…et qui me rappelle une vision que j’avais eue dans les années 90 …

Voici le contexte :

Comme l’Alsace-Lorraine qui le connaît encore, le Luxembourg a connu très longtemps un régime juridique concordataire des principaux cultes.

 

Je sais qu’il y a du pour et du contre. Dans des pays où des cultes ont longuement été étroitement associés à l’Etat, je pense à Church of England en Angleterre-Galles, à Svenska kyrkan en Suède, à den danske Folkekirke au Danemark, il a été difficile auxdits cultes de ne pas subir des influences, pour ne pas dire des ascendances de la part des idéologies ayant eu accès au pouvoir d’Etat. Je mesure à quel point l’église de Suède, par exemple, en a souffert et a été infectée par l’immonde esprit du monde.

Pour cette raison, je suis partisan de la séparation des cultes et de l’Etat, DANS L’INTERET DES CULTES !!!

 

Mais, le revers de la médaille est aussi que rien ne vient plus contrebalancer l’abandon de l’Etat aux forces des ténèbres qui sont si structurées dans les milieux de pouvoir. Je pense bien sûr en premier lieu aux sectes maçonniques mais, à la vérité, il y en a d’autres car satan à beaucoup de marmites au feu.

 

Quoi qu’il en soit, fin 2013 au Luxembourg, les « Libéraux » s’allièrent aux Socialistes et aux Verts luxembourgeois pour faire passer une législation de séparation des cultes et de l’État à laquelle les Chrétiens-sociaux s’étaient toujours opposés. Après des années houleuses, la séparation fut entérinée par la Chambre en 2016.

 

Le Luxembourg, c’est manifeste, a bien changé depuis. Le premier ministre de l’époque s’empressa notamment de rendre légal le mariage homosexuel et fut l’un des premiers à en bénéficier.

 

C’est à cette époque qu’un prêtre catholique romain charismatique luxembourgeois eut ce songe dont voici la traduction en français :

 

« Le rêve était au sujet d’un enterrement, l’enterrement de « l’union » entre l’Église et l’État au Luxembourg. De nombreuses personnes de toutes les nations accompagnèrent le cercueil jusqu’à la tombe, toutes vêtues de vêtements noirs. Je perçus cependant une différence : certains, pas beaucoup, tenaient leurs mains derrière le dos ; ils portaient des lunettes de soleil noires, la bouche fermée, peut-être un sourire grimaçant et moqueur sur le visage ; les autres avec des visages en pleurs et tristes, beaucoup d’entre eux les mains jointes en prière. Le cercueil fut descendu dans la tombe, accompagné de prières et de chants. Mais dès que le dernier Amen fut dit, les premiers s’en allèrent, ils se dirent : Allez, buvons une bonne bière à cette occasion, et ils se rendirent à la plus proche auberge. Les autres se tenaient près de la tombe : des Luxembourgeois, des Portugais, des Cap-Verdiens, des Italiens, des Belges, des Français, des Allemands, des Néerlandais et autres résidents du pays. Ils regardaient tous la tombe – insaisissable, incompréhensible – qui a tué « l’union » ? De quoi est-elle morte ?

 

Puis soudain, claire et distincte, sans équivoque, une voix venue du ciel se fit entendre: « Levez-vous ! Votre lumière arrive. La gloire de Dieu s’élève sur vous tous. C’est maintenant le moment de vérité. Venez, vous tous qui M’aimez et portez de lourds fardeaux. Venez à moi et Je vous donnerai repos et paix. » Alors, je vis une grande croix lumineuse dans le ciel. Un agneau se tenait devant la croix. L’Agneau portait beaucoup de blessures, même au cœur. À ce moment-là, une secousse parcouru tout le monde. Ils délaissèrent la tombe et se dirigèrent vers la croix. ; du ciel retentit un chœur glorieux : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. » Inquiets, beaucoup s’agenouillèrent et se frappèrent la poitrine. Le péché de leur passé était devant leurs yeux. Avec de profonds remords et suppliant miséricorde, tout le monde demandait grâce.

 

Puis un deuxième sursaut : c’est comme si un esprit nouveau les animait tous ; les pleurs, les lamentations, les regards fixes furent terminés, les visages devinrent radieux, lumineux, tout se mit en mouvement : une nouvelle dynamique, un nouvel esprit, une nouvelle vie, un nouveau renouveau, une nouvelle naissance, tout fut nouveau. Et du ciel la voix clama : « Je conclus avec vous une alliance nouvelle et éternelle ; Vous serez mes enfants et je serai votre Dieu. J’habiterai au milieu de vous. Je vous porterai secours ; Je pourvoirai à vos besoins Je serai votre Rédempteur et Sauveur. N’ayez pas peur ! Ne craignez pas ! Faites-moi confiance. Je serai toujours avec vous, jusqu’à la fin du monde. » Les gens s’embrassèrent, tous remplis d’une grande joie, d’un nouvel espoir et d’une nouvelle confiance ! Un homme à la voix de ténor puissante commenca à chanter le cantique bien connu « Großer Gott wir loben dich (Grand Dieu, nous te louons) ».

 

Partout les gens se joignirent à eux et chantèrent non pas un seul couplet, mais tous les couplets, jusqu’à la fin, où il est dit : « Auf dich hoffen wir allein, lass uns nicht verloren sein (En Toi seul nous espérons, ne permet pas que nous nous perdions) ». Les bras s’élèvèrent vers le ciel en grande gratitude, l’un dit à l’autre : « Dieu seul ! Dieu seul ! » Puis je les ai vus en rêve courir pour se rendre chez eux, et aussi dans d’autres endroits; Partout ils parlaient du miracle qu’ils avaient vécu. Le feu qui animait leurs cœurs fut propagé ; jusqu’aux tombes des marginalisés, des exclus, des paralysés et des prisonniers, des dépouillés et des blessés. Grâce sur grâce, rédemption, salut, guérison ; Le feu du ciel brûlait, personne ne pouvait l’éteindre ».


Texte original allemand

 

Es war der Traum eines Begräbnisses, das Begräbnis der « Einheit » zwischen Kirche und Staat in Luxemburg. Viele Menschen aus allen Nationen begleiteten den Sarg zum Grab, alle in schwarzen Kleidern. Ich erkannte doch einen Unterschied : einige, nicht viele, hielten ihre Hände auf dem Rücken ; sie trugen schwarze Sonnenbrillen, ihr Mund war verschlossen, vielleicht ein grinsendes, spöttisches Lächeln in ihrem Gesicht ; die anderen mit weinenden und klagenden Gesichtern, viele von ihnen die Hände zum Gebet gefaltet. Der Sarg wurde ins Grab hinabgelassen, begleitet von Gebeten und Liedern. Doch kaum war das letzte Amen gesagt, gingen die Ersteren davon, sie sagten sich : Komm, wir genießen zu diesem Anlass ein gutes Bier, und sie gingen zum nächsten Gasthaus. Die anderen standen beim Grab : Luxemburger, Portugiesen, Capo Verdianer, Italiener, Belgier, Franzosen, Deutsche, Holländer und andere Bewohner des Landes. Sie alle starrten auf das Grab – unbegreiflich, unverständlich – wer hat die « Einheit » getötet ? Woran ist sie gestorben ?

 

Dann plötzlich, klar und deutlich, unüberhörbar eine Stimme aus dem Himmel : « Richtet euch auf! Euer Licht kommt. Die Herrlichkeit Gottes geht auf über euch allen. Jetzt ist die Stunde der Wahrheit. Kommet alle, die ihr mich liebt und schwere Lasten tragt. Kommet zu mir und ich schenke euch Ruhe und Frieden. » Jetzt sah ich am Himmel ein großes, helles Kreuz. Ein Lamm stellte sich vor das Kreuz. Das Lamm trug viele

Wunden, selbst an seinem Herzen. In diesem Augenblick geht ein Ruck durch alle, sie lassen das

Grab und gehen auf das Kreuz zu ; vom Himmel her ein herrlicher Chor « Seht das Lamm Gottes, das hinwegnimmt die Sünde der Welt ». Betroffen knien viele nieder und schlagen sich an die Brust. Vor ihren Augen steht die Sünde ihrer Vergangenheit. In tiefer Reue und um Erbarmen flehen alle um Barmherzigkeit.

 

Dann ein zweiter Ruck : es ist, wie wenn ein neuer Geist sie alle bewegt ; das Weinen, das Klagen, das Starren ist vorbei, die Gesichter werden strahlend, leuchtend, alles bewegt sich : eine neue Dynamik, ein neuer Geist, ein neues Leben, ein neues Aufleben, eine neue Geburt, alles ist neu. Und aus dem Himmel die Stimme : « Ich schließe einen neuen und ewigen Bund mit euch ; Ihr sollt meine Kinder sein und ich werde euer Gott sein. Ich werde in eurer Mitte wohnen. Ich werde euer Helfer und euer Versorger, euer Erlöser und Retter sein. Habt keine Angst ! Fürchtet Euch nicht ! Vertrauet mir. Ich werde bei euch sein alle Tage bis zum Ende der Welt. »  Die Menschen umarmen sich, alle erfüllt von einer großen Freude. Neue Hoffnung und neue Zuversicht ! Ein Mann mit gewaltiger Tenorstimme beginnt das altbekannte Lied ‘Großer Gott wir loben dich’ zu singen.

Überall stimmen die Menschen mit ein, nicht nur eine Strophe, sondern alle Strophen werden gesungen, bis zum Schluss, wo es heißt ‘ Auf dich hoffen wir allein, lass uns nicht verloren sein’. Die Arme strecken sich in großer Dankbarkeit zum Himmel auf, einer sagt dem andern : « Gott allein ! Gott allein ! » Dann sah ich sie im Traum nach Hause laufen, und auch an andere Plätze ; überall erzählten sie von dem Wunder, das sie erlebt hatten. Das Feuer, das ihre Herzen bewegte, wurde weitergetragen ; selbst bis zu den Gräbern der am Randestehenden, der Ausgeschlossenen, der Gelähmten und Gefangenen, der Ausgeraubten und Verletzten. Gnade über Gnade, Erlösung, Rettung, Heilung ; das Feuer vom Himmel brannte, keiner konnte es löschen