Nicolas Meyer m’a fait parvenir cette étude avec la remarque suivante:

« Voici une brève étude concernant les deux ans qui viennent…

Dernière ruse de l’ennemi aux Etats-Unis: Maintenant, dans les médias aux ordres, les Chrétiens qui ne partagent pas les idées globalo-satanistes sont des « Chrétiens-nationalistes ». En d’autres termes, ceux qui croient en Jésus sont des fascistes… ça ne devrait pas aller long avant que cette accusation ne débarque en Europe… »

Etude

 

Le 2 avril, notre frère Michael Snyder, observateur affûté de l’actualité prophétique, a mis en ligne un article levant le voile sur un étonnant parallèle entre fête des Purim et éclipses lunaires.

 

Il s’avère en effet que ce type de phénomène astronomique, après s’être produit le 15 ve-adar 5784 / 25 mars 2024, lors de la célébration en question, renouera avec celle-ci les 14 adar 5785 / 14 mars 2025 et 14 adar 5786 / 3 mars 2026.

 

Que devons-nous déduire de cette triple convergence Purim-éclipses ? Pour le comprendre, je vous suggère d’entrer avec moi dans une brève analyse d’Esther 8.8, verset d’une profondeur extrême, confirmant le caractère normatif immuable des Ecritures (petit rappel en passant, 8 est le chiffre du renouvellement, ce qui implique, pour la réflexion qui va suivre, un contexte général tout-à-fait intéressant).

 

Esther 8.8: Ecrivez donc en faveur des Juifs comme il vous plaira, au nom du roi, et scellez avec l’anneau du roi; car une lettre écrite au nom du roi et scellée avec l’anneau du roi ne peut être révoquée.

 

La déclaration que nous venons de transcrire en gras, une lettre écrite au nom du roi et scellée avec l’anneau du roi ne peut être révoquée, doit évidemment se comprendre au niveau spirituel –noter que le rôle de la conjonction introductive ki/ »car » est d’attirer notre attention sur l’importance des mots qui la suivent, à la façon des amen/ »en vérité » de Jésus dans le Nouveau Testament. Cette déclaration est donc intemporelle, permanente. De fait, elle concerne aussi bien la période postérieure au Millénium, encore éloignée et qui ne fait pas l’objet de cette étude, que celle que nous traversons, et sur laquelle il nous appartient de nous concentrer.

 

Premier élément à souligner, en fonction des méthodes utilisées, le terme ketav/ »écriture, lettre » (en effectuant le calcul pour le nom de chacune des lettres hébraïques présentes) et le groupe ni’khtav beshem hamele’kh/ »écrite au nom du roi » (cette fois avec la méthode ordinaire) ont l’un et l’autre une valeur numérique de 909. Or cette dernière se retrouve précisément dès l’ouverture du Psaume 2 –que j’ai régulièrement rattaché à notre présent prophétique–, avec la première phrase du verset 2.

 

Psaume 2.2 (TOB): Les rois de la terre s’insurgent et les grands conspirent entre eux, contre le SEIGNEUR et contre son Messie.

 

Chose extraordinaire, l’état construit Les rois de la terre a une valeur de 391, qui est celle de la proposition initiale d’Esaïe 24.23, qui semble bien se référer, poétiquement, à des éclipses, lunaire tout d’abord, puis solaire (on ne peut s’empêcher de penser à celle du 8 avril), en relation avec le Règne.

 

Esaïe 24.23: La lune sera couverte de honte, et le soleil de confusion; car l’Eternel des armées régnera sur la montagne de Sion et à Jérusalem, resplendissant de gloire en présence de ses anciens.

 

L’hébreu halevanah/ »la lune » a d’ailleurs une valeur numérique de 92, qui renvoie aux 92 mots du Psaume 2…

 

391 est de surcroît la valeur d’une graphie possible du Nom de notre Bien-Aimé, Iehoshu’a. Cela confirme l’opposition des rois de la terre, des dirigeants du Psaume 2.2 à l’Oint de l’Eternel: ces gens sont anti-Christ, ni plus ni moins.

 

Cela étant, reprenons notre raisonnement, et précisons que le reste du Psaume 2.2 ([…] et les grands conspirent entre eux, contre le SEIGNEUR et contre son Messie) partage sa valeur numérique, 1063, avec le verset 11 du même passage.

 

Psaume 2.11: Servez l’Eternel avec crainte, et réjouissez-vous avec tremblement.

 

Si nous appliquons ici une technique rabbinique d’exégèse consistant à ajouter à la valeur d’un texte le nombre de lettres que celui-ci comporte, en l’occurrence 25, nous obtenons, pour le Psaume 2.11:

 

1063 + 25 = 1088

 

Cela correspond exactement au résultat auquel nous parvenons avec les mots… vena’htom bethaba’at hamele’kh/ »et scellée avec l’anneau du roi » en Esther 8.8. Et voilà, nous sommes de retour à notre point de départ! Nous en concluons que les trois commémorations de Purim marquées par autant d’éclipses de lune, en 2024, 2025 et 2026, ont un but évident: nous faire comprendre que les événements au-devant desquels nous allons sont désormais irrévocables (« ne peuvent être révoqués », pour reprendre la terminologie du livre d’Esther).

 

Devons-nous en conséquence nous attendre à voir prochainement la verge/le sceptre de fer du Psaume 2.9 s’abattre sur les nations qui se complaisent dans leurs péchés?

 

Psaume 2.9: Tu les briseras/les paîtras avec une verge/un sceptre de fer, Tu les briseras comme le vase d’un potier.

 

Une observation à formuler sur ce point, c’est que la forme verbale tero’em ou tir’em/ »tu les briseras, les paîtras » a une valeur numérique de 710, équivalente au nombre de jours allant du commencement des Purim 5784 / 2024 (14 ve-adar = 24 mars) à la fin de cette même fête en 5786 / 2026 (15 adar = 4 mars). Cela donne déjà à méditer.

 

Plus fort encore, si nous calculons le plérôme (valeur des noms des lettres hébraïques constituant un terme ou un texte, comme nous l’avons expliqué plus haut) de sheveth barzel/ »verge, sceptre de fer », nous parvenons à une somme de 2254, soit le total des jours qui se seront écoulés de la fin d’Hanukkah 5780 / 2019 (2 thevet = 30 décembre) –échéance après laquelle le monde a basculé dans le chaos avec, notamment, la dictature pseudo-sanitaire– au Jeûne d’Esther 5786 / 2026 (13 adar = 2 mars), journée à la fin de laquelle les Purim débuteront!

 

Enfin, rappelons que la valeur numérique du Psaume 2.10-12 s’élève à 5785, référence flagrante à l’année du calendrier israélite qui débutera le 3 octobre prochain. Qui osera nier que vous et moi assistons à un accomplissement eschatologique sans précédent?

 

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Tu les briseras/les paîtras avec une verge/un sceptre de fer… C’est le moment de nous souvenir que le temps des nations a débuté avec la destruction du temple de Salomon en 3338 AM / 423 av. J.-C. De cette date à 5786 / 2026, 2448 années seront passées. Ce dernier nombre évoque bien entendu l’Exode, en 2448 AM / 1313 av. J.-C., mais aussi les plaies qui ont précédé la sortie du peuple saint d’Egypte.

 

D’où ma question, naïve peut-être: demeure-t-il plus d’espoir pour les royaumes d’aujourd’hui qu’il n’y en avait pour celui de Pharaon du vivant de Moïse?

 

 

 

 

 

 

SDG/NM – le 11 avril 2024