elle est absomument convaincue d’être chrétienne (comme le mari de Mathilde l’était)… alors que c’est un monstre d’égoïsme, d’égocentrisme et de méchanceté !
Comme tous les narcissiques, elle ne perçoit pas le monde extérieur, elle est dans sa bulle dont elle est le dieu. Et à l’extérieur, ô combien elle sait paraître gentille, prévenante… Pourtant l’esprit de contrôle dont elle fait preuve (elle le harcèle de questions sur tout ce qu’il fait, et le coupe systématiquement des gens qui ressentent de la sympathie pour lui), est vite perçu par ceux qui ont eux-mêmes été des victimes de PNM. Il est des signaux qui ne trompent pas…
Des proches m’ont dit au sujet de ce couple: » tu pourrais te tromper. Il faut que tu entendes sa version à elle « . La version côté PNM, c’est toujours une montagne de mensonges qui ont l’air si vrais que tu en pleurerais, en les plaignant eux, les monstres, et en condamant la victime. C’est une constante. Car en matière de maipulation, ce sont de grands experts.
Alors, c’est toujours à Dieu que je demande. Et dans ce cas précis, j’ai reçu de Dieu une réponse sans équivoque ! Dans bien d’autres aussi…
Bien dommage que la majorité des responsables spirituels se laissent embarquer dans la version du PNM (il est toujours si gentil, si disponible, si prévenant…), et ne croient jamais la vraie victime, faute de demander à Dieu où est la vérité ! Tous les victimes de PNM qui m’ont contactée me l’ont dit: elles avaient dû s’enfuir de leur église et tous leurs amis » chrétiens » leur avaient alors tourné le dos !
Quatre mots-clés dans cette pathologie MPN : fourberie (ruse), séduction, domination et méchanceté. C’est l’esprit de Jézabel caractérisé empeint de l’esprit de l’antéchrist. C’est ce que Jean-Marie CHEVRIER expose dans cette vidéo intéressante que j’ai visionnée ce matin : https://www.youtube.com/watch?v=7EGrHNb2Rcs
Je veux aussi rappeler la remarquable analyse faite par le Rav Toutou
https://michelledastier.com/les-manipulateurs-pervers-narcissiques-par-le-rav-toutou/
Intéressant à lire:
https://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=pervers-narcissique
[Pavé César!)]
Je viens de lire votre article et vous décrivez exactement mon patron…
• Narcissique:
– fausse modestie: oui, ça sonne toujours un peu faux quand il fait son « modeste »…
– « tout lui est dû »: oui encore; j’arrive toujours en avance le matin à cause des horaires de bus. Depuis c’est normal pour lui que je sois là 30 min avant mon heure légale de travail et que bosse gratuitement durant cette période. Et si jamais je suis un peu en retard, il panique et appelle mon chef pour savoir où je suis… entres autres choses…
• Charismatique et beau parleur: ah ça c’est sûr! Son entourage professionnel (mais probablement aussi personnel), il sait le charmer avec de belles paroles…
• Aucune empathie: ça je l’ai remarqué de nombreuses fois, notamment lorsque je me suis blessée 2 ou 3 fois aux doigts, avec une énorme poupée en prime, bien visible. Jamais il ne s’inquiétait, ou juste pour la forme mais en vrai il s’en fout complètement, tant qu’on produit et que ça lui rapporte… Par contre quand c’est lui qui a mal, il sait se faire remarquer et attirer l’attention et l’empathie sur lui…
Quand on fait un travail aussi, que rien ne va et qu’on lui dit que ça ne va pas, il ne comprend pas. Jusqu’à ce qu’il le fasse lui- même pour nous montrer qu’on est juste stupide si on n’y arrive pas et de se rendre compte alors qu’on dit la vérité… (et ça il aime vraiment pas)
• Manipulateur: Oh que oui!!! Quand il parle parfois on a vraiment l’impression qu’il sait tout sur tout. Il dit: « On va faire ci, on va faire ça. Ça va se passer comme ci, comma ça. Il va y avoir ceci, cela… etc ». Mais en vérité il ne se passe jamais rien. On ne sait jamais sur quel pied danser avec lui car un coup il dit blanc, 5 min après il dit noir. Il nous demande tout le temps notre avis quand y a un problème (hé mec, c’est toi le patron, c’est à toi de savoir quoi faire, pas à tes employés… -_-‘), ça lui permet de ne pas se mouiller effectivement…
• Menteur: cela va de pair avec manipulateur. Des promesses il en a faites! À la pelle. Très peu ont été tenues. La dernière en date? Il va changer!!!! Si, si je vous assure!… Vraiment????!! J’y crois pas………
Il prêche aussi le faux pour savoir le vrai. Ce qui crée bien sûr des embrouilles et autres qui pro quo… Les ragots qui pourrissent l’ambiance entre les salariés? C’est lui bien sûr! Mais pas de son point de vue… Jamais!
• Image: c’est pas qu’il se comporte différemment en fonction des personnes, mais plutôt en fonction de leur présence ou absence… Par devant il est tout sucre, tout miel mais par derrière… c’est, paraît-il, la fête du vomis… Je ne sais pas ce qu’il raconte sur moi quand je ne suis pas là, mais je sais qu’il dit des choses, en mal. Mon chef ne veut pas me les dire pour ne pas me blesser.
• « Labilité logique »: ah ça… combien de fois on doit lui répéter les choses (importantes) qu’on venait juste de lui dire il y a moins d’une heure… Par contre il retient des trucs sans importance qui se sont passés des semaines, voire des mois avant et que nous avons totalement oublié…
• Goût du risque: il en a pris avec salariés en jouant au con… et un jour le boomerang reviendra…
• Absence de remords: vous avez résumé la situation: victime sans remords ni regrets… Et
• Agressivité: il critique tout et tout le monde mais toujours par derrière, jamais par devant. Il est violent et vulgaire dans ses propos (je lui ai dit cela une fois après avoir fait une boulette sur un travail arrivé à la dernière minute pour le soir- même et fait dans l’urgence – et quand un travail est fait dans l’urgence, il y a toujours, toujours une boulette stupide de faite! – il n’a pas apprécié du tout.), je dirais même brutal et agressif. Il a une colère explosive et jette des objets pas terre dans l’atelier quand il est énervé. Bien qu’il ne le fait plus maintenant qu’on lui a dit les choses, peut être le seul truc positif qui ait changé… pour combien de temps… mystère…
Il met des bémols partout! Il y a toujours un « mais » derrière ses phrases, même/surtout quand c’est un compliment! Ça lui permet de rester important et « au- dessus » de nous. Il fait toujours tout mieux que nous mais quand il le fait devant nous et qu’il fait de la merde, il a un rire gêné et se réfugie dans l’humour. Avec un peu de blabla pour détourner l’attention, ça passe crème. Ni vu,ni connu!
• Paranoïa: il est persuadé qu’on parle sur lui (ce qui est vrai et c’est d’ailleurs le fait de parler entre nous qui nous a permis de comprendre et prendre conscience de ce qu’il était). Il est persuadé qu’on veut faire couler sa boîte chaque fois qu’il y a des dossiers avec des cadences dans le rouge. Il est persuadé que tout le monde est contre lui… Il essaye, par conséquent, de nous monter les uns contre les autres pour pouvoir garder le contrôle, d’où les ragots et le prêche du faux pour savoir le vrai. Diviser pour régner, c’est sa devise.
Ces 3 dernières années ont été un calvaire pour moi et mes collègues. Ce fut un véritable harcèlement moral.
Cela fait maintenant plus de 5 ans que je travaille en CDI, presque 6 ans si on compte la période intérim. Les 2 premières années étaient très bien, puis ça a commencé à se détériorer.
Mon patron était tout le temps après moi et ma collègue. Avec lui il y avait toujours quelque choses qui n’allait pas. Si ce n’était pas la cadence de productivité, c’était le temps de calage, si ce n’était pas le temps de calage, c’était la cadence, si c’était ni l’un ni l’autre, il repartait sans rien dire mais légèrement énervé et revenait plus tard avec un défaut bidon par rapport au produit juste pour avoir quelque chose à nous reprocher et nous rabaisser…
Il change d’avis comme de chemise: un coup il nous dit un truc, l’heure d’après il nous dit l’inverse.
Il entame une conversation sur un sujet comme si on était déjà au courant, qu’il nous en aveait déjà parlé alors que pas du tout.
Il reprend un conversation d’il y a plusieurs jours comme s’il elle datait d’il y a 5 min, mais ne se souvient pas de choses qu’on vient tout juste de lui dire.
On lui dit des choses importantes sur le travail (comme justifier une cadence plus faible en énonçant certains problèmes apparus en cours de production) mais il nous écoute d’une oreille en regardant ailleurs.
Il est tellement stressé quand un de nos clients vient pour valider un produit qu’il ne peut pas s’empêcher de « m’engueuler » devant lui en me faisant remarquer un défaut de production alors que j’en suis encore qu’au calage/tests, tout ça pour pouvoir se donner de l’importance.
Etc, etc…
Pendant plus de 2 ans, presque 3, j’étais tellement stressée à l’idée de le voir, que lorsqu’il rentrait dans l’atelier, je me figeais intérieurement (un peu comme lorsqu’un animal sauvage se fige dès lors qu’il perçoit du danger, pour vous donner une image) et j’attendais de voir s’il venait pour voir mon travail ou pour autre chose. Le matin, je venais avec ce stress dans le ventre et je repartais le soir avec. J’étais comme une éponge baignant dans un bain de stress, j’avais beau m’essorer, je m’imbibais toujours. Je devais gérer à la fois mon stress et celui de mon patron.
C’était une période très difficile, car je ne suis pas de nature conflictuelle. Au contraire, je suis une introvertie, ça signifie que je prends énormément sur moi et je compartimente beaucoup (probablement plus que la normale). Je parais souvent froide et calme vu de l’extérieur mais à l’intérieur c’est souvent la cocotte minute… Aussi dire les choses à mon patron, ce n’est pas évident pour moi…
Mais un jour, la goutte d’eau a fait déborder le vase et j’ai eu la force de lui dire qu’il arrête de m’engueuler devant les clients. Il s’est un peu calmé alors et était moins après moi. Puis il y a eu l’histoire de la boulette où je lui ai dis qu’il était « violent et vulgaire dans ses propos ». Je n’ai pas pu m’expliquer la fois là car il est monté crescendo, j’ai donc fait comme à mon habitude, j’ai encaissé et attendu que l’orage passe… (et devinez quoi, il est revenu après tout sucre, tout miel…) Ça s’est encore un peu calmé et puis le harcèlement moral a repris jusqu’à récemment.
En Août dernier, j’étais dans un tel état de fatigue morale (alors que physiquement j’allais très bien et que je vais toujours très bien!) que j’ai dû acheter des compléments alimentaires: magnésium, chrome, zinc et fer! Ça m’a requinquée pendant quelques semaines, puis la fatigue est revenue de plus belle avec une démotivation en prime. C’est là que j’ai pensé à démissionner. Mais partir sans rien derrière c’est difficile si on n’a pas des économies de côté. L’idée de la formation et de la reprise de mes études à donc germé. J’ai donc commencé à faire des recherches.
En décembre, une de nos collègues à démissionné. Ce fut un déclencheur pour lui et certaines choses ont effectivement changé comme il l’avait dit. Mais je ne suis plus dupe. Je sais que ça ne durera pas et qu’il ne se remettra pas en question. Cela sera toujours à nous de le faire…
Mais maintenant que j’ai un projet professionnel en tête, j’arrive mieux à me détacher. D’autant plus que je n’ai plus le feu pour ce métier.
Mon patron aura réussi à me démotiver et dégoûter d’un métier vraiment intéressant et passionnant. Il a réussi, par son comportement, à éteindre le feu et les braises.
On m’a fait beaucoup de mal par le passé, des petits maux, que j’ai toujours pardonné car je ne suis pas du genre rancunière, même si je n’ai jamais oublié. Mais cela ne sera pas le cas cette fois. J’ai trop de haine et de dégoût aujourd’hui. Je n’oublierai jamais et pour ce qui est de pardonner, faudra attendre longtemps…
[/Pavé César! Désolée pour ce gros pavé mais je crois que j’avais vraiment besoin d’écrire ce que je traverse en ce moment X)]
Si tu arrives à pardonner en comprenant
– que tu as la meilleure part
– Que la justice n’appartient qu’à Dieu
Tu guériras bien plus vite.
La seule bonne question est : Pourquoi Dieu t-a- t-il fait vivre cela ? Si tu es disciple de Christ, c’est surement pour ouvrir les yeux et en aider d’autres
Esaie 28, 29 Cela aussi vient de l’Eternel, le maître de l’univers. Il distribue de merveilleux conseils et augmente les capacités de discernement.