Un des mots-clefs de l’article « Oracles du cataclysme?« , achevé en octobre 2023, était le terme japonais tsunami qui a remplacé pour des raisons futiles le bon vieux raz-de-marée du passé.

 

A la lecture de cet article, on aurait pu s’attendre à ce que les éléments déchaînés s’abattent sur les côtes de l’un ou l’autre des pays qui, enfoncés jusqu’aux yeux dans leur corruption, s’opposent de toute la noirceur de leur cœur à l’Éternel et à son Oint. Le choix ne manque malheureusement pas.

Il n’en a toutefois pas été ainsi. Aucun continent n’a sombré dans les profondeurs de la mer et j’en tire un enseignement: le moment est venu pour une Ekklesia par définition parvenue à maturité de se départir de sa vision hollywoodienne habituelle de la prophétie, imposant un grand spectacle dévastateur –les choses de l’Esprit sont infiniment plus subtiles… en principe–, sans ignorer pour autant les signes immenses qui nous sont parfois donnés (voir par exemple « Signes de l’abîme » pour les catastrophes des 26 décembre 2004 et 11 mars 2011).

Il y a également une imagerie populaire tenant lieu d’eschatologie dans les milieux religieux, qui est érigée en dogme et défendue agressivement au besoin, sur laquelle un regard circonspect ne serait pas superfétatoire…

 

  1. Le raz-de-marée ne s’est pas produit… Vraiment ?

Rappelons que le tsunami objet de nos réflexions était associé à la récente Pâque israélite qui s’est prolongée, avec les Pains sans levain, jusqu’au 30 avril au soir en diaspora. Cette échéance étant maintenant franchie, que pouvons-nous dire de la vague qui nous était annoncée ? Il faudrait être un peu épais d’entendement pour ne pas avoir remarqué la lame de fond de la contestation anti-israélienne qui a balayé la planète durant la fête en question et qui a atteint son paroxysme dans les universités américaines. Du jamais vu ! Il s’est bel et bien agi d’un raz-de-marée sans précédent depuis le rétablissement d’une nation juive en 1948. L’isolement de cette dernière aux plans diplomatique et stratégique est devenu une constante dont nous devrons désormais tenir compte.

 

En y réfléchissant, on comprend que l’opération lancée contre Israël le 7 octobre 2023 ait été qualifiée par ses auteurs de déluge, d’inondation, en relation avec un lieu de culte mahométan sis à Jérusalem. Je ne crois pas qu’il faille y voir un hasard…

 

 

  1. Surmortalité

 

Autre élément à retenir, un de mes commentaires, du 27 mars 2024. Celui ci reprenait un échange avec notre sœur et amie à propos de sa réaction lorsque le terme tsunami, qui a conduit à « Oracles du cataclysme? », lui a été communiqué. Ce commentaire précisait notamment:

 

« – Comment interprètes-tu le fait que ton « être intérieur tremblait »? Est-ce à cause de la gravité, dont tu parles ensuite, de cet événement à venir? Est-ce que l’Esprit t’a dit quelque chose de plus à ce sujet? […]

« – Ma réaction physique, oui cela me faisait mal dans mes entrailles car je ressentais, et je l’interprète ainsi, que quelque chose de grave va arriver, ce sera douloureux.

Cela va toucher les gens, ils vont être ébranlés. Destruction – Mort.

Les gens vont se mettre un autogoal tout seuls.

Dieu a assez averti les gens par différents moyens et orateurs.

Cela se passera à la Pâque 2024 [note: il s’agit de la Pâque israélite], selon ma compréhension.

 

« Je priais à nouveau sur cela, il y a 15 minutes.

Je sanglotais car des gens que nous connaissons vont nous quitter. Comment???

Cela va nous attrister. Nous devons rester fidèle à Dieu et nos regards fixés sur Lui. »

 

En relisant cela, je ne peux m’empêcher de penser aux décès qui se sont multipliés autour de nous ces derniers mois. En ce qui me concerne, j’ai été particulièrement étonné de constater que des personnes n’ayant pas atteint la soixantaine aient fait partie du lot. La cause de ces départs prématurés ? Nous avons tous notre petite idée…

 

 

  1. La vague en coudées sacrées

 

Revenons de plus sur la parole qui m’a été accordée le 29 février 2016, également commentée dans « Oracles du cataclysme? »: La vague sera de 22 mètres.

 

Avec le recul, j’estime que j’aurais dû aller plus loin dans la compréhension du caractère « énigmatique » de cette parole. 1 Corinthiens 13.12 nous dit en effet littéralement que maintenant, nous voyons/regardons à travers un miroir, en énigme/par allusion […].

 

Pour avancer dans cette dimension, il aurait suffi de multiplier ces 22 mètres ou 40 coudées sacrées par la valeur numérique de l’hébreu amah/ »coudée », 46, pour obtenir:

 

40 x 46 = 1840

 

Ce résultat correspond à la valeur de la deuxième partie d’Esaïe 24.23 (voir « Esther et permanence prophétique: Le signe des Purim« ), qui se rapporte au Règne qui vient, rien de moins.

 

Esaïe 24.23: […] l’Eternel des armées régnera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, resplendissant de gloire en présence de ses anciens.

 

Nous allons d’ailleurs reparler assez vite de ce verset d’Esaïe, qui est tout-à-fait d’actualité.

 

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Certains se souviendront peut-être que suite à un article soulignant l’importance de l’échéance du 8 juin 2023 (« 8 juin 2023, méditation ultime« ), un frère nommé Pierre, guidé par l’Esprit, a porté à notre connaissance que cette date était la journée mondiale de l’océan.

 

De son côté, le 22 avril 2024, où a débuté la Pâque israélite susmentionnée, était la journée mondiale de la terre.

 

Il y a là une convergence qu’il convient d’examiner de très près. Quel est le message qui nous est adressé?

 

 

  1. Message angélique

 

Tournons-nous vers l’ange, c’est-à-dire le messager, qui nous est décrit en Apocalypse 10.1-6 (le verset 7, dans mon analyse, doit être laissé de côté puisque nous ne sommes pas encore parvenus au stade de la septième trompette) avec le pied droit sur la mer et le gauche sur la terre, exactement comme le délai allant du 8 juin 2023 (océan, mer) au 22 avril 2024 (terre).

 

Commençons par observer les pieds de cet ange, précisément. Il nous est dit que ceux-ci étaient comme des colonnes de feu. Si nous traduisons en hébreu le nom commun pluriel colonnes par le terme utilisé en Esaïe 6.4 (Les colonnes des seuils furent ébranlées […]), nous parvenons à ke’amot ‘esh, qui partage sa valeur numérique, 768, avec la première phrase d’Esaïe 24.23 (La lune sera couverte de honte, et le soleil de confusion […]), verset que nous retrouvons, comme nous l’avons annoncé plus haut.

 

Mais il y a plus. Si nous lisons, à nouveau dans la langue de l’Ancien Testament, le serment d’Apocalypse 10.6 in fine (littéralement, l’ange jure qu’il n’y aura plus de temps, en grec chronos), nous obtenons ki lo iehièh zeman ‘od, dont la valeur, 268, renvoie à l’expression resplendissant de gloire en présence de ses anciens, toujours en Esaïe 24.23. Cela nous confirme l’importance de ce verset pour l’époque qui est la nôtre, importance soulignée par « Esther et permanence prophétique: Le signe des Purim » cité plus haut.

 

D’ailleurs, la déclaration selon laquelle il n’y aura plus de temps est une référence évidente à Ezéchiel 12.28.

 

Ezéchiel 12.28: C’est pourquoi dis-leur: Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel: Il n’y aura plus de délai dans l’accomplissement de mes paroles; la parole que je prononcerai s’accomplira, dit le Seigneur, l’Eternel.

 

Il vaut la peine de consacrer quelques instants à ce texte pour les raisons suivantes:

 

  • Sa valeur numérique totale s’élève à 3408, nombre correspondant, dans les chroniques hébraïques, à l’année où les travaux de construction du deuxième temple ont repris, après l’interruption d’Esdras 4.

 

  • Sa double phrase introductive (C’est pourquoi dis-leur: Ainsi parle le Seigneur, l’Eternel) a une valeur de 784, abréviation de 5784 AM, année du calendrier israélite en cours.

 

  • La parole centrale (Il n’y aura plus de délai dans l’accomplissement de mes paroles; la parole que je prononcerai s’accomplira) a de son côté une valeur de 2442 Il s’agit du nombre d’années passées de la destruction du temple de Salomon, en 3338 AM, à 5780 AM / 2019-2020 AD, où le monde que nous connaissons a basculé.

 

  • La forme verbale s’accomplira a une valeur de 391, qui nous ramène encore une fois à Esaïe 24.23, première proposition (La lune sera couverte de honte).

 

  • Enfin, la conclusion d’Ezéchiel 12.28 ([…] dit le Seigneur, l’Eternel) a la même valeur que les mots avec lesquels débute l’inscription sur le mur de Daniel 5.25: Mené, mené/ »Compté, compté ». Plutôt inquiétant pour la babel actuelle…

 

 

Avec des versets comme Apocalypse 10.6 et Ezéchiel 12.28, il est absolument essentiel que les croyants comprennent que nous avons atteint un segment de l’histoire qui demeurera caractérisé par un écrasement de la sphère temporelle. Pour le formuler différemment, le temps-chronos dont les nations croyaient pouvoir bénéficier indéfiniment est arrivé à son terme.

 

 

  1. La défaite de Chronos

 

Des sources anciennes de la mythologie (ce miroir déformant dont il faut se méfier!) décrivent la divinité primordiale Chronos comme un serpent dont les anneaux enserrent toute chose. Il aurait été le fils d’Hydros, faux dieu des eaux (se confondant avec le titan Océan; voir où l’ange, en Apocalypse 10.2, pose son pied droit), et de Gaïa (nom se rattachant au grec / »terre »; c’est là où l’ange pose son pied gauche). L’annonce de sa mise à l’écart (il n’y aura plus de temps-chronos) serait donc le présage de la disparition de l’ordre archaïque mis en place avec acharnement au cours des millénaires par le reptile ennemi de nos âmes. Amen, Seigneur, qu’il en soit ainsi!

 

Ce resserrement dans la dimension du temps doit en outre nous faire penser à la période difficile dans laquelle nous sommes entrés. Le verbe grec thlibo/ »presser, serrer, comprimer » a la même racine que… thlipsis/ »tribulation »! Mais ne nous alarmons pas.

 

Car il y a, du 8 juin 2023 compris (journée mondiale de l’océan) au 22 avril 2024 (journée mondiale de la terre), exactement 320 jours, ce nombre étant la valeur numérique du terme iris/ »arc-en-ciel », qui figure en bonne place dans le tableau d’Apocalypse 10.1-6.

 

Ordinairement, l’arc-en-ciel est le signe de l’alliance de Genèse 9.8-17 (verset 13: J’ai placé mon arc dans la nue, et il servira de signe d’alliance entre moi et la terre). Mais, dans le passage de l’Apocalypse qui nous préoccupe, ce symbole semble séparé de la nuée dont l’ange est revêtu (verset 1, TOB: […] Il était vêtu d’une nuée […]) par le visage de celui-ci, comme le soleil (on saisit immédiatement l’opposition soleil/nuage). Sombre présage pour la mer –les groupes humains, peuples, foules, nations et langues d’Apocalypse 17.15, d’où monte la bête du chapitre 13–, ainsi que pour la terre –d’où monte ensuite le faux prophète–, sur lesquels notre ange se tient en position d’autorité.

 

Pour nous, maintenant, qui avons accès au Trône de gloire, nous savons à quoi comparer la lumière éclatante qui émane de celui-ci. Tel l’aspect de l’arc qui est dans la nue, nous dit Ezéchiel 1.28, expression qui partage sa valeur numérique, 1774, avec l’impératif, superbe en ce qui nous concerne, du Psaume 2.3, 1ère phrase.

 

Psaume 2.3. Brisons leurs liens […]!

 

Ces liens évoquent naturellement les cordes, les câbles à dire vrai, avec lesquels le satan et ses cohortes ont dès les origines tenté d’enlacer le peuple saint.

 

Oui, brisons leurs liens… Nous revenons à l’image du bateau que nous avons vu dans « Oracles du cataclysme? », libéré de ses chaînes dans la tempête, puis prenant le large dans le calme, dans la paix.

 

Et relevons, pour être complets, la valeur numérique, 768, du mot hébreu rendu, au Psaume 2, par leurs liens. C’est, nous l’avons signalé, celle de l’introduction d’Esaïe 24.23 (La lune sera couverte de honte, et le soleil de confusion […]) –verset véritablement omniprésent dans nos méditations du moment–, que l’article cité, « Esther et permanence prophétique: Le signe des Purim », a mis en relation avec les signes-éclipses récents des 25 mars et 8 avril 2024.

 

En définitive, sachons nous instruire des 320 jours s’étant écoulés du 8 juin 2023 au 22 avril 2024. Ce nombre, 320, n’est-il pas celui auquel on parvient avec l’hébreu rabbinique shéizava/ »délivrance »? Le texte « Comète du diable: Faut-il en avoir peur? » l’annonçait: nous avons passé un cap libérateur. Le Psaume 107, qui reprend l’allégorie de la navigation, le déclare de façon similaire à son verset 14:

 

Psaume 107.14: Il les fit sortir des ténèbres et de l’ombre de la mort, et Il rompit leurs liens.

 

Affranchissons-nous de toute entrave, des vieux réflexes induits d’assujettis sociaux aux schémas de pensée calibrés industriellement. La véritable émancipation est en cours. Elle fera de nous les porteurs de l’Evangile éternel qu’attendent ceux qui meurent. L’avenir sera ce que nous en ferons!

 

Galates 5.1: C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

SDG/NM – le 10 mai 2024