A la base, il y a quand même cette confusion bien américaine et qui, à partir des USA, s’est répandue chez les Evangéliques, entre la notion biblique, spirituelle, de nations créées par Dieu, 70 goïm, et la notion juridique d’Etat qui est bien différente. En effet, les Américains appellent états leurs Etats fédérés tandis qu’ils appellent l’Etat fédéral « nation ». Mais c’est leur particularité. Au contraire, les Britanniques appellent « nations » les ethnies regroupées dans le Royaume-Uni, les Irlandais formant une « nation » répartie entre deux Etats. Cette notion de « nation » est vraiment une auberge espagnole ! Des Etats, il en apparaît régulièrement de nouveaux. Il en disparaît aussi. Combien y avait-il d’Etats en 1825, puis en 1925, puis en 2025? Il est évidemment impossible de faire coïncider goïm bibliques et Etats.
Il n’y a pas de goy « Rosh » dans Genèse 10:2 qui mentionne bien Magog, Tubal et Meshek parmi les nations issues de Yaphet. « Rosh » veut dire « tête », un mot universellement sémitique qui est « ras » en arabe. Le mot « russe » est récent. Il vient de Rusj « Русь » que tout le monde s’accorde à avoir désigné à l’origine les Suédois qui venaient faire du commerce dans l’actuelle Russie en ramant sur ses fleuves (Suède = Sverige or, ces Scandinaves étaient appelés Varègues. La ressemblance avec le nom du pays en suédois parle d’elle-même). Ils ramaient (« att roda ») qui se prononçait alors avec le ð islandais et pas comme le « d » de « don ». Donc, pour des Slaves qui n’ont pas ce son, on peut comprendre qu’ils l’aient transformé en « s ». La Genèse étant écrite en hébreu, il est raisonnable d’essayer d’interpréter les noms qui y figurent à partir de racines sémitiques. Pour « Rosh », c’est évident ! Magog est vraiment difficile à cerner. Dans Job 30:22, on lit « temgegni » traduit « tu m’anéantis » par Louis Segond, aussi littéralement « tu me fais fondre ». Pour trouver la racine, il faut retirer le « T » du début qui représente « tu » dans un verbe inaccompli et « -ni » à la fin qui représente le pronom personnel enclitique à l’accusatif « moi ». Il nous reste alors « MGG » qui pourrait bien être une racine trilitère à la base de Magog, lequel s’écrit cependant « MGWG » avec un « vav ».Pour la racine « GWG », Daniel Cohen cite un mot syriaque « guwaga » qui pourrait vouloir dire « gémissement » et je trouve dans un dictionnaire d’arabe un mot « djuwidja » signifiant « poulette », accréditant l’hypothèse que la racine exprime une onomatopée, un son. Tubal fait penser au mot signifiant « condiment », « épice » que l’on trouve aussi en arabe avec ce sens. Meschek doit pouvoir être rattaché à la racine « MShK » qui signifie « tirer », « retirer » aussi « attirer », « séduire ». On trouve cette même racine en arabe avec le sens de « saisir », « agripper ».
Attention ! Nos amis américains peuvent parfois pousser loin le « délire » sans qu’il soit toujours « prophétique ». Oui, il y a eu un troyen du nom de Paris mais ce n’est pas lui qui a fondé la capitale de la France et les Troyens n’ont pas non plus de rapport avec la ville de Troyes. Dieu a prophétisé en Ezechiel 38 d’une manière qu’Il n’a pas voulu rendre immédiatement intelligible, intelligible avant le temps, le Sien. Résistons à la tentation charnelle de Lui forcer la main …
Sacrés Américains! Depuis longtemps, je dis que quand le satan veut nous embobiner, il raconte 98% de vrai puis nous attrape avec 2% de faux… Avec certains frères (et sœurs) d’outre-Atlantique, on en est malheureusement réduit à chercher… le 2% de vrai!
Cette théorie n’est pas nouvelle.
Je me souviens d’avoir lu un livre sur ce sujet il y a bientôt 50 ans écrit par un certain Wim Malgo. La théorie exposée dans cette vidéo est presque un « copier-coller » de ce que je me souviens encore de ce livre.
Cependant, il existe aussi une autre théorie qui dit que Gog et Magog sera l’ONU.
Bref, à mon avis, on nage dans le brouillard. De plus ce n’est sûrement pas pour demain car Jésus a dit qu’il faut que la bonne nouvelle soit répandue dans le monde entier avant que vienne la fin et dans ce domaine, contrairement à certains bruits qui courent, il y a encore du travail.
Au fond, l’essentiel n’est pas là, nous savons très bien que la course aux signes pour voir que Jésus revient bientôt a déjà commencé au temps des apôtres. L’essentiel est de rester fidèle au Seigneur et de continuer d’aller dans le monde pour faire des disciples jusqu’à ce qu’il revienne, chacun selon ses possibilités.
Le reste viendra ensuite.
Pour ma part, je n’ai pas tenu 5 minutes devant cette vidéo… De toute manière, ces voix bidouillées par informatique sont insupportables.
S’agissant de Gog, il me semble avoir écrit pour ce site que l’emblème du national-socialisme des années 30 et 40 était la croix gammée (la croix dont les branches sont brisées), constituée de quatre lettres grecques « gamma » (d’où le qualificatif « gammé »).
Depuis la 2ème boucherie mondiale, le bras armé de la mouvance global-socialiste, l’OTAN, a pour symbole une rose des vents sur laquelle se détachent, en blanc sur fond bleu, quatre lettres hébraïques « gimel » (dans le script araméen de Qumran, pour être précis), pendant du gamma susmentionné. On peut y voir un renvoi aux quatre gimels de GoG et MaGoG.
Chose intéressante, le fond bleu des couleurs de l’OTAN évoque l’océan Atlantique, les grandes eaux, en hébreu « maïm », substantif dont est tirée la lettre « mem », initiale de Magog.
En Ezéchiel 38.2, « Gog ‘erets haMagog/Gog de la terre de Magog » a une valeur numérique de 360, renvoyant aux 360 degrés du cercle accompagnant la rose des vents en question.
Last but not least, les mots « Gog de la terre de Magog, chef suprême de Meshe’k et de Tubal » ont une valeur numérique de 2020, qu’on aurait mauvaise grâce à ne pas mettre en rapport avec 2020 AD, année du grand basculement.
J’ai écrit il y a peu un texte, non publié, mettant en parallèle étroit Ezéchiel 38-39 et le Psaume 2, dont l’actualité n’est plus à démontrer, En cas d’intérêt, ce texte demeure naturellement à disposition.
Ah oui, Guillaume, en citant Marc 13.10 à propos d’Ezéchiel 38-39, tu confonds allégrement, je crois, deux contextes bien distincts, ce qui ne peut, effectivement, que conduire au brouillard que tu soulignes.
Ici encore, il faut réfléchir hébraïquement: en Marc 13, il est question du « telos », donc de « la fin des temps » (expression entendue il y a des années dans la bouche de sœurs messianiques qui avaient une assez bonne compréhension de ces choses). Ce telos grec correspond à l’hébreu « qets/fin », de la racine « qatsats/couper ». Si tu veux, ça représente le fil du temps qui est coupé pour cette terre. Son histoire se termine.
En revanche, si tu vas à Ezéchiel 39.7 et 22-23, tu verras que ce chapitre se rapporte à la « ge’ulah/rédemption » du peuple juif, après laquelle tout Israël servira son cher Messie –béni soit-Il–, ici-bas, pendant de nombreuse décennies.
A la base, il y a quand même cette confusion bien américaine et qui, à partir des USA, s’est répandue chez les Evangéliques, entre la notion biblique, spirituelle, de nations créées par Dieu, 70 goïm, et la notion juridique d’Etat qui est bien différente. En effet, les Américains appellent états leurs Etats fédérés tandis qu’ils appellent l’Etat fédéral « nation ». Mais c’est leur particularité. Au contraire, les Britanniques appellent « nations » les ethnies regroupées dans le Royaume-Uni, les Irlandais formant une « nation » répartie entre deux Etats. Cette notion de « nation » est vraiment une auberge espagnole ! Des Etats, il en apparaît régulièrement de nouveaux. Il en disparaît aussi. Combien y avait-il d’Etats en 1825, puis en 1925, puis en 2025? Il est évidemment impossible de faire coïncider goïm bibliques et Etats.
Il n’y a pas de goy « Rosh » dans Genèse 10:2 qui mentionne bien Magog, Tubal et Meshek parmi les nations issues de Yaphet. « Rosh » veut dire « tête », un mot universellement sémitique qui est « ras » en arabe. Le mot « russe » est récent. Il vient de Rusj « Русь » que tout le monde s’accorde à avoir désigné à l’origine les Suédois qui venaient faire du commerce dans l’actuelle Russie en ramant sur ses fleuves (Suède = Sverige or, ces Scandinaves étaient appelés Varègues. La ressemblance avec le nom du pays en suédois parle d’elle-même). Ils ramaient (« att roda ») qui se prononçait alors avec le ð islandais et pas comme le « d » de « don ». Donc, pour des Slaves qui n’ont pas ce son, on peut comprendre qu’ils l’aient transformé en « s ». La Genèse étant écrite en hébreu, il est raisonnable d’essayer d’interpréter les noms qui y figurent à partir de racines sémitiques. Pour « Rosh », c’est évident ! Magog est vraiment difficile à cerner. Dans Job 30:22, on lit « temgegni » traduit « tu m’anéantis » par Louis Segond, aussi littéralement « tu me fais fondre ». Pour trouver la racine, il faut retirer le « T » du début qui représente « tu » dans un verbe inaccompli et « -ni » à la fin qui représente le pronom personnel enclitique à l’accusatif « moi ». Il nous reste alors « MGG » qui pourrait bien être une racine trilitère à la base de Magog, lequel s’écrit cependant « MGWG » avec un « vav ».Pour la racine « GWG », Daniel Cohen cite un mot syriaque « guwaga » qui pourrait vouloir dire « gémissement » et je trouve dans un dictionnaire d’arabe un mot « djuwidja » signifiant « poulette », accréditant l’hypothèse que la racine exprime une onomatopée, un son. Tubal fait penser au mot signifiant « condiment », « épice » que l’on trouve aussi en arabe avec ce sens. Meschek doit pouvoir être rattaché à la racine « MShK » qui signifie « tirer », « retirer » aussi « attirer », « séduire ». On trouve cette même racine en arabe avec le sens de « saisir », « agripper ».
Attention ! Nos amis américains peuvent parfois pousser loin le « délire » sans qu’il soit toujours « prophétique ». Oui, il y a eu un troyen du nom de Paris mais ce n’est pas lui qui a fondé la capitale de la France et les Troyens n’ont pas non plus de rapport avec la ville de Troyes. Dieu a prophétisé en Ezechiel 38 d’une manière qu’Il n’a pas voulu rendre immédiatement intelligible, intelligible avant le temps, le Sien. Résistons à la tentation charnelle de Lui forcer la main …
Sacrés Américains! Depuis longtemps, je dis que quand le satan veut nous embobiner, il raconte 98% de vrai puis nous attrape avec 2% de faux… Avec certains frères (et sœurs) d’outre-Atlantique, on en est malheureusement réduit à chercher… le 2% de vrai!
Cette théorie n’est pas nouvelle.
Je me souviens d’avoir lu un livre sur ce sujet il y a bientôt 50 ans écrit par un certain Wim Malgo. La théorie exposée dans cette vidéo est presque un « copier-coller » de ce que je me souviens encore de ce livre.
Cependant, il existe aussi une autre théorie qui dit que Gog et Magog sera l’ONU.
Bref, à mon avis, on nage dans le brouillard. De plus ce n’est sûrement pas pour demain car Jésus a dit qu’il faut que la bonne nouvelle soit répandue dans le monde entier avant que vienne la fin et dans ce domaine, contrairement à certains bruits qui courent, il y a encore du travail.
Au fond, l’essentiel n’est pas là, nous savons très bien que la course aux signes pour voir que Jésus revient bientôt a déjà commencé au temps des apôtres. L’essentiel est de rester fidèle au Seigneur et de continuer d’aller dans le monde pour faire des disciples jusqu’à ce qu’il revienne, chacun selon ses possibilités.
Le reste viendra ensuite.
Oui Guillaume,
Pour ma part, je n’ai pas tenu 5 minutes devant cette vidéo… De toute manière, ces voix bidouillées par informatique sont insupportables.
S’agissant de Gog, il me semble avoir écrit pour ce site que l’emblème du national-socialisme des années 30 et 40 était la croix gammée (la croix dont les branches sont brisées), constituée de quatre lettres grecques « gamma » (d’où le qualificatif « gammé »).
Depuis la 2ème boucherie mondiale, le bras armé de la mouvance global-socialiste, l’OTAN, a pour symbole une rose des vents sur laquelle se détachent, en blanc sur fond bleu, quatre lettres hébraïques « gimel » (dans le script araméen de Qumran, pour être précis), pendant du gamma susmentionné. On peut y voir un renvoi aux quatre gimels de GoG et MaGoG.
Chose intéressante, le fond bleu des couleurs de l’OTAN évoque l’océan Atlantique, les grandes eaux, en hébreu « maïm », substantif dont est tirée la lettre « mem », initiale de Magog.
En Ezéchiel 38.2, « Gog ‘erets haMagog/Gog de la terre de Magog » a une valeur numérique de 360, renvoyant aux 360 degrés du cercle accompagnant la rose des vents en question.
Last but not least, les mots « Gog de la terre de Magog, chef suprême de Meshe’k et de Tubal » ont une valeur numérique de 2020, qu’on aurait mauvaise grâce à ne pas mettre en rapport avec 2020 AD, année du grand basculement.
J’ai écrit il y a peu un texte, non publié, mettant en parallèle étroit Ezéchiel 38-39 et le Psaume 2, dont l’actualité n’est plus à démontrer, En cas d’intérêt, ce texte demeure naturellement à disposition.
Ah oui, Guillaume, en citant Marc 13.10 à propos d’Ezéchiel 38-39, tu confonds allégrement, je crois, deux contextes bien distincts, ce qui ne peut, effectivement, que conduire au brouillard que tu soulignes.
Ici encore, il faut réfléchir hébraïquement: en Marc 13, il est question du « telos », donc de « la fin des temps » (expression entendue il y a des années dans la bouche de sœurs messianiques qui avaient une assez bonne compréhension de ces choses). Ce telos grec correspond à l’hébreu « qets/fin », de la racine « qatsats/couper ». Si tu veux, ça représente le fil du temps qui est coupé pour cette terre. Son histoire se termine.
En revanche, si tu vas à Ezéchiel 39.7 et 22-23, tu verras que ce chapitre se rapporte à la « ge’ulah/rédemption » du peuple juif, après laquelle tout Israël servira son cher Messie –béni soit-Il–, ici-bas, pendant de nombreuse décennies.
Bien à toi