Aucun des scandales fabriqués contre le Président Trump ne fonctionne – sa cote de popularité est supérieure à  celle d’Obama à  la même époque – et ce dernier irrite même les Démocrates et fait un peu pitié, dans ses dernières réunions politiques où il tente de s’approprier l’exceptionnelle santé économique du pays depuis que Trump est président.

Mais le New York Times a concocté son nouveau scandale contre l’administration Trump.

Il a déterré une note du ministère de la Santé et des Services sociaux qui n’est pas nouvelle – elle circule depuis le printemps dernier – qui stipule que la politique fédérale en matière d’égalité entre les sexes doit s’appuyer sur  »  une base biologique claire, fondée sur la science, objective et administrative   » – autrement dit : à  la naissance, il existe deux sexes et deux sexes seulement.

La publication du NYT a déclenché les commentaires horrifiés des gauchistes, lesquels  pensent que la science doive se plier à  la politique et non l’inverse – on le voit avec leur combat pour imposer l’idée que l’homme est responsable du réchauffement de la planète – même quand il fait très froid ou qu’il neige comme l’été dernier sur les Alpes.

La gauche avait décidé pour vous – sans que vous vous en aperceviez – qu’il est interdit d’approcher, de douter, voire même de questionner le dogme culturel sur la  »  fluidité des genres  « , comme s’il avait été largement adopté et approuvé par la majorité des citoyens et que la cause était définitivement entendue. Il n’en est rien. Mais les médias ont réservé aux LGBT l’exclusivité du discours, ce qui laisse croire que cette micro minorité de personnes représente l’opinion générale.

Et vous le savez, il n’est pas tolérable de discuter les mots d’ordre de la gauche. Sinon vous incitez à  la haine. Tout comme il n’est pas acceptable de douter qu’il existe de nombreux genres. Osez le faire et vous serez brûlé vif en place médiatique publique pour homophobie – même si cette gauche hypocrite et malodorante ne dénoncera jamais les pays musulmans qui pendent les homosexuels, ou les musulmans qui agressent les homosexuels dans Paris.

Craignant que la diabolisation ne suffise pas, le titre du New York Times a voulu aller encore plus loin – vous traiter d’homophobe n’est pas assez fort. Alors il a ajouté un soupçon d’holocauste :

 »  l’Administration Trump envisage de mettre fin à  l’existence de la communauté trans-genre.  « 

C’est une extermination !, laisse entendre le New York Times, qui explique que  Trump veut que la politique de genre soit basée sur l’idée stupide, inepte, rétrograde et primaire que les organes génitaux avec lesquels vous êtes né définissent votre sexe.

 »  La nouvelle définition éradiquerait la reconnaissance fédérale des quelques 1,4 million d’Américains  «   ajoute le NYT.

Et l’article se termine évidemment par le témoignage d’un bureaucrate d’Obama dénonçant tout retour à  la biologie. Tenez-vous bien je n’invente rien : appliquer le sexe conformément à  la biologie  »  nie tout simplement l’humanité des gens   » dit le savant expert. On en perdra la tête avant d’en perdre notre zizi.

Comme des soldats aux ordres, tous les médias ont pris le relais

Time magazine a tweeté que  »  des rapports disant que l’administration Trump a l’intention d’effacer la définition de trans-genre déclenchent l’alarme.   »

Dans la foulée, les activistes ont lancé le hashtag Twitter  »  #WontBeErased   » (on ne nous supprimera pas) au fort relent de génocide. Ca cogne dur, venant d’une gauche qui dénonce à  longueur d’année la démagogie à  droite.

Le Boston Globe a alerté ses lecteurs que la manœuvre de Trump était un drame, une décision gravissime :

 »  L’administration Trump envisage de définir étroitement le genre comme une condition biologique et immuable déterminée par les organes génitaux à  la naissance, la décision la plus radicale jamais prise par le gouvernement dans le cadre de ses efforts pour faire reculer la reconnaissance et la protection des personnes transgenres  « .

Même Fox News a utilisé le jargon politiquement piégé de  »  protection  « , sur Twitter.

Les autres médias ont qualifié la position politique de Trump comme  »  la mesure la plus radicale à  ce jour   » et comme  »  extrêmement agressive  « .

Le titre du Daily Beast est :  »  Trump veut prétendre que les personnes transsexuelles n’existent pas.  «  Il tweete :

 »  La nouvelle règle de l’administration Trump sur le genre pourrait ramener les droits des trans-genres encore plus loin dans l’âge des ténèbres qu’ils ne le sont déjà .  « 

Le monde des ténèbres auquel il est fait allusion ici remonte à  … cinq ans en arrière, quand Obama a lancé son attaque sur les toilettes des établissements publics qui n’offrent – insulte absolue ! – que le choix entre homme ou femmes.

Mais depuis la marche extrémiste de l’administration Obama, la gauche a établi l’existence de 51 identités de genre ! En voilà  une avancée ! Et tout retour en arrière nous plongera … dans le monde des ténèbres.

On pourrait rire si ce n’était grave.

Car il très grave qu’une microscopique minorité dicte sa pensée à  la majorité  – avant que le monde ne tombe sur la tête, on appelait cela la dictature. Et il est choquant que ce petit monde impose non seulement ses règles à  toute une population, mais aille jusqu’à  interdire de penser comme on veut.

Les acteurs et les stars, comme des robots, s’en s’ont mêlés

Sur Twitter, les célébrités ont poussé le langage génocidaire jusqu’à  l’absurde, parlant même d’  « éradication   » !

L’acteur Bradley Whitford (The West Wing, Billy Madison) a tweeté :

 »  C’est obscène. Ca ne peut plus durer. C’est – et j’utilise ce mot intentionnellement – ce que les nazis ont fait : Altérisation, diffamation et exclusion des minorités vulnérables.  « 

Je fais une pause pour vous, car ça va très très vite, et très très loin : appeler un homme un homme, c’est maintenant être un nazi, tenez-vous le pour dit.

Et lorsque Whitford écrit  »  ça ne peut plus durer  « , j’espère que vous comprenez que nous pauvres mortels, qui représentons la majorité du peuple qui a voté pour Trump, nous sommes dans l’erreur, et que  »  ça ne peut plus durer  « , il faut corriger cette erreur, c’est-à -dire nous retirer à  tous notre droit de vote, et laisser les gens responsables comme Bradley Whitford décider ce qui est bien pour nous. Vous avez les mêmes en France.

Nyle DiMarco, le gagnant du prix Next Top Model de Deaf America, a toute honte bue utilisé le mot génocide (les majuscules sont de lui) :

 »  Dégoûtant. Alarmant. LES TRANS SONT RÉELS. LEUR EXISTENCE N’EST PAS EN DROIT D’ÊTRE DÉBATTUE. C’est un génocide.  « 

Tout cela pour une note de service qui circule depuis avril !

Ce que contient exactement la circulaire

(Notez que ce n’est ni une loi, ni un décret, ni une réglementation – juste une circulaire).

Voici :

Elle se contente de suggérer que le gouvernement fédéral ne devrait pas forcer tous les établissements scolaires à  fournir des toilettes et des douches pour les trans-genres payées par les contribuables.

Voilà  ce qui a déclenché la fureur des nouveaux Führers !

Les gauchistes, les médias, les activistes, les célébrités qui vous écrasent de leur supériorité morale ne semblent pas avoir compris que les idées folles d’Obama, que ce soit pour les trans-genres, l’islam, ou le climat qui se réchauffe quand vos flatulences rejettent du CO2, ont fait élire Trump.*

(* Note MAV: Ah!, si cela pouvait nous arriver en France ? Car moralemet nus avons dépassé le seuil de l’exécrable !)

Les Américains se sont rendus aux urnes pour dire basta à  cette folie, basta au politiquement correct et à  la langue de bois, et ils ont voté pour Donald Trump.

Conclusion

Je ne sais pas ce qu’il va se passer dans 15 jours lors des élections de mi-mandat. J’ai l’humilité que n’ont pas les sondeurs – qui n’ont rien appris de leur erreur en 2016 – et je ne sais pas si les Républicains conserveront la majorité au Congrès.

Je doute que cette vague de panique sur  »  l’extermination des trans-genre   » lancée par les médias puisse conduire les Indépendants, les citoyens Démocrates modérés, et les personnes peu intéressées par la politique, vers les urnes pour voter Démocrate.

Je suis certain, en revanche, que cela va motiver les conservateurs et les électeurs Républicains qui n’envisageaient pas de se déplacer pour une élection qui traditionnellement ne motive pas le camp du président au pouvoir.

La gauche pourrait être encore une fois déçue et montrer qu’elle n’a toujours rien appris.

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