Comme chaque année, les capacités de lecture des jeunes Français de 16 à  25 ans ont été testées l’an dernier lors de la Journée Défense et citoyenneté (JDC), et ont été révélées dans l’étude du ministère de l’Education, qui s’appuie sur des tests conduits auprès des 760  000 participants.

– Un jeune Français sur dix a du mal à  lire, est « en difficulté de lecture » en ce sens qu’il n’est pas en mesure de comprendre ce qu’il lit, un peu comme une machine.

– Un jeune sur vingt ne sait pas lire du tout, ce qu’on appelle être en « situation d’illettrisme ».

Déficit de vocabulaire

Ces jeunes illettrés ont en outre « un déficit important de vocabulaire ». Selon les psychologues, ne pas avoir les mots pour exprimer sa pensée conduit à  les remplacer par des comportements agressifs, et des déficiences émotionnelles, affectives et sociales sérieuses, sans parler des difficultés pour trouver un emploi, et accomplir les tâches requises par cet emploi, même les plus basiques.

Les jeunes du niveau au-dessus ont « un niveau lexical oral correct mais ils ne parviennent pas à  comprendre les textes écrits ».

Encore au-dessus, 11,7% de jeunes ont des « aux acquis limités », et avec d’énormes efforts, ils « parviennent à  compenser leurs difficultés pour accéder à  un certain niveau de compréhension », certes très limité. La lecture « reste pour eux une activité laborieuse mais qu’ils savent mettre en œuvre » s’ils en ont absolument besoin.

Seulement 77,5% des jeunes qui se sont présentés à  la JDC en 2016 sont considérés comme « des lecteurs efficaces ».

Sans grande surprise, les filles s’en sortent mieux

L’enquête souligne une différence entre les garçons et les filles : 12,4% des garçons sont en grande difficulté, contre 9,2% des filles.

A partir du niveau baccalauréat, les différences s’estompent. Et pourtant la gauche insiste constamment pour imposer des règles contraignantes afin de forcer à  la parité au nom d’une ridicule égalité de genre.

Davantage de difficultés selon les régions

Les difficultés de lecture sont plus prononcées :

dans les départements du Nord (17,7% de jeunes en difficulté de lecture dans l’Aisne, 17,5% dans la Somme),

la Nièvre,

l’Oise et

en outre-mer.

Elle est en revanche inférieure à  la moyenne nationale en Bretagne.

Conclusion

Voilà  un bilan très humiliant pour l’Education nationale qui ne surprendra pas les esprits insoumis à  la pensée unique.

L’Education nationale est devenue une machine à  fabriquer des Français moyens, à  niveler les gens par le bas parce qu’elle est imbibée d’une idéologie néo-communiste qui méprise les élites et écrase les élèves brillants, qui s’est soumise à  la médiocratie immigrationniste, qui consciemment fait un lavage de cerveau pour rendre les citoyens français plus faciles à  gouverner, plus faciles à  mener par le bout du nez et à  berner, et plus corvéables- et ça a marché à  la perfection jusqu’à  présent.

Vous ne trouverez pas un seul responsable de l’Education nationale pour se retrousser les manches et tenter d’améliorer ce honteux résultat, parce que selon mon analyse, ce honteux résultat est le résultat qu’ils veulent atteindre. La solution au problème est extrêmement simple pour qui a du bon sens et un peu de matière grise entre les deux oreilles : prendre les meilleurs résultats des 50 ou 60 dernières années, regarder quel programme était appliqué, l’adapter aux besoins actuels, et l’appliquer. Mais comme la solution demande du bon sens, ne comptez-pas qu’elle soit un jour mise en œuvre : le bon sens est une insulte pour ceux qui fabriquent une société nouvelle et un homme nouveau. Oui, vous avez le droit de vous dire que l’immigration du tiers monde fait partie de cette construction artificielle de l’internationale socialiste.

Les réformes de l’Education nationale sont chaque fois plus stupide que les précédentes, parce qu’entre les fonctionnaires qui attirent la méfiance et le rejet parce qu’ils ont de bonnes idées, les syndicalistes planqués qui n’ont qu’un désir, rester planquer et protéger leurs avantages, et la masse difforme et figée d’imbéciles qui pensent idéologie au lieu de penser éducation, tout est fait pour donner la priorité syndicale aux enseignants, et pas aux élèves, avec la complicité d’association de Parents d’élèves potiches et impuissantes.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Jean-Patrick Grumberg pour Dreuz.info.

PS : Je ne vous l’ai jamais dit ? Après avoir fait une partie de mes études en France, après avoir envoyé mes enfants à  l’école en France et à  l’étranger, et comparé, j’ai juré que mes enfants ne mettraient plus les pieds dans le système éducatif français. C’est une des raisons pour lesquelles j’ai quitté la France, en plus évidemment de ma conception de la liberté individuelle, qui est bien plus haute que celle qui règne en France.

Source : http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2017/06/30/97001-20170630FILWWW00283-france-1-jeune-sur-20-est-illettre-etude.php