témoignage de Cécile, envoyé le 1er Août 2006
« Mme d’Astier, durant une semaine, j’ai déjà beaucoup appris. J’ai enfin trouvé ma nouvelle identité, je viens de faire connaissance avec mon Père et quel Père merveilleux !
Il vient, en une semaine de me tendre la main et de me donner la plus belle preuve de son amour et de son pardon pour toutes mes abominations! Il me donne la connaissance et la manière de me repentir! J’ai d’ailleurs trouvé dans votre livre* des informations qui m’ont aidé à comprendre mon passé, et tout ce qui m’est arrivé! Petit bout par petit bout, Il m’éclaire!
J’ai découvert la malédiction qui pesait sur ma famille, je n’en connais pas l’origine, mais je le sais! Je sais reconnaître les symptômes de certaines possessions: j’ai depuis l’age de 6 -7 environ une scoliose, j’ai sucé mon pouce jusqu’au moins 10-11 ans. Plus délicat je m’adonnais à la masturbation tôt dans mon enfance, faits qui ce répètent sur ma fille de 13 ans. Ma mère a été rejetée aussi par la sienne…etc.
Cette semaine a été plus facile pour moi, je suis déjà moins oppressée, mais je sais que toute ma vie il faudra que je me batte , pour les faire partir et pour qu’ils ne reviennent plus! et je me battrais pour cela et je ne lâcherai pas la main de notre Père. De toutes mes forces, je veux la tenir et le laisser me guider, et lui obéir. Je lui ai dit d’ailleurs! Je sais qu’ils m’attaquent mais je sais que notre seigneur est là et veux me protéger: maux de dos ,4 dents presque fichues en quelques jours, enfin bref…J’ai d’ailleurs un esprit humain qui, lorsque j’écoutais vos messages audio, a déclaré: « je résisterai »! Je lui ai dit : « Moi aussi, avec le sang de Jésus! «
J’espère ne pas vous importuner, j’éprouve juste le besoin de vous parler. Mes amies sont incrédules quand je leur raconte ces choses, et cela me fait du bien de parler à quelqu’un qui sait ce que je vis! Mais j’ai aussi un mari admirable de compréhension, surtout lorsqu’on sait ce que je lui ai fait endurer. Et surtout j’ai le soutien de Jésus et du St- Esprit ! merci de votre écoute , vos commentaires sont les bienvenus, j’accepte même les choses qui ne font pas plaisir à entendre car je sais que même cela me fera avancer! merci à Dieu – Cécile »
Conclusion quelques mois plus tard:
Bien sûr, les fées n’ont rien à y voir !
Bonjour michèlle,
Petit témoignage à la gloire de notre
DIEU tout puissant.
Il y a 6 mois notre couple ne tenait
plus qu’à un fil et encore.
Mais le SEIGNEUR en avait voulu autrement.
Avec tout son amour il nous a révélé
la réalité du monde spirituel dans
lequel ma femme était prisonnière
depuis tant d’années.
Aprés lui avoir demandé pardon
pour tout nos péchés et être passé
par une grande repentance il a délivré
Cécile des esprits qui la tourmentait
lors de ton séminaire en novembre à Paris.
Il a ressoudé notre couple au delà
de nos espérances et il vient aujourd’hui
de nous donné le plus beau des cadeaux
UN BEBE pour le mois d’octobre.
GLOIRE A TOI SEIGNEUR…
Mais les mots nous manquent pour te dire
merci et combien nous t’aimons SEIGNEUR.
jean marc et cécile
Merci cécile et Jean marc pour ce beau témoignage..
Eh oui Jésus est le même hier aujourd’hui et éternellement …
Rien ne lui est impossible
Soyez Bénis tous les 3….
Bisous d’une inconnue…
Chère Michelle, inimaginable ce que nous avons découvert hier, mais pourtant vrai. Dans un but pratique, j’ai jugé nécessaire de vous faire parvenir les documents ci-dessous. Hier nous avons pu « délivrer » une personne de l’esprit animalier du » cochon « . A la suite d’un reportage télévisé sur la fête du » cochon » à Pau, dans le Béarn, le Saint-Esprit a révélé que l’esprit ancestral du » cochon » squattait une personne sur laquelle » nous travaillons » à la délivrance depuis des mois et des mois.
Cette vénération du » cochon » se perpétue depuis des décennies dans cette région du Béarn (où Henri IV était le Seigneur des lieux) ; avec beuverie, ripaille et une procession avec un palanquin dans lequel une statue du cochon est portée par des hommes, qui a fait de cet animal une idole. Mais cela ne concerne pas uniquement le Béarn, mais également l’Aragon, les Pyrénées, etc….. D’où le squattage de l’esprit du cochon dans beaucoup de personnes qui adorent et se prosternent devant cette statue. (Il y a bien eu le veau d’or pour les hébreux !).
Les participants à ce carnaval classent ces » plaisirs de la table » dans la doctrine de l’hédonisme. Mais bien évidemment ce » carnaval » va bien au-delà de ce plaisir là !!!!!!! et notamment à celui de la sexualité libre, bien évidemment !
Les manifestations, dans la délivrance, sont celles d’un cochon qui émet son cri strident et affreux qui lui est propre lorsqu’il est saisi pour être tué, ainsi que des mouvements de bassin rappelant le » rut « , l’accouplement. Si cela vous dit d’en connaître davantage : j’ai placé à votre intention un lien Internet, au bas de cette page.
Recevez notre Shalom d’Israël.
L’HEDONISME
Hédonisme dans la Grèce Antique : L’hédonisme (du grec hèdus, » agréable, plaisant « ) est une doctrine philosophique qui fait du plaisir le but de l’existence. subst. m. : morale qui place le bonheur dans les plaisirs.
Hédonisme comme pensée philosophique : En tant que tel, l’hédonisme n’a pas une unique définition tant les courants philosophiques dits hédonistes sont multiples, divers et particuliers. Néanmoins, on peut constater que tous les penseurs que l’on peut qualifier d’hédonistes s’accordent sur le fait que le plaisir est le souverain bien, et que la douleur doit être rejetée. Ainsi, la morale de vie doit être axée sur la réalisation d’une vie heureuse et orientée vers les plaisirs de l’existence et sur le rejet des causes de souffrances. Une formule de Nicolas de Chamfort résume assez bien ce en quoi consiste l’idéal hédoniste : Jouir et faire jouir sans faire de mal ni à toi ni à personne, voilà le fondement de toute morale.
L’hédonisme au sens philosophique repose ainsi sur deux points essentiels :
1_ D’abord la recherche des plaisirs et le rejet des déplaisirs. La conjonction de ces 2 points empêche la simple jouissance immédiate, instantanée au mépris des conséquences : tout plaisir n’est pas hédoniste. Certains plaisirs doivent être évincés car ils conduisent à des déplaisirs futurs si grands que le plaisir immédiat est trop faible en regard de la souffrance à venir. L’hédoniste évalue donc les situations en fonction du plaisir et/ou du déplaisir, à la fois dans l’immédiat et dans l’à venir.
De ce fait, l’hédonisme impose un calcul, une arithmétique. L’hédoniste est à la fois une personne qui se connaît, connaît le monde réel et sait se projeter et anticiper afin de savoir ce qui conduit au plaisir, au déplaisir, à la durabilité, à l’immédiateté. Ce calcul hédoniste, dit aussi utilitariste, est essentiel pour vivre sereinement. La possibilité de contrat moraux rentre dans cette optique au sens où plusieurs personnes peuvent s’entendrent pour partager des plaisirs de l’existence et rejeter ensemble des déplaisirs.
2 _ La conséquence directe est qu’il n’y a pas de morale hédoniste prête à emploi. Chacun doit découvrir qui il est, ce qu’il est et bâtir sa propre morale hédoniste. Il n’y a donc d’hédonisme qu’éthique (au sens de science des valeurs morales). Il y a des morales hédonistes, et non une morale hédoniste. Les plaisirs de l’existence sont multiples et fonction de chaque individu. Ainsi, chacun des penseurs hédonistes a taché d’orienter sa vie en fonction de ses dispositions personnelles. Toutefois, on retrouve des thèmes communs : l’amitié (thème cher à Epicure), la tendresse, la sexualité libre, les plaisirs de la table, la conversation, une vie sans trouble (recherche de l’ Ataraxie), un corps en bonne santé. On peut aussi trouver la noblesse d’âme, le savoir et les sciences en général, la lecture, la pratique des arts et des exercices physiques, le bien social, etc. Dans le même temps, les douleurs et les déplaisirs à éviter sont les relations conflictuelles et la proximité des personnes sans capacités contractuelles (sans paroles), le rabaissement et l’humilité, la soumission à un ordre imposé, la violence, les privations et les frustrations justifiées par des fables, etc.
Ainsi, il n’y a pas d’hédonisme sans discipline personnelle, sans ascèse, sans connaissance de soi, du monde et des autres. Les fondations directes d’une philosophie hédoniste sont la curiosité et le goût pour l’existence d’une part, et d’autre part l’autonomie de pensée (et non la croyance), le savoir et l’expérience du réel (au lieu de la foi). La pensée hédoniste a été fermement combattue par les régimes autoritaires (qu’ils soient religieux, philosophiques ou politiques). Beaucoup de philosophes hédonistes, ou ayant une conception qui s’en rapprochait, ont tenu des postures athées ou agnostiques (Epicure), matérialistes (Démocrite), voire aussi libertaires, anarchistes (Michel Onfray, revendiquant l’anarchie comme la modalité politique de l’hédonisme).
Une philosophie de l’existence qui prône comme principe élémentaire la recherche du plaisir. L’hédoniste n’est pas forcément libertin (c’est à dire en rupture avec les bons usages de son temps) mais pour ainsi dire "bon vivant", avec cette petite pointe d’appréhension qui touche à la fragilité des choses agréables que l’on sait éphémères.
Hédonisme vulgaire : Au sens vulgaire, On entend par hédonisme la recherche du plaisir brut comme pulsion quasi-instinctive et animale. L’hédoniste est une personne qui ne vise que son plaisir égoïste, solitaire, souvent au détriment des autres dont il use et abuse à ses propres fins. Pour l’hédoniste vulgaire tout est une occasion de se satisfaire dans le mépris le plus total d’autrui. (masturbation par exemple). Seul compte son plaisir, ses désirs, ses envies et leurs satisfactions immédiates personnelles. Cette acception du terme hédonisme a pour origine la lutte entre les différents courants de pensée en Occident.
L’avènement du christianisme, puis de la philosophie allemande, comme courants de pensée dominants a eu pour conséquence directe que les dictionnaires, les enseignements et l’histoire "des" philosophies ont été rédigés par des tenants de cet ordre dominant. Ainsi, comme la philosophie matérialiste antique, le cynisme ou l’utilitarisme du 19ieme siècle, l’hédonisme a été caricaturé et déformé dans le but de lui donner une image commune repoussante sans soucis de véracité philosophique et historique.
http://www.pau.fr/agenda/2006011...
http://www.carnavalbiarnes.fr/
Fête de la Ripaille et de la bonne chère
Avec procession : le cochon » roi «
Sent Pançard :
Pour mieux exprimer ses préoccupations, ses angoisses, le peuple a eu besoin de les matérialiser en inventant un personnage immense et ventru : Sent Pançard. Personnage qui concentre en lui tous les désirs, tous les défauts, mais aussi tous les maux du monde (guerres, catastrophes, injustices…).
Il en est responsable ; c’est le parfait bouc émissaire.
La Sent Porquin : Sent Porquin / Fête du cochon
En Béarn, les deux patrons du carnaval sont Sent Pançard et Sent Porquin. Cela montre bien la place du porc dans le cœur des béarnais. Comme un pied de nez à la religion qui demande que ce jour là , on ne mange pas de viande, la soirée en l’honneur du cochon a lieu le vendredi, jour du poisson.
Un animal important : En Béarn, tout récemment encore, élever un cochon montrait l’état de fortune des familles et celles qui ne pouvaient se le permettre étaient peu considérées. C’était un signe de grande pauvreté. Vivant tout près de la maison d’habitation, dans une petite bâtisse surmontée d’un poulailler, le cochon accompagnait la vie quotidienne des gens au point d’en être l’interlocuteur. Fruit de toutes les attentions, surtout féminines – ce sont les femmes qui le nourrissent – ce personnage, unique dans la ferme, était très respecté, à tel point qu’on le surnommait souvent : lo Ministre, lo Nà²ble, lo Monsur, lo Deputat… Objet d’une véritable vénération, il n’est pas étonnant que le peuple l’ait assimilé à un "Saint", d’autant que sa présence était vitale pour l’économie familiale et synonyme en période de pelèra, d’abondance et de bonne chère.
C’est cela carnaval : la transgression par l’inversion. Cette soirée veut aider également à changer l’image de cet animal, symbole de saleté et de grossièreté pour le présenter comme il est réellement : un animal propre et affectueux. Un animal autrefois familier que l’on doit respecter en réapprenant ce soir là , à le voir, à le toucher, à l’apprécier.
La soirée de Sent Porquin comprend deux parties : la Corriula / la procession la Hartèra de nau dias / le repas gastronomique
La Corriula / La Procession : Elle débute devant le porche du haut de la place Gramont où en attendant le départ de la Corriula / la Procession, le peuple se rassemble pour assister à la sortie de la divinité. Autrefois, le marché des cochons se déroulait sur cette place.
Pendant que d’une fenêtre Quarèsme, ricanant, fait danser au dessus des têtes des gens une morue pendue par la queue à une longue perche, Sent Pançard, fâché, essaie sans succès de couper la ficelle. Commence alors la bénédiction ; sorte de messe parodique, désopilante, comprenant une homélie à la gloire de Sent Porquin, dite par un évêque de fortune. Celui-ci lance des litanies canailles en pâture à la foule qui les reprend avec délice, on chante " Divés gras qu’a nau porcà s ", on danse " Los Pantelons "…
Intervient un militaire de haut rang qui rappelle au peuple les valeurs fondamentales de la société : l’ordre, le respect des chefs, la supériorité de l’homme sur sa moitié… L’évêque entre deux rasades de vin reprend la parole pour prôner l’infidélité, la goinfrerie, le plaisir des sens… puis il donne la parole à l’homme politique le plus corrompu et le plus abject du Béarn ; caricature vivante de cette corporation.
Mais derrière un discours visqueux, démagogique et de la plus extrême bassesse, le public devine vite l’expression de toutes ses revendications et doléances, un réquisitoire implacable de la société, la revanche de ceux qui n’ont jamais la parole. Enfin, avant de donner le signal du départ de la procession, l’évêque rouge… bénit les cochons.
La procession est généralement ordonnée comme suit : la Hadèrna de Sent Porquin / la Confrérie de Sent Porquin, les danseurs et les musiciens, Sent Antà²ni / Saint Antoine sur son âne, les cochons, les porchers et le hongreur, las Autoritats / les Autorités, lo Palanquin / le Palanquin et le peuple qui suit bruyant, joyeux en tapant sur des casseroles, des poêles…
C’est Sent Antà²ni, suivi de ses neuf cochons qui emmène la procession. Les bêtes " courent " ainsi de la place Gramont jusqu’à la Hauta Planta. Saint Antoine, vêtu d’une cape de bure, est juché sur un âne que l’on pare de tous les légumes de saison : poireaux, oignons, cordes d’ail, carottes, navets… Il fait tinter sa clochette sans discontinuer tout en distribuant de petites bougies que les " fidèles " déposent sur le Palanquin.
Le palanquin de Sent Porquin : Pour honorer le plus solennellement possible la divinité Sent Porquin un majestueux palanquin à rideaux, espèce de litière portée à bras par douze hommes a été construit. Ce palanquin, qui abrite le petit cochon d’or, est sculpté de motifs béarnais : marguerite, fleur de lin, cœur…
Sent Antà²ni : On dit " corriu com lo pà²rc de Sent Antà²ni " (coureur comme le porc de Saint Antoine) en parlant de quelqu’un qui vagabonde. Cette expression est restée dans le parler populaire : " où vas-tu courir encore ? ", " il ne fait que courir ! ". Au Moyen Age, l’ordre des hospitaliers de Saint Antoine avait seul le droit de laisser ses porcs errer dans les rues, à la condition qu’ils soient équipés d’une clochette. C’est pour cela qu’on représente Sent Antà²ni avec une clochette à la main et un porc à ses côtés ; c’est le patron des porchers.
Dialogue entre le porc et l’âne : » Un soir, le cochon qui ne faisait rien de la journée, rassasié, heureux de vivre, se moquait un peu de la vie de l’âne, son voisin d’étable. L’âne, peu nourri, travaillait sans arrêt. " Pauvre de toi ! lui dit le cochon. Tu brais de faim, ils te battent et tu es tout décharné et à moi ils ne savent que faire pour me gâter " L’âne, qui avait un certain âge, et qui savait le sort réservé à son voisin lui répondit : " C’est vrai ce que tu dis ! Mais que Dieu te garde du soir où tu ne souperas pas." En carnaval que và²u miélher estar aso que pà²rc. En carnaval il vaut mieux être âne que porc
La hartèra de nau dias / La grande "bouffe" : Une fois la procession finie, les gens passent à table après un apéritif béarnais. Cette expression a été reprise pour qualifier le repas qui se déroule dans la seconde partie de cette soirée. Ce repas de qualité, à base exclusive de cochon, a été imaginé, comme une réplique gigantesque des repas de fin de pelèra / pèle-porc, avec ses histoires, ses chansons et sa musique.
La pelèra / Le pèle-porc : C’est ainsi que l’on désigne le jour où l’on tue le cochon. C’est une tradition très ancienne en Béarn. Des sculptures romanes du Xllème, du portail de la cathédrale Sainte Marie d’Oloron, l’attestent. On tuait, on tue encore à la lune vieille pour que la viande se conserve. On n’égorgeait pas le porc, on le saignait avec la ganiveta, couteau à lame longue et effilée, réservé exclusivement à cet usage. Cela donne à penser à un caractère quasi religieux de cet événement : l’animal était-il sacré autrefois ? L’enchaînement rituel très précis des tâches lors de cet événement, où les hommes et les femmes avaient chacun leur rôle pourrait le laisser supposer.
La provision de nourriture : Il est exceptionnel qu’un animal fournisse une telle quantité de nourriture. On dit que dans le cochon tout est bon. C’est l’exacte vérité. On utilise tout : l’estomac, les boyaux, la couenne, les reins, les pieds, les oreilles, la graisse, la queue…Avec sa viande on fait ; du pâté, des saucisses, du saucisson, de l’andouille, des jambons, des filets mignons, des ventrêches, des longes, du boudin, des graisserons… Et une fois désossés, certains morceaux sur lesquels reste accrochée un peu de viande sont excellents passés au four, lo coston, ou ingrédients majeurs des garbures : l’esquiau.
Carnaval et la nourriture : Aux siècles derniers, soumis aux différentes autorités très puissantes, le peuple criait régulièrement famine. Surtout à la fin de l’hiver quand les maigres provisions étaient épuisées. Cela correspondait au début du carnaval, période de fête, d’espoir de jours meilleurs, mais également moment de contestation et de grogne. Par dépit, comme pour exorciser leur misère, les gens exprimaient leur exaspération en jetant de la farine, du maïs, des œufs sur tout ce qui ressemblait à une quelconque manifestation de pouvoir.
A la fois sacré et impur : L’animal représente les deux à la fois : l’impureté parce jusqu’au Moyen ge, il était censé propager la lèpre. On disait de lui qu’il était ladre c’est à dire qu’il portait des larves de ténia dans ses muscles et plus particulièrement sous sa langue. Impur aussi parce qu’il était censé prendre son plaisir dans la boue et le fumier. La réalité est différente : c’est parce qu’il a un besoin vital de fraîcheur qu’il est amené, faute d’eau claire, à se rouler dans la boue. En fait, c’est un animal très propre qui ne fait jamais ses besoins sur sa litière. Animal sacré parce qu’il est l’animal fétiche de Saint Antoine et que dans les croyances populaires, sa vessie matérialiserait l’âme des vivants.
Le cochon et l’ours : Le cochon et l’ours sont des acteurs essentiels du carnaval béarnais. Ils occupent une place à part dans nos têtes. S’ils sont différents, contraires parfois, ils ont tous les deux un rapport direct avec nous. L’ours nous ressemble physiquement. Il représente la virilité à l’état brut. Le porc aussi mais avec une sensibilité plus féminine. Il est symbole de fécondité, de nourriture.
Rappelons que le onze novembre, jour de la Sent Martin, au moment où l’ours entre en période d’hibernation, on commence à engraisser le cochon. Un dicton dit : A la Sent Martin Lo pà²rc que hè sagin ; A la Saint Martin, le porc " fait du gras ".
Website : LA MAISON DE JERUSALEM: La guérison divine
http://www.lamaisondejerusalem.c...
J’ai reçu le lien suivant dans un e-mail circulaire. Même si cette manifestation se passe en Belgique, nous sommes tous concernés.
http://www.dailymotion.com/visit...
Quand les chrétiens des autres pays d’Europe, censés être d’essence chrétienne, vont-ils descendre dans la rue pour dire: OUI à la vie ?
Cher Elisheva,
Je vous remercie pour votre témoignage de la délivrance de l’esprit du cochon.
Je dois vous avouer que j’ai été sidérée et très intéressée par vos lignes. En effet, j’habite en Suisse et il existe en Suisse romande (en Ajoie, dans le canton du Jura (catholique)) une fête nommée "la St-Martin" qui se rapproche quelque peu de celle que vous relatez. St-Martin, est le Saint de la Gaule Romaine et Évêque de Tours. Il est connu pour avoir partagé un jour son manteau en deux pour en donner la moitié à un pauvre qui mourait de froid.
La St-Martin dont il est question en Ajoie, est fêtée le deuxième dimanche après la Toussaint, vers mi-novembre, cette tradition de la table remonte très loin dans le passé. Quand les travaux dans les champs et le grand nettoyage de la ferme étaient terminés, on tuait le cochon pour fêter la fin de la saison.
Cette tradition, perpétuée au cours des siècles, est prétexte à l’élaboration d’un menu gargantuesque En effet, les gens font ripaille jusqu’à faire éclater leur ventre. Parfois même, on vient de loin pour assister à cette fête du cochon…, fierté des ajoulots.
Je vous remercie donc d’avoir fait part de votre expérience, ce qui assurément, nous sera utile, en tant que chrétiens vivant dans cette région idôlatrant, entre autres, le cochon.
Cordialement,
Gwenaelle
au fil de mes lectures sur ce blog (il est bon de relire certaines choses) j’ai relu ce témoignage sur la délivrance d’un esprit de cochon. Surtout qu’étant béarnaise, native de Pau, et en ayant vécu quelques années dans la région, je sais qu’il y a des fêtes pour le porc mais je n’y ai jamais assisté, et dans ma propre famille, je ne sais pas si quelqu’un faisait cette fête.
Même béarnaise, aujourd’hui je ne mange presque plus de porc ; je n’aime pas cette viande mais c’est mon avis personnel.
Toutefois, pour revenir au sujet, il y a un endroit dans une ville où j’ai vécu et que je connais bien, en plein centre qui nous déplaît à mon mari et à moi. On en parlait ce matin en nous déplaçant et mon mari me dit "je n’aime pas cet endroit". C’était aussi mon impression depuis quelques années, où j’y ai vécu quelques angoisses, comme un quartier ténèbreux quoique très public. Conclusion : deux fois par an, il y a des milliers de gens qui viennent y faire la fête, boire jusqu’à être ivrognes, danser, plaisanter et se donnant d’autres dieuX. Bref, on sent que le territoire est chargé ! et pourtant sans connaître les esprits qui s’y promènent, on le ressent quand on le traverse. Alors peut-être les démons territoriaux existent…
Michelle
: si tu en doutes, relis Daniel 10, Mc 5:10 et Eph 6:12 (les principautés)… entre autres, car l’AT parle aussi des dieux des montagnes, de la reine du ciel, etc.
AMEN !
j’aime bien, Michelle, quand vous donnez des références car elles me permettent de relire les versets et d’y trouver des détails surprenants.
Merci pour tout ce que vous m’apportez à travers votre blog.
En lisant le récit sur la fête du porc, j’ai pensé à toutes ces fêtes se pratiquant en Alsace. Incroyable !
http://www.alsace-info.com/franc...
sans oublier, bien sûr, la fête de la choucroute…
En comparant le nombre de ces fêtes au nombre de celles de l’Eternel… je vous laisse méditer… Notre Dieu est un Dieu simple et pas compliqué du tout…