Publié le 17 décembre 2022 , mis à jour le 17 décembre 2022 Par Muriel Max

« Le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt »

C’est un dicton pertinent pour quiconque voit l’aube se lever sur la nature qui s’éveille gaiement à sa lumière naissante. On peut y voir plus clair aussi sur un champ de bataille ou discerner les frémissements d’un monde à venir avec davantage d’impatience, d’attente, de joie et de lucidité. Ce sont les pensées que j’éprouve ce matin et pourtant je ne cesse pas de songer à cette petite fille entrevue hier et à son regard si scrutateur.

Elle a environ huit ans et ne cesse d’observer la scène se déroulant devant ses regards curieux. Effectivement une autre enfant mais elle, âgée de deux ans à peine, vient de tomber ; elle pleure à chaudes larmes et la grand-mère, sans doute, la console du mieux qu’elle peut. Rien n’échappe à cette fillette, elle observe en silence, scrute, fixe, examine avec attention tous les faits et gestes des adultes et de l’enfant sanglotant.

Et je ne peux m’empêcher d’être interpellée ; son regard est probablement identique quand il sonde le monde qui l’entoure et je ressens une sorte de tristesse en y songeant. Dieu qui voit ces petites âmes plonger dans ce monde violent et immoral est tout aussi touché.

Je sais, oui, je sais qu’au-delà de cet événement banal il y a bien plus préoccupant et mon esprit sera tourmenté tant que je n’aurais pas abordé la souffrance des enfants et les attaques incessantes à leur encontre.

« Laissez les petits enfants venir à moi et ne les en empêchez pas, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent » Marc 10.14

Les enfants sont précieux au cœur de Dieu et ceux qui leur font du mal encourent sa colère. Et du MAL, ils en subissent ces « petits d’hommes » et ce, au cœur même des institutions censées les enseigner et les éclairer avec sagesse.

Et encore une fois pas un mot pour la plupart des assemblées dites de Dieu et ce, toutes dénominations confondues. Combien de parents affrontent ces épreuves quotidiennement en récupérant leurs enfants à l’école ?

J’imagine le déchirement de ces petiots, ballotés entre l’autorité parentale et celle de l’état. Quelles épreuves pour ces parents chrétiens qui doivent se battre pour maintenir l’enfant dans l’éducation spirituelle, face à un monde qui en dévore chaque étincelle de sagesse !

J’ai reçu récemment un témoignage d’un père qui, effaré, a enduré durant des heures, l’obstination de son jeune fils de trois ans qui refusait dorénavant de prononcer le mot « famille » !

Le mot famille ne devait plus être prononcé ; parent 1 et parent 2 était préférable.

Hélas, l’acharnement immoral ne s’arrête pas là : voici qu’ils inculquent aujourd’hui dans la tête de ces innocents, une sexualité réprouvée inéluctablement par Dieu. C’est sans appel. Et pourtant, ces « gardiens » de cette décadente connaissance moderne, imposent des cours dotés d’objets et d’images très, très explicites ! Dans certains pays, cela va même plus loin : le visionnage d’un film pornographique est obligatoire pour les jeunes adolescents !

Les sévices et le harcèlement sexuels sont particulièrement dévastateurs et la Bible est pleine de mises en garde contre le péché sexuel. Forcer un enfant à participer à des actes sexuels est un crime épouvantable. Mais ébranler leur esprit pour y « semer » des fruits pourris, c’est détruire leur innocence. Les ravages sont déjà palpables au détour des réseaux sociaux où tout est permis et les victimes sont déjà nombreuses.

Ces abus détruisent tout leur être, leur image de soi et le lien spirituel entre eux et Dieu. Leur personnalité encore fragile est souvent altérée à vie et ne guérira jamais sans une aide appropriée. Et surtout le secours du seul qui peut laver de son sang ces souillures inimaginables : Jésus-Christ.

Je l’ai toujours su, ces dérives sont les dernières tentatives pour anéantir ce qui fait la force d’une nation : la famille.

« Détruisez la famille, vous détruirez une nation »

Je ne sais plus qui a dit cela et j’ai beau chercher je ne trouve pas, toutefois ces mots sont vrais, un pays ne peut substituer s’il éteint les premiers balbutiements de la vie ou ceux, les derniers, de l’hiver d’une existence ou en détruire les jeunes pousses en les infestant d’une injection expérimentale et en détruisant l’élan de leur jeunesse dans des pensées dépravées !

Les familles justement qui, sans en prendre conscience encore, n’ont plus l’autorité légitime au moindre soupçon de rébellion face à des lois de plus en plus iniques. Un couple en Nouvelle-Zélande en a subi violemment les affres dernièrement avec leur bébé âgé de six mois.

Il est adorable ce petit bout, mais voilà, il a un problème cardiaque appelé sténose valvulaire. Ses parents inquiets l’aiment, c’est évident, pourtant il y a un hic : l’enfant peut recevoir du sang provenant de donneurs vaccinés contre le Covid 19, et ça, pour la famille pourtant aimante il n’en est pas question !

Ce qu’ils veulent c’est que le sang lors de l’intervention, qui pourrait être transfusé provienne de donneurs n’ayant reçu aucun vaccin à ARN tout simplement. Et bien qu’ils avaient trouvé des donneurs appropriés pour la demande, les autorités sanitaires néo-zélandaises l’ont rejetée.

L’affaire s’est terminée devant les tribunaux qui ont statué en faveur des autorités. Le juge a déclaré que les parents resteraient les tuteurs de l’enfant, mais toutes les questions de santé seraient maintenant déterminées par l’État.

Encore un peu de temps et l’Europe entière vivra ce fait divers à tous les niveaux dans des proportions effroyables.

La domination de Satan ne cesse de croitre sur tous les fronts, avec la complicité de hordes éduquées dans le mal depuis des générations ou brisées pour en être les instruments de la dernière heure.

Nous avons encore beaucoup à faire et tant que nous serons encore des sentinelles, le sel de la terre demeure, la lumière luit cependant, même faiblement.

Mais pour combien de temps ?


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