Note MAV : j’avais publié le 29 Janvier 2015 cette chronique de Michel-André, dont nous voyons de plein fouet la justesse aujourd’hui ! Je la remets donc en ligne ce jour, 10 Juillet.

 »  Car il n’y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni rien de secret qui ne doive être connu   » (Mt 10  :26)

 321,7 milliards d’euros  ! C’est le montant faramineux de la dette grecque détenue à  70% par les créanciers publics internationaux.

Le FMI a ainsi prêté 32 milliards d’euros, les autres pays de la zone euro 53 milliards par des prêts bilatéraux, tandis que le Fonds européen de stabilité financière (FESF) a accordé 141,8 milliards. (Source  : le Monde de l’économie 26/01/2015)

Le grand cheval de bataille de ce nouveau leader  »  charismatique   » qu’est Alexis Tsipras est de fortement diminuer, voire de faire annuler cette dette purement et simplement. Par quels moyens  Nul ne le sait officiellement mais on peut déjà  comprendre que les choses ne sont pas aussi faciles que cela.

Ce pays, riche historiquement et culturellement, naguère fleuron des pays méditerranéens et berceau de notre civilisation s’est retrouvé en quelques décennies au plus bas de l’échelle des pays européens.

A qui la faute  ?

Pour partie, à  la politique économique désastreuse de l’Europe qui a imposé des règles drastiques et insoutenables à  un pays déjà  fragilisé par les excès et les dépenses aberrantes des grecs eux-mêmes. Régler un problème de dette en infligeant de la dette…

La Grèce est exsangue. Nous avions déjà  évoqué ce drame dans nos chroniques  »  Pourquoi la Grèce-chronique d’une faillite annoncée   » (11/04 2010) et  »  La mort de la Grèce et l’agonie de l’Europe » (17/07/2011).  Nous avions souligné la responsabilité des banques, et particulièrement la Goldman Sachs de sinistre mémoire, qui avait à  l’époque déclaré ouvertement avoir réussi à  camoufler une partie de la dette grecque aux yeux de Bruxelles grâce à  un stratagème spéculatif assez monstrueux.

Le résultat on le connaît. Les autres pays européens ont été aimablement priés de cotiser pour renflouer la Grèce, donc de s’endetter, ce qui a fait l’affaire des banquiers et a contribué très largement à  faire chuter les autres économies et perdre de la souveraineté aux États, désormais devenus les obligés du tout-puissant pouvoir Bruxellois.

Le monde politique, et médiatique européen, tous bords confondus, est aujourd’hui en pâmoison devant la  »  victoire   » du parti d’extrême-gauche Syriza et de son chef Alexis Tsipras, présenté comme le  »  sauveur providentiel   » de la République hellénique. On est tenté, devant ce déploiement d’enthousiasme, de faire un parallèle avec l’accession à  la magistrature suprême d’Obama qui avait ému les foules quasi en transes devant ce  »  messie   » américain. Las  ! Les résultats sont ceux que l’on connait. L’économie américaine est catastrophique et les désillusions sont grandes au terme de presque sept ans de règne.

Mais qui est donc Alexis Tsipras  ?

Laissons de côté pour l’instant les considérations politico-économiques de la Grèce, sur lesquelles nous reviendrons peut-être ultérieurement, et attachons-nous plutôt à  examiner d’un peu plus près cet homme, volontiers dépeint comme  »  charismatique  « , apparu subrepticement sur la scène politique au moment crucial où son pays est en passe de devenir le théâtre d’un enjeu international d’importance.

Adulé aussi bien par les partis de gauche comme de droite unanimement dans tous les pays de la zone euro, ayant obtenu presque la moitié des sièges au Parlement, Tsipras pourrait assez bien correspondre à  un homme politique providentiel sur la scène internationale. Il a en effet l’audace de prétendre tenir tête à  Bruxelles, et à  Mme Merkel et faire fi, du moins en apparence, de toute mesure d’austérité, prônant le rehaussement du salaire minimum, la création de 300000 emplois et l’effacement progressif de la dette…

Sans prétendre être péremptoire, ni affirmer gratuitement les choses-ce qui est contraire à  notre éthique et à  celle de ce blog- il y a des détails troublants au sujet de cet homme, des similitudes avec les prophéties bibliques au sujet de l’Antéchrist qui méritent, à  défaut d’être forcément exacts, d’être soulignées.

Le livre de Daniel nous parle d’un «   animal terrible, épouvantable et extraordinairement fort  ; il avait de grandes dents de fer, il mangeait, brisait, et il foulait aux pieds ce qui restait  ; il était différent de tous les animaux précédents et il avait dix cornes.

Je considérais les cornes, et voici, une autre petite corne sortit du milieu d’elles, et trois des premières cornes furent arrachées devant cette corne  ; et voici, elle avait des yeux comme des yeux d’homme, et une bouche, qui parlait avec arrogance.  «  (Dan 7:7-8)

Cette petite corne dont il est question ici se réfère à  un être humain  ; puisqu’il  »  parle avec arrogance  « .

N’est-ce pas de l’arrogance que de mettre au défi l’Europe en prétendant résoudre à  lui seul les problèmes socio-économiques de la Grèce  ? A moins d’être soutenu par un consortium occulte de financiers et de politiciens d’envergure, ce semble être une gageure.

Alexandre le Grand était grec et il a vécu 33 ans en ayant conquis presque tout le bassin méditerranéen. Or Tsipras est devenu leader de son parti étudiant d’extrême gauche communiste à  33 ans, curieuse coïncidence…

Autre détail troublant  : Tsipras veut former une coalition avec les autres partis et réussit même à  s’allier avec le parti de droite souverainiste de Grèce qui possède 13 sièges au parlement afin d’obtenir la majorité absolue pour pouvoir former un gouvernement (l’Express 26/01/2015)

A l’heure où nous écrivons ces lignes, c’est chose faite et Tsipras est devenu Premier ministre de la République hellénique…

Avec certitude nous savons que l’Antéchrist viendra de l’Europe reconstituée en un nouvel Empire romain tyrannique et cruel, et qu’il gouvernera avec l’arrogance et la méchanceté d’un Hitler «   puissance mille  « , soutenu par l’Église prostituée du Vatican œcuménique constitué de toutes les religions du monde pour former une sorte de New Age hybride, et par une armée puissante composée de nazis et de jihadistes.

Or le parti Syriza est fortement antisémite, antisioniste…et athée.

Encore une simple coïncidence sans doute  !

 

 

Document annexe  :

 

 »  Selon un premier sondage sorti des urnes, le parti d’extrême gauche Syriza devance d’une dizaine de points le parti de droite au pouvoir et pourrait ainsi détenir la majorité absolue au Parlement grec. Un séisme politique pour l’Europe mais aussi pour Israël.

Syriza est un parti farouchement antisioniste, il appelle explicitement à  la fin de la coopération militaire entre la Grèce avec l’Israël, à  l’abrogation de l’accord de libre-échange entre l’État juif et l’Union européenne ou à  la levée du blocus de gaza.

L’ancien dirigeant de Syriza, Nikos Konstandopoulos, est l’avocat de plusieurs terroristes arabes arrêtés ces dernières années en Grèce. Sofà­a Sakorà¡fa, médaillée de bronze aux Championnats d’Europe de 1982, proche du Hamas, avait demandé la nationalité palestinienne pour représenter la Palestine aux Jeux Olympiques. Elle est à  présent députée européenne.

En février dernier, le Congrès Juif Mondial avait appelé le parti Syriza à  retirer un candidat, Theodoros Karypidis, à  l’élection pour le poste de gouverneur régional, après des déclarations antisémites de ce dernier au sujet du Premier Ministre grec, Antonis Samaras, et de la nouvelle chaîne de télévision publique du pays, NERIT.

Sur sa page Facebook, Karypidis avait prétendu que l’acronyme NERIT venait en réalité du mot hébreu  » ner  » (bougie) et l’avait relié à  la fête juive de Hanukka, qui commémore la révolte des Maccabim contre les Grecs.

 » Samaras allume les bougies du candélabre à  sept branches des Juifs et met le feu à  la Grèce après sa visite à  la synagogue de Thessalonique « , avait écrit Karypidis, d’après une dépêche de l’Agence Télégraphique Juive.  » Il est en train d’organiser un nouveau ‘Hanukka contre les Grecs. « , avait-il ajouté.  « 

Éric Hazan – © Le Monde Juif .info

 

 

 

 

 

 

 

We are told in the Bible not to despise the day of small beginnings.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Grèce : accord entre Syriza et la droite souverainiste

L’Express

Il y a 36 minutes

© afp.com/Lefteris Pitarakis Alexis Tsipras (d), leader de la gauche radicale Syriza, et Panos Kammenos, président du parti de droite souverainiste Grecs Indépendants, le 26 janvier 2015 à  Athènes

Syriza, mené par Alexis Tsipras, a remporté les élections législatives. Il lui manquait deux sièges pour obtenir la majorité absolue au Parlement et former un gouvernement.

C’est à  présent chose faite, grâce au parti de droite souverainiste Grecs Indépendants, crédités de 13 sièges. « Nous allons donner un vote de confiance au nouveau Premier ministre Alexis Tsipras.Il y a un accord de principe. Le Premier ministre verra dans la journée le président pour sa prestation de serment et annoncera la composition du gouvernement auquel les Grecs indépendants participeront », a affirmé Panos Kammenos, patron du mouvement souverainiste à  l’issue d’une rencontre au siège du Syriza avec le dirigeant du parti.