La « pandémie » aura au moins servi à cela : les études ont massivement confirmé l’efficacité de l’irrigation saline contre les virus (l’or blanc médicinal, partie 5) – Xavier Bazin
Il y a quelques mois, des chercheurs liés à l’Université Harvard ont annoncé avoir fait une grande découverte.
Dans un communiqué publié sur le site de la prestigieuse université, ils disent avoir créé un spray nasal potentiellement efficace contre tous les virus respiratoires.
Pour expliquer l’importance de leur produit, ils rappellent pourquoi le nez est notre toute première défense contre les maladies infectieuses :
« Le nez est une porte d’entrée privilégiée dans le corps pour de nombreux virus et bactéries.
La plupart des infections respiratoires, comme la grippe et le COVID-19, surviennent lorsqu’une personne inhale de minuscules gouttelettes de liquide contenant l’agent pathogène. Une fois dans le nez, les particules virales ou bactériennes présentes dans les gouttelettes infectent les cellules qui tapissent la cavité nasale.
L’agent pathogène se réplique et descend plus profondément dans les voies respiratoires de la personne infectée, atteignant parfois les poumons, où il peut provoquer une bronchite ou une pneumonie ».
Il est donc logique de neutraliser le virus dans le nez avant qu’il ne descende faire davantage de dégâts dans les poumons ou qu’il ne contamine autrui.
Or, le spray nasal qu’ils ont conçu « forme une sorte de gel qui piège les gouttelettes respiratoires, immobilise les germes et les neutralise, ce qui prévient les infections1».
Déjà testé avec succès sur des souris, ce gel offrirait une sorte de « couche protectrice », dans la cavité nasale, contre l’intrusion des virus.
Impressionnant, n’est-ce pas !
Sauf que…
… ces excellents chercheurs ont simplement réinventé… le mucus !
Le mucus de notre nez est précisément conçu pour cela : piéger les virus respiratoires dans un gel un peu visqueux et les neutraliser par différentes molécules antivirales naturelles.
Ce que cette « invention » venue de Harvard doit nous rappeler, c’est surtout qu’il faut prendre grand soin de notre mucus nasal pour éviter les infections.
Et pour cela, l’irrigation nasale à l’eau salée est la technique qui fonctionne le mieux à ce jour.
Grâce à toutes les publications parues sur le sujet à l’occasion du Covid, c’est désormais une certitude.
Ça y est : les équipes de recherche du monde entier sont d’accord
En 2023, une sorte de « dream team » (équipe de rêve) de la recherche médicale a rassemblé toutes les preuves.
Il est difficile d’imaginer une équipe plus compétente : elle est composée de médecins et chercheurs « ayant une expérience clinique et académique dans l’utilisation des solutions salines contre plusieurs maladies respiratoires et contre les infections à Sars-CoV-2 »2.
Or, après avoir analysé la totalité des preuves disponibles, ces experts concluent sans ambiguïté à l’efficacité de l’irrigation nasale saline contre le Covid.
Plusieurs d’entre eux avaient pu constater par leurs propres recherches l’efficacité de cette solution.
C’est notamment le cas d’Amy Baxter, une pédiatre connue aux États-Unis pour ses recherches innovantes en médecine d’urgence3.
Dès 2020, elle avait lancé un petit essai clinique sur l’irrigation saline, avec des résultats très prometteurs : par rapport à la moyenne nationale, ceux qui avaient nettoyé leur nez avaient 8 fois moins de risques d’être hospitalisés pour Covid-194!
Parmi les auteurs figure aussi Cristoforo Fabbris, un chercheur italien qui avait conduit un essai clinique montrant que l’irrigation nasale réduit la sévérité du Covid5. Même chose pour des chercheurs indiens6 et grecs7 composant cette équipe de rêve internationale.
Leur conclusion, publiée dans le journal médical Frontiers in Public Health est sans appel :
« Nous proposons d’inclure le nettoyage du nez et de la gorge avec une solution saline comme une intervention précoce pour prévenir l’infection par le SARS-CoV-2 et en soulager les symptômes. C’est une méthode simple, peu coûteuse, sûre et réalisable à tout âge. »
D’autres scientifiques ont fait le même travail de synthèse… et sont arrivés à la même conclusion.
Voyez plutôt cette conclusion publiée en 2024 par une équipe de médecins-chercheurs ORL chinois :
« Un lavage nasal approprié peut réduire la charge virale au niveau de la muqueuse nasale et aider à raccourcir la période d’excrétion virale, contribuant ainsi à ralentir la propagation du virus SARS-CoV-2 dans la communauté.
De plus, les symptômes d’infection des voies respiratoires supérieures (IVRS) causés par le SARS-CoV-2 peuvent être soulagés par le lavage nasal.
Par conséquent, le lavage nasal est adapté à une utilisation à grande échelle dans les conditions épidémiques actuelles, en tant que thérapie physiqueefficace, pratique, très sûre, avec peu d’effets indésirables et couvrant une large tranche d’âge.8 »
Je finis ce tour du monde avec la synthèse réalisée en 2024 par une équipe canadienne, qui a recensé toutes les méthodes de nettoyage du nez, y compris avec des solutions désinfectantes. Leur conclusion : l’irrigation saline est la plus efficace contre le Covid-199.
Au total, pour les médecins et chercheurs qui ont étudié sérieusement le sujet, il y a bien un consensus sur l’utilité de se nettoyer le nez avec de l’eau salée pour se protéger des virus respiratoires et limiter sa transmission aux autres.
Et pourtant, aujourd’hui encore, en 2025, les autorités de santé occidentales continuent d’encourager les personnes vulnérables à se vacciner contre le Covid-19… et ne disent pas un seul mot de l’irrigation saline !
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