Un ami participant ce WE à un séminaire m’a dit:
– Michelle, beaucoup de personnes m’ont demandé si tu allais bien !
Oui, j’ai dû aller aux urgences lundi dernier, 24/2/25, pressée par mon médecin qui semblait littéralement paniqué au diagnostic établi par un cardiologue au vu de mon électrocardiogramme. Mais « urgences », c’était pour moi le synonyme de 12 h mini d’attente et de risque de maladies nosocomiales, type septicémie, comme venait de le vivre un ami proche. Et j’avais dit à Jésus: « Même si j’ai la gangrène (je suis diabétique), je n’irai pas aux urgences, je préfère mourir de ta main que de la main de l’homme »
Effectivement, depuis trois mois, j’avais des crises de tachycardie violentes qui m’empêchaient souvent de dormir, et me donnaient l’impression que mon cœur allait éclater. Donc j’avais fait le tour de tous les cardiologues sur 20 km aux environ, et d’entendre toujours : « On ne prend pas de nouveaux patients, allez aux urgences« . Le mieux qu’on m’ait proposé dans un hôpital, c’était un RV dans dix-huit mois.
Bonjour les urgences !!!
Donc je prends RV chez mon médecin traitant (merci Seigneur, j’en ai un, et il est chrétien !). Mais tout de même quatre semaines pour avoir un RV. Miracle, il faisait des électrocardiogrammes. Il m’en fait un le vendredi 22 février, l’expédie à un cardiologue (ça existe, ça , dans l’Eure ? Vive la France en état d’agonie dépassée).
Samedi 22 février 2025: Mon médecin m’appelle à 16 h. Il y a de la panique dans sa voix : « Le cardiologue dit qu’il faut que vous alliez tout de suite aux urgences ». Je proteste qu’il me faut régler beaucoup de choses avant de partir. Ce n’est pas du pipeau. J’ai des problèmes très lourds à régler chez moi. Comment partir sans savoir quand je reviendrai ? Ça parait vraiment très grave.
Dimanche 23 : un couple d’amis arrive de Rouen pour m’aider. Ils resteront le temps qu’il faudra. Merci Seigneur, il est des amis fidèles qui savent mettre de côté leur agenda quotidien pour venir aider des frères et sœurs en pleine catastrophe. Je vais pouvoir aller aux urgences sans être tourmentée par les lourds problèmes à régler que j’ai laissés.
J’appelle le 15, lundi 25, à 8 h. Je suis emmenée en ambulance. Je pleure, dans l’ambulance. Pas à l’idée de mourir, ça, c’est depuis 25 ans que je supplie mon Dieu de m’emmener, tant j’ai envie d’être auprès de Lui. Je pleure à l’idée d’être immobilisée des jours durant, et de ne plus pouvoir servir mon merveilleux Seigneur, alors que je sais qu’il m’a confiée encore une dernière mission, qui sera la raison même pour laquelle j’ai traversé tant de tribulations et d’épreuves parfois très difficiles. Mais je sais, depuis trois mois d’attente, que mon cœur va vraiment mal et qu’il peut me lâcher à tout moment, résultante normale de 33 ans de travail acharné avec le Seigneur – raison justement pour laquelle mon cœur me lâche -, et de 50 ans de souffrances avant de rencontrer le Seigneur.
Oui, je pleure dans l’ambulance qui m’emporte. Je sais que c’est grave. Je ne sais pas si je reviendrai jamais, j’avais tant de choses à régler, et je n’avais pas fini ma mission.
Et pourtant, JE SAIS que mon Seigneur est là, que tout concourt à mon bien et au bien de ceux qu’Il appelle selon son dessein. Ce verset me soutient depuis 33 ans, dans les pires difficultés, dans les pires épreuves, mais aussi dans les joies, des joies que le monde ne connaît pas. Des joies réservées à ceux qui l’aiment. Car j’ai vu tout au long de ma route, tant et tant de miracles, de choses merveilleuses irracontables, j’ai rencontré tant de chrétiens merveilleux… Dix livres n’y suffiraient pas !
Parfois des amis proches à qui je raconte certaines folles anecdotes me disent: tu devrais l’écrire. Et je réponds que je ne vais pas faire pécher les lecteurs par incrédulité ! Jésus interdisait bien à certains de ne pas raconter la guérison miraculeuse qu’il avait vécue (Lu 9:36 – Jn 9..). Et pourtant, c’était au milieu d’un peuple imprégné des récits de miracles du Tanakh, et pourtant toujours incrédule.
Mais, comme il est écrit, ce sont des choses que l’oeil n’a point vues, que l’oreille n’a point entendues, et qui ne sont point montées au coeur de l’homme, des choses que Dieu a préparées pour ceux qui l’aiment.
Je vais vivre une journée aux urgences. 9 heures, très exactement. J’en avais entendu parler, maintenant je le vois et je le vis. Les soignants en sous nombre courent dans tous les sens. Nous sommes entassés dans des couloirs, à proximité de gens qui râlent d’agonie ou qui gémissent de douleur et dont personne n’a le temps de s’occuper. C’est surréaliste et atterrant. À côté de moi, un homme arrivé la veille, attend toujours le résultat de sa consultation : à lui, on porte un plateau repas à 13 heures, si peu appétissant que c’en est pitoyable. Nous, on est à la diète… heureusement !
J’attends toujours, heure après heure, après un rapide examen le matin, de savoir si je suis foutue. Je suis en paix. Je trouve même le temps de prier pour une interne pour qui j’ai reçu une parole de connaissance, qui me l’a confirmée et qui a accepté que je prie pour elle. J’ai aussi pu partager et prier pour deux malades entassés près de moi. On est toujours en mission pour le Seigneur, là où on est.
J’ai le temps au cours de cette journée de comprendre que les urgences, partout en France, sont devenues des gares de triage. On n’y soigne personne, on n’hospitalise personne : pas de lits, pas de soignants. Je suis pourtant à Évreux, capitale du département de l’Eure, dans le plus grand hôpital de la région. On dit aux uns de rentrer chez eux en leur prescrivant du Doliprane, aux autres d’aller consulter un spécialiste à 100 ou 150 km.
Point final.
Bravo ma France déchiquetée à belle dents et en cours de destruction programmée systématique de tous ses services régaliens.
(ILS NE GAGNERONT PAS ! AMEN ! )
Enfin, à 18h, c’est mon tour. Une ordonnance pour m’éviter une embolie, et des recommandations pour poursuivre le parcours du combattant : examens, RV avec – enfin – peut-être – je ne sais quand – un cardiologue.
Mes amis viennent me chercher. Des problèmes majeurs m’attendent chez moi. Ils vont être paroxystiques le mercredi, mais Dieu fait des miracles, vraiment des miracles, encore des miracles : un problème lourd, insoluble humainement, se résout comme par enchantement.
En sus j’ai une très grosse opération dentaire le jeudi matin. Merci Seigneur, mes amis sont toujours là.
KO, épuisée, j’ai quand même tenu mon blog, le jour ou la nuit; Mais quelle gigantesque fatigue, et quelle tristesse dans mon cœur pour mon pays. Mais j’ai vu la main de Dieu, à chaque minute.
Mon cœur ? Justement ! J’ai eu un diagnostic. Normalement pas gai, mais je m’en contrefiche. Ma vie est dans la main de Dieu et je n’ai pas fini ma tâche. Et cela, c’est le plus grand socle de ma foi : les paroles que j’ai reçues de mon Seigneur depuis 33 ans, confirmées, et encore confirmées.
Car c’est une prophétie dont le temps est déjà fixé, Elle marche vers son terme, et elle ne mentira pas; Si elle tarde, attends-la, Car elle s’accomplira, elle s’accomplira certainement.
C’est vrai pour moi, c’est vrai pour la France. Alors j’ai choisi de me relever, sans m’occuper des diagnostics, et d’aller jusqu’au bout de ce que mon Dieu a prévu pour moi !
La semaine a été chaude, mais mon Dieu va me guérir. Cela, je le sais ! J’ai trop de boulot… Et merci pour les prières et les soutiens de beaucoup !
Soyez bénis.
J’en profite pour remettre le lien d’un article que j’ai écrit en 2022. À l’époque, en quelques jours, il avait été téléchargé sur mon blog à quelque 100.000 exemplaires, mais j’ai vite su qu’avec les copiés-collés, toute la francophonie ou presque avait été touchée. J’ai su aussi que l’article avait été traduit et diffusé en plusieurs langues… Bref, des millions de lecteurs. Pourtant, il était parti d’un jet et je l’avais écrit en moins d’une heure. C’était ‘époque ou Møcron venait de fe parler avec une grossièreté incroyable des Français, et avaient ajouté que ceux qu ne se faisaient pas vaxxiner devraient être déchus de la nationalité française. Mon sang n’avait fait qu’un tour:
Depuis quelques jours, il connaît une recrudescence de lecteurs.Je ne sais pourquoi. Mais sans doute la folie des événements français actuels, avec un président qui casse les sages décisions de son premier ministre et de son ministre de l’intérieur, ramène-t-elle en mémoire certains lamentables épisodes macronesques ! Non, je ne respecterai jamais un président qui hait les Français et qui est prêt à déclencher une guerre atomique, en espérant se faire un siège d’honneur dans l’U.E. Jésus a traité Judas de démon (Jn 6:70) pour bien moins que cela, et Hérode Antipas de Renard, un « Tétraque » incestueux et cruel, qui règne alors sur la Galilée, et même sur le Temple. (https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%A9rode_Antipas). Un personnage glauque, pour le moins ! C’est le commandant absolu de toute la région. Pourtant Jésus n’a pas demandé de prier pour cette autorité. Il l’a traité de renard: rusé, cruel, fourbe, voleur, perfide, ambigu.. telle était la réputation des renards à l’époque !
Bon, comme vous voyez, après un petit temps d’épuisement, j’ai retrouvé ma combativité. Je réclame la France à mon Seigneur, Roi des rois, qui m’a murmuré un jour:
Demande-moi et je te donnerai les nations pour héritage, Les extrémités de la terre pour possession;
La France va jusqu’aux extrémités de la terre. Elle a été consacrée à Jésus-Christ, alliance éternelle. Et je scande depuis des décennies, avec beaucoup de proches :
« Jésus, Roi de France ! »
ou plutôt, le drapeau royal :
Car c’est pour mon Roi que mon coeur bat peut-être un peu trop vite et trop fort. Amen !
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