La théologie de la prospérité est un dégât collatéral issu d’une arme de destruction massive qui est la théologie restrictive de la gloire.
Oubliant qu’avant d’être ressuscité, Christ avait été crucifié, un courant du christianisme a voulu qu’à Dieu revienne la gloire, ce qui est louable et juste, mais en occultant l’abaissement du Christ avant son élévation.
Calvin a malheureusement, sur le tard, contribué à cette confusion. Voulant réhabilité le « Soli Deo Gloria » (A Dieu Seul la Gloire), il a mis en place l’idée d’une prédestination au salut de ceux qui ont la foi, et d’une prédestination à la perdition des autres.
L’idée était de lutter contre le césaro-papisme triomphant.
L’enjeu en valait la chandelle. Malheureusement, dans le désir de maximiser cette position, il a développé l’idée d’une double prédestination, à savoir que le fait qu’on soit sauvé devait se voir, se voir sur terre, jusque dans une forme d’aisance.
Cela a donné le néo-calvinisme anglo-saxon où la salutaire déculpabilisation par rapport à l’argent est finalement devenue adoration de Mammon.
L’argent devient un signe d’élection en soi, par dérives successives.
La théologie de la prospérité est l’aboutissement de cette déviance.
bonjour, il y a quelques semaines à l’église, qu’après plusieurs appels à nous investir dans l’oeuvre du Seigneur et donner la dîme, donner pour un tel ministère ou pour un autre,voilà que les responsables ont décidé de donner des cours cet été pour que nous apprenions à gérer l’argent. J’ai donné la dîme et je peux vous l’ assurer que je ne me suis pas enrichie. J’ai vécu des moments très bas où mon compte en banque a été sur le rouge et cela pendant des années. On nous demande de plus en plus d’argent dans les églises qui ont un compte en banque bien fourni, et on regarde de moins en moins aux besoins des frères . Alors quand tu donnes, tu es bien vue et on te donne une responsabilité au sein de l’église et tu es inscrite dans le registre des donneurs. Jésus aime la liberalité dans les dons, et cela nous donne la joie de donner. C’est ça qui apporte la bénédiction à notre vie et qui nous donne encore plus de joie pour donner d’avantage.
Dieu vous bénisse
Michelle: si les responsabilités que l’on confie dans ton église sont liées à la dîme que tu donnes, c’est que cette église ne marche pas par l’Esprit, mais par la chair… c’est peut-être pour cela que d’y verser ta dîme t’appauvrit au lieu de te bénir ! Le Seigneur ne nous demande pas d’encourager la cupidité ou de favoriser l’esprit de loup ! Si Paul demande de mettre à part chaque début de semaine les offrandes que l’on doit donner, c’est pour que l’on donne là où Dieu veut qu’on le fasse, pour l’avancée de son œuvre, et c’est Lui qui peut nous indiquer le montant. Quand on fait cela dans la confiance en Dieu, on est vraiment béni. Quand on fait cela pour obéir aux hommes et parce que ceux-ci vont vous distribuer des chaises d’honneur en fonction de votre docilité (qui n’est pas de la soumission, mais de la démission), il est aussi écrit: « Maudot soit celui qui se confie dans l’homme »
» Et ce que tu sèmes , ce n’est pas le corps qui naîtra ; c’est un simple grain, de blé peut-être , ou de quelque autre semence; puis Dieu lui donne un corps comme il lui plaît , et à chaque semence il donne un corps qui lui est propre. » (1 cor 15 :37-38)
Selon 1 cor 15 :37-38, tu peux semer une semence et récolter une autre semence. Quand tu sèmeras la dîme, tu ne récolteras pas forcément l’argent. Tu peux récolter autre chose.
L’évangile de la prospérité veut te faire croire qu’en donnant de l’argent, tu récolteras nécessairement de l’argent. C’est archi faux selon 1 cor 15 :37-38.
Tu peux semer beaucoup d’argent et récolter des bénédictions dans d’autres domaines.
Michelle: exact, et souvent de bien plus de valeur…
Bonjour,
on nous demande de donner nos prémices pour être bénis en plus des dîmes et offrandes…devons-nous réellement à chaque augmentation de salaire donner le surplus en prémices ou carrément donner le salaire au complet à chaque changement d’emploi ?
Merci
Michelle: Tu sais, c’est si simple de demander au Seigneur ! Je sais qu’Il m’a fait verser les prémices de tout ce qu’il me donnait, juste après mon entrée dans le ministère… mais je ne l’ai compris que… dix ans plus tard !