RÊVE REÇU DANS LES ANNÉES 2005, 2006 ou 2007 (?)
Pouvez-vous imaginer une ville entière bâtie à l’intérieur même d’une gigantesque structure architecturale fermée ?
C’est le « décor » qui s’est présenté à moi dès le premier instant du rêve.
[Architecture impensable au début des années 2000. Près de 20 ans plus tard, on trouve des images de synthèse sur internet qui s’approchent plus ou moins de ce que j’ai pu voir :]
C’était le soir, assez tard, je marchais dans une petite rue, accompagné d’un ami (que j’ai connu à l’époque de mes études, et qui était témoin de Jéhovah). La ville bénéficiait d’un éclairage public qui permettait de se déplacer en sécurité la nuit tombée. Il semblait toutefois que cet éclairage n’était pas pour nous arranger. En effet, nous étions sur le qui-vive, nous déplaçant furtivement et rapidement en longeant les murs, favorisant les zones d’ombre, les recoins sombres. La raison était qu’un couvre-feu avait été mis en place et qu’avec mon acolyte nous avions choisi d’enfreindre la loi pour une raison que j’ignorais.
La petite rue dans laquelle nous circulions débouchait sur une grande avenue et nous étions sur le point de nous y engager lorsque soudain nous avons entendu un bruit de bottes. C’était une patrouille militaire, circulant sur l’avenue. Nous allions tomber sur eux ! Vite, nous nous sommes dépêchés de nous cacher dans un coin sombre de la ruelle. Repliés dans notre cachette, nous n’avons pas été remarqués.
Et pendant que la patrouille d’une demi-douzaine d’hommes continuait son chemin en s’éloignant, nous avons entendu de façon tout à fait distincte un des militaires dire aux autres : « Les Juifs, c’est pour cette nuit. »
Avec mon ami nous savions instantanément ce qui se tramait : une rafle était en préparation ! Fortuitement, ou plutôt providentiellement, nous nous trouvions au bon endroit au bon moment pour recueillir cette information capitale ! Inexplicablement je savais que la tragédie devait avoir lieu au petit matin, vers trois-quatre heures. Dès lors, une immense responsabilité s’est mise à peser sur nos épaules : il fallait sans attendre aller avertir nos frères et sœurs Juifs et les enjoindre de fuir de la ville le plus vite possible ! Ils étaient en danger de mort !
Dans cette ville, la population avait été divisée en plusieurs catégories, certains groupes étaient ciblés particulièrement, je ne sais pas sur quel critère (ethnie ? religion ? …), et ces groupes étaient cloisonnés, isolés les uns des autres et logés chacun dans « son » grand immeuble, comme assignés à résidence. C’était le cas des Juifs. Avec mon ami nous nous sommes donc dirigés en courant vers « leur » immeuble, nous savions duquel il s’agissait. Nous avons dû pour cela arpenter une partie de la ville. Il fallait agir vite !
Nous avons pu nous introduire dans l’immeuble, la porte n’était pas verrouillée. Tout était calme, tous les occupants devaient certainement dormir. Dans le hall, nous avons aperçu deux escaliers aux deux extrémités, un à droite et l’autre à gauche. En un clin d’œil nous avons échafaudé un plan : nous nous sommes répartis les étages que chacun irait visiter, et nous frapperions, tambourinerions à chaque porte jusqu’à avoir une réponse puis nous leur crierions de se sauver le plus vite possible. Au vu des dimensions de l’immeuble, il fallait optimiser le temps que l’on avait, ne surtout pas en perdre, les minutes étaient comptées. Mais ce qui ne dépendait pas de nous était le temps que mettraient les centaines d’habitants de cette tour, des familles entières, à se préparer au milieu de la nuit puis s’enfuir, tout cela avant que les agents de cette ville totalitaire ne surgissent…
C’était parti ! Plein d’adrénaline j’ai pris un des escaliers et ai gravi les marches quatre à quatre jusqu’au premier étage, puis je me suis mis à frapper très fort au premier logement, criant déjà à travers la porte qu’il fallait se réveiller et se préparer à se sauver !
Quelle ne fut pas ma surprise, tout à coup, de voir la porte s’ouvrir, et face à moi une scène que je n’aurais jamais pu imaginer… Je n’en croyais pas mes yeux : toute la famille, les parents, leurs enfants et la grand-mère se tenaient debout dans l’entrée de l’appartement, habillés, vêtus de leurs manteaux, valises sur le sol, prêts à partir !
C’était tellement inattendu que j’en étais bouche bée… C’est comme s’ils avaient déjà été prévenus et qu’ils n’attendaient plus que le signal de départ. Je n’avais malheureusement pas le temps de les interroger. Abasourdi, intrigué, mais heureux que cette famille soit déjà prête, pas de temps à perdre, j’étais déjà en train de courir frapper à la porte voisine. Et là, quelle surprise : le même tableau se présentait à moi : toute la famille était prête, sur le départ. À toutes les portes de cet étage, ce même constat ! Extraordinaire !
En courant toujours, j’ai continué ma « mission » à tous les étages qui m’étaient dévolus, et à chaque fois, la situation se répétait, les occupants – prêts à partir – ouvraient dès les premiers coups à leur porte. Essoufflé, le cœur palpitant, mais bien décidé à maintenir le rythme, j’ai poursuivi jusqu’au dernier étage ! En songeant à mon ami, je pouvais deviner qu’il était témoin du même miracle de son côté. Nous nous sommes d’ailleurs retrouvés tous deux dans un des escaliers en redescendant au rez-de-chaussée, notre mission terminée. En chemin nous exprimions notre stupéfaction et notre admiration devant le miracle qui s’était produit sous nos yeux.
Arrivés au rez-de-chaussée, satisfait d’avoir accompli ma mission, j’étais sur le point de passer la porte et quitter l’immeuble pour rentrer chez moi. Mes frères et sœurs Juifs avaient été prévenus, ils pouvaient maintenant fuir la ville à temps ! Mais en me retournant pour vérifier si mon ami me suivait, je me suis aperçu avec étonnement que tout le monde était arrêté et me fixait, comme dans l’attente de consignes. Je me suis senti tellement gêné à en rougir ! Qui étais-je pour prendre le rôle de « guide » ? Je n’en avais certainement pas l’étoffe et je ne savais pas ce qu’ils attendaient de moi ! En étudiant rapidement leur attitude, j’ai compris que personne ne prendrait d’initiative, ils ne savaient tout simplement pas quoi faire.
Alors je leur ai simplement demandé de me suivre sans faire le moindre bruit. Comme décrit au début, la ville était elle-même enfermée à l’intérieur d’une gigantesque structure, j’ai pensé qu’il nous fallait nous rendre au pied de cette structure-même qui nous tenaient prisonniers de la ville et y trouver un moyen d’en sortir. Nous nous y sommes rendus dans le calme, en parcourant quelques rues sans croiser personne.
Une fois arrivés au pied de la paroi de cette structure démesurée, à notre grande surprise, aucune surveillance, et surtout, une porte de secours ! En appuyant sur le système d’ouverture, j’ai constaté qu’elle n’était même pas verrouillée ! J’ai ouvert la porte, puis, la maintenant grande ouverte, j’ai demandé à tous de sortir, enfin libres !!!
De l’autre côté, il faisait jour ! Face à nous, une jolie campagne vallonnée, un magnifique paysage bucolique, la vie, la liberté ! Mais là encore, la foule attendait des consignes. Ce n’était donc pas encore fini. En promenant mes regards aux alentours, j’ai aperçu une petite route sinueuse qui descendait la colline un peu plus loin. Nous étions à mi-pente de cette colline. Sans pouvoir l’expliquer, je savais qu’il fallait simplement traverser cette route pour que le groupe de Juifs soit définitivement à l’abri de tout danger. Nous avons marché tous ensemble et nous nous sommes arrêtés au bord de la chaussée. Comme il y avait un virage juste avant l’endroit où nous nous tenions et que nous n’avions pas de visibilité sur ce qui pouvait venir de plus haut, j’ai remonté la route sur une cinquantaine de mètres ce qui me permettait de voir si des véhicules venaient dans notre direction. Il n’y avait personne. J’ai donc fait signe à tous de traverser, et quand la dernière personne est passée de l’autre côté de la route, le rêve s’est arrêté.
Note Michael:
Ce rêve date d’il y a presque 20 ans ! Vous pouvez imaginer, quand en 2020 est arrivée l’ère des couvre-feux, restrictions et autres, combien ma compréhension de ce songe a augmenté ! Qui aurait prédit en 2005-2006-2007 ce qui allait se produire en 2020 ? C’était impensable ! Inimaginable !
De même, à notre époque où tout est contrôlé, où l’on se rapproche du système de surveillance à la chinoise (vidéo surveillance à gogo, préparation d’un crédit social), le sens de cette ville enfermée sous une giga-structure a pris tout son sens !
Et maintenant le peuple Juif… Ce qui se produit depuis le 7 octobre 2023, la haine antijuive décomplexée et affichée dans le monde entier, l’esprit d’Amalek qui défie l’Eternel et Son peuple… Que va-t-il encore se produire à l’avenir dans nos pays ? Une deuxième Shoah ? Préparons-nous pour être des outils dans les mains du Dieu d’Israël pour secourir Son peuple, prunelle de Ses yeux. Laissons-nous conduire par l’Esprit pour être au bon moment au bon endroit, afin de déjouer les plans de l’Ennemi.
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