transmis par Lorraine
Je croyais autrefois savoir ce qu’était un cœur brisé, et je pensais en avoir fait souvent l’expérience. Jusqu’à ce que le Saint-Esprit m’ouvre les yeux et m’éclaire sur sa signification profonde.
Comme David l’a dit:
» L’Eternel est près de ceux qui ont le cœur brisé, et il sauve ceux qui ont l’esprit dans l’abattement » (Psaumes 34.19).
De même, il a dit:
« Les sacrifices (agréables) à Dieu, c’est un esprit brisé : un cœur brisé et contrit, à” Dieu, Tu ne le dédaignes pas » (Psaumes 51.19).
Ce sentiment ne peut être comparé au chagrin, ni aux pleurs, ni à l’abattement ni même à l’humilité.
Il en est, en effet, beaucoup qui versent des pleurs sans pour autant avoir le cœur brisé, beaucoup qui mentent à la face de Dieu et gémissent mais qui ne sont nullement brisés en esprit et en vérité.
Lorsqu’un cœur est réellement brisé, il reçoit la plus grande puissance que Dieu puisse confier à l’humanité :
une puissance plus grande que celle de ressusciter des morts ou de guérir les malades.
Lorsque nous sommes vraiment brisés devant Dieu, il nous est donné une puissance capable de restaurer des ruines, une puissance qui rend gloire et honneur à notre Seigneur.
(Destruction de Jérusalem par Titus, en 30)
Ce sentiment est associé à l’idée de murs, de murs délabrés et chancelants, comme David l’a dit, en associant les murs en ruines de Jérusalem et la douleur ressentie par le peuple de Dieu :
« Les sacrifices (agréables) à Dieu, c’est un esprit brisé… Répands par Ta faveur tes bienfaits sur Sion, bâtis les murs de Jérusalem! Alors tu prendras plaisir aux sacrifices de justice » (Psaumes 51.19-21).
Néhémie était un homme dont le cœur avait véritablement été brisé, et il existe une corrélation entre cet homme de Dieu et les ruines de Jérusalem.
Durant son exil à Babylone, Néhémie servait comme échanson du roi. Et c’est dans le palais de Suse qu’il apprit la destruction des murailles de Jérusalem et celle de ses portes par le feu.
Puis, je me levai pendant la nuit avec quelques hommes, sans avoir indiqué à personne ce que mon Dieu m’avait mis au cœur de faire pour Jérusalem. Il n’y avait avec moi d’autre bête de somme que l’animal que je montais. (…) Je montai de nuit par le ravin et j’inspectai la muraille. Puis je rentrai par la porte de la Vallée et je fus ainsi de retour (Néhémie 2.12-15).
En pleine nuit, Néhémie « a inspecté la muraille« .
Dans cette expression, les Hébreux utilisent le mot shabar que l’on retrouve dans le Psaume 51, pour dé-signer le « cœur brisé« .
Certains peuvent penser que Néhémie ne fut submergé par la douleur que plus tard, lorsqu’il put dire :
« J’entendis ces choses,
je m’assis, je pleurai
et, pendant plusieurs jours je pris le deuil.
Je jeûnai, je priai devant le Dieu des cieux » (Néhémie 1.4).
Pourtant, ses pleurs et ses aveux ne constituaient que le début de ce déchirement. Néhémie aurait pu rester à la cour du roi, se lamenter, jeûner et prier. Son cœur n’aurait pas été alors réellement brisé. Il ne le fut que lorsqu’il parvint à Jérusalem, vit les ruines et décida d’agir.
Si l’on considère la traduction hébraïque dans toute sa portée, on peut en conclure qu’il y eut dans le cœur de Néhémie deux déchirures:
L’une était provoquée par la vision désastreuse des ruines
(il partageait la douleur de Dieu, comme nous l’avons vu précédemment),
et l’autre était suscitée par l’espoir de la reconstruction
(il était gonflé d’espoir).
Le cœur véritablement brisé, c’est celui qui, en premier lieu, voit la perte de l’Eglise et l’effondrement des familles, et qui partage l’immense douleur du Seigneur.
Il souffre lorsqu’on traîne le nom du Seigneur dans la boue.
Ce cœur reconnaît sa propre iniquité
et tout comme David, il s’écrie:
« – Seigneur, j’ai fait une brèche dans le mur !
Je n’ai pas tenu compte de Tes saints avertisse-ments,
et je sens comme écrasé sous le poids de mes péchés.
Cela ne peut plus durer. »
Mais cette souf-france revêt un autre aspect :
celui de l’espoir.
Dieu lui a parlé.
« Je panserai les plaies et je rebâtirai. Débarrassez-vous des décombres et mettez-vous au travail. «
Il y a quelques années, alors que je traversai Times Square, je me mis à pleurer à cause de tous les péchés qu’il m’avait été donné de voir.
Je retournai alors chez moi au Texas, et passai plus d’un an dans cet état de souffrance devant le Seigneur.
Puis un jour, Dieu me dit :
– « Va et fais quelque chose pour ces ruines !«
J’avais constaté la destruction, et elle m’avait déchiré le cœur.
Mais mon cœur ne fut complètement brisé que lorsque je me sentis poussé par l’espoir de rebâtir le mur, en l’occurrence d’aller à New York pour aider à » bâtir » une église.
Avez-vous déjà « inspecté des ruines « , au cours de votre vie ?
Comme David, avez-vous péché et jeté l’opprobre sur le nom du Seigneur ?
Y a-t-il une brèche dans votre mur, quelque chose qui ait besoin d’être réparé ?
Il est bon de tomber sur cette « pierre » et d’être réduit en petits morceaux (cf.: Matthieu 21.44).
Car lorsque nous verrons Christ dans toute Sa gloire, nous serons anéantis, rien que de Le voir.
Même ce qu’il y a de meilleur en nous : talent, efficacité, capacité, tout cela s’écroulera quand nous Le verrons et que nous tomberons à Ses pieds, impuissants et vidés de nous-mêmes.
Comme Daniel qui eut cette grande vision au bord de la rivière, nous dirons:
« Les forces me manquèrent, mon visage pâlit et fut décomposé, et je n’eus plus aucune force » (Daniel 10.8)
A travers ce sentiment de souffrance, toutes les capacités et les forces humaines sont ébranlées. C’est la reconnaissance de l’existence du péché et du discrédit qu’il jette sur Christ.
Cependant, c’est aussi reconnaître et tenir compte de l’étape suivante:
.
« Tiens-toi debout… car je suis maintenant envoyé vers toi » (Daniel 10.11).
C’est aussi la complète assurance que toute chose va changer, que la guérison et la reconstruction vont avoir lieu: nos ruines seront transformées pour la gloire de Dieu.
La foi véritable nous fait dire:
– « Dieu travaille en moi. Satan n’a aucune prise. Je ne peux pas continuer à détruire ni à être détruit. J’ai souffert à cause de mes péchés, mais je me suis repenti et voici maintenant venu le temps de se relever pour rebâtir. »
Tant que nous ne possèderons pas ce désir, ce zèle et cette détermination, nous en resterons au stade des larmes.
Il se peut que notre vie ressemble à un tas de gravats.
Mais si nos cœurs restent ouverts et se laissent chercher par Dieu, si nous acceptons le fait que Sa toute-puissance est à l’oeuvre, et que nos cœurs sont brisés de douleur jusqu’à ressentir l’espoir, nous avons alors entre nos mains le plus merveilleux des outils pour travailler au royaume de Dieu:
un cœur intègre.
Nous serons en communion avec Lui et possèderons son assurance. Nous pourrons réparer les brèches ouvertes dans le corps de Christ.
Référence: Hungry For More Of Jesus (Une Plus Grande Faim de Jésus), David Wilkerson
ce matin, j’ai envoyé ce message à mes parents, je prie mon seigneur et sauveur afin que ce message touche leur coeur comme il a touché le mien, je souhaite leur guérison et délivrance. ils sont tellement malheureux de leur état et ne s’en sortent pas si nous ne prions pas pour eux. j’aime mes parents et je souhaite de tout mon coeur qu’ils soient sauvés.
Tout à fait d’accord avec ce texte.
D.IEU est un D.IEU de délivrance et d’éspérance !
L’Eternel des Armées est Celui qui nous donne la force par son bras étendu, par sa droite puissante, Il nous saîsit de la fosse où nous étions tombés, Benit soît le nom précieux de notre Seigneur, le D.ieu d’Israël, par et en Jésus-Christ son fils unique Bien-Aimé, de nous faire prendre part à ses projets.
Affectueusement en Christ-Jésus, le rocher de notre salut !
Boris Mestchersky.